Partie XIII - La Croix d’Huriel   La Croix d’Huriel et pierres noires   Saint Sulpice, Ecosse et pierre noire 2   
SAINT SULPICE ECOSSE JOHN LAW PIERRE NOIRE JACOBITES

Le portail sud de Saint Sulpice correspond sur le plan inversé au sommet du 25 avril du Sceau de Palaja, c'est-à-dire au SAE de la dalle de Coume Sourde, Les Caunettes à Moussoulens ; le portail nord, à PS PRAECUM de la dalle, la Roque Mude (RUPEM PACS, la roche du silence) ; et la chapelle de la Vierge, à SIS de la dalle (Autour de Rennes le Château : une étoile hermétique à deux niveaux, L'étoile hermétique : Alchimie et Astrologie, Le petit frère des pieuvres).

Le fils de Daniel Gittard, qui avait conduit savamment les travaux de Saint-Sulpice, lui même donna en 1719 les plans du portail sud de cette église ; mais on sait qu'il collabora avec Oppenord. Ce portail est d'un très beau dessin (Michel Gallet, Architectes parisiens du dix-huitième siècle, 1995 - books.google.fr).

Au portail sud qui donne sur la rue Palatine, saint Jean-Baptiste figure avec un autre témoin de l'Ancienne Alliance, saint Joseph par qui Jésus a été introduit dans le monde comme étant, par adoption, “Fils de David”. Le portail nord sur la rue Saint-Sulpice, a aussi reçu deux statues ; c'est saint Paul, naturellement, qui accompagne saint Pierre (www.urcaue-idf.archi.fr - Brochure de Saint Sulpice).

PS PRAECUM, Portail nord, saint Pierre et psaume 42

Le portail nord correspond lui à la Roque Mude (RUPEM PACS anagramme de PS PRAECUM, associée au psaume 42, marquée d'une croix sur la pierre de Coume Sourde en référence à l'autre croix peut-être associée à l'église Saint Etienne de Palaja, ou au prieuré Sainte Marie - Saint Foulc, encore récemment fouillé (La Vraie Langue Celtique et Saint Sulpice, Autour de Rennes le Château : PS PRAECUM ou PSPRAECUM, le petit frère des pieuvres).

La Vraie Langue Celtique note à la page 42 : ...et il « convenait, en effet, que dans l'enfance du monde, l'espèce humaine reçut des secours extraordinaires, jusqu'à ce que l'invention des arts l'eût mise en état de se défendre elle- même et de n'avoir plus besoin de l'intervention divine

La décoration de ce portail nord dédié à saint Pierre portait deux enfants tenant des attributs : tiare, croix, crosse, clefs.

Le psaume 42 parle de force, telle la double force du double Horus (Djerti) "jeunesse renouvelée" proche de l'enfance :

2. Puisque vous êtes ma force, ô mon Dieu, pourquoi m'avez-vous repoussé, et pourquoi me vois-je réduit à marcher dans la tristesse, étant affligé par l'ennemi ?

3. Répandez sur moi votre lumière , et votre vérité : elles me conduiront, et m'amèneront jusqu'à votre montagne sainte, et à vos divins Tabernacles.

4. Et j'entrerai jusques à l'autel de Dieu, jusques à Dieu même qui remplit de joie ma jeunesse renouvelée (Abbé Sionnet, Sainte Bible expliquée et commentée, contenant le texte de la Vulgate, 1839 - books.google.fr).

Le placement de saint Pierre au 25 décembre du Sceau de Palaja peut résulter de considérations alchimiques.

Il y a deux mélanges, celui qui correspond au Capricorne, le molybdochalque ou pierre étésienne, le Tout du Capricorne et celui qui correspond aux Poissons, le Tout des Poissons, l'Aphrosélénon. Sur le cercle zodiacal, les alchimistes considèrent comme reflet l'un de l'autre les signes à 180°. La Lune du Cancer est projetée à 180° au signe du Capricorne et donne le premier mercure avec le symbole inverse. Le cuivre du Lion, projeté à 180° au signe du Verseau, avec le plomb du noir Saturne, sol niger à l'opposé du Soleil, maître du astrologique du Lion, a donné le molybdochalque. Cuivre-plomb et vif-argent (1ère étape) est l'équivalent au signe des Poissons de : or, cuivre et argent (aphrosélénon), c'est-à-dire l'électrum.

Zosime déclare : "Reçois cette Pierre qui n'est pas une pierre, cette chose précieuse qui n'a pas de valeur, qui a plusieurs et qui n'a pas de nom". Elle est souvent appelée "pierre étésienne" ou "pierre d'aigle". "Etésienne" repose en fait sur un jeu de mot grec entre "aigle" et "année". Elle est aussi Pierre de l'année. Le lexique du manuscrit de Saint-Marc la nomme "pierre d'or" et nous lisons ailleurs : "On a dit que l'œuf est composé de quatre éléments […] On l'a nommée aussi pierre qui fait tourner la Lune, pierre qui n'est pas une pierre, pierre d'aigle, et cerveau d'albâtre". La pierre étésienne est donc l'œuf philosophique, ou, dans la terminologie d'Olympiodore, le molybdochalque, c'est-à-dire le tout. Selon Zosime, il s'agit d'extraire l'être du Tout de l'œuf, le principe igné caché au fond des eaux, le feu dans la sphère du plomb. Et en même temps cette pierre d'aigle rend un son que l'on considère comme la voix de l'esprit (Paulette Duval, La pensée alchimique et le conte du graal, Champion, 1979).

