Partie XI - La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet   Présentation   La Vraie Langue Celtique et Saint Sulpice   
LA VRAIE LANGUE CELTIQUE HENRI BOUDET PSAUMES

Seules les stations 3, 7, 9, 10 du chemin de croix de l'église Saint Sulpice sont associées à des psaumes.

Si l'on prend le carré magique d'ordre 5 donné par La Loubère dans son ouvrage sur le Siam daté de 1691, et qu'on l'associe au carré SATOR, alors les nombres 7 10 3 9 recouvrent les lettres E O A S.

Page 239 - Simon de La Loubère, Du royaume de Siam, Volume 2, 1691 - books.google.fr

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Le mot EOAS se rencontre en particulier chez Virgile - réputé pré-chrétien mais en fait ce sont les chrétiens qui sont virgiliens. Ce mot signifie d'Orient, c'est un pluriel accusatif cité dans l'Enéide de Virgile au Livre I :

Se quoque principibus permixtum adgnovit Achivis / Eoasque acies et nigri Memnonis arma.

Memnon, héros de la guerre de Troie, est le fils de l'Aurore.

Simon de La Loubère, né le 21 avril 1642 à Toulouse et mort le 26 mars 1729 à Montesquieu-Volvestre, est un poète et diplomate français, envoyé extraordinaire de Louis XIV au Siam, d'où il rapporta le terme "carré magique", et « second fondateur » de l'Académie des Jeux floraux (fr.wikipedia.org - Simon de La Loubère).

Loubatières est un nom de famille issu de l'occitan, et le matronyme de Loubatier, forme méridionale de « louvetier ». Formes apparentées : Loubatères, Loubatière, Loubère, Loubeyre, etc. "Loubatière" est cité par Boudet à la page 299 (fr.wikipedia.org - Loubatières).

A partir du moyen Âge jusqu'à sa disparition en 1790 pendant la Révolution française, Montesquieu-Volvestre, ville natale de La Loubère, faisait partie du diocèse de Rieux. Le premier couvent des Feuillantines (pages 114 et 269 chez Boudet (Partie XI : La Vraie Langue Celtique - Livre V)), établi à Montesquieu-Volvestre (Haute-Garonne) en 1588, fut transféré à Toulouse en 1599.

Ce carré magique est « semi-diabolique » car la somme de 65 se retrouve sur toutes les diagonales brisées allant de gauche à droite. Exemple : 15 + 23 + 6 + 19 + 2 = 65. Si les diagonales brisées allant de droite à gauche présentaient cette même somme magique, le carré serait dit « diabolique ». Il en existe d'ailleurs de nombreux (fr.wikipedia.org - Carré magique).

Un anonyme avait offert à Louis XIV lui-même un talisman en forme de carré magique d'ordre six, dit du Soleil (www.persee.fr - Jacquiot Josèphe. Le talisman offert à Louis XIV et le carré magique au XVIIe siècle. In: Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1969).

Siam et saint Sulpice

Les Missions Etrangères eurent occasion de se réjouir encore davantage, lorsqu'au mois d'août 1686 douze jeunes Siamois furent baptisés dans l'église Saint-Sulpice. Ce spectacle impressionna les âmes pieuses; et l'apostolat, dans les pays étrangers, devint le sujet de bien des conversations et de plus d'un désir (Adrien Launay, Siam et les missionnaires français, 1846 - books.google.fr).

Les Parisiens eurent plus d'une fois occasion d'assister au spectacle édifiant du baptême des Siamois : Le 1er avril 1687 eut lieu à Saint-Sulpice le baptême du jeune François Lin, petit esclave, donné par Constance à Choisy... (H. Belevitch-Stankevitch, Le goût chinois en France au temps de Louis XIV, 1970 - books.google.fr).

Voici, sur cet enfant, cadeau de Constance Falkon à l'abbé de Choisi, ce que j'ai trouvé dans le registre des baptêmes donnés à Saint-Sulpice, sous la date du 1er jour d'auril 1688 : a esté baptisé solennellement François Lin, jeune enfant âgé de huit ou neuf ans, que M. Constance, ministre du Roy de Siam, auoit donné à M. l'abbé de Choisy, audit Siam, et que l'on disoit estre de la coste de Coromandel, sans qu'on ait eu connaissance de ses parents; le parrain, messire Frauçois-Timoléon de Choisy, prétre du diocèse de Paris, prieur du prioré de Saint-Lô dans la ville de Rouen; la marraine, dame Marie Bonneau, veuve de feu M. de Miramion, conseiller au Parlement, supérieure des Filles de Sainte-Geneviève, paroisse de Saint-Nicolas du Chardonnet; en présence de M. Jacques-Charles de Brisacier, prestre, supérieur du séminaire des Missions étrangères où ledit François Lin a demeuré depuis son arrivée de Siam jusqu'à présent... Ledit baptême fait par monseigneur l'euesque de Quebec, en la nouvele France, lequel aussy tost après le sacrement de baptesme a donné celuy de la confirmation audit François Lin. Cet acte est signé: de Choisy, M. Bonneau de Miramion, Jean, enesque de Quebec, J. C. de Brisacier, B. Bailly. Le mardi, 15 avril 1687, avaient été baptisés à Saint-Sulpice, dix Siamois, que leurs baptistaires désignent seulement par leurs noms chrétiens... (Auguste Jal, Dictionnaire critique de biographie et d'histoire, 1867 - books.google.fr).

