Partie XIV - Le Serpent rouge   Charles Baudouin   Zodiaque de La Vraie Langue Celtique, Serpent rouge et Enéide   
SERPENT ROUGE ENEIDE VRAIE LANGUE CELTIQUE CHARLES BAUDOUIN ZODIAQUE

Introduction : Enéide et Vraie langue Celtique

La mise en parallèle de l'Enéide avec la Vraie Langue Celtique permet de tirer des éléments virgiliens du texte de cette dernière. La position du Taureau aux pages 73-98 (douzième partie des 312 pages de la VLC hors table des matières et des illustrations) avec la fondation de Carthage à l'aide d'une peau de taureau, de boeuf ou de buffle, par Didon place le Verseau aux pages 25 premières pages (nonagones.info - Le Serpent rouge - Charles Baudouin - Vraie Langue Celtique et Enéide).

Verseau 0-20

Les Gals, descendans de Gomer, fils de Japheth, partirent de l'Asie Mineure à une époque que l'on ne peut préciser, se répandirent dans la Gaule en refoulant les Ibères vers le Sud, les Ligures vers l'Est, et envahissant l'Espagne, se mêlèrent aux Ibères (LVLC, p. 2).

Le Phrygien invoque la déesse de la Terre, qu'on adorait sur l'Ida, Cybèle, mère de tous les dieux et de tous les êtres, la mère par excellence (Euripide, Oreste, v. 1454) (Sept tragédies d'Euripide: texte grec, 1868 - books.google.fr).

Ceignant sa tête d'un rameau vert, Enée invoque le génie du lieu, et la terre antique, aïeule des dieux, et les nymphes et les fleuves de l'Ausonie, qui lui sont encore inconnus; il invoque la Nuit et les astres qui se lèvent dans les ténèbres, et Jupiter, adoré sur le mont Ida; Cybèle, que la Phrygie révère, et les deux auteurs de ses jours, Vénus dans l'Olympe, Anchise dans l'Erèbe (Livre VII) (L'énéide de Virgile, Tome 2, traduit par Auguste Desportes, 1869 - books.google.fr).

Cette Déesse avait ses prêtres, ses cérémonies et ses sacrifices. Les prêtres s'appelaient en langue Phrygienne Cubeboi; les Grecs et les Romains leur donnaient le noms de Curètes ou Corybantes, qui est l'expression du mot Phrygien. On les nommait encore Gals, du fleuve Gallus qui traversait la ville de Pessinunte où cette Déesse avait un temple superbe: ils étaient encore appelés Idaei Dactyli, dénomination dont on ne saurait guères indiquer la véritable origine. Quelques-uns ont fait dériver le mot de Corybantes de Cherubo, qui en Phénicien veut dire vaillant, et ajoutent que les hommes qui portaient ce nom formaient la garde des premiers Rois de la Phrygie. Le culte que ces prêtres rendaient à Cybéle consistait à porter sa statue en procession par les rues, en dansant autour d'elle, en se frappant, et même on se tailladant les chairs avec des instrumens tranchans. Leur but, en se maltraitant ainsi, était de faire allusion aux chagrins cuisans que Cybéle avait ressentis de la mort de son cher Atys. Ils enveloppaient encore de la laine un pin, qu'ils portaient en grande pompe dans le temple de la Déesse, pour rappeler qu'elle avait ainsi enveloppé le corps de son amaut, avant de le porter dans sa grotte. Ils se paraient dans cette cérémonie de guirlandes de violette, fleur qu'ils croyaient être née du sang d'Atys. Les victimes qu'on sacrifiait en l'honneur de la Déesse Phrygienne étaient un boeuf et une chévre (Giulio Ferrario, Le Costume ancien et moderne, Tome 2, 1827 - books.google.fr).

On peut observer, c'est un effort de l'historiographie antique visant à trouver un lien explicite, au niveau des généalogies mythiques, entre Pessinonte et Ilion, à savoir entre le fait historique de l'origine phrygienne et la légende troyenne. Tandis que Théopompe affirme encore que Pessinonte a reçu son nom du roi Midas, soulignant ainsi le caractère phrygien du site, d'autres historiens, vraisemblablement plus récents, prétendent que le fondateur en fut Ilos, roi de Dardanie, fils de Trôs. Selon une variante rapportée par Hérodien, Ilos entra en guerre avec Tantale, roi de Lydie, soit à la suite d'une querelle de route ou de frontière, soit à cause de Ganymède enlevé par Tantale. Une longue bataille s'ensuivit, indécise, qui vit tomber (pesein), beaucoup d'hommes, d'où le nom de Pessinonte. Dans la variante qui fait intervenir Ganymède, le corps de l'enfant disparaît à cet endroit, mis en pièce par la dispute entre son frère et son amant qui, littéralement, se l'arrachent. La légende mieux connue de l'enlèvement par Zeus ne serait, selon la source évhémériste d'Hérodien, qu'une transposition de cet événement «historique» en mythe. Comme le remarque C.R. Whittaker, cet essai de rationalisation du mythe opère une synthèse entre la légende de la Mater Magna localisée à Pessinonte et les récits concernant Ilos, Ganymède et la chute du Palladium en Troade. Dans le même ordre d'idées, on peut évoquer un mythe rapporté par le Pseudo-Plutarque, qui localise sur l'Ida troyen un drame où il est facile de reconnaître une transformation du récit concernant Attis, Agdistis et la Mère à Pessinonte. Dans cette version, Agdesthios (sic), issu de la semence de Zeus, s'unit d'amour à la Nymphe Ida qui donne naissance aux Dactyles, avant de sombrer dans la folie à l'intérieur du sanctuaire de Rhéa, la Mère des dieux; Agdesthios donne le nom de son amante, Ida, à la montagne troyenne autrefois nommée Gargaron. Ces récits très particuliers témoignent du souci de l'historiographie antique d'intégrer la donnée historique de la provenance pessinontienne au postulat idéologique de l'origine troyenne de la Mère. Une dernière variante, enfin, mérite d'être relevée : fondée par Dardanos lui-même, ancêtre des Troyens et initiateur du plus ancien culte de la Mère à Samothrace, la ville de Pessinonte occuperait, aux origines lointaines de Rome, une position de parenté collatérale comparable à celle de Troie. Le rôle de l'ancêtre Dardanos préfigure celui d'Énée (Philippe Borgeaud, La Mère des dieux - De Cybèle à la Vierge Marie, 2018 - books.google.fr).

Le plus souvent on représente Ganymede comme enlevé sur le mont Ida. Les astronomes placèrent Ganymede parmi les astres sous le nom d'Aquarius (le Verseau). Son nom fut quelquefois corrompu en latin en celui de Catamitus (William Smith, Dictionnaire de biographie, mythologie, géographie anciennes, 1865 - books.google.fr).

Installé sur l'Olympe, Ganymède est désormais l'échanson des dieux, un rôle tenu également par la fille d'Héra : Hébé «la jeunesse éternelle». Quant au père de l'enfant, Zeus lui donna, en compensation du rapt, ou bien des chevaux divins, ou bien un plant de vigne en or ouvré par Héphaïstos (Colette Jourdain-Annequin, Petit Livre de - Les Grands Mythes, 2017 - books.google.fr).

