Partie XI - La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet   Psaumes surnuméraires   
LA VRAIE LANGUE CELTIQUE HENRI BOUDET PSAUMES

Les psaumes 151 à 155 sont approximativement traduits de l'anglais dans la version de Wright. La numérotation suivie est la sienne de I à V qui ne correspond pas à l'actuelle. Il n'est pas certain que Boudet ait connu le texte de ces psaumes surnuméraires. mais des thèmes communs aux pages de la Vraie Langue Celtique et à ceux-ci se font jour.

I - Ps. 151 CONVAIN

Ce psaume est attribué à David, mais il n’est pas canonique ; il est apocryphe. L’Église catholique et protestante ne reconnaît pas son origine. Cependant il est présent, sous une forme plus courte, dans la version grecque de l’Ancien Testament (la bible Septante LXX) et il est aussi admis dans la liturgie par certaines Églises orthodoxes (l’Église copte) où il est lu la nuit du Samedi Saint. Il est également présent dans la Peshitta (la plus ancienne traduction syriaque de la bible). Enfin, il a été retrouvé dans une des grottes de Qumrâm (grotte 11), sur un rouleau manuscrit dit « de la mer Morte », dans une version plus longue, en langue hébraïque (www.psautier.com - Psaume 151).

Le Ps. 151A (= LXX, Ps. 151, 1-5 = 11Q Ps°, col. 28, 3-12) est un midrash de / Sam., 16, 1-3: onction, à Bethléem, de David, berger et musicien. Le Ps. 151B (= LXX, Ps. 151, 6-7 = 11Q Ps°, col. 28, 13-14) évoque 1 Sam., 17: combat avec Goliath. En raison d'un David musicien comme Orphée, l'on croit découvrir dans les vv. 2b-3a, absents des LXX, des influences orphiques, plutôt qu'esséniennes (Albert-Marie Denis, Jean-Claude Haelewyck, Introduction à la littérature religieuse judéo-hellénistique: I. Écrits judéo-hellénistiques parallèles aux livres historiques de la Bible, Volume 1 , 2000 - books.google.fr).

David en Orphée se rencontre dans l'iconographie — synagogue de Doura, catacombe juive de la via Lalina — et dans les textes — psaume CLI d'un rouleau de la Mer Morte ; Clément d'Alexandrie, Protreptique. I. 32, plaçant David entre Orphée et le Christ, qu'il oppose. La contamination procède du rôle attribué par la tradition juive à David, musicien par excellence, auteur des psaumes, qui a organisé la musique du Temple, et idéal du roi. Selon Philonenko elle a laissé des traces dans le Coran par l'intermédiaire de textes juifs, et surtout esséniens, contenant des descriptions antiques des effets du chant d'Orphée appliqués à celui de David. C'est à la même date qu'Orphée-David est évoque parmi les animaux dans le psaume CLI et que le sujet apparaît dans l'art gréco-romain. A partir du Ier siècle av. J.C., les représentations d'Orphée se multiplient. La formule iconographique gréco-romaine, adoptée par les Juifs, était prête à être transmise telle quelle aux Chrétiens, Aussi est-il parfois difficile de distinguer si le musicien apportant la paix au monde est Orphée, David ou le Christ (Bibliographie : Henri Stern "Un nouvel Orphée-David dans une mosaïque du VIème siècle", Bulletin analytique d'histoire romaine, Volume 9, 1974 - books.google.fr).

Dans le psaume 151, David, berger, fabrique des instruments de musique. Le rapprochement avec Orphée, s'il n'est pas dans l'idée de l'auteur du psaume, a pu être fait dès sa rédaction ou dans les siècles suivants, comme semble l'avoir fait Henri Boudet.

p. 151 : Ces Belges commencèrent à cultiver et à ensemencer les champs : l'île était fort peuplée, les troupeaux très nombreux ;

Ps 151 (2) J'avais l'habitude de faire paître le troupeau de mon père, et j'ai trouvé un lion et un loup, les tua et les dépeça.

Ps 151 (5) Il a envoyé son ange et m'a emmené loin du troupeau de mon père, et m'a oint avec l'huile de l'onction.

La page 306 clôt le livre avant la table des matières. Le psaume 151 termine le psautier grec. Rappelons que la page 106 commence un chapitre comme commence le 5ème livre des psaumes.

Il doit son numéro 151 au psautier du codex Sinaïticus, datant du IVe siècle, qui présente les 151 psaumes de David avec celui-ci en 151e position. Toutefois, selon son introduction, il se déclare lui-même hors numérotation.

p. 306 : Alors, à l'arête du cap dé l'Hommé sur le haut d'un ménir, en face du temple païen, converti en église chrétienne détruite plus tard par l'incendie, fut sculptée une belle tête du Sauveur regardant la vallée, et dominant tous ces monuments celtiques qui avaient perdu leurs enseignements.