Memnon

ORIGINE DU CADRAN SOLAIRE Représenté symboliquement par la statue de Memnon. Memnon étoit né dans ces pays où le soleil semble se lever. Il était de l'extrémité de l'Onent; c'étoit assez aux Poètes qui aimoient à couvrir l'histoire même de voiles ingénieux pour dire qu'il étoit fils de l'Aurore. Il étoit Prince des Ethiopiens & des Egyptiens. Ces deux peuples n'en faisoient qu'un seul. Ils avoient les mêmes Dieux & presque les mêmes Coûtumes. Les Ethiopiens s'etoient rendus maîtres de l'Egypte; ainsi ceux qui le font Ethiopien n'ont pas tout-à-fait tort; mais à parler plus juste il étoit Egyptien, & né dans cette fameuse Thebe d'Égypte à cent portes, qu'on Pouvoit appeller une Ville de miracles; Elle étoit presque toute bâtie en l'air, c'est-à dire sur des colonnes. Il semble que c'est avec assez de raison qu'on a cherché l'emblême du Cadran chez les Auteurs, l'Astrologie & les Mathématiques & dans le parentage, de l'Aurore & du Soleil. On voyoit la statue de Memnon à Thebe dans le fameux Temple de Serapis. Elle étoit de marbre noir, tournée du côté du Soleil levant & représentoit un jeune homme qui sembloir vouloir se lever. Un bon Auteur la représente dans une espece de jardin, pour marquer que c'est d'ordinaire à la campagne & dans les jardins qu'on éléve & qu'on trouve des Cadrans. Là ces Cadrans rendent des réponses plus sûres que celles des anciens Oracles. Ceux-ci avoient leurs nuits, c'est-à dire qu'ils ne parloient pas toujours. Jamais Oracle n'eut une destinée si changeante que la statue de Memnon. Le Soleil sembloit lui donner la vie, la nuit la condamnoit au silence; les Cadrans ne parlent plus des que le Soleil cesse de les éclairer. Autrefois ils étoient aussi fréquens dans les Villes qu'ils le sont présentement dans les jardins. C'étoit l'ornement des grandes places. Le premier que l'on ait fait, au moins en Europe fut dressé dans la place publique de Lacedemone. Athenes & Rome n'en manquoient pas. On doit le premier qui fut dressé dans cette derniere Ville, au Consul Messala, ou à Papyrius Cursor. On l'eleva en public près de la Tribune aux harangues ; c'étoit où s'alloient promener les gens de loisir. La colonne où il étoit dressé, fait songer au Piédestal sur lequel étoit posée la statue de Memnon. Avant que les Romains eussent ce Cadran qui fut construit environ dans le tems de la premiere guerre de Carthage, ils étoient assez ignorans sur la division du jour. Ils en sçavoient moins là-dessus que nos plus grossiers paysans. Ils ne connoissoient que le soir & le matin; & ils crurent leur science fort augmentée quand: on y joignit le midi. Un crieur public se tenoit en sentinelle dans le lieu où l'on assembloit le Sénat, & dès qu'il appercevoit le soleil entre la Tribune aux harangues & le lieu qu'ils appelloient la station des Grecs, où s'arrêtoíent les Ambassadeurs qu'on envoioit au Senats lors, dis-je, que le soleil étoic là, il crioit à haute voix qu'il étoit midi. Au reste les Cadrans Romains n'étoient pas tout-à-fait construits comme les nôtres. C'étoient des especes de coquilles où des plats creux, faits en façon de demi-cercles, marqués de lignes également distantes, avec une espece de bâton au milieu pour servir de style. Comme les Egyptiens ne faisoient presque rien sans mystere, leurs cérémonies, leurs usages, leurs statues, marquent presque toujours quelque chose de caché; on peut croire que la statue de Memnon étoit aussi mysterieuse, & peut être ne devineroit-on pas mal de penser qu'elle représentoît en Egypte l'horloge solaire.

On dira peut-être que l'Egypte n'avoit pas encore cette invention du tems qu'on dressa la statue, mais on sçait que les peuples ont en de tout tems la vanité de s'attribuer la découverte des choses, & que les Grecs surtout ont eu l'adreste de se faire les premiers Auteurs de ce dont souvent ils étoient que les imitateurs. Par exemple, si on en croit Diogene Laerce, qui nous die qu'Anaximandre est l'inventeur du Cadran, le sage Thalès aura le premier divisé l'année en douze mois, en 365 jours. Cependant Joseph attribue cette division aux Hebreux, les plus fideles Ecrivains Profanes la donnent constamment aux Egyptiens. Thales n'a donc été l'Auteur de cette division que dans l'Europe tout au plus, & l'on peut croire la même chose de son compatriote Anaximandre pour l'horloge. Cela se peut facilement conjecturer par la diversité de sentimens des Auteurs qui ne s'accordent pas à lui attribuer la découverte des choses, & par le silence de Vitruve, qui dans une énumération assez exacte des Auteurs des horloges, ne parle point de l'inventeur Milesien; outre qu'il est dit que le Cadran de Lacedemone que celui-ci construisit, avoit été dressé à l'imitation de ceux des Babyloniens.

Au reste on pourroit parler ici de toutes les découvertes que les Egyptiens ont faites dans l'Astronomie, dans les Mathématiques, & dire qu'ils ont les premiers divisé les jours en heures, que le mot d'heure est Egyptien, & qu'il vient de celui d'horus, qui signifie dans leur langue le Soleil; qu'ils sont les Inventeurs des horloges d'eau, qui semblent avoir été plus difficiles à trouver que le Cadran; qu'ainsi il y a quelque apparence qu'on leur doit aussi ce dernier : Aussi un Ecrivain l'a-t-il donné formellement à leur Hermès Trimégiste. C'est ce même Hermès qui divisa, dit-on, le jour en douze heures & la maniere dont il trouva cette division est assez singuliere pour ne pas dire plaisante. Il observa qu'un certain animal consacré à leur Dieu Serapis, urinoit douze fois par jour par intervalles reglés. Il trouva cette division commode, & prit de-là occasion de partager le jour en autant de differens espaces.

Les Egyptiens ne nous auroient-ils point ici, selon leur coutume, caché quelque vérité sous le voile? Tachons de développer cette énigme. Le Dieu Serapis sera le Soleil, l'animal hyerogliphe de l'horloge & la vérité cachée, est que ce grand Mathématicien ayant trouvé la proportion des ombres, marqua sur le Cadran douze lignes, & cette division du jour en douze parties lui parut commode. Ce n'est pas la premiere sois que les Egyptiens se sont servis d'un animal pour figurer les horloges. Ils employoient le même symbole, & dans la même posture, pour représenter les Clepsidres, ou orloges d'eau, dont Clesibius d'Alexandrie fut l'inventeur. A tout cela on ajoutera une nouvelle observation. La statue de Memnon étoit dans le temple de Serapis, c'est-à-dire du Soleil. La coutume des Anciens, étoit comme l'on sçait de mettre dans les temples des Dieux les figures ou symboles de ce qui leur appartenoit, de leurs offices, de leur suite, &c. Ovide dans sa belle description qu'il nous a donnée du palais du soleil chez les Ethiopiens, n'a pas manqué d'y placer les jours, les mois, les années, les siecles, & sur-tout les heures posées à distances égales : A dextra lavaque dies, & mensis & annus, Seculaque, & positae spatiis aequalibus horae.

Le Temple de Serapis ne manquoît pas sans-doute, de belles figures de outes ces choses, & les habítans de la ville de Thebe, qui étoient les Auteurs de la division de l'année en douze mois, & de quantité de découvertes, sur l'Astronomie, n'avoient garde d'oublier d'y mettre des Mémoriaux qui contenoient leurs inventions, d'où il est aisé de conclure que la statue de Memnon y étoit aussi placée très à propos pour marquer le Cadran, auquel elle se raportoit si juste (Antoine-Gaspard Boucher d'Argis, Variétés historiques, physiques et littéraires ou recherches d'un savant, contenant plusieurs pièces curieuses et intéressantes, Volume 3, 1752 - books.google.fr).

S'en suit une DESCRIPTION De la ligne Méridienne tracée dans l'Eglise de Saint Sulpice, comme de juste.

Non seulement Memnon est fils de l'Aurore comme Lucifer, mais le phénomène sonore associé à sa statue à Thèbes était, selon certains auteurs comme Kircher, d'origine diabolique, l'oeuvre du démon à l'intérieur du monument (Antoine Jean Letronne, La statue vocale de Memnon, considérée dans ses rapports avec l'Egypte et la Grèce, 1833 - books.google.fr).

Les colosses de Memnon - (Magasin pittoresque, Volume 2, 1834 - books.google.fr

Ce "Magazin pittoresque" 1834 est cité par Boudet page 300.

Il existe trois "saint Memnon" (au moins), fêtés pour l'hégumène ou prieur d'un monastère le 28 avril, pour le martyr de Tomes dans le Pont le 27 août, et pour le centurion martyr en Thrace au temps de Dioclétien avec saint Sévère, qui eut les pieds et les mains coupés par ordre du président Apellien avant d'être jeté dans une fournaise ardente, le 20 août qui est une des dates de la division en 22 du calendrier à partir du 13 mai et qui est aussi la fête de Bernard de Clairvaux et de Philibert, fondateur de l'abbaye de Jumièges (Le calendrier de La Vraie Langue Celtique : 20 août - Bernard - Meaux).