Sur plusieurs points l'apôtre Pierre et cette pierre étésienne se rapproche. 1/ "Cerveau d'albâtre" ou tête de pierre renvoie à Kephas qui veut dire pierre en araméen et tête en grec. 2/ Selon les Actes des d'Apôtres, le jour de la Pentecôte, les 120 hommes présents furent tous remplis du Saint-Esprit. Pierre fut le premier rempli du Saint Esprit et il fut la voix de l'esprit. Les clés de saint Pierre ont pour lui un rôle tout personnel, celui de l'"ouvrir" afin de projeter à l'extérieur la voix de l'Esprit. 3/ Le crucifiement de saint Pierre à l'envers à 180° degré s'explique alors, surtout un 29 juin dans le signe du Cancer. 4/ Le " quoi que tu lies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour lié, et quoi que tu délies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour délié " illustre parfaitement l'adage de la Table d'Emeraude : Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut "... 5/ Pierre, enfin, incarne l'Eglise, elle-même un tout, puisque qu'" hors de l'Eglise, point de salut" (Points particuliers : Le centre des nonagones, Neuillay les Bois).

Ce qui expliquerait que le portail Saint Pierre, fêté le 29 juin, de saint Sulpice se trouve sur le plan inversé au 25 décembre, au Capricorne. Le renversement haut-bas de la crucifixion de Pierre inspire l'inversion (Nord/Sud) du plan de de l'église Saint Sulpice de Paris sur la carte du département de l'Aude.

Psaume 42 et Les larmes de saint Pierre

Certains auteurs font remonter la présence du Psaume 42 au service de la messe au pape Célestin Ier.

Fêté le 27 juillet au martyrologe romain, il était enterré premièrement à Rome, au cimetière de Priscille, sur la voie Salarienne, en 432. Désireux de défendre la foi de l’Église et d’étendre ses frontières, il institua, le premier, l’épiscopat en Grande Bretagne et en Irlande et, avec son accord, le Concile d’Éphèse salua, contre Nestorius, la bienheureuse Marie du titre de Mère de Dieu (nominis.cef.fr - Saint Célestin Ier).

C'est lui qui envoya saint Pallade en Ecosse où il fut le premier évêque.

In the second year of Tbeodosius, likewise, Celestinus I. being a Eoman by nation, and begotten of one named Priscus, his father, sat eight years, one month, and eight days, as forty-first Pope of the Roman Church. This Pope appointed that the Psalm "Judge me, O Lord, etc." should be said before the Introit of the Mass ; and that the one hundred and fifty Psalms of David should be chanted by all antiphonally before the sacrifice. This was not previously done—only the Epistle of Paul and the Holy Gospel were said. By this ordinance, the Introit of the Mass, the Gradalia, and the Hallelujah, were taken from the Psalms; and the Offertory before the sacrifice, and the prayers while communicating, began to be sung with modulation at Mass, in the Roman Church. In the year 429, according to Sigibert, — or, according to others, 430, — Saint Palladius was ordained by Pope Celestinus, and sent, as their first bishop, to the Scots who believed in Christ. To which also Bede bears witness. Socrates, however, has these prefatory words :—Saint Palladius was the disciple of Evagrius, who was the disciple of the two Macharii—of whom, as of the other holy fathers of Egypt, his book has a full account. He says, too : — It behoves us both to learn what we know not, and faithfully to teach that we do know, etc. We read in the Polychronicon: — In A.D. 430, Pope Celestinus sent Saint Palladius into Scotia, as the first bishop therein. It is, therefore, fitting that the Scots should diligently keep his festival and Church commemorations; for, by his word and example, he with anxious care taught their nation, — that of the Scots, to wit,—the orthodox faith, although they had for a long time previously believed in Christ. Before his arrival, the Scots had, as teachers of the faith and administrators of the Sacraments, priests only, or monks, following the rite of the primitive Church. So he arrived in Scotland with a great company of clergy, in the eleventh year of the reign of king Eugenius; and the king freely gave him a place of abode where he wanted one.