Chez Racine, Phèdre, elle, au moment où son désespoir arrive à son paroxysme, est sauvée des crimes qu'elle envisageait, par le souvenir de ceux dont elle est issue, par l'apparition, en une sorte de vision hallucinatoire, du Soleil et de Minos, le jugement incarné des dieux omniscients et omniprésents (Acte IV, scène VI, 1273-1280) (Eléonore M. Zimmermann, La liberté et le destin dans le théâtre de Jean Racine: suivi de deux essais sur le théâtre de Jean Racine (1982), 1999 - books.google.fr).

Frappante est l'ambiance biblique créée par les vers où Phèdre, dans une vision hallucinatoire, s'imagine face à ses ancêtres prêts à la condamner :

Misérable ! et je vis ? et je soutiens la vue
De ce sacré soleil dont je suis descendue ?
J'ai pour aïeul le père et le maître des Dieux ;
Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux.
Où me cacher ? Fuyons dans la nuit infernale.
Mais que dis-je ? mon père y tient l'urne fatale... (IV, VI, 1273-1278)

Par la ressemblance de ces vers avec ceux du psaume 138, nous pouvons illustrer le célèbre développement dû à l'intuition géniale de Jules Lemaître, sur le christianisme de Racine reflété dans Phèdre : «quand Phèdre, écrasée de terreur, tombe sur ses genoux en criant : «Pardonne !» c'est bien, si vous voulez, vers Minos qu'elle crie, mais nous comprenons que c'est surtout vers le Dieu de Racine.» Quant à l'urne, Racine a fait ici un emprunt à la théodicée de Virgile pour combler une lacune de la tradition grecque où la crainte de l'enfer n'existe pas. Cependant Racine transforme les données de Virgile (Enéide, VI, 432433) jusqu'à faire de Minos le justicier de la cosmologie chrétienne (Hermann Prins Salomon, Phèdre, pièce janséniste, Cahiers raciniens, Numéros 11 à 16, 1897 - books.google.fr).

Ne subsistent guère de Virgile, rassemblés dans les trois vers qui ouvrent la vision, que de rares mots-témoins : le nom de Minos, l'"urne" et le "sort", tandis que la mention virgilienne du "juge" (singulier collectif pour tout le tribunal) va contribuer à aiguiller l'élaboration poétique vers le "Juge" chrétien. Le texte racinien a beau reproduire le "dit-on" qui signale traditionnellement la Fable, il dérive déjà vers le Dies irae. Le "sort" désigne désormais, non plus le tirage au sort des jurés, mais une puissance mystérieuse qui a confié à Minos la fonction de Juge donnée mythologique, ou représentation proche de l'investiture du Christ Juge (Psaume 2, etc.)? Les jurés virgiliens ont disparu : reste un unique Juge. L'urne qui permettait le tirage au sort des jurés est devenue "fatale", l'attribut d'un maître des existences, qui y puise les noms de ceux (Philippe Sellier, Port-Royal et la littérature, Tome 2, 1999 - books.google.fr).

Le Fils de l'homme descendra à la fin des nuées du Ciel dans sa gloire pour juger les hommes. Il sera accompagné d'anges sonnant de la trompette. L'événement sera universel et non réservé aux seuls Juifs : tous les rois de la terre seront renversés. Cette prophétie figurait déjà dans le Psaume 2 : «Tu les briseras avec un sceptre de fer. Comme vase de potier, tu les fracasseras.» (Psaume 2,9) Selon un thème qui revient souvent dans l'annonce du Royaume, ces événements seront les douleurs de l'enfantement du monde nouveau (Roland Hureaux, Jésus de Nazareth, roi des Juifs, 2021 - books.google.fr).

Poisson 21-42

[Adonaï était encore une autre dénomination donnée par les hommes au Tout-Puissant : c'est le Seigneur, le Dominus de l'Ecriture Sainte. Les Hébreux n'écrivant pas, par respect, le nom de] Jehova, le remplaçaient ordinairement par Adonaï. Il n'a pas suffi à la bonté divine de veiller par sa Providence à la nourriture de ses créatures, elle leur à donné aussi le pouvoir de posséder, suivant ces paroles de la Genèse : «Croissez et multipliez-vous, et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tous les animaux qui se meuvent sur la terre.» (Genèse I,28) (LVLC, p. 32).

Dans le Psaume 32 on trouve, en effet, recommandé à l'homme de ne pas ressembler au cheval ni au mulet qui sont privés de raison. C'est là l'ébauche du thème : ces animaux qui n'ont pas de raison sont par là même inférieurs aux hommes. [...] Une des origines du thème se trouve dans les Psaumes. Cependant, le texte sacré auquel on pense le plus naturellement en cette matière est la Genèse, où est proclamé nettement le droit à la domination de l'homme sur les animaux (en particulier Gn., I, 26-30, où Dieu crée l'homme après les animaux pour qu'il domine sur eux, et donne ensuite explicitement à l'homme et à la femme le pouvoir sur eux) (Hélène Naïs, Les animaux dans la poésie française de la Renaissance: science, symbolique, poésie, 1961 - books.google.fr).

Jérôme Bosch inscrit le psaume 33(32) dans son tryptique du Jardin des délices "Ipse dixit et facta / Ipse mandavir et creata sunt" (Thomas Jacquemin, Jérôme Bosch, le faiseur de diables : Du Jardin des délices aux tourments de l'Enfer, 2015 - books.google.fr).

La LXX véhicule une image considérablement différente de celle du TM : plutôt que de rassembler les eaux de la mer comme dans/avec une digue, Dieu les recueille "comme une outre". Dans son Psalterium iuxta LXX, Jérôme rend le grec de la LXX par congregans sicut in utre, c'est-à-dire en modifiant quelque peu l'expression elliptique grecque : Dieu rassemble les eaux comme dans une outre. En ce qui concerne le verbe "sunagô", nous pouvons remarquer qu'il figure lui aussi dans le récit de la création, notamment dans le contexte de la séparation de l'eau de la terre ferme en Gn 1,9LXX A notre connaissance, c'est le seul autre passage de la LXX à évoquer le "rassemblement" des eaux. C'est pour cela qu'il ne nous semble pas trop hypothétique de déduire de ce rapprochement que le traducteur grec du Psaume 33 fait allusion, ne serait-ce que de manière discrète, au récit de la création, Dieu rassemblant l'eau de de la mer de la même façon dont on recueille une matière liquide dans une outre (E. Bonis, Comment le psaume 32LXX parle de la création ?, Interpreting Translation : Studies on the LXX and Ezekiel in Honour of Johan Lust, 2005 - books.google.fr, fr.wikipedia.org - Texte massoétique).

Bélier 47-72

Lot accompagnait Abram, et lui aussi avait des troupeaux de brebis et des troupeaux de boeufs (LVLC, 58).