Psaume 21

Chapelle Saint Paul

Station X du chemin de croix de Saint Sulpice : Jésus dépouillé de ses vêtements

Ils ont partagé mes habits tiré au sort mon vêtement .Ps XXII Jean XIX.

Fête de saint Paul : 25 janvier ou 29 juin

p. 21 : Spatarrad, jeté à terre tout de son long.

Saint Paul a été jeté à bas de son cheval comme Héliodore, sur le chemin de Damas.

Peut-on faire l’hypothèse que Delacroix s’est souvenu pour son Héliodore du tableau du Caravage, La chute de Saint Paul ? Le peintre représente Paul à terre, violemment éclairé, aux pieds de son cheval. Echos entre les deux oeuvres : la position du cheval, dont un pied est levé, et surtout celle du cavalier, terrassé à terre, les bras écarté et la nuque renversée. Ces échos confirmeraient l’épaississement du sens conféré à l’épisode d’Héliodore : le message de l’Ancien Testament se prolongerait par celui du Nouveau. Peut-être peut-on lire dans le tableau d’autres allusions au Nouveau Testament : cette femme aux longs cheveux qui à gauche implore le ciel, une allusion à Marie-Madeleine ? Ces deux femmes, cet homme et cet enfant en haut du même escalier, la Sainte famille ? Enfin le trésor au premier plan renvoie à l’épisode des marchands du temple, relaté dans les quatre Evangiles... (Marie-Sylvie Claude, Les peintures murales de Delacroix dans la Chapelle des Saints-Anges, église Saint-Sulpice, 2006).

Saul ne continua pas à être persécuteur des Chrétiens ; il fut jeté à terre par une lumière soudaine du ciel, tandis qu'il allait à Damas pour mettre en prison les chrétiens, et ensuite Jésus l'appela à être Apôtre (Actes, IX, 1, 8) (Isaac Watts, Cathéchisme historique, 1850 - books.google.fr).

Le psaume 21 nous montre une victime qui raconte elle-même ses tortures en ces termes : « Une assem« blée de méchants m'a investi; ils ont percé mes mains et mes pieds.... ils ont compté tous mes os.... tous mes os se sont disloqués; » paroles qui désignent très-bien le crucifiement, et en décrivent les plus horribles circonstances. Mais le code de Moïse n'admettait point ce genre de mort; les israélites ne l'infligèrent ni sous le roi David, ni dans la période antérieure, ni durant les neuf cents années qui suivirent, et l'on ne commença de crucifier les criminels, en Judée, que peu de temps avant Jésus-Christ. Or un supplice aussi contraire aux lois, à l'usage et à l'humanité, comment le psalmiste put-il le prédire avec ses affreux détails tant de siècles d'avance, sinon par une inspiration divine ?

Le merveilleux concours de ces divers caractères dans un seul personnage, désigne évidemment le Libérateur promis : vérité trop claire pour être obscurcie par les dénégations intéressées des rationalistes et des juifs de nos jours. D'ailleurs, les uns et les autres sont démentis par d'anciens livres rabbiniques échappés aux ciseaux de la. synagogue moderne. Ces livres, appliquent positivement le psaume 21 au Messie. D'un autre côté, l'apôtre saint Paul, écrivant aux hébreux convertis, n'hésite point à rapporter cette prédiction au Sauveur ; exemple que nous verrons bientôt suivi par l'apôtre saint Jean. Enfin Jésus-Christ, du haut de la croix, prononça le commencement de cette prophétie, tandis qu'il en subissait les circonstances les plus cruelles et les plus outrageuses. Aussi les chrétiens ont-ils constamment admis le sens messianique de ce psaume 21 (Julien Javal, Les Raisons de croire et les prétextes de ne pas croire: étude sur les fondements de la religion révélée et sur les arguments de l'incrédulité contemporaine, 1868 - books.google.fr).

Psaume 37

Chapelle Sainte Jeanne d'Arc (anciennement Saint Maurice)

Station III du chemin de croix de Saint Sulpice : Jésus succombe sous sa croix

C'est un fardeau trop lourd pour moi je vais tomber écrasé par les péchés .Ps XXXVIII.

Fête de saint Maurice : 22 septembre

C'est indirectement par la ville de Thèbes que l'on relie la chapelle Saint Maurice à la page 37 de la Vraie Langue Celtique, Thèbes dévastée par le perse Cambyse, qui mourut d'une blessure à la cuisse, là où il avait blessé à mort un taureau représentant le dieu Apis, partie du corps dont parle Clément Marot dans ses paraphrases des psaumes au psaume 38 (37 Vulgate).

Thèbes, ancienne ville de la haute Egypte, sur les deux rives du Nil; elle comptait 100 portes et des monuments gigantesques; résidence des premiers rois de l'Egypte dont elle était la capitale, avant que le siège de l'empire ne fût transportéà Memphis; sous la XVIIIème dynastie de ces rois, au VIème siècle av. J.-C., cette ville fut prise par Cambyse. roi des Perses; puis, elle fut successivement pillée par Ptolémée Lathyre, roi d'Egypte, de la dynastie de Macédoine, IIème siècle av. J.-C., dévastée par les Romains, 28 av. J.-C., et ruinée de nouveau depuis par les Arabes. Elle n’offre plus aujourd’hui que des ruines qui couvrent un espace de 50 kil. de circuit.

La Légion Thébéenne ou Thébaine, légion romaine toute composée de chrétiens et commandée par saint Maurice. Sous le règne de l’empereur Dioclétien, cette légion aima mieux se laisser massacrer que de sacrifier aux idoles; fin du IIIème siècle (Charles Louandre, Dictionnaire usuel d'histoire et de géographie, 1860 - books.google.fr).

Les colosses de Memnon sont deux sculptures de pierre monumentales situées sur la rive occidentale de Thèbes (Égypte), sur la route qui mène à la nécropole thébaine. Ils sont les derniers vestiges du gigantesque temple des millions d'années d'Amenhotep III (Amon-hotpou III), construit durant la XVIIIe dynastie, qui n'existe plus de nos jours. Ils sont situés au lieu dit Kôm el-Hettan. Les deux statues colossales se dressaient sur le parvis du temple des millions d'années d'Amenhotep III qui était alors le plus grand ensemble cultuel de la rive ouest de Thèbes. Un séisme a lieu en -27, un an avant le passage de Strabon ; la statue fissurée est la plus septentrionale, c'est-à-dire celle de gauche lorsque l'on regarde les colosses de face. Une légende persistante voudra néanmoins que la statue ait été détruite par le roi achéménide Cambyse II, célèbre pour son impiété. Strabon ajoute que depuis lors, selon une légende locale, la statue se met à « chanter » au lever du soleil et témoigne avoir entendu lui-même le phénomène. Il décrit le son produit comme « un bruit analogue à celui que produirait un petit coup sec5 » mais se montre circonspect quant à son origine. Devenue une véritable curiosité, la statue est ensuite mentionnée par Pline l'Ancien, Tacite, qui parle du « son d'une voix humaine8 » ou encore Pausanias, qui évoque le son d'« une corde de cithare ou de lyre qui se rompt ». Ce phénomène est interprété par les Anciens comme le cri de Memnon, héros de la guerre de Troie, accueillant sa mère, l'Aurore. La plupart des Grecs placent la demeure de l'Aurore en Ethiopie, & c'est Pindare qui leur en a donné l'exemple. En appellant Memnon fils de l'Aurore, Homère a simplement voulu dire en style poëtique, qu'il étoit venu des Contrées de l'Orient. L'unanimité des Auteurs Grécs à appeler Memnonia certains Edifices & un Labyrinthe qu'on voyoit à Tbébes dans la Haute Egypté, ne prouve nullement que ce terme ait été reçu par les Egyptiens Le nom d'Emnon ou Ménon, veut dire "de pierre" dans la langue égyptienne selon Jean Henri Samuel Formey, ce qui rapelle le "main" de menhir chez Boudet.