Moreover Palladius had as his fellow-worker in preaching and administering the Sacraments a most holy man, Servanus; who was ordained bishop, and created, by Palladius, his coadjutor — one worthy of him in all respects — in order to teach the people the orthodox faith, and with anxious care perfect the work of the Gospel; for Palladius was not equal to discharging alone the pastoral duties over so great a nation. In the History of Saint Kcntigem we read : — This Servanus was the disciple of the reverend Bishop Palladius, almost in the very earliest days of the Scottish church. Palladius himself was, in the abovementioned year of our Lord's incarnation, sent by the holy Pope Celestinus to be the first bishop of the Scots, who had long been believers. On his arrival in Scotia, he found Saint Servanus there, and called him to work in the vineyard of the Lord of Sabaoth; and when, afterwards, the latter was sufficiently imbued with the teaching of the Church, Palladius appointed him his suffragan over all the nation of the Scots. So runs the story in that work. The holy bishop Terranan likewise was a disciple of the blessed Palladius, who was his godfather, and his fostering teacher and furtherer in all the rudiments of letters and of the faith. Kentigern, again, was a disciple of Saint Servanus, by whom he was washed in the font of holy baptism, and thoroughly indoctrinated in all the dogmas and learning of the Christian religion. He afterwards, while yet a youth, was endowed with so much perfection and grace vouchsafed from above, that God deigned to work great and astounding miracles through him. Sigibert tells us: — Moreover, in the fifth year after Palladius arrived in Scotia, this same Pope Celestinus sent Saint Patrick to the Irish Scots, a man of British descent, the son of Chonches, sister of Saint Martin, bishop of Tours. He was named Suchat at his baptism, Magonius by Saint Germanus, and Patricius by Saint Celestinus, by whom also he was ordained bishop; and, during sixty years, in which he excelled in learning, miracles, and holiness, he converted to Christ the whole island of Ireland. They say that the bishop Saint Ninian died in the time of this emperor Theodosius the younger; for we know of a truth, from passages in various histories, that he flourished under the administration of that emperor's father and uncle, Arcadius and Honorius; because it was in the fifth year of their reign that the blessed Martin, bishop of Tours, died; in healthful conversation with whom, while yet living in the flesh, Saint Ninian was privileged to be solaced. He also preached to the tribes in the southern parts of the country, beyond the Scottish firth, which had not yet been found worthy, like the northern Scots, to receive Christ's law. He was a man of wondrous virtue and holiness before God and man, and during his life, nay, after his death, even until now, a marvellous worker of numberless miracles. Hence Gregory says:—No wonder the elect can work many marvels while abiding in the flesh, when their very dead bones oftentimes live in miracles (John of Fordun's chronicle of Scottish Nation, The Historians of Scotland, Volume 4 de The Historians of Scotland, traduit par Felix Skene, Edmondston & Douglas, 1872 - books.google.fr).

Pallade est fêté le 6 juillet, Patrick le 17 mars. Servan est le saint apparaissant dans La Vraie Langue Celtique, fêté le 1er juillet, qui est un doublet de saint Servais de Maestricht (la Vraie Langue Celtique : un alignement Carnac - Grand Pressigny - Neuillay les Bois, Le calendrier de la Vraie Langue Celtique : 1er juillet - Sevran).

COELESTINUS PRIMUS Papa XLV. anno Domini CCCXXVIII. sedit annis VIII. menses x. Hic constituit Psalmum cantari ad inrroitum Missae, & missas incipi ab introitu, quia prius omnes a Kurie Eleison incipiebantur, sicut adhuc sit in vigilia Paschae 6c Pentecostes. Item Psalmum: Judica me Deus, & discerne causam meam, constituit dici ante confessionem, & ante introitum in memoriam Mortis Christi, & lachrymarum Sancti Petri ac poenitentiae Latronis. Iste Coelestinus misit in Hyberniam PATRICIUM, filium Sororis Sancti Martini, qui totam Hyberniam ad fidem convertit & purgatorium quoddan sub terra invenit, de quo require in passionati (Hermanni Gygantis, Flores temporum, seu Chronicon universale, ab orbe condito ad annum Christi MCCCXLIX. Et abhinc and annum MDXIII, 1743 - books.google.fr).

Ce n'est pas dans les oeuvres d'art de Saint Sulpice qu'on trouvera un "Repentir de saint Pierre" mais dans le Cantique XLII (42 !) de la seconde partie des Cantiques spirituels à l'usage des Catéchismes de la Paroisse de Saint-Sulpice :

Tandis qu'il se sacrifie, / Tout conspire à l'outrager; / Pierre lui-même l'oublie, / Et le traite d'étranger: / Mais Jesus perce son ame / D'un regard tendre & vainqueur, / Et met, d'un seul trait de flamme, / Le repentir dans son cœur (Opuscules sacrés et lyriques ou Cantiques sur différents sujets de piété: Divisés en deux parties, A l'usage des Catéchismes de la Paroisse de Saint-Sulpice, 1774 - books.google.fr).

Jean II Restout (1692–1768), Saint-Pierre repentant, 1728 - Saint Jacques du Haut Pas - Photo GO69, commons.wikimedia.org

Jésus-Christ, en choisissant ses ministres, leur dit encore, comme à saint Pierre: » M'aimes-tu? pais mon troupeau. » En effet, il ne confieroit pas des brebis si tendrement aimées à celui qui ne l'aimeroit pas: » Neque enim non amanti committeret tam amatas. Cet amour étoit la vraie source des larmes de saint Sulpice ; et comme il aimoit sans mesure, ses larmes, sur les désordres de son peuple, ne pouvoient jamais tarir. Jésus-Christ gémissant pour nous, dans les jours de sa vie mortelle, présentoit à ce saint évêque un modèle, qui pressoit son cœur de soupirer sans cesse pour ses frères. Il savoit que ce divin Sauveur, incapable de gémir depuis qu'il est entré dans sa gloire, a spécialement établi les prêtres, pour le suppléer dans cette fonction : aussi travailloit-il à perpétuer, par le mouvement du même Esprit, les gémissements ineffables du Pontife céleste (Panégyrique de saint Sulpice).