Saint Augustin réfute dès la fin du Ve siècle ces pratiques magiques illicites et démoniaques dans La Cité de Dieu (X, 11). Saint Thomas d'Aquin au XIIIe siècle poursuivra sa lutte mais reconnaîtra dans sa Somme théologique qu'il «est permis de s'accrocher au cou des paroles sacrées en guise de remède» ou pour écarter les serpents, puisque l'efficacité en est signalée dans le psaume 58, 5 : «comme l'aspic sourd et qui se bouche les oreilles pour ne pas entendre la voix de l'enchanteur» et dans l'Evangile de saint Marc (16,17) : «En mon nom ils chasseront les démons, ils parleront des langues nouvelles, ils saisiront les serpents. En juillet 1301, Arnaud de Villeneuve, le plus grand médecin de l'époque, oflicie à Montpellier et soigne le pape Boniface VIII de coliques néphrétiques avec un sceau astrologique. Il nous livre un secret de fabrication : «Prends de l'or très pur et fonds—le quand le soleil entre dans le Bélier, récite le psaume : "Seigneur, notre Seigneur..." Ensuite, la Lune étant dans  le Cancer ou dans le Lion, graves—y d'un côté un bélier quand le Soleil est dans le Bélier et, autour de lui : "ARAHEL TRIBUS IUDA. V ET VII"; de l'autre côté, grave ces mots les plus sacrés : "Le Verbe s'est fait chair et est descendu parmi nous" avec, au centre, Alpha et Omega et Sanctus Petrus (Pierre Lemarquis, Portrait du cerveau en artiste, 2012 - books.google.fr).

Dans l'Enarratio in psalmo 58 de saint Augustin, on trouve cela :

...ceux qui ont voulu etre forts de cette manière, c'est-à-dire qui ont présumé de leur force en présumant de leur justice, se sont heurtés à la pierre d'achoppement (Rom. IX, 32) : ils ont pris pour un bouc immonde l'Agneau divin, et parce qu'ils l'ont tué, comme ils eussent fait d'un bouc, ils n'ont pas mérité d'être rachetés par l'Agneau. Voilà ces forts, qui se sont rués sur le Christ, en vantant leur propre justice.

Quomodo ergo noluit esse fortis ? Isti autem qui fortes esse voluerunt, id est, qui de sua virtute præsumere voluerunt tamquam justi, offenderunt in lapidem offensionis (Rom. IX, 32) et hoedus visus est eis Agnus, et quia veluti hædum occiderunt, ab Agno redimi non meruerunt. Ipsi sunt ergo fortes, qui irruerunt super Christum, commendantes justitiam suam (Oeuvres complètes de saint Augustin, 1870 - books.google.fr, Didaci (Diego) de Baeza, Commentariorum allegoricorum & moralium de Christo figurato in Veteri Testamento: Tomus tertius: complectens vitam Abrahami & Iosue. Indice quadruplici locupletatus, Tome 3, 1637 - books.google.fr).

Taureau 73-98

La ville de Carthage y fut bâtie, 888 ans avant Jésus-Christ, par Didon, princesse tyrienne (LVLC, page 91 associée avec la page 246 (91-155) au psaume 91(92)). (nonagones.info - La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet - Livre IV - Ps. 91).

On retrouve dans ce psaume l'idée de mesure :

Ps 92(91), 6 : Que tes œuvres sont grandes, ô Éternel ! Que tes pensées sont profondes ! (fr.wikisource.org - Bible Segond 1910 - Psaume 92).

Dans les deux psaumes, il est question de la "grandeur de dieu en luy-mesme, et dans ses ouvrages PS. 8, 18, 32, 91, 103, 138, 444" (M. Cocquelin, Interprétation des pseaumes de David et des cantiques qui se disent tous les jours de la semaine dans l'office de l'Eglise, 1686 - books.google.fr).

La grandeur est aussi dans le psaume 144 qui est mentionné à la page appariée 246 :

Ps 144(145),3 : L’Éternel est grand et très digne de louange, et sa grandeur est insondable (fr.wikipedia.org - Psaume 145 (144), nonagones.info - La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet - Livre V - Ps. 144).

La datation de la fondation de carthage ne correspondrait pas à l'Enéide qui fait de Didon la contemporaine de la guerre de Troie au XIIe (1199-1189). D'ailleurs Boudet n'en parle pas.

Newton a voulu défendre Virgile du reproche d'anachronisme et, dans son système, Enée et Didon se trouvent contemporains (Edward Gibbon, Essai sur l'étude de la littérature, 1761 - books.google.fr).

Mais Newton par différents calculs fait tomber la prise de Troie en -900, ce qui cadrerait :

Newton, observant que les éléments sur lesquels ce calcul se fonde représentent non pas des générations vagues, mais des règnes successifs, ce qui est bien différent, estime en moyenne, d'après le compte des règnes des rois de France et d'Angleterre, la durée de chaque règne à vingt ans, et trouve par la que la prise de Troie est de l'an 900 seulement. Newton a encore établi un autre calcul à propos de cette importante époque, basé sur ce qu'au temps des Argonautes, le centaure Chiron, astronome de l'expédition, reconnut que l'équinoxe de printemps tombait en une certaine partie de la constellation du Bélier; comme, en vertu du mouvement de précession de l'equinoxe, les colures se sont trouvés dans cette position l'an 955 avant J.-C., c'est vers cette époque qu'il faudrait placer le voyage des Argonautes, et toujours par conséquent vers 900 la guerre de Troie, qui n'en est séparée que par l'intervalle d'une génération. Or non-seulement la vérité de l'observation attribuée à Chiron par des témoignages postérieurs est extrêmement douteuse; mais il suffirait que l'équinoxe, désigné par la narration poétique comme placé dans le dos du Bélier, au lieu d'être exactement dans l'étoile des reins, comme le suppose Newton, eût été près de l'étoile de l'origine de la queue, pour qu'il y eût, dans le résultat final du calcul, une différence de plus de quinze cents ans. Mais les anciens fixaient la guerre de Troie, d'après la suite des générations des rois héraclides de Lacédémone, à une époque qui répond à l'année 1144 avant J.-C. (Encyclopédie nouvelle, Tome 3 : Bot-Cons, Pierre Leroux, 1837 - books.google.fr).

Quoi qu'il en soit, les premières certitudes, dans les évaluations adoptées par les chronologistes à l'égard des anciennes époques de la Grèce, ne commencent qu'à partir des olympiades, c'est-à-dire de l'érection régulière des monuments olympiques. Cette ère, signalée par la première statue élevée à Corcbus, le premier vainqueur couronné dans les jeux, concorda avec l'an 776 avant la nôtre (Jean Baptiste Glaire, Encyclopédie catholique, Volume 7, 1844 - books.google.fr).

L'anglais Newton ne serait pas repoussé par Boudet qui fait de l'anglais la langue primitive : son étymologie de "punique" le montre, du verbe "to pun", faire des jeux de mots. Les pommes d'or de la page 91 renvoient à la sienne.

Une partie seulement de l'immense armée [d'Hercule] a traversé la mer et s'est emparée des magnifiques vallons situés au pied de l'Atlas, où croissent en abondance les orangers et les citronniers portant leurs splendides pommes (LVLC, p. 91).

