Partie XI - La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet   Le Zodiaque de La Vraie Langue Celtique   Cancer - 21 juin - Rouen   

Cancer

Métal : Etain (L'étoile hermétique : Alchimie et Astrologie).

section 125-150

21 juin - Solstice d'été : le jour le plus long

L'axe passe par Le Mans, Saint Lô, frôle Sainte Mère l'Eglise, puis Cherbourg. C'est le trajet proposé par la guichetière de la gare de Cherbourg à Isidore Beautrelet qui doit se rendre à Châteauroux, dans L'Aiguille creuse, roman de Maurice Leblanc qui a pour héros Arsène Lupin (Arsène Lupin : l'axe du 21 juin). Le secteur finit à Rouen, Evreux.

Le Mans

La Maison d'Adam et Eve (1520-1525), dans la grande rue (N° 69) du Mans, fut construite par Jean de l'Espine, astrologue et médecin de la Reine de Navarre (non pas Bérengère épouse de Richard Coeur de Lion, mais Marguerite soeur de François Ier), elle comporte deux corps de bâtiment, le principal donnant sur la rue, l'autre sur la cour, l'ensemble étant desservi par un escalier contenu dans une tourelle. Sa façade de pierre comporte une porte, surmontée d'un bas-relief jouxtant l'ouverture d'une boutique et, deux étages percés de trois fenêtres alternées de pilastres. Le motif du médaillon au-dessus de la porte est interprété soit comme la représentation d'Adam (à gauche) et Eve (à droite) avec la pomme, soit comme une scène mythologique où Bacchus et Aristée (portant chacun un phylactère) montrent le gobe terrestre, entourés d'une couronne de fruits, avec les signes du Zodiaque. Au-dessus, des scènes mythologique, dont l'enlèvement de Djéjarine par le centaure Nessos (fr.wikipedia.org - Jean de L'Espine (astrologue), payssarthois.canalblog.com).

Bacchus est en rapport avec le solstice d'été du 21 juin (Kabbalisation du tarot : III - Impératrice - XIV - Tempérance).

Le jour le plus long (de l'année) ou Le Débarquement du 6 juin 1944

" Les 24 heures précédant l'invasion seront primordiales. Pour nous comme pour les Alliés, ce sera le jour le plus long."

Erwin Rommel

Durant la nuit des parachutistes sont lâchés en France, afin de préparer le terrain. Les parachutages ne s'effectuent pas très bien et les soldats n'atterrissent pas là où il faudrait. Paradoxalement, cette situation plonge l'état-major allemand dans la perplexité. L'information venant mal à cause de la Résistance, personne ne sait réellement ce qui se passe. Les soldats américains doivent assurer le contrôle des principales routes et des ponts, afin de retarder les contre attaques allemandes.

A 5 heures, les radars allemands détectent les échos d'une énorme flotte d'invasion. Les cuirassés ouvrent le feu. Les Américains débarquent à Utah Beach, où les soldats parviennent à surprendre les Allemands et à progresser. Leur avancée est appuyée par des tanks qui ont réussi à débarquer. La situation est toute autre à Omaha Beach où les défenses allemandes sont particulièrement importantes et cette fois, les Allemands sont prêts à combattre. Les hommes avancent dans la plus grande confusion surtout que les chars n'ont pas réussi à débarquer. Les soldats s'entassent au pied des dunes, coincés. Plutôt qu'une action d'ensemble, c'est le courage et l'instinct de survie de soldats isolés qui va débloquer la situation. Les Britanniques quant à eux débarquent sur Gold Beach. Ils parviennent à pénétrer dans les terres assez rapidement. Les Canadiens sont assignés à Juno Beach.

Le débarquement ne peut avoir lieu qu'à marée haute à cause des récifs. L'infanterie est obligée de se débrouiller toute seule et de sécuriser la zone pour permettre aux tanks de les rejoindre. Les Français débarquent à Sword Beach près d’Ouistreham que les Allemands ont fortifiée. Les troupes avancent prenant une à une les défenses ennemies. Vers 9 heures, le Mur de l'Atlantique a été enfoncé partout sauf à Omaha. Rommel étant absent, les contre attaques sont faibles. Par ailleurs Von Rundstedt reste convaincu qu'il s'agit là d'une diversion. De plus, les divisions de panzers ne peuvent bouger que sur ordre d’Hitler, qui pour l'instant dort. Le débarquement est donc un succès même si très peu d'objectif ont été remplis.

La Consolidation : Il faut consolider les acquis, amener de nouvelles troupes et mettre en place les infrastructures nécessaires pour le ravitaillement, avant que les Allemands ne retrouvent des forces. La Luftwaffe étant absente, les Alliés jouissent de la supériorité aérienne. Le lendemain, c'est à dire le 7 juin, Bayeux est libérée. Rommel arrive sur les lieux. Il ne peut compter que sur ses propres hommes, car Berlin refuse toujours de croire qu'il s'agisse du véritable débarquement. Son seul atout reste les chars.

Les Canadiens ont du mal à progresser dans la région de Caen. Tandis que les Britanniques et les Américains d'Omaha se rejoignent et se dirigent vers Saint Lô. Ils sont vite rejoints par les Américains d'Utah. Pendant ce temps, le Génie met en place les ports artificiels. Seulement, une violente tempête retarde l'avancement des travaux et en détruit même un.