Jésus demande trois fois à saint Pierre: « Pierre, » m'aimes-tu? » Il ne se contente pas de sa première réponse : « Je vous aime, dit-il, Seigneur. » Mais, peut-être que c'est de cet amour foible, dont l'ardeur indiscrète le transportoit avant sa chute: s'il est ainsi, ce n'est pas assez. De là vient que Jésus réitère la même demande; et il ne se contente pas que Pierre lui réponde encore de même : car il ne suffit pas que son amour soit fortifié par la pénitence, il faut qu'il soit consommé par le martyre. C'est pourquoi il le presse plus vivement, et le disciple lui répond avec une ardeur non pareille : « Vous savez, Seigneur, que je vous aime. » Tellement que notre Sauveur, voyant son amour élevé au plus haut degré où il peut monter en ce monde, il ne l'interroge pas davantage, et il lui dit : « Suis-moi. » Et où? à la croix, où tu seras attaché avec moi : Extendes manus tuas ; marquant par-là le dernier effort que peut faire la charité. Car point de charité plus grande icibas, que celle qui conduit à donner sa vie pour Jésus-Christ : Majorem charitatem nemo habet. Ainsi paroissent, dans notre évangile, ces trois états de l'amour que saint Pierre a ressenti pour le Fils de Dieu: et, suivant les traces de l'Écriture , nous vous ferons voir aussi, premièrement son amour imparfait et foible par le mélange des sentiments de la chair; secondement son amour épuré et fortifié par les larmes de la pénitence; troisièmement son amour consommé et perfectionné par la gloire du martyre (Panégyrique de saint Pierre) (Jacques Bénigne Bossuet (évêque), Oeuvres complètes de Bossuet, évêque de Meaux, Volume 5, 1836 - books.google.fr).

Matthieu 26,75 : Et Pierre se souvint de la parole que jésus avait dite : "Avant que le coq chante, tu m'auras renié trois fois." Et sortant dehors, il pleura amèrement.

Saint Salvayre

Sur la montagne proche se trouve un menhir et c'est le géant Marre qui l'a arraché à la « Roque de Broundo » pour le jeter sur Alet. Mais il a manqué son coup et le voilà fiché sur la montagne; c'est le menhir de Saint-Salvayre. Un riche réfugié espagnol, fuyant la domination musulmane, crée ici, au VIIIème siècle, un monastère. L'église actuelle date du XIème siècle avec son chevet décoré d'arcatures lombardes, malheureusement surélevé postérieurement. Pour pénétrer dans l'église il faut demander la clef à la maison à côté. Vous y trouverez tout d'abord des fresques (XIVème siècle) mises au jour par des restaurations récentes, mais surtout l'émotion est intense devant ces deux autels préromans en granit, qui se font face; la sauvagerie de leur sculpture évoque la violence des premiers âges de la foi; on y trouve le chrisme, symbole mystérieux où l'alpha et l'oméga sont commencement et fin (Françoise Leriche-Andrieu, Itinéraires romans en Languedoc, 1982 - books.google.fr).

Une chèvre de Saint Salvayre

La cathédrale d'Alet est vouée à Notre Dame et à saint Pierre.

Les ruines de la Cathédrale Saint-Pierre, ancienne église Sainte-Marie, bâtie au XIème siècle avec les débris d'un édifice antérieur, érigée en cathédrale en 1318 et brûlée en 1577 par les Huguenots, sont classées parmi les plus beaux vestiges de l'art roman que nous a laissées le moyen âge (Voyages et excursions à Carcassonne et aux pays de l'Aude, Syndicat d'initiative de Carcassonne et de l'Aude, E. Roudière, 1911 - books.google.fr).

Pour moi je n'en doute plus depuis que je suis allé à Saint-Salvaire, petit hameau situé sur une montagne à 7 kilomètres d'Alet, presque à pic. Vous verriez là des pierres, des chapiteaux, entièrement dépaysés, maladroitement et ridiculement transplantes, figés sur les murs tout modernes du porche de l'église ou glissés sous les bords de la toiture reconstruite de cette église, dont l'intérieur a la forme assez rare d'une croix grecque. Ces pierres en boule, grosses perles, ces chapiteaux sculptes proviennent incontestablement des ruines de l'antique cathédrale d'Alet. Que je vous dise que Saint-Salvaire est à 650 mètres d'altitude et vous saurez quels énergiques efforts, quelle volonté impulsive a pu décider quelques mentalités villageoises à transporter là-haut ces gros et pesants blocs. Je ne doute pas que dans le cas présent les auteurs aient été mus par de pieux sentiments, car ils ont voulu sans doute posséder et conserver un souvenir, une relique de la mémorable cathédrale menacée de la destruction totale (Bulletin, Volumes 17 à 18, Société d'Études Scientifiques de l'Ande, Carcassonne, 1906 - books.google.fr).

