Partie XII - Arsène Lupin de Maurice Leblanc   Les axes d’Arsène Lupin   Lupin et l’axe du 19 juillet   
ARSENE LUPIN NONAGONE MAURICE LEBLANC

Arsène Lupin et les axes du nonagone

L'axe du 19 juillet, fête de la Saint Arsène, à l'opposé de celui du 17 janvier (Rennes-le-Château), passe par Blois, Duclair et Veules les Roses, des lieux éminemment lupiniens.

Veules les Roses

Veules les Roses est cité dans l'Aiguille Creuse de Maurice Leblanc : " — Monsieur Isidore Beautrelet ! s'écria M. Filleul d'un air ravi et en tendant les mains au nouveau venu. Quelle bonne surprise ! Notre excellent détective amateur, ici ! à notre disposition !... Mais c'est une aubaine ! Monsieur l'inspecteur, permettez que je vous présente M. Beautrelet, élève de rhétorique au lycée Janson-de-Sailly. Ganimard paraissait quelque peu interloqué. Isidore le salua très bas, comme un confrère que l'on estime à sa valeur, et se tournant vers M. Filleul : — Il paraît, Monsieur le juge d'instruction, que vous avez reçu de bons renseignements sur moi ? — Parfaits ! D'abord vous étiez en effet à Veules—les-Roses au moment où Mlle de Saint—Véran a cru vous voir dans le chemin creux. Nous établirons je n'en doute pas, l'identité de votre sosie. Ensuite, vous êtes bel et bien Isidore Beautrelet, élève de rhétorique, et même excellent élève, laborieux et de conduite exemplaire. Votre père habitant la province, vous sortez une fois par mois chez son correspondant, M. Bernod, lequel ne tarit pas d'éloges à votre endroit.

Blois

Arsène Raoul Lupin pourrait être né en 1874, fils d’Henriette d’Andrésy et de Théophraste Lupin (dans La Comtesse de Cagliostro, explicitement situé en 1894, Arsène Lupin a 20 ans). Son lieu de naissance pourrait être Blois, sur la foi d'un acte de naissance truqué (le nom figurant sur l'acte est « Floriani », pseudonyme d'Arsène Lupin dans la nouvelle Le Collier de la Reine) exhumé par la police dans Les Dents du Tigre. Selon que l'on considère que cet acte de naissance vient remplacer l'acte véritable de naissance de Lupin ou bien qu'il s'agit d'un leurre mis en place par Lupin pour brouiller les pistes, on retiendra ou on exclura Blois comme lieu de naissance (fr.wikipedia.org - Arsène Lupin).

Isidore Beautrelet

Les pseudonymes d'Arsène Lupin semblent tirés de listes de personnes impliquées dans les événements de la Commune de 1871. Il en va de même du nom d'Isidore Beautrelet qui apparâit comme un mixte de noms contigus dans la liste des demandes de recours en grâce : BEAUTE Isidore, BEAUTREMENT Louis, Pierre, BEAUVAIS Théophile, Polynisse et BEAUVALET Gaspard (partie V - Arts et Lettres - XXème siècle, www.commune1871.org).

On y trouve aussi le nom de Bernot avec un t, Louis et Pierre.

Cet extrait de la liste permet de repérer le nom de BEAUVAIS, qui, sur cet axe du 19 juillet consacré à Vincent de Paul, a une signification particulière (Partie V - Arts et Lettres - Epoque classique).

Augustin Potier, évêque de Beauvais, prélat renommé par son zèle et ses vertus, entretenait souvent l'homme de Dieu de la réforme du clergé de son diocèse. Ce fut lui qui le premier suggéra à Vincent la pensée de réunir les prétendants aux saints ordres dans la maison épiscopale, et de les y retenir quelques jours dans la pratique des exercices spirituels sous sa conduite. Vincent ouvrit ces exercices pour la première fois à Beauvais, en 1628. L'Evèque de Beauvais ayant parlé à l'Archevêque de Paris des grands fruits obtenus dans son diocèse, celui ci rendit en 1631 une ordonnance qui obligeait les jeunes clercs à se retirer dix jours chez les prêtres de la Congrégation de la Mission avant de se présenter aux saints ordres (Charles de Place, Panégyrique de Saint Vincent de Paul: et discours divers, 1857 - books.google.fr).