Ps 151 (8) Mais je lui pris son épée et lui coupa la tête, et il a emporter l'opprobre loin des enfants d'Israël.

La version la plus courante est que les Bacchantes ou Ménades éprouvèrent un vif dépit de le voir rester fidèle à Eurydice et le déchiquetèrent. Salomon Reinach évoque à propos de la mort d'Orphée le sparagmos - déchirement rituel du corps - et le cannibalisme sous-entendu. Sa tête, jetée dans le fleuve Euros, vint se déposer sur les rivages de l'île de Lesbos, terre de la Poésie, où un oracle d’Orphée dans une grotte existait (fr.wikipedia.org - Orphée).

L'île aurait eu plusieurs noms, rapportés par Pline l'Ancien et Strabon, parmi lesquels Issa qui viendrait du prénom Issos, fils de Macarée (fr.wikipedia.org - Lesbos).

Le nom Issa, donné à Jésus, est cité à la page 79 de la VLC (Le Cercle et la Croix des Prophètes : Les Prophètes et le Sceau de Palaja : Des psaumes et l’inverse du Cercle des Prophètes).

II - Ps 154 actuel CONVAIN

Le Ps. 154 (11Q Ps°, col. 18, 1-16), où parle le juste (Ézéchias ?), est un appel à la louange, grâce à la Sagesse (ligne 13) accordée par le Dieu de Jacob, bienfaiteur et sauveur. Cet élément sapientiel ne cadre pas avec les idées de khirbet Qumrân (Albert-Marie Denis, Jean-Claude Haelewyck, Introduction à la littérature religieuse judéo-hellénistique: I. Écrits judéo-hellénistiques parallèles aux livres historiques de la Bible, Volume 1 , 2000 - books.google.fr).

Karl Gustav Sandelin examine dans Wisdom as Nourisher (1992) ce qu'il est convenu d'appeler le Psaume 154 (1 1Q Ps. 154), qui était connu en syriaque avant d'être découvert dans un psautier à Qoumrân. Ici encore, la sagesse apparaît sous les traits d'une personne présidant au repas communautaire, bien qu'elle ne soit pas présentée comme l'hôtesse. Selon S., ce texte paraît être la première attestation d'une combinaison d'un repas véritable et de l'idée de sagesse nouricière. Si la forme originelle de ce psaume pourrait bien, à ses yeux, n'être pas originaire de Qoumrân, les vv. 10-11, qui affirment que Dieu reçoit celui qui le glorifie comme celui qui apporte l'offrande, attestent indubitablement une insertion de rédaction qoumrânienne. En outre, S. note que la traduction grecque de Prov. 9, 1-6 peut être lue en parallèle à certains cultes à mystères hellénistiques. Sans que l'on doive postuler une influence directe de ceux-ci sur la traduction grecque du passage biblique, les cultes à mystères, surtout dionysiaques, partagent maints traits caractéristiques avec la description du banquet de Dame Sagesse dans la LXX: la maison, le sacrifice, la table, les cratères à mélanger le vin, la consommation de vin et de pain, ainsi que l'initiation-instruction. L'auteur du Livre de la sagesse de Salomon semble d'ailleurs avoir décelé ce parallélisme qu'il souligne dans un but polémique, prolongeant ainsi la pensée de Prov. et Siracide, même si la métaphore de la sagesse nourricière est absente de l'oeuvre (Revue des etudes juives, Volume 151,Numéros 3 à 4, 1992 - books.google.fr).

p. 152 : La privation volontaire de blé et de pain, l'alimentation exclusive par le lait et la viande, les vêtements de peaux avaient paru aux yeux du Neimheid constituer un genre de vie assez dur et assez incommode pour faire nommer ces insulaires, Britanni.

Ps 154 (12) Et dans leur alimentation doit être satisfaisant dans la vérité et dans leur boissons, quand ils partagent ensemble.

p. 307 : III. Noé et ses enfants

Ps 154 (6) de faire connaître aux petits enfants Sa force, et de leur faire comprendre que le manque (littéralement, cœur) à comprendre sa gloire;

III - Ps 155 actuel CONVAIN

Le Ps. 155 (ib., col. 24, 3-17), partiellement acrostiche alphabétique (conservé de aleph à nun), ce qui ne se rencontre normalement pas à kh. Qumrân, parle de la délivrance du juste (Ézéchias ?). C'est un appel au secours et au pardon, puis une action de grâce (Albert-Marie Denis, Jean-Claude Haelewyck, Introduction à la littérature religieuse judéo-hellénistique: I. Écrits judéo-hellénistiques parallèles aux livres historiques de la Bible, Volume 1 , 2000 - books.google.fr).

"nun" signifie poisson, or nous sommes à la page 153, nombre des gros poissons de la pêche miraculeuse après la résurrection de Jésus (Jean 21) dans le lac de Tibériade du nom de la ville de laquelle Geoffroy Le Borgne fut évêque in partibus (La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet : Présentation : Introduction).