Pausanias explique :

« On lui donne généralement le nom de Memnon, qui étant, dit-on, parti de l'Éthiopie avec une armée, traversa l'Égypte et s'avança jusqu'à Suse. Mais les Thébains ne veulent pas que cette statue soit Memnon, et ils y voient Phaménophis [Aménophis III], Égyptien. J'ai aussi entendu dire qu'elle représente Sésostris. » (Extrait de la traduction de M. Clavier).

Philostrate consacre à la statue une longue description dans sa Vie d'Apollonios de Tyane. Pour lui, Memnon n'est pas mort à Troie de la main d'Achille, comme le veut la tradition, mais « en Éthiopie, où il régna durant cinq générations ». Il ajoute : La statue de Memnon est tournée vers l'Orient... (fr.wikipedia.org - Colosses de Memnon, Jean Henri Samuel Formey, Bibliothèque nouvelle germanique ou Histoire littéraire de l'Allemagne, de la Suisse et des pays du Nord, Volume 13, 1753 - books.google.fr).

p. 192 : ...aussi en désassemblant les syllabes qui composent Belgae, on y trouve des hommes sachant, à la guerre, entourer leurs positions d'un mur ou d'une palissade, qui put les mettre à l'abri d'une surprise de l'ennemi, et l'effrayer par la difficulté ou l'impossibilité d'enlever de vive force leurs retranchements, – to pale (péle), entourer, palissader, – to cow (kaou), intimider, effrayer, – Pelkaou –.

Le mot Pelkaou est étrange. Dans le contexte égyptien ici établi, pelkaou fait penser à pale khou, notion de spititualité religieuse égyptienne.

Le Khou ou le Lumineux est l'essence vitale de l'individu. C'est la parcelle de divinité que Pythagore voyait en tout homme (www.infomysteres.com - Khou).

Dans le principe, la parcelle d'intelligence qui fait son être, revêtue d'une lumière subtile (d'où son nom de khou, « la lumineuse, ») est libre de parcourir les mondes, d'agir sur les éléments, de les ordonner et de les féconder suivant qu'il lui semble expédient. Mais, en entrant dans sa prison de chair, à la naissance ou à la conception de l'homme , elle dépouille son vêtement de flamme dont le seul contact suffisait à détruire les éléments grossiers dont nous sommes pétris, et se glisse dans une substance moins excellente, bien que divine encore. Cette substance qu'on appelle âmes, reçoit qu'on appelle âmes, reçoit l'intelligence et la tient couverte comme d'un voile qui en affaiblit l'éclat ; mais, trop pure elle-même pour se marier directement avec la matière, elle emploie à la transmission de ses ordres et à l'accomplissement de ses volontés un agent inférieur qui est l'esprit ou le souffle (nifou). Seul, en raison de son son imperfection, l'esprit peut se répandre dans le corps sans l'anéantir ou le blesser; il pénètre les veines, gonfle les artères, se mêle au sang, remplit et porte pour ainsi dire l'animal entier. L'âme, d'ailleurs, n'est pas directement enfermée dans le corps matériel et terrestre. Elle revêt pour y pénétrer un corps subtil et comme aérien, qu'on se représente sous la forme d'une sorte de reproduction du corps matériel, qui grandit et se développe avec lui, enfant s'il s'agit d'un enfant, femme s'il s'agit d'une femme, homme s'il s'agit d'un homme. C'est ce qu'on appelait le ka, dont MM. Lepagne-Renour et Maspéro ont parfaitement déterminé la conception. M. Maspero le rend en français par « le double » on pourrait aussi bien dire l'« ombre » ou le « corps subtil ». L'âme (bâ) est donc l'enveloppe de l'intelligence (khou), le double en corps subtil (ka), l'enveloppe de l'âme, le corps matériel (khat), l'enveloppe du corps subtil; toutes ces parties, d'origine et de vertus différentes, se tiennent entre elles par un lien invisible qui dure autant que la vie, et leur assemblage fait l'homme (Charles François Lenormant, Ernest Charles F. Babelon, Histoire ancienne de l'Orient, 1883 - books.google.fr).

Il faut également citer, comme d'un intérêt exceptionnel, en dehors de Thèbes, les tombeaux de Tell-el-Amarna, datant tous du règne d'Amon-holpou IV, Khou-n-Aten, qui avait fondé cette ville pour en faire sa capitale, en abandonnant Thèbes. On peut aussi affirmer dès à présent qu'Aménophis IV avait érigé dans Thèbes un temple à Aten. Akhenaton est le fils du constructeur des colosses de Memnon.

p. 37 : On ne doit pas être surpris que, possédant le sens de ce nom sacré, les Celtes aient professé une vénération extrême pour le nombre trois, qui représentait à leur esprit la Trinité sainte dans l'Unité divine.

p. 192 : Dédaignant l'abri d'un retranchement, lis fondaient sur l'ennemi, rapides comme la foudre, reformaient leurs rangs avec aisance, évoluaient sans souci du danger et comme assurés de la victoire. On est heureux de retrouver dans ce peuple, souche des Francks, la furia qui a rendu les armées françaises si redoutables.

Jupiter, dieu de la foudre, était assimilé en Egypte au dieu Amon (Ammon ou Hammon). On lui plaçait sur la tête des cornes de bélier. Amon était au centre de la trinité divine thébaine avec Mout et Khonsou. Yahvé, Jéhova, est aussi un dieu de la foudre.

Psaume XXXVII

Ne me corrige pas au jour de ta colère, Et ne me reprends pas en ta juste fureur : Tes traits, Dieu redoutable, ont pénétré mon cœur Il ne peut se cacher à ton regard sévère, Ni désarmer ton bras vengeur.

Il ne reste dans moi rien de sain à ta vue; Par mon crime ébranlés frémissent tous mes os; Sur moi de ton courroux fondent tous les fléaux: Prête à m'anéantir ta foudre est suspendue; Sous mes pas s'ouvrent les tombeaux (Jean-René-Prosper de Sapinaud de Boishuguet, Les psaumes traduits en vers françois, 1823 - books.google.fr).

Thèbes est cité par le prophète Nahum sous le nom de No-Amon.