Augustin Potier de Blancmesnil, dit aussi Potier de Gesvres, (mort le 19 ou 20 juin 1650), évêque de Beauvais, succède à son oncle, en 1616, et y reste jusqu'à sa mort, aumônier de la reine, fils de Nicolas III. Selon Retz : « Plus idiot que tous les idiots de votre connaissance », une « bête mitrée ». Éphémère premier ministre de la régence, il aurait selon Retz « demandé aux Hollandais de se convertir à la religion catholique s'ils voulaient rester dans l'alliance de la France. La reine eut honte de cette momerie de ministère. » Selon La Rochefoucauld, il fut « le seul des serviteurs de la Reine que le cardinal de Richelieu n'avait pas jugé digne d'en être éloigné. » La reine ne tarde pas à mesurer les capacités de son aumônier et l'écarte. Il revient dans son diocèse où il demeure jusqu'à sa mort, au château de Bresles en juin 1650. Il avait été sacré à Rome, le 17 septembre 1617, il avait donné sa démission du siège de Beauvais peu avant sa mort. Cet évêque avait été ami de Vincent de Paul ; à la fin de sa vie, il fut proche des jansénistes.

Les Potier de Blancmesnil est une famille de robe issue de la bourgeoisie parisienne et qui fait partie de l'élite à Paris. L'hôtel Potier de Blancmesnil se trouve au 9, rue Saint-Merri, Paris IV. D'azur, à trois mains dextres appaumées d'or, au franc-quartier échiqueté d'argent et d'azur (fr.wikipedia.org - Famille Potier, Pierre Collet, Vie complète de S. Vincent de Paul: instituteur de la Congrégation de la Mission et des Filles de la Charité, 1818 - books.google.fr).

Étienne-René Potier de Gesvres (1697-1774), abbé d'Ourscamp près de Noyon (cf Passel) en 1720, évêque de Beauvais et cardinal, plaça dans l'ancien autel de Notre-Dame-de-la-Paix de sa cathédrale, se trouvaient des reliques de saint Pierre, apôtre, et de sainte Barbe ; on les renferma, ainsi que des reliques de saint Veran et de plusieurs autres saints, dans une boite de plomb, et elles furent placées solennellement, par le cardinal de Gesvres, dans le nouvel autel a retro (Barraud, Autel Notre Dame de la Paix, Mémoires, Volume 5,Numéros 2 à 3, Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise, Beauvais, 1863 - books.google.fr).

Le saint Véran de Cavaillon, originaire du Gévaudan, est fêté le 11 novembre, date donnée comme jour anniversaire de la naissance de Maurice Leblanc parfois, alors que c'est le 11 décembre (1864). Saint Prétextat, évéque de Rouen, ayant été assassiné dans son église, en 588, par ordre de la reine Frédégonde, l'évéque de Cavaillon fut un des évêques députés à Paris vers le roi Clolaire II pour demander justice de cet horrible attentat (Abbé Pétin, Dictionnaire hagiographique, Tome II, 1850 - books.google.fr).

Ce prélat succéda à François Honoré Antoine de Beauvillier de Saint-Aignan (6 octobre 1682 - 19 août 1751), évêque antijanséniste de Beauvais depuis 1713, qui se laissa séduire par une jeune pénitente, nièce du subdélégué, que certains documents de police appellent Suzanne Croix, de la Croix ou Lacroix (1718). Celle-ci ayant été enfermée dans un couvent par lettre de cachet, Beauvillier la fit évader. Le cardinal Fleury dut exiger sa démission en 1728 et lui donner pour successeur (Jean Ganiage, Beauvais au XVIIIe siècle: population et cadre urbain, 1999 - books.google.fr).

Un évêque de Beauvais s'appelait Janson, comme Janson de Sailly. Toussaint de Janson-Forbin occupait le siège de Marseille lorsque, le 14 juillet 1676, il reçut de Louis XIV un brevet de nomination pour l'évèché de Beauvais.

Jeune avocat brillant, Janson de sailly épousa en 1809 Marie-Jeanne-Joséphine Berryer, fille du célèbre Pierre-Nicolas Berryer (1757-1841), l'une des gloires du barreau de Paris. Madame Janson, ambitieuse et qui rêvait de briller dans les salons, obtint, sans titre ni droit, de changer le patronyme de leur couple en Janson de Sailly. En 1824, Janson de Sailly fut reçu comme initié dans la loge maçonnique des Philadelphes appartenant au Grand Orient de France, dans laquelle il devait bientôt accéder au rang de Vénérable. À sa mort, il légua tous ses biens à l'Université de Paris, à charge que celle-ci veuille bien « créer à Paris une institution sous le nom de Collège Janson où des jeunes gens distingués par leur amour filial et âgés au moins de onze ans recevront l'éducation des humanités ». (www.larousse.fr - Janson de Sailly).