Que les pommes d'or du Jardin des Hespérides n'étaient qu'oranges ou citrons ? Des hommes doctes se sont interrogés là-dessus. (Il n'est guère que la pomme de discorde au sujet de laquelle on se mette aisément d'accord, - en reconnaissant qu'elle peut être... n'importe quoi). Quant à celle de Newton, on en a longtemps disputé et l'on en dispute encore, nombre de savants la qualifiant de légendaire, tout irrités par ces biographes fabulateurs dont le trop aimable pommier, planté à un tournant majeur de l'austère histoire des sciences, cache déplorablement le véritable verger du plus illustre fils de l'Angleterre (Fernand Lot, Les jeux du hasard et du génie: le rôle de la chance dans la découverte, 1956 - books.google.fr).

Atlas excella dans l'astrologie, & représenta l'univers par une sphère; c'est pour cette raison qu'on a prétendu qu'Atlas portoit le monde sur ses épaules (Dictionnaire de physique,Tome 1, 1793 - books.google.fr).

Newton, lui, était monté sur les épaules des géants.

Le doublet de la page 91 qui est la 246 tombe dans le chapitre intitulé CROMLECK DE RENNES-LES-BAINS.

La langue vivante, à laquelle nous faisons allusion, nous a puissamment aidé à découvrir le magnifique monument celtique existant à Rennes-les-Bains, et, de son côté, l'étude de ce monument nous a conduit avec sûreté à des déductions étymologiques qui nous semblent difficiles à réfuter. C'est ainsi que le Cromleck de Rennes-les-Bains se trouve intimement lié à la résurrection, ou, si l'on veut, au réveil inattendu de la langue celtique (Avant Propos).

A la page 244, un écho d'une circonscription d'un territoire apparaît.

Cette imparfaite description suffira, nous l'espérons du moins, pour saisir la position respective des innombrables ménirs formant le vaste cromleck de Rennes les Bains. Un second cromleck, d'une moindre étendue, est enfermé dans celui que nous avons tâché de retracer (LVLC, page 244).

Et page 246 :

Le symbolisme du cercle n'était point, comme on peut le voir, particulier aux Celtes. Il faut dire cependant qu'il leur était familier, ainsi que le prouvent les cromlecks répandus dans toutes les contrées habitées par nos aï eux. Le centre du cromleck de Rennes-les-Bains se trouve dans le lieu nommé, par les Gaulois eux-mêmes, le Cercle–. En appelant Cercle – to circle (cerkl’) environner, entourer –, le point central du cromleck des Redones, et renfermant ainsi un petit cercle dans un plus grand, les Druides ont voulu exprimer l'idée très nette qu'ils possédaient d'un Dieu unique et existant dans les êtres. Dieu étant l'Etre même par essence, il est aussi en toutes choses de la manière la plus intime, puisqu'il est la cause de tout ce qui existe. Le monde créé est ici représenté par le petit cercle enfermé dans un plus grand, et ce grand cercle par sa figure sphérique, offre à l'esprit l'idée de la perfection essentielle de Dieu, en qui tous les êtres vivent et se meuvent, qui contient toutes choses et existe en elles, non point comme une partie de leur essence ou un accident, mais comme un agent est présent à l'être sur lequel il agit et qu'il atteint par sa vertu (LVLC, p. 246).

Tyr n'apparaît pas dans le psaume 91(92) mais dans trois autres :

Psaume 45(44).12 (45:13) Et, avec des présents, la fille de Tyr (Tsor), Les plus riches du peuple rechercheront ta faveur.

Psaume 83(82).7 (83:8) Guebal, Ammon, Amalek, Les Philistins avec les habitants de Tyr (Tsor);

Psaume 87(86).4 Je proclame l'Egypte et Babylone parmi ceux qui me connaissent; Voici, le pays des Philistins, Tyr (Tsor), avec l'Ethiopie: C'est dans Sion qu'ils sont nés. (www.lueur.org).

Gémeaux 99-124

Kab (LVLC, p. 104).

L'Ordre maçonnique de Memphis se compose de quatre-vingt-dix degrés d'enseignement, divisés en trois séries et répartis en sept classes. Dans la 7ème classe, le sublime philosophe de la vallée de Kab est le 86ème grade de l'ordre maçonnique de Memphis. Le 90ème est le sublime maître du grand oeuvre. "En 1838, c'est Marconis de Nègre, vénérable de la loge lyonnaise de Misraïm, "la bienveillance", qui créa le rite de Memphis en utilisant toutes les initiations qu'il avait lui-même réussi à capitaliser." (Gérard Galtier, Maçonnerie égyptienne, rose-croix et neo-chevalerie) (nonagones.info - La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet - La Carte de La Vraie Langue Celtique - Carte et psaume).

Nekhbet, “Celle de Nekheb”, est la déesse vautour de Nekheb, l’actuelle El-Kab, comme Ouadjet, le “Papyrus coloré”, est la déesse cobra de Per-Ouadjet, l’actuelle Bouto : la première veille sur le Sud, la seconde sur le Nord. Toutes deux doivent assurer la protection de Pharaon, roi du Double-Pays, et préserver la stabilité, l’unification et la paix au sein du royaume. Dans la titulature royale, le deuxième nom du souverain rappelle le rôle essentiel joué par ces deux divinités : c’est le nom de nbty, le nom des Deux Maîtresses. Le cobra, coiffé de la couronne rouge de Basse-Égypte, et le vautour, coiffé de la couronne blanche de Haute-Égypte, sont installés chacun sur un panier (nb), signe utilisé pour qualifier de façon respectueuse le “Seigneur” ; cette association désigne Pharaon par rapport aux deux déesses protectrices de l’Égypte et montre que le pays est sous la tutelle d’une seule autorité. Ceci justifie le fait que Nekhbet et Ouadjet soient omniprésentes dans l’iconographie royale. L’une, l’autre ou les deux ensemble apparaissent dans les temples, les sépultures, le matériel funéraire… Parfois, elles tiennent le signe chen, signe en forme de cartouche rond qui symbolise “ce que le soleil encercle dans sa course”, c’est-à-dire l’univers. Parfois, elles encerclent un nom ou un symbole chargé d’efficacité (dieu solaire, cartouche royal, œil oudjat, pilier djed…) (Les sites d’El-Kab et de Medamoud - www.actes-sud.fr).

Les Grecs avaient identifié Nekhbet à leur déesse des accouchements Eileithyia, et donnèrent à cette ville le nom de Eileithyias polis (fr.wikipedia.org - El Kab).

Plutarque nous a conservé le rôle des vautours dans la fondation de Rome, pour arbitrer l'affrontement des jumeaux Romulus et Rémus (Jean-Marie Lamblard, Le Vautour - Mythes et réalités, 2001 - books.google.fr).

Ps. 105(104) : Puis Israël entra en Egypte, et Jacob séjourna au pays de Cam (Gen 46,6.; Ps. 78,51. Ps. 106,22) (La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament, 1864 - books.google.fr).

Nous avons déjà fait observer que Gomer, fils aîné de Japheth, était l'héritier des qualités corporelles distinguant Japheth de ses frères Sem et Cham. Gomer est la souche de la grande famille celtique, et saint Jérôme ainsi que Josèphe n'hésitent pas à appeler ses descendans Gomériens et Cimmériens. Les Galates établis en Asie appartiennent, d'après saint Jérôme, à la même famille Cimmérienne ou Cimbrique. La plus grande partie de ces Galates étaient des Tectosages, venus du midi de la Gaule à la poursuite d'aventures guerrières (LVLC, p. 106).