Odon Vallet souligne bien le lien, dans Luc 24,36-53 qui parle de l'ascension, entre le Temple où les disciples se retrouvent (second temple) et le poisson grillé comme âme et corps à réconcilier. Ce poisson grillé ressemble à celui de Jean 21 de la pêche miraculeuse. Jean n'écrit rien sur l'ascension de Jésus (Odon Vallet, L'Evangile des païens, 2013 - books.google.fr).

p. 153 : La tribu la plus puissante de confédération armoricaine était celle des Vénètes. Ces marins redoutés étaient fort religieux ; mais ils ne connaissaient pas de temple pour y prier : ils se réunissaient en plein air, lorsqu'ils remplissaient leurs exercices religieux, dédaignant de se mettre à l'abri des intempéries des saisons pour accomplir les actions les plus nobles de la vie.

p. 308 : II. Les Redones. – Les monuments celtiques

Ps 155 (2) Je lève mes mains vers ton saint lieu d'habitation, Prête l'oreille à moi.

IV - Ps 152 actuel CONVAIN

Le Ps. 152 est intitulé: «Supplication de David quand il combattit le lion et le loup» (Albert-Marie Denis, Jean-Claude Haelewyck, Introduction à la littérature religieuse judéo-hellénistique: I. Écrits judéo-hellénistiques parallèles aux livres historiques de la Bible, Volume 1 , 2000 - books.google.fr).

Le Christ est un lion, l'Antechrist est pareillement un lion : le Christ est roi, l'Antechrist est roi; le Seigneur s'est montré comme un agneau, l'Antechrist cachera sa nature de loup sous la douceur d'un agneau. Le Sauveur a été circoncis lors de sa venue dans le monde ; l'Antechrist le sera pareillement (Saint Hippolyte de Porto, Démonstration du Christ et de l'Antéchrist, Les Pères de l'Eglise, M. de Genoude, Tome 8, 1843 - books.google.fr).

Hippolyte (IIIème siècle) aurait été métropolitain en Arabie et serait venu à Rome. Il aurait été martyrisé par noyade au Port de Rome ou Porto (Sébastien Le Nain De Tillemont, Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique des six premiers siècles justifiez par les citations des auteurs originaux, Volume 3, 1732 - books.google.fr).

Nous avons déjà constaté l'habileté des Aquitains et des Bituriges à élever et dompter les chevaux, et maintenant dans une autre partie de la Gaule, nous pourrons nous convaincre de quels soins vigilants les Celtes entouraient l'espèce chevaline ; car Dariorgum se traduit par : oser tailler un cheval, – to dare, oser, – to hew (hiou) tailler, – rig, cheval à demi châtré –. Au sud du Morbihan, près des côtes de la mer, se trouve Carnac, si remarquables par ses alignements. Les pierres levées y sont rangées en longues files régulières et figurent des allées dont la largeur varie entre quatre et huit mètres. (VLC, p. 154)

Quant à la Bretagne, j'ai recueilli une foule de faits qui ne peuvent laisser aucun doute sur la haute vénération de ses premiers habitants pour l'Être-Tonnant, envisagé comme dieu animal, Grondant, Rugissant, Bramant, dieu Carnivore, Carnassier, en l'honneur duquel ils érigèrent le sauvage et mémorable monument de Carnac, non moins digne d'attention que le fameux temple égyptien de Karnak, auquel il doit être et sera comparé. [...] En rapprochant les mots Carnac, Carnassier, je n'ai point voulu donner à entendre que je tire Carnac de Carnassier; c'est au contraire Carnassier qui, je crois, est venu de Carnac. [...] Le dieu dit Kaer-Nak, Karnak, Carnac, étant, par le fait, un être mangeur de chair, mâcheur de chair, de là l'expression decette idée par le mot carnassier (car-nachier), c'est-à-dire machechair; comme char-cutier signifie cuit-chair, qui cuit la chair. Quelques mots suffiront, en revenant sur l'étymologie du nom de la Bretagne, Bre-tania, tanière du dieu Brrrrre, pour faire entrevoir immédiatement la véritable physionomie de cette grande divinité carnassière du peuple Breton, chez qui la croyance superstitieuse au Loup-garoup se retrouve à chaque pas dans les traditions et même dans les usages actuels (Le Quen d'Entremeuse, Sirius, aperçus nouveaux sur l'origine de l'idolatrie. Introduction, 1852 - books.google.fr).

... La privation volontaire de blé et de pain, l'alimentation exclusive par le lait et la viande... (VLC, p. 152)

Léontopolis près de l'Héliopolis d'Egypte est la ville du lion. Onias IV y construisit un temple juif.

Poursuivant sur l'identification du "demi châtré" avec un borgne, on fait intervenir la tradition musulmane qui fait de l'Antéchrist un borgne (La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet : Présentation Introduction).