Il y avait des Sailly en Beauvaisis : François d'Auvergne, Maire de la ville de Beauvais, de 1555 à 1558. C'était probablement le fils de Jean d'Auvergne, Seigneur de Gagny, qui avait épousé en 1520 Marie de Sailly, et dont un autre fils fut lieutenant-général au bailliage de Senlis. La mère de Loisel, appartenait à cette famille (Bulletin, Volume 1, Athénée du Beauvaisis, 1843 - books.google.fr).

A Janson de Sailly au début des anées 1900, sévissait l'abbé Quénet, auteur d'une thèse sur Tchaadev, démontrant à quel point celui-ci avait étudié de Maistre, et qui était disciple de l'abbé Portal (1855-1926), lazariste, qui dirigeait un centre d'étude sur la Russie et sur l'union des Eglises. Il joua un rôle clé en 1895 et 1896 afin de tenter de faire accepter les ordinations anglicanes comme douteuses (et non certainement invalides) par le Pape Léon XIII, à l’époque où le Cardinal Rampolla était secrétaire d’Etat. La première rencontre de Lord Halifax et de l’abbé Portal, remonte à 1889. Cet événement est considéré comme l’acte fondateur du Mouvement Œcuménique. De 1921 à 1923, avec le cardinal Mercier, ils posèrent les premiers jalons de l’œcuménisme en provoquant ce que l’on a appelé les "Conversations de Malines ", un dialogue constructif entre les anglicans et les catholiques.

Les Lazaristes désignent les frères et les prêtres de la congrégation de la Mission fondée en 1625 par saint Vincent de Paul (1581-1660) dans un immeuble à Paris, proche de la porte Saint-Victor, appelé collège des Bons-Enfants (fr.wikipedia.org - Lazaristes, www.virgo-maria.org - L'abbé Portal, www.eglise-niort.net - Oecuménisme).

Il est question de l'abbé Portal dans Les affaires Gélis et Tournesol.

Celui qui aurait pu servir de modèle à Isidore peut s'appeler Pierre Pascal.

Il est né le 22 juillet 1890 à Issoire. Il est élève au lycée Hoche de Versailles puis Janson-de-Sailly où son père était professeur de latin après une carrière en province et à Versailles, et Louis-le-Grand à Paris. Originaire d'une famille catholique et lui-même pratiquant fervent, Pierre Pascal, jeune normalien (L 1910), fut nommé en 1916 à la mission militaire français en Russie. Fasciné par l'austérité et le caractère vertueux des militants anarchistes et bolcheviques, il se lie avec eux. Lors, dès les débuts de la Révolution russe de 1917, il désire, se rapproche de Lénine et devient l'un de ses collaborateurs. Il se voulait « bolchévique catholique ». Rentré en France en 1933, il devient traducteur d'ouvrages russes, notamment de Fiodor Dostoïevski, au sujet duquel il publie aussi des analyses d'œuvres. Devenu professeur à l'École nationale des langues orientales vivantes puis à la Sorbonne, il quitte publiquement la mouvance communiste au moment des purges staliniennes (1936-1937). Il se consacre alors à ses traductions et à l'écriture de livres sur l'histoire de la Russie, notamment sur les aspects religieux. Il revient aussi sur son parcours aux côtés des bolcheviques dans ses Mémoires. Il décède le 1er juillet 1983 à Neuilly (fr.wikipedia.org - Pierre Pascal).

La pensée de l'abbé Portal, dont le bulletin parisien s'appelait Petites Annales de Saint-Vincent-de-Paul, a joué un rôle capital dans formation de Pierre Pascal : par son christianisme social, proche du Sillon de Marc Sangnier, par son enthousiasme pour la spiritualité russe, son refus des conversions individuelles, son projet d'union des églises orthodoxes russe et catholique, où chaque église emprunterait à'autre, le père Portal a exercé une influence décisive sur un groupe d'ecclésiastiques qui seront même envoyés en mission officielle par Clémenceau, en 1917, lors de la tentative de rapprochement avec Lénine et Trotsky (Georges Michel Nivat, Russie-Europe: la fin du schisme : études littéraires et politiques, 1993 - books.google.fr).