Japhet devait être le frère aîné mais les noms de Sem et Cham (Jacques d'Auzoles, L'Épiphanie, ou Pensées nouvelles à la gloire de Dieu touchant les trois mages, 1638 - books.google.fr, La légitimité, Volumes 14 à 15, 1897 - books.google.fr).

La terminologie biblique révèle et organise en couples polaires les activités particulières auxquelles elle renvoie par une sorte de métaphore phonique : Sem et Cham opposent le e et le a de leur radical comme Romulus et Rémus se distinguent grâce à la flexion de la voyelle indo-européenne tandis que Jabal, Jubal, Tubal, dérivés de la racine yâba, laquelle exprime, d'après F. Lenormand, l'abondance donnée par les troupeaux et permet de passer à Jubal (yûbel) signalant le bruit joyeux des instruments inventés par le musicien, se définissent de leur côté comme des transformations en écho de la même activité référentielle matérielle (Jean Perrot, Mythe et littérature: Sous le signe des jumeaux, 1976 - books.google.fr).

Cancer 125-150

Il n'est pas parlé de crabe dans le livre L'Homme primitif de Louis Figuier, et en particulier au sujet des Kjoekken-moeddings. Boudet le cite et, pages 133 et 134, il mentionne le nom de Steenstrup qui, lui, les liste dans les tas de déchets coquillers (Louis Figuier, L'homme primitif par Louis Figuier, 1870 - books.google.fr).

"Kjökken-möddinger" charakterisirt ist. Es sind diess Hügel, welche theils auf den dänischen Inseln, theils auf den Küstenländern Nord-deutschlands vorkommen und vorherrschend aus Austernschalen oder den Schalen anderer essbarer Muscheln (Cardium edule, Mytilus edulis, Litorina litorea etc.) bestehen. Steenstrup, der gründliche Kenner der Kjökken-möddinger, fand ausserdem in diesen Küchenabfällen die Ueberreste von Krabben, vom Häring, Stockfisch und Aal, Asche vom Seetang), Knochen von der wilden Ente, der Gans, dem Schwan, dem 1842 auf Island, seinem letzten Zufluchtsorte ausgestorbenen grossen Taucher (Alca impennis), vom Auerhahn und endlich Steinwaffen (Oesterreichische Zeitschrift für Pharmacie, Volume 28, 1874 - books.google.fr).

On trouve le terme "cancerosus" ou "cancrosus" dans un traité sur le psaume 133 attribué à saint Jérôme (Karl Heinrich Paucker, Supplementum lexicorum latinorum, Tome 1, 1885 - books.google.fr, Eugène Benoist, Henri Goelzer, Nouveau dictionnaire latin-français, 1893 - books.google.fr).

Ceterum multi sunt gentiles, qui faciunt elemosinam, si viderint aliquem praecisam habere manum, si viderint pedem habere cancerosum et putridum, statim anima illius dolet : vincitur humana anima naturali misericordia (Psaume 133) (Jérôme, Tractatus sive homiliae in psalmos, 1895 - archive.org).

Il s'agit de la maladie qui tire son nom du crustacé.

L’origine du mot cancer provient du terme latin homonyme qui signifie «crabe». Les premières évocations de la maladie ne datent pas d’hier; elles remontent tout de même à l’antiquité ! Entre 460 et 370 avant JC, Hippocrate est le premier à comparer le cancer à un crabe (karkinos en grec) parce que la lésion tumorale a «des veines étendues de tous côtés, de même que le crabe a des pieds». Il dresse donc un parallèle avec la forme arrondie de la tumeur entourée de rayons semblables aux pâtes d’un crustacé. Deux siècles plus tard, Galien, considéré comme un des pères de la pharmacie, reprendra, lui aussi, la comparaison d’Hippocrate : «Maintes fois, nous avons vu aux mamelles une tumeur exactement semblable à un crabe». En effet, de même que chez cet animal il existe des pattes des deux côtés du corps, de même, dans cette affection, les veines étendues sur cette tumeur contre nature présentent une forme semblable à celle d’un crabe (De la méthode thérapeutique à Glaucon) (www.voixdespatients.fr, Daniel Droixhe, Alimentation et maladie: Consultations à Padoue à l'aube des temps modernes, 2021 - books.google.fr).

Lion 151-176

Le psaume surnuméraire 151 parle justement d'un exploit de jeunesse de David :

Ps 151 (2) J'avais l'habitude de faire paître le troupeau de mon père, et j'ai trouvé un lion et un loup, les tua et les dépeça.

Evocation du combat contre Goliath :

Ps 151 (8) Mais je lui pris son épée et lui coupa la tête, et il a emporter l'opprobre loin des enfants d'Israël (nonagones.info - La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet - Psaumes surnuméraires).

"Lyon", la ville, apparaît à la page 174 qui correspond au psaume 19(20) qui est une "prière d'Israël pour son roi avant la bataille". Cette bataille est mise en relation avec le combat contre Goliath décrit dans I Samuel 17,45. David dans le même livre (17,36) déclare au roi Saül :

36. Ton serviteur donc a tué et un lion, et un ours; et ce Philistin, cet incirconcis, sera comme l'un d'eux; car il a déshonoré les troupes rangées du Dieu vivant. 37. David dit encore : L'Eternel qui m'a délivré de la griffe du lion, et de la pate de l'ours, lui-même me délivrera de la main de ce Philistin.

Alors Saül dit à David: Va, et l'Eternel soit avec toi (David Martin, La Sainte Bible, Ancien Testament, 1820 - books.google.fr).

Vierge 177-202

La page 199 est consacrée aux Wisigoths, peuple de religion arienne. Clovis battit le roi wisigoth Alaric II à Vouillé en 507.

p. 199 : Ces deux appellations attachées par les Wisigoths à la région méridionale de la France, possédée par eux, n'ont rien d'anormal ni de contraire aux habitudes des conquérants.

C'est du psaume 44,7 que les ariens déduisaient la preuve que Jésus avait mérité sa haute dignité par suite de sa haute vertu. «Vous avez aimé la justice et haï l'iniquité, cest à cause de cela, ô Dieu, que votre Dieu vous a oint d'une huile de joie d'une manière plus excellente que tous ceux qui y ont part avec vous.» Mais ils alléguaient surtout l'épître aux Philippiens, 2, 6 à 11, et la particule "dio", «à cause de cela Dieu l'a élevé et lui a donné un nom.» L'"echarisato" leur fournit l'occasion de désigner l'élévation de Jésus-Christ comme une "charis" une grâce. Or, puisque Jésus-Christ a été élevé à cause de son obéissance, et qu'il est devenu quelque chose qu'il n'était pas auparavant, il doit être d'une nature susceptible de changement (Johann Adam Möhler, Athanase le Grand et l'Eglise de son temps en lutte avec l'arianisme, Volume 1, 1840). Les versets 7 et 8 du psaume 44 sont de ces passages que les ariens affectionnèrent : on les trouve utilisés par Arius, Astérius, Palladius de Ratiaria, Maximin l'arien etc. Les Wisigoths étaient en effet ariens. (nonagones.info - La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet - Livre II - Ps. 44).