SAE, Portail Sud, saint Jean Baptiste

On peut établir un rapport entre le 25 avril, fête de saint Marc, et saint Jean Baptiste.

L'évangile de saint Marc débute par le récit de la prédication de Jean- Baptiste, rappelant que le rôle du Précurseur avait été annoncé par Isaïe, quand il avait parlé de lu "voix de celui qui crie dans le désert", voix du lion qui ébranle les solitudes par ses rugissements. Aussi est-il figuré par un lion dans la vision d'Ezechiel (John Barrett McDonnell, Encyclopédie Grolier, Volume 7, 1948 - books.google.fr).

De même un rapport s'établit entre Sérapis et Jean Baptiste.

Le tétrarque Hérode Antipas ayant, quoique marié, épousé Hérodiade, femme de son frère Philippe, pendant que celui-ci vivait encore, Jean-Baptiste ne craignit pas de lui reprocher cette union d'autant plus scandaleuse qu'elle était tout à la fois un adultère et un inceste, et il lui dit, sans détour : Il ne vous est pas permis d'avoir pour épouse la femme de votre frère. Hérode, qui avait plus d'une fois rendu hommage à sa sainteté, le respectait ; mais. irrité de ses reproches et animé par Hérodiade, il le fit charger de chaînes et enfermer dans le château dé Machérus ou Macheronte. C'est de sa prison qu'il envoya à Jésus-Christ, dont il apprenait les miracles,quelques-uns de ses disciples pour lui demander s'il était le Christ, non qu'il en dontat lui-même, mais pour en convaincre ceux qui n'y croyaient pas encore. Hérode, qui avait toujours une grande vénération pour son prisonnier, l'envoyait souvent chercher et se plaisait à l'entendre, excepté quand il lui reprochait ses fautes mais Hérodiade ne pouvait le souffrir c songeaita se défaire de lui à la première occasion. Il y avait environ un an qu'il était en prison, lorsque Hérode, pour célébrer l'anniversaire de sa naissance, donna un grand repas à la principale noblesse de la Galilée, le festin eut lieu dans le château même où Jean-Baptiste était renfermé. Sur la, fin du repas, Salomé, fille d'Hérodiade, vint danser en présence des convives, et Hérode fut si charmé de cette démarche, qu'il lui promit de lui accorder ce qu'elle demanderait, fût-ce même la moitié de ses Etats. Salomé alla consulter sa mère sur ce qu'elle devait demander, et celle-ci lui conseilla de demander la tête de Jean-Baptiste. Elle suivit ce conseil, et Hérode, qui ne s'attendait pas à une telle proposition, n'osa pas reculer devant sa parole. En conséquence, il donna l'ordre d'aller le décapiter dans son cachot, et sa tête fut remise a Salomé qui la porta à Hérodiade. Celle-ci, pour se venger des paroles que le saint précurseur avait dites contre ses dérèglements, lui perça la langue avec un poinçon. Ses disciples ayant appris sa mort, vinrent réclamer son corps et l'enterrèrent près du château de Machérus. Ou le porta depuis a Samarie. et il fut placé dans le tombeau du prophète Elisée. Sous le règne de Julien l'Apostat, ce tombeau fut profané par les païens, qui brulèrent une partie des reliques qu'il renfermait; mais des moines, qui s'étaient glissés parmi les infidèles, sauvèrent le reste et les envoyèrent à saint Athanase qui les cacha dans une des murailles de son église. En 395, elles furent placées dans la nouvelle église bâtie sur l'emplacement du temple de Sérapis. On en distribua, dès lors, quelques parcelles. Saint Gaudence, évêque de Brescia, qui se trouvait alors en Orient, en rapporta dans son diocèse et en donna à saint Paulin, évêque de Nole; ce fut par cette voie que saint Victrice, de Rouen, en obtint de saint Ambroise. Le chef de saint Jean-Baptiste fut découvert à Emèse en Syrie, l'an 453, et cinq siècles plus tard il fut porté à Constantinople. Lorsque cette ville eut été prise par les Français en 1204, Wallon de Sarton, chanoine d'Amiens, rapporta en France une partie de ce chef et en fit don à la cathédrale d‘Amiens. Une autre partie du même chef se garde à Rome dans l'église de Saint-Silvestre (Abbé Pétin, Dictionnaire hagiographique ou Vie des saints, Migne, 1850 - books.google.fr).

La pierre d'Emèse partage la couleur noir avec le colosse de Memnon qui était placé dans un temple de Sérapis. On trouve dans la poésie française médiévale Memnon transformé en hirondelle (aronde), "Sis" en hébreu. Ovide dans ses Métamorphoses mentionne les oiseaux "Memnonides" nés des cendres de Memnon mais ne parle pas d'hirondelle, il s'agirait d'échassiers.

Sy ne me chaut du senz de Salomon / Ne que Phebus en termine ou responde, / Ne que Venus s'en mesle ne Menon / Qui Jupiter fit muer en aronde; / Car je dy, quant je l'aour, / Aim et désir, sers et craing et honnour. / Et que s'amour sur toute rien m'enflame : / Je voy assez, puisque je voy ma dame (Balade attribuée à Eustache Deschamps ou à Guillaume de Machaut) (Oeuvres complètes d'Eustache Deschamps, Tome X, présenté par Gaston Raynaud, Société des anciens textes français, 1901 - archive.org Guillaume de Machaut, Peronnelle, Le livre du Voir-dit, Société des bibliophiles françois, 1875 - books.google.fr).