D'abord toutes choses seront bouleversées dans la société humaine : la foi périra; la méchanceté, la violence, la guerre séviront sur la terre ; le gouvernement sera confié aux moins dignes, etc. Cependant apparaîtra, pour rétablir l'ordre et la paix, le Mahdi, le « Bien Dirigé » d'Allah, l'héritier de toutes les doctrines messianiques de l'Orient. Déjà il s'est montré maintes fois en terre musulmane et a disparu, car ce n'était vraiment pas Celui que l'Islam attend. Mais le faux Messie (el massih ed dajjàl), l' « Antéchrist », surgira entre l'Iraq et la Syrie, borgne, affreux, portant au front les lettres qui signifient « infidélité » (kfr), monté sur un âne et suivi par soixante-dix mille juifs d'Ispahan. Aussi descendront de l'Asie centrale les peuples féroces de Gog et de Magog, qui, après avoir bu le lac de Tibériade, marcheront sur Jérusalem. Heureusement Jésus (Isa) ressuscité apparaîtra dans la mosquée de Damas, au moment de la prière de midi, dans l'angle voisin du minaret Est : l'imam lui cédera sa place et il dirigera la prière. Puis il tuera le Dajjâl aux portes de Lydda et il d'Allah la destruction des peuples de Gog et de Magog II se mariera, aura des enfants et restera quarante années sur la terre, où il fera régner la paix entre les hommes et les bêtes. On est un peu perdu parmi ces événements dont l'annonce vient de sources différentes et dont la chronologie est incertaine on ne sait où placer la venue de la bête, la fumée opaque qui couvrira la terre pendant quarante jours, la destruction de la Ka'ba, le lever du soleil à l'Occident. Enfin l'ange du jugement, Israfil, sonnera le premier coup de la trompette fatale (nafkh al faz') : tous les êtres périront et resteront pendant quarante ans dans un état intermédiaire (el barsakh). Mais une pluie fécondante préparera dans le sol le retour de la vie, jusqu'à ce que le second coup de la trompette (nafkh el ba'th) ressuscite tous les êtres. C'est la réunion solennelle (nachr, yaoum el qiyàma). Réunis dans une immense plaine qu'Allah a façonnée pour cette fin, peut-être à Jérusalem, les hommes (et sans doute aussi les bêtes), attendront l'heure du jugement, tout nus, brûlés du soleil, couverts d'une sueur qui découlera des corps formera de vastes étangs, debout dans l'anxieuse attente de la décision divine. Enfin les anges donneront à chacun le livre où sont écrites ses bonnes et ses mauvaises actions; les fidèles le tiendront dans la main droite, les infidèles dans la main gauche. Alors l'homme comparaîtra devant Allah qui fera peser ses actes dans la balance (mizàn; Cor. 21, 48, qui dit mawâzin au plur.) après que sera dressé le compte définitif (hisàb). — Les fidèles auront le visage blanc ; ceux qui auront renié la foi auront la face noire (Cor. 3. 102). — C'est à ce moment qu'interviendra le Prophète, dont Allah acceptera l'intercession (chafaa), en faveur de la communauté musulmane. Le jugement rendu, les hommes passent tous sur le pont (cirât') plus fin qu'un cheveu et plus tranchant qu'un sabre. Les bons le traversent avec la vitesse de l'éclair; les réprouvés tombent dans l'enfer (Maurice Gaudefroy-Demombynes, Les institutions musulmanes, 1921 - books.google.fr).

On retrouve Isa (Issa) dans La Vraie Langue Celtique :

Le sens de sauveur et libérateur doit donc être renfermé dans le nom du Seigneur Jésus, d'après l'explication de l'ange, et l'expression de ce sens est parfaitement rendue par les deux verbes celtiques to ease (ise), délivrer, to sway (soué) commander, gouverner, qui correspondent parfaitement aux caractères hébraïques reproduits dans issâ, Jésus, et constituent une notable différence entre le nom de Josué et celui de Jésus. La langue arabe confirme cette différence entre les deux noms ; on sait que les Arabes traduisent, Jésus fils de Marie, par Aïssa ben Mariam. (VLC, p. 79)

Le psaume 79 et la page 79 font le parallèle entre Joseph fils du patriarche et Joseph père de Jésus, justifiant une typologie plus directe fondée sur les noms des protagonistes de la Genèse et des Evangiles (La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet : Livre III - Ps. 79, Le Cercle et la Croix des Prophètes : Le jardin d’Adonis : Onis et Joachim).

C'est à Lydda (Lod en Israël) que se trouve le tombeau de saint Georges honoré le 23 avril, le 3 novembre (translation des reliques et dédicace de l'église de Lydda, au IVe siècle). Il terrasse un dragon en Libye. Après la publication des édits de Dioclétien contre les chrétiens, Georges est emprisonné. Sa foi ne pouvant être ébranlée, il y subit un martyre effroyable : livré à de nombreux supplices, il survit miraculeusement et finit par être décapité le 23 avril 303 (fr.wikipedia.org - Georges de Lydda).