Dans le latin de la vulgate, Nahum et le psaume 37 comprotent des mots communs : "onus" : charge, dans le titre de la prophétie de Nahum sur Ninive (hébreu massa signifie «lourd fardeau», d'où «prophétie menaçante») et fardeau dans Ps. 37 ; conturbare (effrayer, troubler) (p. 192 : qui put les mettre à l'abri d'une surprise de l'ennemi, et l'effrayer par la difficulté ou l'impossibilité d'enlever de vive force leurs retranchements et p. 37 : et frappé d'étonnement les peuples asiatiques) ; corrumpere (corrompre) ; finis (fin).

Leur premier choc, surtout, était terrible à soutenir; et de nos jours, encore, la première charge des Français est tellement dangereuse à essuyer, qu'elle est passée en proverbe : les Italiens l'appellent la furia francese (C.-A. Moët de la Forte-Maison, Les francs leur origine, leur histoire, 1868 - books.google.fr).

Psaume 68

Chapelle des Saints Anges

Station VII du chemin de croix de Saint Sulpice : Jésus épuisé retombe

Retire moi de la boue que je n'y reste pas enfoncé .Ps LXVIII.

Fête des Anges : 29 septembre

p. 68 : Les tourments multipliés subis dans la maison de Laban permettaient à Jacob de dire avec vérité à Lia et à Rachel : « Vous savez que j'ai servi votre père de toutes mes forces. [...] On sait par quelle suite particulière d’événements Dieu conduisit en Egypte le patriarche Jacob et ses nombreux enfants.

En Egypte, pays couvert d'eau et de boue pendant quatre mois de l'année, la boue est le limon du Nil (page suivante 69), dont la fécondité paroît inépuisable. Le combat de Jacob avec l'ange; qui se situerait dans cette page 68 s'il était cité, entre l'épisode de chez Laban et l'émigration en Egypte, est peint par Delacroix dans la Chapelle des Saints Anges de l'église Saint Sulpice à Paris où est affichée la station VII portant une citation du psaume 68 (La Vraie Langue Celtique : Livre II).

Psaume 142

Chapelle Saint François de Sales

Station IX du chemin de croix de Saint Sulpice : Jésus tombe pour la troisième fois

Hâte toi de m'exaucer seigneur je suis à bout de souffle .Ps CXLIII.

Selon la Vulgate il s'agit su psaume CXLII (142).

Fête de saint François de Sales : 24 janvier

p. 297 : La nourriture des Gaulois n'était pas plus à dédaigner que leur boisson, et les Allobroges nous disent leur délicatesse sur ce dernier point.

Le psaume 142 est associé dans l'église Saint Sulpice de Paris à la chapelle Saint François de Sales qui était du pays de Savoie, territoire des Allobroges, évêque de Genève logé à Annecy (La Vraie Langue Celtique : Livre V).

Les stations du chemin de croix de Saint Sulpice

Aux quatres stations du chemin de croix de Saint Sulpice portant des citations de psaumes, sont mises en correspondance les pages de La Vraie Langue celtique. Les liens sont discrets et assez indirects.

A la page 37 pour la station III : 3 et 4

La chapelle de Saint-Maurice, éclairée par une fenêtre en verre blanc, a été décorée, en 1822, par Vinchon, qui y a peint à fresque [...] à la voûte, Trois anges offrant des palmes aux martyrs de la légion thébaine;et dans les pendentifs, la Religion, l'Espérance, la Charité et la Force, symbolisées par quatre femmes (Autour de Rennes le Château : Temple de Salomon et église Saint Sulpice).

On ne doit pas être surpris que, possédant le sens de ce nom sacré, les Celtes aient professé une vénération extrême pour le nombre trois, qui représentait à leur esprit la Trinité sainte dans l'Unité divine. Le nom sous lequel les Celtes désignaient le peuple hébreu affirme clairement leur connaissance certaine du nom de Jehova. Pour les enfants de Gomer, un hébreu s'appelait jew (djiou) c'est-à-dire, un homme devant lequel était prononcé le nom de quatre lettres, et qui se servait de ce nom divin dans ses adorations et les hommages de sa prière. (VLC, p. 37)

A la page 68 pour la station VII

C'est l'épisode du combat de Jacob avec l'ange omis par Boudet à la page 68 et qui est figuré dans la chapelle des Saints Anges à l'entrée de laquelle se trouve la station VII.

A la page 142 pour la station IX

La station VII est à l'entrée de la chapelle de saint François de Sales.

On peut observer que dans le récit de la guerre contre les Aquitains, César parle seulement de l'institution des soldurii, sans affirmer d'ailleurs que les soldures n'existassent point dans les autres parties de la Gaule. Ce terme de soldures, qui dans la langue basque n'offre aucune idée à l'esprit, présente, au contraire, dans la langue des Tectosages, un sens parfaitement en rapport avec l’institution elle-même. C’est les soldat dévoué à son chef, à la vie, à la mort ; il vivra ou mourra avec lui, et les accidents de la guerre ne les sépareront pas ; la vie du soldure ne durera pas plus que la vie de son chef. – Soul (sôl), vie, âme. – to dure (dioure), durer.– De nos jours encore, le soldat ne se nomme-t-il pas soldier, dans l'anglo-saxon ? D'où provient ce soldier, sinon de soldure (soldioure), et comment ce terme existerait-il dans l'anglo-saxon, si l'institution des soldurii eût été particulière aux Ibères ? Cette institution, qui, nous semble-t-il, est commune aux Celtes et aux Celtibères, nous indique comment, sur le sol aquitain, s'était opérée la fusion des deux familles. (VLC, p. 141-142)

Au-dessus des ambactes il y avait les soldures ou dévoués. Les clients de cette classe ne devaient pas survivre au patron dans les combats : Adcantuannus, dit César, summam imperii tenebat, cum DC devotis, quos illi soldurios appellant, quorum hœc est conditio, ut omnibus in vita commodis una cum his fruantur quorum se amicitiœ dediderint... Nequo adhuc hominum memoria repertus est quisquam, qui, eo interfecto, cujus se amicitiœ devovisset, mort recusaret (Comm., III, 22). En général, il n'était pas permis aux clients d'abandonner leur patron, même dans l'extrême infortune. César dit encore ailleurs : Litavicus, cum suis clientibus, quibus ncfas more Gallorum est, etiam in extrema fortuna, deserere patronos, Gergoviam profugit (Comm.,III, 40) (Victor Alexis Désiré Dalloz, Jurisprudence générale: Répertoire méthodique et alphabétique de législation de doctrine et de jurisprudence, Volume 1, 1870 - books.google.fr).

Dévoués a pour corollaire dévots en terme de religion.

Introduction à la vie dévote est l'une des œuvres majeures, et l'œuvre la plus connue, de François de Sales qu'il écrivit au cours de l'année 1608 (fr.wikipedia.org - Introduction à la vie dévote).

A la page 21 pour la station X

Skaï sha, écacher, déchirer. (VLC, p. 21)

Pour Jean XIX : Or la tunique était sans couture, tissée d'une pièce à partir du haut ; ils se dirent donc entre eux : "Ne la déchrions pas, mais tirons au sort qui l'aura".

Psaume 42

p. 42 : ...et il convenait, en effet, que dans l'enfance du monde, l'espèce humaine reçut des secours extraordinaires, jusqu'à ce que l'invention des arts l'eût mise en état de se défendre elle-même et de n'avoir plus besoin de l'intervention divine.