Le Mystère de l'Aiguille creuse et alignements

L'Aiguille Creuse commence justement par un vol dans le château d’Ambrumésy. Suzanne de Gesvres et Raymonde de Saint-Véran sont réveillées au milieu de la nuit par un bruit, descendent, et découvrent le comte de Gesvres et son secrétaire, étendus, apparemment morts, tandis qu’au loin dans le parc une silhouette s’éloigne tranquillement. Raymonde attrape un fusil et tire : l’homme est touché. Là où cela devient étrange, c’est que l’on ne retrouve nulle trace de l’homme blessé par Raymonde, que le Comte de Gesvres n’est pas mort, et que surtout l’on n’a rien volé (www.editionsdelondres.com - Maurice Leblanc, L'aiguille creuse, 1909).

La Creuse est un hameau de la commune d'Aubonne dans le Doubs, près de la source de la Loue, et passa à la France sous Louis XIV en 1678. A proximité se trouvent "Les Aiguillons" et la roche de l'Aiguillon de Brasse. Toujours à côté, le hameau du Châtelet de la commune de Hautepierre-le-Châtelet. Peut-être ne faut-il pas chercher de château bâti en 1680 par Louis XIV ici, mais confirmer l'hypothèse par allusion au Châtelet de Paris.

Lors de la reconstruction partielle du Châtelet dont les effectifs avaient été doublés en 1674, les architectes Libéral Bruant et Nicolas Delespine construisirent entre 1676 et 1680, avec une façade régulière donnant sur le quai, à l'emplacement de la « Vallée de Misère », le nouveau Châtelet (Marie-Françoise Limon, Les notaires au Châtelet de Paris sous le règne de Louis XIV: étude institutionnelle et sociale, 1992 - books.google.fr).

L'Aiguille creuse mentionne la publication du Mystère de l'Aiguille creuse le 17 mars 1679. Or le 17 mars 1678, suivant Ragon et Ozaneaux, l'Espagne fit sa paix la première à l'issue de la Guerre de Hollande (1672-1678) contre la France. Elle recouvra les villes de Charleroi, Ath, Binch, Oudenarde et Courtrai qu'elle avait cédées par la paix d'Aix-la-Chapelle, ainsi que les villes de Limbourg et de Gand conquises par les Français durant la guerre. Mais elle abandonna à Louis XIV toute la Franche-Comté, avec plusieurs places des Pays-Bas espagnols, comme Valenciennes (prise par Louis XIV lui-même le 17 mars 1678), Bouchain, Condé, Cambrai, Aire, Saint-Omer, Ypres, Maubeuge, etc. (Félix Ragon, Histoire générale des temps modernes, depuis la prise de Constantinople par les Turcs (1453), jusqu'a la fin de la guerre d'Amérique (1783), Volume 2, 1843 - books.google.fr). Mais cette date du 17 mars 1678 semble être une erreur. En effet : "Traité de paix entre Louis XIV, roi de France & Charles II, roi d'Espagne, en latin, à Nimègue, le 17 septembre 1678." Cependant par le traité de Nimègue du 5 février 1679, l'Empereur renonce à tous ses droits sur la Franche-Comté, sur la Champagne, sur les Trois-Évêchés et sur l'Alsace (Luc-Normand Tellier, Face aux Colbert: les Le Tellier, Vauban, Turgot et l'avènement du libéralisme, 1987 - books.google.fr) : "Ratification de l'empereur des traités faits entre lui & les françois, joints aux suédois, en latin, échangée à Nimègue le 19 avril, faite à Vienne le 17 mars 1679." (Jean Nicolas Démeunier, Encyclopédie méthodique ou par ordre de matières: économie politique et diplomatique, Volume 4, 1788 - books.google.fr).

Etretat, Paris et Hautepierre sont alignés. L'axe passe vers Travers en Suisse, rencontré dans Le zodiaque de La Vraie Langue Celtique : Scorpion, 23 octobre. De plus Paris est au tiers de la distance, sur la carte mikelin, Etretat - Hautepierre. Mais aussi le Châtelet est dans le quartier de Saint Jacques de la Boucherie bordé par le quai de Gesvres, quartier de Nicolas Flamel. On en revient encore à lui, personnage le plus emblématique. Flamel réalise une transmutation argentine le 17 janvier 1382, 17 janvier à l'opposite du 19 juillet.