Al-Khadr (ou al Khird) est assimilé au prophète Élie et à saint Georges. Il s’identifie aussi à d’autres personnages de l’histoire sainte, dont Éliezer à ‘Awarta ainsi que les tombes de son fils Phinéas, d’Itamar et des 70 Anciens situées à proximité de ce village : tous sont associés à Al- Khadr. Cette assimilation concerne un nombre assez remarquable de sites, sans d’ailleurs que l’assimilation tantôt à saint Georges, tantôt à Élie (de loin les deux cas les plus fréquents) ne suive une loi géographique. Elle occupe une grande place dans la piété populaire. D’après A. Augstinovic, qui s’est efforcé de repérer systématiquement les lieux associés à Al-Khadr, l’assimilation la plus claire sur le plan thématique est l’identité d’Al-Khadr et Élie ; cependant, les sites consacrés à saint Georges sont aussi systématiquement rattachés à Al- Khadr que ceux associés au prophète du Mont Carmel. On pourrait supposer qu’il s’agit d’une association à caractère topique, mais dans un même endroit, les associations à l’une et l’autre figure peuvent se superposer : ainsi le couvent de Mar Élias entre Jérusalem et Bethléem est réputé abriter les chaînes de saint Georges. Dans ce dernier cas, Jawhariyyah va jusqu’à affirmer que la référence à Élie dans le nom du couvent est fortuite, destinée à protéger le lieu des attaques des bédouins musulmans des environs, qui révèrent le prophète comme Al- Khadr. Ailleurs, comme à Al-Lidd, c’est saint Georges, figure qui à la différence d’Élie n’est pas révérée en islam, qui est identifié par les musulmans de la ville comme Al-Khadr. L’assimilation ne constitue pas une identification systématique aux deux figures à la fois, ni une fusion entre Élie et saint Georges, même si cette dernière arrive (Philippe Bourmaud, Une sociabilité interconfessionnelle, Lieux saints et fêtes religieuses en Palestine (XIXe siècle-1948), 2008 - books.openedition.org, 22 v’la l’Tarot : Kabbalisation du Tarot : X - Roue de la Fortune . XXI - Monde, Le Serpent rouge : Le voyage de l’âme : Le messianisme des 7 boules de cristal : Alexandre le Grand).

Elie et le Carmel ramènent aux Carmes et Carmélites comme Geoffroy Le Borgne. A Carnac il s'agit de saint Michel, qui terrasse le dragon, et non Georges.

Son nom vient du grec ancien geôrgos, « agriculteur », à mettre en rapport avec le nom de géomore qui se retrouve chez Platon, qui le donne aux 5040 chefs de famille de sa cité idéale, chargés de mettre le territoire en culture. 5040 comme les près de 5000 qui assiste à la multiplication des pains et des poissons à Tibériade (Le Cercle et la Croix des Prophètes : Le jardin d’Adonis : Onis et Rennes le Château).

p. 154 : S'il nous était permis de hasarder une opinion sur ces alignements, nous serions porté à y voir, non pas un monument religieux, mais bien un lieu d'exercices, où les Gaulois se formaient à conduire avec habileté, au milieu d'obstacles multipliés, leurs chariots de guerre, armés de faux, leurs...

Ce psaume concerne David : IV. Spoken by David when he was contending with the lion and the wolf which took a sheep from his flock.

Le chariot de David c'est la Grande Ourse, l'Eglise selon Dante.

p. 154 : Les pierres levées y sont rangées en longues files régulières et figurent des allées dont la largeur varie entre quatre et huit mètres.

p. 309: I. Description du Drunemeton ou Cromleck des Redones du sud gaulois,– ménirs, dolmens, roulers ou roches branlantes.

V - Ps. 153 actuel CONVAIN QUANT

Le Ps. 153 est une action de grâce après la délivrance du lion et du loup (Albert-Marie Denis, Jean-Claude Haelewyck, Introduction à la littérature religieuse judéo-hellénistique: I. Écrits judéo-hellénistiques parallèles aux livres historiques de la Bible, Volume 1 , 2000 - books.google.fr).

On retrouve Carnac dans la page 155 et donc son étymologie (fantaisiste ?) liée aux carnassiers (Le Quen d'Entremeuse, Sirius, aperçus nouveaux sur l'origine de l'idolatrie. Introduction, 1852 - books.google.fr).

Selon une vieille légende, ses pierres — dont quelques-unes sont en effet étrangères au pays — auraient été apportées d'Irlande par Merlin l'Enchanteur, héros des contes gallois (Ionel Jianu, 5000 ans d'architecture, 1970 - books.google.fr).