La terre et seigneurie de Moussoulens a été possédée de 1296 à 1592 par la famille de Voisins, par la famille de Saint-Jean, de 1592 jusqu'en 1705.

Jean de Saint-Jean, dit Jean d'Aubin, écuyer de M. le Dauphin de Viennois, châtelain et capitaine de Montréal, épousa (13 mai 1446) Marquise de Solier, et fut la souche des seigneurs d'Honoux, au diocèse de Mirepoix. François Ier de Saint-Jean épousa (10 octobre 1592) Catherine de Voisins, fille unique de Gailhard de Voisins, seigneur de Moussoulens; laquelle lui ayant apporté, entre autres, la seigneurie de Moussoulens, il en prit lors le titre, avec les noms et armes de sa femme, qu'il a passé et continué à ceux de sa race (Alphonse Jacques Mahul, Cartulaire et Archives des Communes de l'ancien Diocèse et de l'Arrondissement administratif de Carcassonne, Volume 1, 1857 - books.google.fr).

Dans une affaire qui entraîna, en 1679, "procédures et sentences poursuivies au criminel : par noble Jean-Anne de Saint-Jean de Moussoulens, seigneur de Carlipa, et Charles de Saint-Jean de Moussoulens, son frère, seigneur de Caunettes à raison des coups portés et des blessures à eux faites par Jacques Guichevert et autres habitants de Montolieu...", les Saint Jean sont seigneurs de Caunettes (Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Archives civiles. Série B; t. 1 rédigé par M. Mouynès, t. 2 rédigé par MM. Mouynès et Dupond, Volume 1 - books.google.fr).

Il y a un Pech Saint Jean (Geoportail) à Caunettes lès Moussoulens, réuni à Moussoulens depuis 1790.

SIS, Chapelle de la Vierge

SIS de la dalle de Coume Sourde correspond à la chapelle de la Vierge de l'église Saint Sulpice de Paris, au 25 août (signe zodiacal de la Vierge) du Sceau de Palaja.

L'hirondelle est intimement associé au culte marial. Ainsi, la tradition affirme que ces oiseaux émigrent le huit septembre, jour consacré à la Nativité de Marie, et jour du signe de la Vierge. C'est de la fiente d'hirondelle qui aveugle le père de Tobie, guéri par le fiel d'un poisson comme il lui est indiqué par l'ange Raphaël. Les hommes de l'Antiquité étaient persuadé que l'estomac de l'hirondelle contenait des pierres magiques particulièrement efficaces pour vaincre les maladies ou blessures de l'oeil. Pour Albert Le Grand, ces pierres, qu'il nomme chélidoine, ne seraient que de deux couleurs, noir et jaune (René Volot, L'esprit de l'hirondelle, 2006 - books.google.fr).

D'après les Anciens, l'hirondelle ouvre les yeux des ressuscités comme elle nettoie les yeux de ses petits nés aveugles, grâce au suc de chélidoine, plante employée pour soigner les verrues et que l'on appelle aussi l'herbe des hirondelles (Pline l'Ancien) (fr.wikipedia.org - La Vierge à l'hirondelle).

Le détail de l’hirondelle, que Fra Angelico appose à l’Annonciation peinte vers 1430 pour ses frères du couvent de San Domenico à Fiesole, aujourd’hui conservée au Musée du Prado à Madrid, est exemplaire de ce sens de la nouveauté, nourri d’une solide tradition spirituelle. Un artiste de la génération antérieure, Giovanni del Biondo a pu suggérer ce détail significatif à Fra Angelico. L’hirondelle est l’oiseau migrateur qui annonce le printemps, et traditionnellement on situe son retour le 25 mars, le jour même de l’Annonciation – et le jour même de Pâques, dont la date, bien que mobile dans le calendrier liturgique, est située « historiquement » à ce moment-là. Coïncidant avec l’équinoxe de printemps, la fête de l’Annonciation célèbre le renouveau, l’avènement d’une ère nouvelle (Michel Feuillet, Le bestiaire de l’Annonciation : l’hirondelle, l’escargot, l’écureuil et le chat, 2008 - italies.revues.org).

Fra Angelico, Annonciation (vers 1430), Prado, Madrid

Peu ou pas d'hirondelle, qui est la signification de l'hébreu "Sis" - rapproché d'Isis, qui se transforma en hirondelle à la mort de son mari Osiris - à Saint Sulpice, aussi on se rabat sur les Jacobites dont la famille Howard d'Arundel fit partie.