La Roque Mude, RUPEM PACS (roche du silence) anagramme de PS PRAECUM (psaume des prières ou psaume 42) se trouve, sur le plan de Saint Sulpice inversé projeté sur le département de l'Aude, à l'extrémité gauche du transept nord de l'église dont les décorations étaient conservées dans les combles.

M. Selmersheim dit qu'il s'est rendu à l'église Saint-Sulpice pour examiner les moulages signalés par M. Formigé. Il s'agit de deux groupes d'enfants indiqués par Hurtaut et Magny (tome iv, p. 553) comme œuvre de François Dumont, et d'un motif représentant les armes de la papauté ayant servi à la décoration du fronton du portai) nord du transept. Il résulte des renseignements fournis par M. Dupré, architecte de la section, que ces trois morceaux de sculpture, qui périclitaient et menaçaient la sécurité des passants sur la rue Saint-Sulpice, avaient dù être enlevés en 1874 (Procès-verbaux, Commission du vieux Paris, 1901 - books.google.fr).

La décoration ancienne y est indiquée par une croix, sans aucun ornement, au milieu du fronton, et de chaque côté un groupe de deux enfants tenant des attributs : une tiare, une croix à trois branches, une crosse, des clefs,etc. La position des enfants dans les modèles qui subsistent porte à conjecturer que ces attributs avaient été supprimés à une époque indéterminée parce qu'ils périclitaient; puis, pour donner une signification à la décoration de ce portail dédié à Saint-Pierre, la tiare dont le modèle a été conservé fut probablement composée et substituée à la croix dont l'effet n'était pas heureux. Il est bon de remarquer, à ce sujet, que le moulage de la tiare montre un ouvrage intact qui fut peut-être un modèle, tandis que les moulages des enfants accusent un état de dégradation bien caractérisé.

Le travail à faire ne serait jamais qu'une restitution approximative, car les moulages ne sont pas complets et l'on ne connait pas au juste l'arrangement des attributs dans la composition. Mais il est indispensable de veiller à la conservation des moulages de bonne facture (Procès-verbaux, Commission Municipale du vieux Paris, 1906 - books.google.fr).

Double-Horus : Le double Horus est appelé Djerti dans le 5e nome de la Haute Egypte. (Brugsch, Dict. géogr., p. 508.) Harmakhis dit à Ramsès II, à Ibsamboul: Je te donne la double force du double Horus et ce qui lui est échu en partage. (Champollion, notice, I, 61.) Horus tma, seigneur de la force. (Khopesh Denkm. III, 209,210.) Ptolémée III, assimilé à Horus-tma, tient une lance avec laquelle il repousse un animal malfaisant. Légende: Horus-tma, vengeur de son père contre les ennemis, pour qu'ils n'existent plus. Il est devant Sokar-Osiris et lui dit: Je viens vers toi, mon père Osiris, moi ton fils, ton fils, Horus vérité... j'ai frappé les... pour m'emparer de la royauté divine. (Denkm. IV, II.) Ramsès II frappant de sa hache des prisonniers à Ibsamboul est dit: Roi du sud et du nord, Horus-tma, seigneur de la force, qui fait les choses (Paul Pierret, Le panthéon égyptien, E. Leroux, 1831 - books.google.fr).

Le Judica me deus était récité en silence dans la liturgie romain de Gélase et Grégoire jusqu'au IXème siècle :

Peractis a celebrante his omnibus, quae a rubrica P. 11. T. 4, praescribuntur de accessu sacerdotis ad altare, stans ipse in plano ante infimum altaris gradum juxta piam consuetudinem enatam cum ipsa Christi Ecclesia, ut omnium nostrarum actionum a signo crucis ducatur initium, cum hoc signo sacrosancta exorditur Mysteria. Postquam autem se signaverint, sacerdos et minister recitant alternis antiphouam : Introibo ad altare Dei, et psalmum: Judica me, Deus. In missis tamen defunctorum, et de Tempore a dominica Passionis inclusive usque ad Sabbatum Sanctum exclusive, hic psalmus Judica omittitur, vel quia nullus his demonstrandae laetitiae est locus, aut quia id ob veterem primorum saeculorum consuetudinem invaluit. Praetermittitur etiam juxta liturgiam Ambrosianam; et Carthusiani, Fratres Praedicatores, ac Carmelitae non illum sed versus quosdam ex aliis psalmis desumptos recitant. De hac antiphona, et psalmo initio Missae recitando silent antiqua Gelasii et Gregorii sacramentaria, vetusti Ordines Romani, veteres liturgiae, nec ulla apud Alcuinum, Amalarium, Strabonem, aliosque antiquos scriptores liturgicos occurrit mentio. Pietas quorumdam episcoporum circa medium saeculi IX, ut apparet ex Pontificali Trecensis Episcopi 840. conscripto, psalmum hunc aptissimum judicarunt ut initio Missae a sacerdotibus recitaretur, quo se ad ascensum in montem Domini disponerent, ut discreti a gente non sancta, et ab homine liberati iniquo, ad altare Dei digne introirent. Hinc suis illum sacerdotibus initio liturgiae recitandum praescripserunt. Placuit haec praxis aliis episcopis, illamque saeculo X Ecclesiae plurimae, et tandem ipsa Romana adoptavit Ecclesia, ut patet ex Ordine Missae Romanae descripto circa finem XI. saeculi, in quo legitur : Paratus sacerdos venit ad altare, dicens Introibo, et psalmum Judica me Deus (Giovanni Fornici, Institutiones liturgicae, 1851 - books.google.fr).

Ce silence s'accorde aux enfants du fronton nord de Saint Sulpice et à l'enfant Horus, fils d'Isis, car le terme d'enfance a pour étymologie in-fans.

enfant, s. m. vient du latin infans, qui est le participe actif du verbe fari (parler) pris négativement : ainsi infans est proprement l'enfant qui ne parle pas encore. On pense à l'enfant infans, celui qui ne parle pas : qui ne parle pas de fait parce qu'il peut babiller, dire des mots plus ou moins barbares, mais, il est aussi infans parce que, peut-être, il n'est pas encore capable d'articuler symboliquement le monde dans une parole (Jean-Paul Resweber, Questions de soin, 2012 - books.google.fr).

Il a été vu que le sommet associé au 25 décembre, Noël, du Sceau de Palaja est lié à Horus enfant qui porte couronne et représente le Rebis, "chose double". La tiare annoncée dans la décoration de Saint Suplice apparaîtra au 25 avril (Moussoulens), jour de la mort du pape Benoît XII (pierre benoîte) (Etoile hermétique : Alchimie et astrologie).

Le sacrifice de Jésus commémoré par le sacrifice de la messe est en puissance à sa naissance, prédestinée : Ps. 42,4 Carrières "introïbo ad altare Dei" (J'entrerai jusqu'à l'autel de Dieu : c'est un futur).

Psaumes 40 et 41 et Charles Borromée

Le psaume 40 annonce le 41 par l'emploi du mot "cerf" à la page 195 (155+40). Le psaume 41 est celui où le cerf altéré court à la fontaine. Saint Charles Borromée, dans l'Académie des Affidati de Pavie, prit un cerf, qui mordu d'un serpent court à une fontaine, avec ce mot : Una salus (Autour de Rennes-le-Château : Temple de Salomon et église Saint Sulpice).