Ps 44, 11 : Écoute, ma fille, regarde et tends l'oreille, oublie ton peuple et la maison de ton père,

Ps 44, 12 : alors le roi désirera ta beauté il est ton Seigneur, prosterne-toi devant lui !

Ps 44, 13 : La fille de Tyr, par des présents, déridera ton visage, et les peuples les plus riches,

Ps 44, 14 : par maint joyau serti d'or. Vêtue

Ps 44, 15 : de brocarts, la fille de roi est amenée au-dedans vers le roi, des vierges à sa suite. On amène les compagnes qui lui sont destinées;

Ps 44, 16 : parmi joie et liesse, elles entrent au palais (www.psaumes.site-catholique.fr).

Ce psaume est le cantique sacré des noces de Jésus Christ avec son Eglise. Le sein de Marie est le lit trèsur par où Dieu s'est uni à l'humanité. Il ne s'est inzarné dans ses chastes entrailles, que pour être l'époux de toutes les ames fidèles. Il faut donc regarder la sainte Vierge non-seulement comme la mère, mais encore comme la première épouse de ce divin Epoux. Elle est cette Reine éclatante de gloire, dont il est parlé dans ce psaume et toutes les âmes, saintes sont ces filles de rois et ces vierges pures qui la suivent, et qui sont amenées après elle devant le roi en époux et le leur (Louis-Gilles de La Hogue, La journée du chrétien, sanctifiée par la prière et la méditation, 1857 - books.google.fr).

Balance 203-228

Carcasonne était le lieu où le carras abandonnait ordinairement les eaux de l'Alder, parce que le lit devenant plus étendu, les radeaux éprouvaient une difficulté plus grande à flotter. Cette ville pouvait donc être un entrepôt de bois de construction; néanmoins, comme elle était aussi le marché destiné à la vente des épées, des haches, fabriquées par les Atacini, ce dernier motif a surtout pesé dans la balance du Neimheid gaulois, et lui a valu le nom de Carcassonne, cark, soin, souci, – axe, hache, – to own (ôn), posséder – (LVLC, p. 223).

...le terme de Neimheidh, appliqué à ce corps d'élite composé des Druides, présente une expression de vérité indéniable, puisque les Druide étaient à la fois prêtres, juges, chefs incontestés des Gaulois et chargés de la transmission de toutes les sciences (LVLC, p. 25).

223 - 155 = 68.

Et voici le verset 29 du psaume 68 (Hébr. 69) : «Qu'ils soient effacés du livre des vivants, et qu'ils ne soient pas inscrits avec les justes». A Coutances le pèsement des âmes remplace, comme en beaucoup d'autres œuvres, le thème du livre, ou des livres (Jean Fournée, Le jugement dernier: Essai d'exégèse d'une œuvre d'art, le vitrail de la cathédrale de Coutances, 1964 - books.google.fr).

Un dernier groupe de trois illustrations du Psalterium aureum de l'abbaye de Saint-Gall (IX-Xe siècle) doit être lu dans une perspective eschatologique elles traitent des Fins dernières. Le psaume 62 s'intitule «Un psaume de David lorsqu'il était dans le désert d'Edom.» L'image est plus détaillée : elle montre David rencontrant Jonathan dans le désert. Celui-ci lui promet la royauté. Si l'on se reporte au Christ, cet événement correspond à l'annonce du retour du Messie le jour du jugement dernier la Parousie. C'est pourquoi les moines ont traité cette miniature avec le plus grand soin. Non seulement elle semble bien proportionnée et de grande qualité, mais la conception de la page elle-même, ainsi que l'équilibre entre l'image l'initiale, les lettres ornementales et le texte normal appartiennent aux plus belles réalisations du Psalterium aureum. Adolf Reinle est parvenu à interpréter le frontispice du psaume 64. Jérémie et Ezéchiel, qui sont cités dans le titre, se trouvent devant la porte fermée – la porta clausa – du temple révélé à Ezéchiel. Cette vision de l'Ancien Testament a toujours été interprété par les théologiens comme le symbole de la Parousie : la porte ne sera rouverte que pour le Christ. Mais la porte fermé est aussi une image mariale. Le cycle se termine par le psaume 68 avec une initiale décorée de David revêtu de l'habit royal. Celui-ci, dans toute sa splendeur et sa dignité, prend ici la place du Christ au jour du jugement dernier. C'est le douzième psaume auquel on a estimé devoir adjoindre une illustration. Les autres sont restés sans miniature. (Le rayonnement spirituel et culturel de l'abbaye de Saint-Gall, 2000 - books.google.fr).

Saint Michel ne se contente pas d'assister sur le lit de mort ceux qui l'invoquent contre le démon. Lorsque l'heure dernière a sonné, lorsque l'âme a brisé les liens qui l'unissent au corps, l'Archange l'accompagne jusqu'au tribunal du Christ: non dimittit animas donec assignet eas ante tribunal Christi. Il fait plus encore: il procède au pèsement de ses œuvres. C'est une fonction que la tradition lui attribue. Saint Michel joue, d'ordinaire, le principal rôle dans le pèsement des âmes après la mort, ou psychostasie, sujet souvent reproduit dans l'ornementation des anciennes églises. On le voit à l'église de Montiviliers, à Ste-Croix de St-Lo, à St-Trophime d'Arles, à Notre-Dame de Paris, à Bourges, à Amiens, au Mans, etc., dans les miniatures de divers manuscrits, dans des vitraux (Eugène Soyer, Saint Michel archange protecteur de l'Eglise et de la France: sa lutte avec Lucifer, 1879 - books.google.fr).

Scorpion 229-254

Les cercles tracés par les pierres levées, avaient pour les Celtes un sens profondément religieux. Les Druides, de même que les anciens philosophes, regardaient la figure circulaire comme la plus parfaite : elle leur représentait la perfection Divine, immense, infinie, n'ayant ni commencement, ni fin. Zénon enseignait que Dieu était sphérique, c'est-à-dire parfait, et la sentence si recommandée d'Empédocles, disant que Dieu est une sphère intellectuelle et incompréhensible dont le centre est partout et la circonférence nulle part, ne signifie pas autre chose que l'excellence et la perfection infinies de Dieu (LVLC, p. 245).

Philon dans De providentia 2.60–61 fait résumer à Alexandre la physique d'Empédocle pour contredire Philon, en prouvant que c'est la nécessité naturelle et Dieu qui distribuent les éléments dans les différentes parties du monde en fonction de leurs poids :

Il en va de même pour les parties du monde, comme le dit Empédocle. En effet, quand l'air et le feu se séparent, en volant de l'éther, dans le ciel immense et animé d'un mouvement circulaire, le feu resté dans la partie inférieure du ciel s'ajoute aux rayons du soleil, tandis que la terre, se rassemblant en un seul lieu à cause de sa nature compacte, se fixe au milieu. Alors, l'éther, du fait de sa beaucoup plus grande légèreté, tourne autour d'elle sans s'en écarter. Or, on attribue la cause de cette stabilité à Dieu au lieu de l'attribuer aux nombreuses sphères superposées les unes aux autres et dont les révolutions ont poli la forme du globe; autour de la terre en effet est fixée une admirable sphère de feu d'aspect varié. C'est pourquoi la terre ne tombe ni d'un côté ni de l'autre (Giulia Guidara, Philon comme témoignage des présocratiques, The Studia Philonica Annual XXXIV, 2022: Studies in Hellenistic Judaism, 2022 - books.google.fr).