Dans la chanson de Geste Beuve d'Antone, Beuve s'éloigne de sa ville de Hantone (Southampton) de quelque quarante milles pour construire le château d'Arundel dans le Sussex. Il baptise la citadelle du nom de son cheval 'Arundel', monture possédant la rapidité d'une hirondelle ('arundel en normand/ anglo-normand). Toutefois, Arundel tire en réalité son nom de la rivière Arun qui traverse et arrose la région alentour de la prestigieuse forteresse. Il est loisible d'admettre que le poète qui imagina l'histoire de l'hirondelle écrivait en normand et avait de fortes raisons de mettre ainsi en vedette le château d'Arundel et ses seigneurs (André de Mandach, Naissance et développement de la chanson de geste en Europe, Volumes 4 à 5, 1961 - books.google.fr).

Parmi les splendeurs des collections du château d'Arundel, il y a des oeuvres concernant le jacobitisme : Portrait de Jacques II et de Marie de Modène (Baron's Hall) ; deux portraits d'Edward Howard, qui participa à la rebellion des Fifteen (insurrection de 1715).

La famille Howard, en tant que Duc de Norfolk et Comte d'Arundel, compte parmi les plus importants représentants catholiques de langue anglaise dans la pairie d'Angleterre. Les Howard tombèrent en disgrâce pendant le règne de la reine Élisabeth Ière d'Angleterre à cause de leur conservatisme religieux et leur implication dans des conspirations contre la reine. Ils restèrent catholiques alors que la reine impose l'anglicanisme. Philip Howard, comte d'Arundel (28 juin 1557 – 19 octobre 1595) fut canonisé par le pape Paul VI en 1970, un des 40 Martyrs d'Angleterre et du Pays de Galles. La famille Howard a retrouvé les faveurs de la royauté après l'accession au trône de Jacques Ier, et Thomas, comte d'Arundel, fils de Philippe, a regagné ses titres et ses terres en 1604 (fr.wikipedia.org - Cathédrale d'Arundel, fr.wikipedia.org - Thomas Howard (14e comte d'Arundel)).

Tradition places Thomas, earl of Arundel, as the Grand Master of English Freemasons from 1633 to 1635. This claim is in accordance with the accounts of Anderson and Preston (encyclopediaoffreemasonry.com - Thomas Howard).

L'ordre anglais des dominicaines, dispersé au xvie siècle par les troubles religieux, fut ressuscité, un siècle plus tard, par Philippe Howard, petit-fils du comte d'Arundel, personnage hyperactif, exilé pour ses convictions catholiques, venu en Belgique en 1655, nommé cardinal de Norfolk dans la cathédrale d'Anvers, et qui créera à Rome un collège et un noviciat anglais. Il fonde le couvent des dominicaines anglaises à Vilvorde, où sa cousine Antonia et Elisabeth Boyle, une Irlandaise qui sera la future prieure, prennent l'habit en même temps que des moniales flamandes. Avec la guerre qui fait rage, les nonnes estiment Bruxelles plus sécurisante que Vilvorde et s'y installent en 1669, malgré l'opposition de la Ville, suite à l'intervention du gouverneur-général don Velasco. Howard y envoie ses nièces pour y être éduquées, comme Mary-Rose Howard, ardente partisane des Stuarts catholiques (Jacques van Wijnendaele, Promenades dans les Couvents et Abbayes de Bruxelles, 2007 - books.google.fr).

Chapelle Sainte Marie de Moorfields à Londres

From 1736 there was a chapel in Ropemaker's Alley, but in 1780 it too fell prey to anti-Catholic sentiment when its fabric and furniture were destroyed in the Gordon Riots. It was succeeded first by a chapel in White Street, then in 1820 by a large Classical church in Finsbury Circus, which became Cardinal Wiseman's pro-cathedral from 1850 to 1869. entertained the notion of concealing the source of light for the altar-piece, and journeyed on the Continent in search of examples. He found the example he required in Paris in the church of St Sulpice, which confirmed his intention of using the idea. The altar is lighted from the roof, as in the Church of St Sulpice, amethod wich, by excluding windows, keeps the attention of the spectator fixed upon the magnificent scene before him, and leads his mind from the contemplation of the picture to reflect on the awful event wich he sees represented. The throne for the apostolic Vicar is situated on the north side of the central area of the Chapel, near to the sanctuary; and the pulpit, which is affixed to a pillar nearly opposite the latter, was the gift of Lord Arundel, and partakes too much of the glitter and show for which the Romish Church has usually been censured, and does not correspond with the magnificent but chaste decorations of the building. This building was sold and demolished in 1900 (The Gentleman's Magazine, Volume 97,Partie 2, Volume 142, 1827 - books.google.fr, en.wikipedia.org - St Mary Moorfields, www.stmarymoorfields.net - An architect looks back in history, de.wikipedia.org - St Mary Moorfields).

Messe de Noël à St Mary Moorfields

Du Saint Sulpice dans la cage d'escalier de Mr Arundel

John Nicholas Servandoni, a celebrated architect, resided here some years, though, having various talents, he was best known in his own country as a painter. He executed many scenes for the opera, and painted a staircase (in conjunction with one Andrea) at Mr. Arundel's, the corner of Burlington Street, now Mr. Townshend's. He also gave the design of the theatre of fireworks for the peace in 1746, soon after which he returned to Paris. He was born at Florence, May 2, 1695, studied under Paolo Panini and Rossi, and was created a knight of the order of Christ. His genius was particularly turned to theatric machinery, of which he gave proofs at Dresden and Lisbon, and especially at Paris, where he was received into the academy of painting and sculpture, and where he contrived magnificent serious pantomimes in the Grande Sale des Machines, besides fine decorations in several operas. An account of those shows may be seen in the fifth volume of the Dictionnaire des Theatres. His capital work was the façade of St. Sulpice; but the enormous masses of stone which he has heaped on the tops of the towers, and which are considerable enough to disfigure the view of the city itself, destroy the result of so superb a frontispiece. (Horace Walpole, Anecdotes of Painting in England, 1871 - books.google.fr).