Voulant élever un monument aux héros bretons, un, des antiques rois d'Armor consulta l'enchanteur. « II existe en Irlande, dit celui-ci, des pierres colossales qu'on appelle la Danse des Géants. Allons les chercher et nous les dresserons ici. » La chose paraissait impossible, mais, rassemblant tous les Bretons : "Unissez-vous", leur dit Merlin. Sur quoi, donnant l'exemple, il souleva seul le premier menhir et le transporta sur la barque qui l'amena en France (Almanach Hachette, 1943 - books.google.fr).

On ne prête qu'au riche.

C'est lui qui après la victoire des Bretons contre le saxon Hengist fait ériger un monument commémoratif pour rendre hommage à la mémoire des guerriers bretons et en particulier à celle du roi Pendragon. Usant de magie, il fait transférer dans la plaine de Salesbières un immense cercle de lourdes pierres levées qui se trouvent en Irlande, au sommet du mont Killara, la "Carole des Géants", qui désormais compose l'étrange monument dressé à Stonehenge.

La naissance extraordinaire de Merlin est à peine suggérée dans les textes les plus anciens. Elle est mise en scène par Robert de Boron dans son roman de Merlin au début du XIIIe siècle. Né d'une mère vierge et chaste, mais abusée par un démon mâle, un incube capable de s'unir aux mortelles, Merlin est issu du combat qui oppose le ciel et l'enfer. Les diables, furieux que Dieu ait permis à son fils Jésus de s'incarner, de se mêler aux humains et de racheter ainsi le péché originel, inventent cet Antéchrist destiné à combattre et à anéantir l'ouvre du Sauveur : c'est Merlin. Mais la mère de Merlin est une sainte jeune fille qui a été trompée, "engignee", et ne peut être accusée d'avoir péché. Merlin, au cour de cette lutte entre les forces du mal et du bien, choisit le camp de Dieu et dès lors se met au service de la religion chrétienne (Danielle Quéruel, Merlin l'enchanteur - expositions.bnf.fr, Philippe Walter, Sous le masque du sauvage, Le devin maudit: Merlin, Lailoken, Suibhne : textes et étude, 1999 - books.google.fr).

p. 155 Au reste, ce qui nous porte à mettre en avant cette hypothèse, c'est le nom même de Carnac, signifiant un chariot attelé d'un jeune cheval, – car, chariot, – nag, jeune cheval.

p. 310 : I. Les habitations celtiques.– La route pour les chariots

Le chariot de David, la Grande Ourse, c'est l'Eglise le temple du vrai dieu pour l'abbé Boudet qui marque ainsi son appartenance.

De l'astronomie à l'astrologie de Manilius, il n'y a qu'un pas.

La grande ourse, la tête penchée vers la terre, termine sa révolution autour du pole, & recommence à parcourir une carrière qu'elle ne cesse jamais de fournir, ne se couchant point, mais décrivant sans cesse la même orbite sur l'horizon ; & les premiers feux de la petite ourse commencent pareillement à se relever ; lorsque respectivement le vaste lion & le violent scorpion, sortant du séjour des ténèbres, se relèvent audessus de l'horizon. Celui qui naît alors fera respecté des bêtes féroces ; il empêchera qu'elles ne nuisent au commerce pacifique des nations. Il aura le talent d'apprivoiser les lions farouches, de caresser les loups, d'arrêter les panthères, & de jouer avec elles...

En termes simples & didactiques : Au lever du lion, la grande ourse est au plus bas de sa révolution & commence à remonter ; & pareillement au lever du scorpion, la petite ourse, parvenue au méridien sous le pôle, commence également à se relever. Celui qui naît sous ces dispositions du ciel, &c. Du temps de Manilius, & à plus forte raison au siècle, d'Eudoxe, la petite ourse n'étoit pas si voisine du pôle qu'elle Test actuellement (Marci Manilii Astronomicon libri quinque: accessere Marci Tullii Ciceronis Arataea, traduit par Alexandre Guy Pingré, Volume 2, 1786 - books.google.fr).

Les druides n'étaient pas seulement théologiens, législateurs. Ils étaient astronomes aussi ; ils étudiaient le cours des astres pour y chercher la révélation de l'avenir. Dans leurs principales résidences, ils avaient des monuments astronomiques pour connaître avec exactitude l'heure de minuit, moment ordinaire de leurs cérémonies religieuses. Ces monuments, consistant en un monolithe taillé grossièrement, étaient percés, à leur surface supérieure, de sept trous que l'on remplissait d'eau; à minuit précis, les sept étoiles qui forment la constellation de la Grande-Ourse venaient réfléchir leur lumière dans l'eau des sept bassins. Il reste plusieurs de ces sortes d'horloges en Bretagne, et particulièrement à Carnac; on y observe une déviation de sept minutes sur l'instant de l'apparition du phénomène. Les druides s'occupaient donc de divination, et ils usaient, dans ce but, de divers procédés. Par exemple, ils nourrissaient des chevaux blancs qui n'étaient assujétis à aucun travail : voulaient-ils connaître la volonté des dieux, ils attelaient ces chevaux à un char sacré, les promenaient processionnellement dans les campagnes, et observaient avec soin leurs frémissements et leurs hennissements, qui renfermaient autant de signes certains des prescriptions célestes (F.-T. B.-Clavel, Histoire pittoresque des religions doctrines, cérémonies et coutumes religieuses de tous les peuples du monde anciens et modernes; illustr, Volume 2, 1845 - books.google.fr).