245 - 155 = 90.

Le texte le plus utilisé et reconnu dans le Talmud pour son efficacité apotropaïque était le Psaume 91 assurant l'assistance des anges contre des maladies et dangers de toutes sortes. Il s'agit d'une tradition de longue durée : des versets du Psaume 91 sont contenus dans les hymnes exorcistes de Qumran (Ier siècle av. J.-C. - Ier siècle) et, à partir de l'Antiquité tardive, des passages spécifiques du même texte étaient copiés à des fins antidémoniaques dans les amulettes, devenant une partie intégrante des formules (Emma Abate, Chameaux, oiseaux, scorpions et autres démons : la tradition juive entre magie et halakhah, Magikon zôon : Animal et magie dans l’Antiquité et au Moyen Âge, IRHT, 2022 - books.openedition.org).

Le psaume 91 aurait été écrit à l'époque de l'introduction du motif des stèles de l'enfant Horus marchant sur les animaux (lions, scorpions, serpents) en Palestien (-1200 - - 100). Il est repris par l'évangile de Luc qui mentionne explicitement le scorpion alors que le texte grec des Septantes ne parle que de "basiliskon" (basilic) (Régine Hunziker-Rodewald, Image et parole en dialogue avec dieu, Spiritualité contemporaine de l'art: approches théologique, philosophique et pratique, 2012 - books.google.fr).

Ps. 90(91),13 : tu marcheras sur la vipère et le scorpion, tu écraseras le lion et le Dragon (www.aelf.org).

Le scorpion fut pendant longtemps considéré comme l'animal suicidaire : on prétendait que le scorpion, lorsqu'on l'entoure d'un cercle de feu, finit par se piquer lui-même. Le chant IV de l'Énéide, le chant de Didon, est évidemment aussi le chant de Carthage (G. de Callataÿ, Le zodiaque de l'Énéide, Latomus: revue d'études latines, Volume 52, 1993 - books.google.fr).

Didon, citée à la page 91 de la VLC, se suicide aussi au livre IV de l'Enéide. Mais si on suit les indications de Baudouin, le livre IV serait plutôt celui du Verseau (nonagones.info - Le Serpent rouge - Charles Baudouin - L’Enéide et le Serpent rouge).

Problème : les croix grecques apparaissent au début de ce Scorpion (pages 229 à 254 de la VLC) à la page 229, et surtout dans cette partie, alors que la croix de 35 cm est mentionnée à la Balance du Serpent rouge et à la page 235 de la VLC. Il en est de même pour Hercule qui traverse la VLC mais n'apparaît pas dans les Gémeaux (pages 99 - 124 de la VLC) qui correspondent au livre VIII de l'Enéide où le demi-dieu tient une grande place. Il est mentionné dans le signe suivant du Cancer du Serpent rouge.

Sagittaire 255-280

On ne peut assez regretter que les noms des sources du Pont, du Cercle et des eaux chaudes, soient complétement perdus : ils nous auraient sûrement renseignés sur le degré de science médicale des Druides, en ce qui concerne l'action thérapeutique des eaux minérales dont ils faisaient usage. Les eaux des deux fontaines de la Madeleine ou de la Gode n'ont point encore été analysées. Elles doivent se rapprocher beaucoup de la nature de celles du Cercle et du Pont, dont suit l'analyse faite à l'Académie de médecine de Paris en 1839 (LVLC, p. 274).

Les géometres savent que connoissant le rayon d'un cercle, & la corde d'un arc de ce cercle, l'on a la flèche de cet arc, en ôtant du quarré du rayon le quarré de la moitié de la corde; car tirant la racine quarrée du reste, si l'on ôte cette racine du rayon, le reste sera la longueur de la fleche. Il a donc fallu, avant toutes choses, connoître le diametre du cercle (HISTOIRE DE L'ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES. Année M. DCCXXVIII. Avec les Mémoires de Mathématique & de Physique, 1753 - books.google.fr).

GODE "oie marine", FEW IV, 185 a : 1771. 1672 : au Canada, «la Gode, c'est un oyseau qui vole aussi vîte qu'une fleche, le blanc & noir est son plumage» (Nicolas Denys) (Revue de linguistique romane, 1976 - books.google.fr, Nicolas Denys, Histoire naturelle des peuples, des animaux, des arbres & plantes de l'Amerique septentrionale, & de ses divers climats, Tome second, 1672 - books.google.fr).

274 - 155 = 119.

Certes, le psaume 44 est un épithalame, mais le verset 6, «Sagittae tuae acutae; populi sub te cadent in corde inimicorum regis», dit clairement que les peuples décimés par les flèches aiguës du roi tombent au milieu des ennemis, «in corde inimicorum» signifiant «au milieu des ennemis». Cela n'empêche pas Augustin d'y voir les flèches de l'amour qui transpercent le cœur de l'Épouse plutôt que celui des ennemis. De la même manière, il interprète les flèches enflammées, mais non moins belliqueuses, du psaume 119, verset 4, «Sagittae potentis acutae, cum carbonibus desolatoriis», comme celles de la parole divine qui donnent l'amour au lieu de la mort (Jean Wirth, L'iconographie médiévale du cœur amoureux et ses sources, Micrologus, Tome 11, 2003 - books.google.fr).

Carpicorne 281-306

Les réjouissances de l'aguillouné ont lieu aussi en Provence et se confondent dans la fête de Noël. En Angleterre, le jour de Noël (Christmas), on présente sur toutes les tables le fameux plumpudding orné d'une branche de gui (LVLC, p. 284).

Cette indication calendaire se situe dans le Capricorne qui commence zodiacalement le 21 décembre.

284 - 155 = 129.

La récitation de ce psaume 129 est associée à l'office des morts, mais c'est aussi une magnifique prière des vivants qui se chante à Noël. Le psalmiste, conscient de sa misère dit à Dieu sa confiance absolue, non pas à cause de ses propres mérites mais à cause de sa bonté qui pardonne : «Si tu retiens les fautes, Seigneur, / Seigneur qui subsistera ?» (Henriette Levillain, De profundis clamavi de Baudelaire, L'Information littéraire, Volumes 51 à 52, 1999 - books.google.fr).

Serpentaire

Reste le Serpentaire avec sa Reine, son iota/Soleil.

La mort n'est qu'une décomposition : l'âme, étant simple, est donc immortelle. Sa nature et ses opérations sont tellement distinctes de celles du corps, que la séparation de leurs destinées se conçoit encore mieux que leur association. On ne peut admettre que l'âme, reine du corps, ait une destinée pire, et qu'elle soit annihilée, alors que le corps survit, non-seulement dans sa substance, mais dans sa forme même, qui résiste encore quelque temps à la mort (Jean Jacques Auguste Nicolas, Études philosophiques sur le christiansme, Tome 1, 1849 - books.google.fr).