Servandoni alla à Rome, peut-être vers 1714, pour étudier l'architecture antique et moderne avec Giuseppe Ignazio Rossi, et la peinture, guidé par Jean Paul Panini, et ensuite on le retrouve à Londres jusqu'en 1724. En Angleterre il entra en liaison avec le cercle de Lord Burlington, un groupe de néo-palladiens, qui influenceront beaucoup son oeuvre et avec lesquels l'architecte restera très lié pour tout le cours de sa vie (hicsa.univ-paris1.fr - Francesco Guidoboni, Monuments éphémères et monumentalité urbaine dans l'oeuvre de Servandoni).

Lord Burlington était bien évidemment jacobite.

Bien que paraissant être un whig pour des raisons de convenance, le troisième comte de Burlington était en réalité un Jacobite en secret. Il a prêté de grosses sommes d'argent à Jacques III, comme l'avait déjà fait son père pour Jacques II dans les années 1690. Les dettes très importantes de sa famille ne peuvent pas s'expliquer autrement. L'intérêt de Burlington pour l'architecture est bien connu, mais pour lui l'architecture n'était qu'une image de la civilisation elle-même et de ses valeurs. Son attachement à la restauration des vraies valeurs architecturales prônées par Vitruve, par l'intermédiaire de Palladio et du grand architecte des Stuarts Inigo Jones, symbolisait pour lui et ses collègues jacobites la restauration de leur vrai roi Jacques III de droit divin (L'autre exil: les jacobites en France au début du XVIIIe siècle, Réunion des musées nationaux (France), Bibliothèque nationale (France) présenté par Edward T. Corp, 1993 - books.google.fr).

Le Mr Arundel de la cage d'escalier peinte par Servandoni est Richard Arundel Bealing, apparenté, de loin, aux Howard, ducs de Norfolk et comtes d'Arundel.

The house of Richard Arundel Bealing was in Burlington Street. The sale of the household goods of Richard Arundel Bealing, at his house in Burlington Street, was at 15 April 1725 (artworld.york.ac.uk).

Sir Richard Bealing was son and heir to Sir Henry Bealing, of Killessin, or Killessy, In the county of Kildare, by his wife, Maud, and was some time a member of the Supreme Council at Kilkenny; and died in September 1677, having seven sons by his wife Margaret (dead 6th August 1635) : Sir Richard, Henry, James, Francis, Christopher, Marrion, and Alson; and a daughter, Helen, the first wife of Sir John Hales, of Woodchurch, in Kent, Bart. Sir Richard, who died 1716, the eldest son, was Secretary and Treasurer of the Household to King Charles the IId's Queen; and marrying, in December 1670, Frances, daughter and heir to Sir John Arundel, of Langherne [or Lanherne], in Cornwall - John Arundell, the last survivor of this branch, was born 1623, and, dying in 1701 - his children by her (who died 6th December, 1713, aet. 61), were obliged to take the name of Arundel, to enable them to inherit her estate; whereof Mary (or Catharine), was married to Sir John Fleming, of Staholmuck (son of James, third son of William, Lord Slane), and the eldest son, Richard Arundel Bealing, of Langherne, Esq. married Anne, sister of Thomas, Viscount Gage, dying in February 1724, left two daughters his coheirs; Frances, married 21st June, 1733, to Sir John Giffard, of Burstall, in Leicestershire, Bart, who died in June 1736, and was there buried; and Mary, 27th January, 1735, to Henry, then eldest son of Henry, Lord Arundel of Wardour, whom he succeeded in 1746 (Arthur Collins, Sir Egerton Brydges, Peerage of England, Volume 9, 1812 - books.google.fr, Frederic Madden, Bulkeley Bandinel, John Gough Nichols, Collectanea Topographica Et Genealogica, Volume 6, 1840 - books.google.fr).

The Arundells of Lanherne, Cornwall, and of Chideock, Dorset, are descended from Sir Thomas Arundell's elder brother, Sir John Arundell (c.1550-1557) of Lanherne. By settlement dated 20 November 1530 Thomas Arundell of Wardour Castle (c. 1502 – 26 February 1552) married Margaret Howard (c. 1515 – 10 October 1571), the daughter of Lord Edmund Howard (third son of Thomas Howard, 2nd Duke of Norfolk, by his first wife, Elizabeth Tilney), and Joyce Culpeper. Margaret was the sister of Queen Katherine Howard, the fifth wife of King Henry VIII, and a first cousin of the King's second wife, Queen Anne Boleyn (en.wikipedia.org - Thomas Arundell of Wardour Castle).