M. James Miln vient d'appeler l'attention de la Société des antiquaires d'Ecosse sur des traces de cavités et sur des entailles sculpturales observées près de Guérande en Bretagne (Notes on cup-markings and inciavd sculpturing near Guerande, Britany). L'auteur pense que les cavités à bassin sont toutes alignées suivant une direction astronomique déterminée, suivant la constellation de la Grande Ourse. Les alignements de Carnac et de Stonehenge seraient, suivant l'auteur, orientés suivant les lignes des solstices et des équinoxes (Revue d'anthropologie, Volume 6, 1877 - books.google.fr).

Le Dr Capitan et le Dr Baudouin au début du XXème siècle suivront cette voie pour traiter des cupules sur des rochers près de Carnac comme tracé de la constellation de la Grande Ourse (Bulletins et mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, 1917 - books.google.fr).

L'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert voit le Fleuve Jourdain entre la Grande Ourse et le Lion (Supplément À L'Encyclopédie Ou Dictionnaire Raisonné Des Sciences, Des Arts Et Des Métiers: Bo - Ez, Volume 2 - books.google.fr).

Dans le désordre

Les psaumes II de Wright (Ps 154 actuel) et III de Wright (Ps 155 actuel) se rapporteraient au roi Ezechias.

Au sud du Morbihan, près des côtes de la mer, se trouve Carnac, si remarquables par ses alignements. Les pierres levées y sont rangées en longues files régulières et figurent des allées dont la largeur varie entre quatre et huit mètres. Une distance de sept, huit et dix mètres est ménagée entre chacune des pierres levées. Les allées du centre sont plus grandes que les allées latérales, et à une extrémité, on voit un grand espace libre, semblable à une place publique. On cherche depuis bien longtemps la signification de ces alignements faits de pierres levées et mesurant plusieurs kilomètres. (VLC, p. 154)

Le livre des Rois attribue (2 Rois 18,1-4) à Ézéchias des mesures radicales : l'abolition des hauts-lieux, c'est—à-dire de tous les sanctuaires de Yahvé en dehors du seul temple de Jérusalem, la destruction des pierres levées (masseboth) et du pieu sacré appelé achéra. Mais il est probable que le rédacteur deutéronomiste de cette biographie, dans son admiration enthousiaste pour Ézéchias, a ici exagéré les mérites de ce prince et a prêté à sa tentative de réforme une ampleur et une portée que devait avoir seulement celle de son arrière-petit-fils Josias (Adolphe Lods, Les Prophètes d'Israël et les débuts du judaïsme: Des prophètes à Jésus, 2013 - books.google.fr, La Nouvelle Bible Segond (NBS): Edition sans notes, 2002 - books.google.fr).

Josias renverse aussi l'autel élevé à Bethel par Jacob (2 Rois 23,15).

Le terme Armorique est aussi une véritable énigme dans la langue bretonne. D'après tous les auteurs, Armorique dériverait de ar-mor, sur mer. Mor en effet, signifie mer, en breton ; mais ar, que signifie-t-il d'une manière sûre ? Et la terminaison ique est-elle donc inutile et deviendrait-elle un simple ornement ? Dans l'idiôme des Tectosages, Armorique se décompose ainsi : – arm, bras, – oar (ôr), aviron, rame, – to eke (ike), allonger, perfectionner, – c'est-à-dire, un bras qui se sert de rames fort longues. (VLC, p. 152)

Le prophète Isaïe fut le conseiller du roi Isaïe (Proto-Isaïe, chapitres 1 à 39). Isaïe XXXIII :

20. Contemple Siôn, la cité de notre rendez-vous. Tes yeux verront Ieroushalaîm, oasis de sérénité, tente qui ne migrera jamais; ses piquets, avec persistance, ne seront jamais arrachés, et toutes ses attaches ne se désagrégeront jamais. 21. Car là IHVH-Adonaï est majestueux pour nous : lieu des fleuves, Ieor aux mains larges; que la flotte à rame n’y aille jamais, que la galère majestueuse n’y passe pas. 22. Oui, IHVH-Adonaï, notre juge, notre exarque, IHVH-Adonaï, notre roi, lui-même nous sauve. 23. Tes amarres sont lâches; ils ne renforcent plus l’assise de leur mât et ne déploient pas la voile. Alors l’appât du butin multiple est réparti; les boiteux pillent au pillage (nachouraqui.tripod.com).