Si l'âme est une reine, épouse du grand roi céleste, la charité est sa couronne qui embellit royalement sa tête. Mais si l'âme avec son corps est un petit monde, la charité est le soleil qui orne tout, échauffe tout et vivifie tout La charité donc est un amour d'amitié, une amitié de dilection, une dilection de préférence, mais de préférence incomparable, souveraine et surnaturelle, laquelle est comme un soleil en toute l'âme pour l'embellir de ses rayons, en toutes les facultés spirituelles pour les perfectionner, en toutes les puissances pour les modérer, mais en la volonté comme en son siège, pour y résider et lui faire chérir et aimer son Dieu sur toutes choses (François de Sales, Traité de l'amour de Dieu, 1882 - books.google.fr).

Eva est le nom du serpent en général, et en particulier celui du serpentaire ou de la constellation dans laquelle les Perses placent Ève et son serpent. Les Arabes l'appellent Hevan ou Al-Evan, titre de Bacchus. Les Hébreux l'appellent Chara ou Chava, nom hébraïque d'Ève et du serpent. Les Arabes, suivant Ulugbeigh, ou plutôt Hyde son commentateur, y peignent un serpent femelle qu'ils appellent Haiva. La tête de ce serpent s'avance dans la division de la balance, par laquelle se fait l'introduction du mal, et le passage des âmes dans la région ténébreuse. Le serpentaire lui-même s'appelle Hauwa ou al-Hauva; l'étoile brillante de sa tête Ras-al-Hawa. Ce mot Hauwa a été prononcé Eva, Evan, etc. C'est cette invocation faite au serpentaire Hawa, prononcé Evoë, et au serpent qu'il tient, qui a fait dire à Clément d'Alexandrie que les initiés aux mystères de Bacchus invoquaient Ève. «Ils invoquaient, dit-il, dans leurs orgies Evan, cette Ève par laquelle le mal s'est introduit dans le monde. Car, ajoute ce Père, suivant le véritable sens de ce nom hébreu, le mot Evia aspiré, désigne le serpent femelle.» Or nous venons de voir dans Hyde, que c'était le serpent femelle que les Arabes plaçaient entre les mains du serpentaire, et qu'ils l'appelaient Haiya, et suivant Kirker, Evan.

C'est sous le nom d'Evoë qu'Amate, dans Virgile, invoque Bacchus, dont elle va célébrer les orgies à la tête des bacchantes, qu'elle conduit tenant en main une torche allumée, comme les initiés de Cérès en avaient. C'est un serpent qui lui inspire les fureurs qui l'agitent. Le serpent était consacré à Bacchus. On donnait le nom d'Evias à la bacchante (Horac., I. 3, ode 19). Horace, apostrophant ce Dieu dans un dithyrambe (l. 2, ode 16), lui dit qu'il tresse les cheveux de ses bacchantes avec des serpens (Dupuis, Origine de tous les cultes ou, Religion universelle, Tome 4, 1822 - books.google.fr).

Amata, la femme du vieux roi Latinus et la mère de Lavinia, n'a pas dans l'Enéide un rôle très considérable. Elle n'intervient guère qu'à trois reprises : au livre VII, elle cherche à empêcher son mari de donner leur fille en mariage à Énée, et à la conserver au contraire à son premier fiancé Turnus, dont elle est la parente; au livre XII, convaincue de l'inutilité de la lutte, elle dissuade Turnus de combattre contre Énée; au livre XII encore, à l'approche de la défaite finale, elle se pend de désespoir (René Pichon, L'épisode d'Amata dans l'Énéide. In: Revue des Études Anciennes. Tome 15, 1913, n°2 - www.persee.fr).

Didon et Enée, voici un couple éternisé par l'art de Virgile dans sa singularité; veufs l'un et l'autre et voués par le Destin à quitter la Méditerranée orientale, leur patrie, pour fonder en Occident deux villes antagonistes : Rome et Carthage, aux aspirations hégémoniques et, par la-même, rivales. Cette étude s'attache à montrer que ces deux personnages représentent allégoriquement les deux composantes de l'âme, individuelle et cosmique, selon le mythe de l'attelage ailé dans le Phèdre de Platon (Gianfranco Stroppini, L'amour dans les livres I-IV de l'Enéide de Virgile ou Didon et la mauvaise composante de l'âme, 2003 - www.editions-harmattan.fr) (nonagones.info - Le Serpent rouge - Charles Baudouin - L’Enéide et le Serpent rouge - books.google.fr).

On trouve les cendres du bûcher de Didon que fuit le "profanateur de son amour", Enée :

INTEREA medium Æneas jam classe tenebat
Certus iter, fluctusque atros aquilone secabat,
Moenia respiciens, quæ jam infelicis Elissæ
Conlucent flammis. Quæ tantum adcenderit ignem,
Caussa latet; duri magno sed amore dolores
Polluto, notumque furens quid femina possit,
Triste per augurium Teucrorum pectora ducunt
(Enéide, Livre V) (Virgile, L'Énéide, Tome 4, 1824 - books.google.fr).

"amore... polluto", ablatif de cause, dans lequel le participe exprime l'idée principale, «la profanation de l'amour», c'est-à-dire la trahison d'Enée (Frédéric Plessis, Paul Lejay, Œuvres de Virgile: texte latin, 1920 - books.google.fr).

Le petit tableau du manuscrit de La Haye de l'Enéide forme une antithèse sans doute voulue avec le tableau qui le surplombe. A la peinture joyeuse des amours succède le drame : Didon sur sa couche se perce le sein avec une épée; les flammes du bûcher l'environnent déjà. A une fenêtre du palais, Anna esquisse de la main gauche un geste d'horreur; le même geste est reproduit par un homme qui descend les marches du perron. Ces quatre épisodes sont traités d'un pinceau léger et sûr et comptent parmi les meilleures illustrations du manuscrit (Pierre Courcelle, Jeanne Courcelle, Lecteurs païens et lecteurs chrétiens de l'Énéide: Les manuscrits illustrés de l'Énéide du Xe au XVe siècle, 1984 - books.google.fr).

Le manuscrit de la Haye, Museum Meermanno-Westreenianum 10 A 17, a été sans doute copié à Rouen mais enluminé à Carlat pour Jacques d’Armagnac (Catherine Gaullier-Bougassas, D’Argos, Athènes et Troie aux fondations urbaines de la diaspora troyenne : la mise en scène de la ville dans les manuscrits de la “Bouquechardière” de Jean de Courcy, Studi Francesi, 192, 2020 - journals.openedition.org).

Lectoure en Armagnac est citée par Boudet pages 180, 284 et 285, ainsi qu'un autre Carlat pages 233 et 234 (nonagones.info - La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet - Présentation - La Vraie Langue Celtique et les Armagnacs).

Le narrateur du Serpent rouge serait un témoin du bûcher de Didon ou même Anne la soeur de Didon ? Mais le narrateur est sexué avec le "m'ayant bercé" du Capricorne.