Ps 41(42 hébreu) Campensis Une abysme invite l'aultre par son bruyt, qui est aussi impetueux, que celuy, que font tes ecluses, quand elles sont ouvertes : tes flotz, & tes vagues de calamité ont passé parmy nous.

p. 41 : La première partie de ce nom, – to sheer (chir), lancer, rouler, – indique clairement, par ce terme de marine, que les vaisseaux Bordelais ont joué un rôle important dans la composition de Gironde, et la seconde partie dérivant de to undam (eundam), lâcher une écluse, cette appellation nous montrerait sur le bord du fleuve un véritable chantier de construction de navires gaulois, et leur lancement dans les eaux d'un bassin fermé par une écluse.

Psaume 40 et le duel

Le mystère de la perfidie de Judas a été figuré et prédit dans les Écritures dès le commencement du monde. Caïn, qui couvre du manteau de la plus fine hypocrisie la perversité de son cœur; qui, par des paroles emmiellées, sous prétexte de divertissement, trompe son frère, l'innocent Abel; qui, en s'en faisant accompagner, l'entraîne dans la campagne comme pour s'y promener, et l'assassine, l'immole à sa haine et à sa cruauté, fut le type prophétique, selon saint Jérôme, de Judas, qui, le déguisement sur le visage et la haine dans le cœur, se présente à Jésus-Christ dans la campagne de Gethsémani, prétend le séduire par un salut hypocrite et par un perfide baiser, et le jette dans les mains de ses ennemis (La Vraie Langue Celtique de l'abbé Henri Boudet - Livre I - Ps. 1 à 40).

p. 40 : Caïn avait cent seize ans lorsqu'il commit le crime affreux qui le fit maudire.

Selon Torreblanca, Caïn fut le premier Auteur de cette forte de combats ; parce qu'ayant appellé son frere, & étant sorti avec lui, il le tua dans un champ. Mais Torreblanca, reprend le Pere Milante, ne fait pas attention qu'il rend coupable du même crime l'innocent Abel, puisqu'il n'est pas permis de accepter un défi. D'autres Ecrivains cités par Alciat, trouvent l'origine des Duels chez les Grecs de Mantinée. Antoine Massa prétend que ce sont les Barbares qui en ont introduit le pernicieux usage, & il se fonde sur ce Vers d'Horace : Graecia Barbariae lento collisa Duello &c qui prouveroit autant contre les Grecs, que contre les Barbares, & donc tout le monde sent la justesse de l'application. Valere Maxime, continue notre Auteur, l'attribue à Romulus. Mais ni l'Histoire, ni Valere Maxime en particulier ne mettent de Duel, dans le sens ordinaire dont il s'agit ici, sur le compte de Romulus. Enfin Grégoire Carafa, qui reconnoît des Duels dans Homere & dans Virgile, entre Ménélaùs & Paris, Enée & Dioméde, entre le même Enée & Turnus, Hector & Ajax, en fait Goliath le premier Auteur (Étienne Ganeau, François Plaignard, Memoires pour L'Histoire des Sciences et des Beaux Arts, 1741 - books.google.fr).

A Rome même, un duel était encore autorisé devant Saint-Pierre en 1550, et un duelliste vainqueur faisait une entrée triomphale en 1557. Mais en 1582, deux gentilshommes romains doivent sortir des États de l'Église pour en découdre ; et dans tous les autres États de la péninsule, ils sont précédés par une lettre de saint Charles Borromée adjurant le prince de les empêcher de se battre par respect pour la décision conciliaire et pour le salut de leurs âme (François Billacois, Duel, Volume 73 de Civilisations et sociétés, École des Hautes Études en Sciences Sociales, 1986 - books.google.fr).

Un chapitre avait été consacré au duel dans les décisions du concile de Trente que Charles Borromée s'efforça de faire apppliquer énergiquement.

Dans les emplois de la guerre, on appuie les duels, les animosités, les haines, les homicides, les jeux, les blasphèmes, la rapine et les débauches de femmes (Charles Borromée, Instructions de Saint Charles Borromée,... aux Confesseurs de sa ville et de son diocèse, 1839 - books.google.fr).

Les anneaux et les Borromée

p. 195 : – to hiss, siffler, – hart, un cerf.[...] ...elles sont composées de nombreux anneaux...

Sur le portail des jardins à l'italienne d'Isola Bella figure encore le « nœud borroméen », les trois anneaux entrelacés, symbole de l'amitié entre les familles Visconti, Sforza et Borromée. Trois anneaux reliés de telle manière que si l'on en brise un, quel qu'il soit, les deux autres sont séparés alors que si les trois sont intacts, aucun n'est séparable. Connu des mathématiciens comme une variante du nœud brunnien (« ballantine » en anglais), le nœud borroméen a a été utilisé par Lacan comme « le symbole de l'indissociable unité, de la triple symétrie et de la parfaite distinction entre les registres du Réel, du Symbolique et de l'Imaginaire » (Pierre de Gasquet, La Dynastie Agnelli, 2006 - books.google.fr).

Les anneaux des Borromée - www.fondazioneverdiglione.org - Stemmi simboli

Le blé gâté et Saint Sulpice

p. 167 : Ce chef suprême de l'ordre druidique se nommait Eal-ir-bad, – to heal (hil), rémédier à, – ear (ir), épi de blé, – bad, gâté, mauvais – : rémédier au blé gâté.

M. Languet, Curé de Saint Sulpice, avait une recette pour conserver les bleds, empêcher les calendres & autres insecte de leur faire aucun tort, & pour délivrer les bleds & les greniers de ces pernicieux insectes lorsqu'ils en feront infectés (Girolamo Ruscelli, Etrennes de Minerve, aux artistes, Encyclopédie economique ou Alexis moderne, 1772 - books.google.fr).

Sainte Geneviève

"blé" désigne parfois le seigle qui est sujet à l'ergot donnant la maladie appelée ergotisme ou mal des ardents :

Sébillot (Traditions et superstitions de la Haute-Bretagne, III, p.443) Dieu crée le blé (le seigle) et le diable le carex (le blé noir, le sarrasin, le "seigle du diable") (Bretagne) (Joan Amades, Des Étoiles aux plantes: petite cosmogonie catalane, 1994 - books.google.fr).

Le plus spectaculaire des miracles posthumes de sainte Geneviève fut celui qu'on appelle, traditionnellement, le Miracle des Ardents. Le mal des ardents, l'ignis sacer, qu'on a confondu suivant les époques avec la peste, le typhus ou la syphilis, a été identifié par la médecine contemporaine comme l'ergotisme, qui peut revêtir deux formes : convulsif ou gangréneux, de l'ingestion d'ergot de seigle. L'ergot n'est pas un hôte constant de cette céréale mais seulement occasionnel et se rencontre dans les années pluvieuses. Au Moyen Age, ce phénomène était inconnu, et les populations européennes, consommant régulièrement des céréales altérées, connurent à diverses reprises des épidémies dévastatrices.