20. Considérez Sion, cette ville consacrée à vos fêtes solennelles; vos yeux verront Jérusalem comme une demeure comblée de richesses, comme une tente qui ne sera point transportée ailleurs. Les pieux qui l'affermissent en terre ne s'arracheront jamais, et tous les cordages qui la tiennent ne se rompront point. 21. Le Seigneur ne fera voir sa magnificence qu'en ce lieu-là; les eaux qui y couleront auront un canal très large et très spacieux, les vaisseaux à rame ne prendront point leur route par là, et la grande galère n'y passera point. 22. Car le Seigneur est notre juge, le Seigneur est notre législateur, le Seigneur est notre roi ; c'est lui qui nous sauvera. 23. Vos cordages se relâcheront, ils ne pourront plus résister au vent; votre mât sera dans un tel état que vous ne pourrez plus étendre vos voiles. Alors on partagera les dépouilles et le grand butin qu'on aura pris ; les boiteux môme en viendront prendre leur part (Isaac Lemaistre de Sacy, La Sainte Bible, contenant l'ancien et le nouveau Testament (Bible de Port-Royal) (1696), illustrée de 180 gravures, 1853 - books.google.fr).

21. Le Seigneur ne fera voir sa magnificence qu'en ce lieu-là; les fleuves qui y couleront, auront un canal très-large, & très-spacieux; les vaisseaux à rames, & les grandes galères n'y passeront point (Augustin Calmet, Commentaire litteral sur tous les livres de l'ancien et du nouveau Testament, 1726 - books.google.fr).

En rapport avec les rames et Orphée, inspirant le psaume 151, Dupuis, dans son résumé des Argonautiques d'Apollonios de Rhodes, note :

Ici le Poète nous décrit la manœuvre des rameurs, qui frappent les flots du tranchant de la rame en se mouvant en mesure, aux sons harmonieux de la lyre d'Orphée, qui encourage leurs efforts. L'onde blanche d'écume semble murmurer sous la rame qui la tranche, et bouillonne sous la quille du vaisseau, qui laisse après elle de longs sillons (V 546) [...] Les poissons sensibles à l'harmonie des chants d'Orphée suivent le vaisseau, que pousse un vent favorable. Tel on voit un troupeau dans les champs suivre les pas du pasteur, qui le ramène aux bergeries, et qui le précède en jouant sur sa flûte des airs champêtres (V 579) (Charles-François Dupuis, Origine de tous les cultes ou Religion universelle, 1794 - books.google.fr).

Suivant Le Gonidec, Breton ou Bretoun ou mieux Brizard, vient de Briz, qui signifie peint de diverses couleurs. (VLC, p. 151)

Ces Belges commencèrent à cultiver et à ensemencer les champs : l'île était fort peuplée, les troupeaux très nombreux ; les habitants de l'intérieur vivaient de lait et de viande, ne semaient point de blé, et étaient vêtus de peaux. (De bell. gall. lib. V. 12. 14.) La privation volontaire de blé et de pain, l'alimentation exclusive par le lait et la viande, les vêtements de peaux avaient paru aux yeux du Neimheid constituer un genre de vie assez dur et assez incommode pour faire nommer ces insulaires, Britanni. (VLC, pp. 151-152)

poikilia : « broderie », ou encore « bigarrure », « variété » : art de varier les couleurs et de dire les couleurs variées (Claude Rétat, La teinte de la nature : l'Isis du citoyen Dupuis, Isis, Narcisse, Psyché entre lumières et romantisme: mythe et écritures, écritures du mythe, 2000 - books.google.fr).

On retrouve Orphée et les régimes alimentaires chez Platon :

Pour Platon (République), en musique, comme en cuisine, ce qui est néfaste c'est la poikilia, c'est-à-dire le mélange, la variété, la complication qui, d'un côté, entraînent des modes musicaux mixtes ou mixés, Lydien et Ionien, source d'une mollesse, "truphè", typique des Orientaux selon les Grecs, de l'autre, les excès culinaires syracusains ou attiques, avec "accompagnements" et "friandises", hédusmata et pèmmata, facteurs d'embonpoint.

République III,404 e : "akolasian è poikilia enetikten". A la vie bigarrée et au régime carné pourraient être opposés certains régimes que l'on appelle orphiques qui se caractérisent par une « simplicité » et une « pureté » tenant à leur « végétarisme ». En effet les Orphiques offraient des sacrifices végétaux et non point animaux,comme c'était l'usage pour les offrandes à Apollon Délien. De même «ils s'abstenaient de viandes », «s'en tenant à tout ce qui est inanimé, mais s'abstenant au contraire de tout ce qui est animé » (cf. Lois, VI, 782 c) (Henri Joly, Etudes platoniciennes: la question des étrangers, 1992 - books.google.fr, Le Cercle et la Croix des Prophètes : Le jardin d’Adonis : Onis et Rennes le Château).

Manuscrit 11Q5 contenant les psaumes surnuméraires avec transcription en hébreu carré - Library of Congress

fr.wikipedia.org - Psaume surnuméraire