Au deux tiers de la distance se trouve Molesme, avec son abbaye Notre Dame fondée en 1075 par saint Robert fêté le 29 avril (axe de Châtellerault) et aussi le 17 avril et le 21 mars avec saint Benoît. le 21 mars est l'équinoxe de printemps (Adrien Baillet, Les Vies des Saints, Volume 1, 1724 - books.google.fr) : Le zodiaque de La Vraie Langue Celtique : Bélier, 21 mars. Robert de Molesme est le créateur de l'ordre cistercien (abbaye de Cîteaux fondée en 1098). Parmi les sept abbayes de La comtesse de Cagliostro - Fécamp, Saint-Wandrille, Jumièges, Valmont, Gruchet-le-Valasse, Montivilliers, Saint-Georges-de-Boscherville - seule Le Valasse est cistercienne, fondée par Mathilde, mère d'Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre après la mort d'Etienne de Blois qui disputait le trône à Mathilde.

La Commission des antiquités de la Côle-d'Or, fondée en 1831 et composée de deux cent vingt-six membres, publie chaque année des mémoires accompagnés de gravures. On lui doit aussi l'élaboration d'une carte sur les voies romaines. Elle fait faire des fouilles. En 1850, on a découvert à Molesme trente cercueils en pierre dont plusieurs renfermaient quatre et cinq squelettes : la croix grecque sculptée sur le couvercle apprend que ces sépultures appartiennent à l'ère chrétienne (Annuaire des sociétés savantes de France et des congrès scientifiques, Volumes 3 à 4, Institut des provinces de France, 1851 - books.google.fr).

Sur la droite se trouvent aussi Châtillon sur Seine où saint Bernard en prière devant une statue de la Vierge reçut une goutte virginale de lait dans la bouche alors qu'il disait "Monstra te esse matrem", mais aussi Vix, avec son trésor celte découvert seulement en 1953. Près de Hautepierre-le-Châtelet, Mouthier-Hautepierre possède un prieuré de bénédictins fondé en 618 par saint Eustache abbé de Luxeuil ainsi que la légende de la Vouivre, ornée de l'escarboucle chère quand elle est bleue à Sherlock Holmes (1892) qui se manifeste dans L'Aiguille creuse sous le nom de Herlock Sholmes.

"- Châteaubriant ?... Château-Thierry ? - Non... Non... - Châteauroux ? - C'est ça... Châteauroux..." : à deux pas de Neuillay-les-Bois. Crozant, où Beautrelet poursuit sa route au château de l'Aiguille (qui serait le château de Puyguillon près de Fresselines, peint par Claude Monet), est aligné avec le centre des nonagones et Rouziers, centre de la Croix d'Huriel (La Croix d'Huriel et les nonagones).

Isidore part à la recherche de son père depuis Cherbourg où un guichetière de la gare lui propose le trajet par Le Mans pour aller à Châteauroux, c'est-à-dire sur l'axe du 21 juin, premier jour de l'été et du Cancer. Il ne passera pas par là, mais par Paris, le chapitre précédent était à la veille du 14 juillet (Le Zodiaque de La Vraie Langue Celtique : le Cancer, 21 juin).

Notons que Fresselines est aligné avec Etretat et Neuillay-les-Bois. Si l'on considère les territoires des communes, Etretat est aligné avec Neuillay-les-Bois et Rouziers, centre de la Croix d'Huriel. Si Rouziers est au 11 janvier, Etretat est alors au 12 juillet, ou plutôt Bénouville tout proche qui a aussi son aiguille l'Aiguille de Belval, avant-veille du 14 date explicitement donnée par Leblanc dans l'Aiguille creuse, lorsque le narrateur parle à la première personne dans le chapitre IV :

13 juillet : Beautrelet n'est pas mort, il s'est remis de sa blessure, et menace de tout révéler des secrets de Lupin aux journaux. Arsène et Isidore s'affrontent chez Maurice Leblanc. Le père de Beautrelet est enlevé quand, le lendemain, Isidore fait tout de même publier son article dans le "Grand Journal" (André-François Ruaud, Arsène Lupin, 1996 - books.google.fr).

Duclair

Chef-lieu de canton de la Seine-Inférieure (Seine Maritime), sur le bord de la Seine. On y voit, lorsqu'on vient de Rouen, des grottes creusées dans la falaise. L'une est occupée par le père Corbut et se deux fils, tous trois braconniers, affiliés de Joséphine Balsamo. Dans le gros bourg, des religieuses aux larges cornettes tiennent un asile et une infirmerie (La Comtesse de Cagliostro). Il devait s'agir de l'hospice, dont la soeur Reine était alors la directrice. Le village est traversée en automobile par Arsène Lupin emmenant Herlock Sholmès à Quillebeuf (La Dame blonde). Isiodre Beautrelet y déjeune (L'Aiguille creuse) (Jacques Derouard, Dictionnaire Arsène Lupin, Encrage, 2001, pp. 89, 106).