A Paris, en 1130, le fléau, terrible, fit dit-on, 14 000 morts. La médecine se révélant impuissante, l'évêque, Etienne de Senlis, ordonna jeûnes et processions, mais en vain. En désespoir de cause, il finit par demander et obtenir la descente de de la châsse de sainte Geneviève à Notre-Dame. Avant l'entrée du corps saint dans la cathédrale, il fit compter les malades qui attendaient : on en dénombra cent trois. A peine ceux-ci eurent-ils effleuré la châsse du bout des doigts qu'ils retrouvèrent la santé. Cent furent guéris, trois ne le furent pas, considérés ensuite comme incrédules. Venu en France l'année suivante, Innocent II décida que la mémoire de cette fête serait conservée, et institua (ou ratifia ?) dans le diocèse de Paris la célébration d'une fête annuelle, en commémoration du miracle, fixée au 26 novembre. Le renom que gagna Geneviève à cette occasion fut très grand. On prit dès lors l'habitude de l'invoquer pour toutes les maladies épidémiques, mais aussi pour toutes les fièvres. Presque tous les écrivains qui ont composé des panégyriques de la sainte l'ont fait pour la remercier de les avoir guéris de quelque fièvre dont les médecins désespéraient de les tirer. Le plus célèbre d'entre eux est Erasme.

Il y a 4 fêtes de sainte Geneviève : 3 janvier (mort), 28 octobre (translation), 10 janvier (invention de la tête) et 26 novembre (Miracle des Ardents) (Jacques Dubois (O.S.B.), Laure Beaumont-Maillet, Saint Geneviève de Paris : la vie, le culte, l'art, Volume 1 de Saints de Tous les Temps, 1982 - books.google.fr).

Le Brut y Brenhined de Geoffroy de Monmouth, histoire traditionnelle des rois bretons traduite en gallois de l'original armoricain de l'an 930, aujourd'hui perdu, et imprimée sous le nom de Brut Tyssylio dans le recueil de Myryrian, est le premier ouvrage dans lequel le nom de Conan soit prononcé. Car Nennius, dans son Historia Britonum, qui est un peu antérieure, s'était contenté de dire que Maxime avait donné aux guerriers bretons de sa suite des territoires où ils ont continué jusqu'aujourd'hui d'habiter le continent », mais ces territoires sont très mal définis et le nom d'aucun chef n'est cité par lui.

Dans l'Historia regum Britanniae de Geoffroy de Monmouth, écrite en latin au XIIe siècle et très amplifiée sur la précédente, relate un discours assez extraordinaire de Maxime à Conan, sur le champ de bataille, pour lui donner l'Armorique; et, tandis que le Brut s'était contenté de dire que Conan avait demandé en Grande-Bretagne un convoi de onze mille vierges pour en faire les épouses de ses guerriers, Geoffroy les fait conduire ici par sainte Ursule qui était destinée à Conan lui-même, et il ajoute aux 11,000 filles nobles 60,000 plébéiennes (René Kerviler, A Apuril, Louis Marie Chauffier, Ch Berger, A du Bois de la Villerabel, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, Volume 10, 1808 - books.google.fr).

Johann Hubert Kessel situe le martyr de sainte Ursule par les Huns vers 449-450, juste avant l'entreé d'Attila en Gaule. Il fait place longuement à l'histoire de sainte Geneviève qui par ses prières aurait écarté l'invasion de Paris (Johann Hubert Kessel, Sainte Ursule et ses onze mille Vierges, ou l'Europe occidentale au milieu du Ve siècle: monographie historique et critique, traduit par Guillaume Beetemé, 1870 - books.google.fr).

L'Ordre de Sainte-Ursule est un ordre religieux catholique fondé en novembre 1535 à Brescia en Lombardie (Italie) par sainte Angèle Merici (1474-1540). Il se consacre principalement à l'éducation des filles ainsi qu'aux soins des malades et des nécessiteux dans de nombreux couvents des ursulines. Les Ursulines apparaissent en France en 1586. Charles Borromée favorisa l'ordre en Italie, et le Cardinal de Sourdis, qui donna l'absolution à Henri IV assassiné, en France. Les Ursulines de Montereau trouvèrent refuge dans la paroisse Saint Sulpice de M. Olier avant que d'être installées à Saint Cloud, en 1652 pendant les guerres de la Fronde (Vie de Sainte Angèle Merici, fondatrice de l'Institut des religieuses Ursulines, par un prêtre du diocèse de Rennes, 1837 - books.google.fr).

Eal-hirr-bad

Les Druides furent alors introduits. Leur chef, Eal-hirr-bad ["éternel génie"], était couvert d'une tunique de laine blanche d'une extrême finesse ; sa ceinture était d'or, et il portait des bracelets du même métal: une couronne de chêne ceignait sa tête vénérable; de longs cheveux blancs retombaient sur ses épaules, et leurs anneaux venaient se mêler à la barbe argentée qui couvrait sa poitrine; il avait les pieds nus, et cachait modestement ses mains sous les plis d'un manteau de même étoffe que sa tunique. Comme lui, ses compagnons étaient vêtus de laine blanche, mais ils n'avaient ni bracelets, ni couronne de chêne. Ils paraissant plongés dans le recueillement; et quand ils s'arrêtèrent devant Conan, quand leur chef leva lès mains au ciel en suppliant le dieu de leurs pères, l'être inconnu, d'accorder au roi de longs jours et des prospérités sans fin , ils joignirent leurs voix à la sienne, et firent entendre une hymne sacrée, que leur bouche depuis long-temps n'avait osé prononcer. Conan n'accueillit qu'avec une légère salutation ce chant patriotique. Les vierges de l'île de Sène parurent les dernières : elles étaient au nombre de neuf. Uheldeda ', la grande-prêtresse, couronnée de verveine , une faucille d'or à la main , parée, comme le chef des Druides, de la ceinture et des bracelets d'or, s'avança, suivie de ses huit compagnes, dont quatre portaient avec respect l'arche précieuse qui contenait le gui sacré (Prudence Guillaume Roujoux (baron de), Histoire des rois et des ducs de Bretagne, Volume 1, 1839 - books.google.fr).

Le nom d'Eal-Hirr-Bad est une invention de Roujoux, et son récit de la disparition du "paganisme" se réfère à l'oeuvre du père carme Toussaint de Saint Luc (Toussaint Le Bigot). La violence qui se manifeste chez Geoffroy de Montmouth au XIIème siècle est fortement édulcorée (Prosper Jean Levot, Biographie bretonne, Volume 1, 1852 - books.google.fr).

Saint Vincent de Paul et Sacré Coeur

Les chapelles de Saint Vincent de Paul et du Sacré Coeur sont contiguës dans l'église Saint Sulpice de Paris. Or le nom de saint Vincent et le mot coeur sont associés dans la même phrase à la page 276 de La Vraie Langue Celtique. Sur le plan de l'église projeté sur la carte du département de l'Aude, les chapelles du Sacré Coeur et de Saint Vincent contiennent la commune de Limoux, où se situe la chapelle Notre Dame de Marceille, sujet de cette même page 276.

p. 276 : FONTAINE DE NOTRE-DAME DE MARCEILLE. Nous avons le bonheur de posséder dans nos contrées, à un kilomètre au nord de Limoux, un sanctuaire dédié à la Sainte Vierge, assidûment visité, et entouré d'une vénération qui ne s'est jamais démentie. [...] Le sanctuaire est gardé par les enfants de Saint Vincent de Paul, le saint dont le coeur appartenait aux orphelins et aux malheureux...