L'objectif majeur reste Cherbourg. Le général Collins parvient à créer une ligne au milieu des Allemands séparant ainsi la région en deux. Il parvient à Cherbourg le 21. La ville bien défendue, finit par tomber le 26. Hitler décide enfin d'envoyer des renforts à Rommel. Celui ci regroupe ses troupes. Les combats continuent à travers les bocages normands. Les Alliés avancent avec difficulté. Bradley reprend son offensive sur Saint Lô. Il a l'avantage matériel, mais les Allemands résistent de toutes leurs forces, la ville tombe le 8. Le 10 juillet, les troupes arrivent à Caen. Une première tentative échoue. Montgomery ordonne le bombardement de la ville. Pendant trois jours, l'infanterie livre de violents combats. Les Allemands sont contraints d'abandonner du terrain, mais ils se retranchent dans le centre ville. Un mois après le débarquement, la situation est dans l'impasse. Le bocage se prête mal aux manœuvres et les Allemands résistent vaillamment (Anthony Kemp, Opération Overlord - books.google.fr).

Pour voir la fin du secteur, comme pour le Scorpion qui a Grenoble en Taureau à l'opposé, le Cancer finit à Rouen mentionné en Capricorne à l'opposé :

p. 297 : Le cidre de Normandie ne date point d'hier, et Rotomage (Rouen) en fait foi – to rot, se gâter, – to owe (ô), devoir, – to mash (mache), écraser, mêler, – Rotowemash – ; la cité de Vindomage, chez les Volkes Arécomiques, n'ignorait point la manière de faire le vin, – wine (ouaï ne), vin, – to do (dou), faire – to mash, écraser –, et les mouvements bizarres des fouleurs de raisins sont fort exactement reproduits dans Sostomage (1), petite ville peu éloignée de Toulouse, – to soss, se dandiner, – to do (dou), agir, faire une action, – to mash (mache), fouler, écraser –.

Le cancer, l'animal

Au sujet des Pécherais pêcheurs du détroit de Magellan : "Comme les vieux habitants du Danemark, ils accumulent en Kjokken-môddings leurs débris de cuisine, coquillages, crustacés, mollusques et os. Leurs mœurs sont en rapport avec leur degré intellectuel." (Revue Internationale des Sciences Biologiques, Volume 5, 1880 - books.google.fr).

Or Boudet ne parle jamais dans La Vraie Langue Celtique de crustacés, ni crabe, ni langouste, ni écrevisse etc., même si les restes de ces animaux sont rares car facilement dégradables. L'homme de ces kjoekken-meddings "devait aussi consommer des crustacés et des oursins, qui sont intermédiaires, aussi agréables à manger et plus faciles à prendre que les poissons." (Gabriel de Mortillet, Origines de la chasse, de la pêche et de l'agriculture, Volume 1, 1890 - books.google.fr).

Dans ce secteur du Cancer, est-ce une omission révélatrice ?

Coquille ou mérelle du Mercure

Si les alchimistes ont pris la coquille Saint-Jacques pour emblème de leur mercure commun, dissolvant et mère du Grand Œuvre, c'est sans doute en grande partie parce qu'ils ont trouvé en lui la matrice qui contient et dans laquelle évolue l'embryon de la pierre, la pierre de l'élixir.

Hôtel Lallemant - Bourges - nemocap.wordpress.com

Les amas coquilliers font assez signe, peut on penser. De plus les mollusques sont des piège à mercure. Lorsqu'il est transporté jusqu'à l'océan, le mercure pénètre dans la chaîne alimentaire par l'intermédiaire des organismes filtreurs (mollusques lamellibranches...) où sa concentration est 8 000 à 20000 fois supérieure à sa concentration initiale dans le milieu (Pascal Deynat, Les requins: Identification des nageoires, 2010 - books.google.fr).

L'étain

p. 134 : ...Il est bon de faire remarquer que le Danemark n'a pas le privilège des amas de coquilliers. On en a découvert en Angleterre, dans le pays de Cornouailles et le Devonshire, en Ecosse, et même en France, près d'Hyères (Bouches-du-Rhône).

Jules César a décrit l'exploitation de minerais d'étain dans les mines de Cornouailles en Grande-Bretagne. Depuis la Grande-Bretagne, la route de l'étain, passant en Gaule et empruntant le Rhône, faisait partie des objectifs de la conquête césarienne, laquelle était de "sécuriser" cette voie d'approvisionnement - plus exactement en enlever le contrôle aux Gaulois et aux Grecs qui l'exportaient par le port de Massalia (Marseille) (fr.wikipedia.org - Etain).

Traditionnellement, on admet que la route de l'étain suivait principalement les voies navigables de Gaule (Loire-Rhône puis Seine-Loire-Rhône et dans une moindre mesure via la Garonne). On a retrouvé plusieurs racloirs triangulaires étamés de l’âge du bronze, aux alentours d’actuels villes portuaires Nantes, Toulouse et Narbonne (fr.wikipedia.org - Route de l'étain).

Les îles situées au large [appelées aujourd’hui îles d’Hières], à trois lieues du cap d’Olbia, et que les Massaliotes nommaient Stœchades servirent longtemps de repaire aux pirates liguriens qui infestaient ce golfe; Massalie dut s’en rendre maîtresse pour la sûreté de son commerce. Sous la protection de quelques forts, elle y forma des exploitations de culture [Strabon, 4] et des pêcheries pour le corail [Pline, 32, 2]. L’extirpation de la piraterie ligurienne lui coûta beaucoup de temps et de fatigues, et ne fut pourtant jamais complète (Amédée Thierry, Histoire des Gaulois, 1828).

Sur les mers, Massalia est presque reine. Une seule fois la puissante Carthage a voulu les lui disputer, mais les têtes d'airain des liburnes grecs ont brisé les galères puniques, et depuis ce temps le taureau massaliote vogue sans rival. Lui seul a le monopole du corail et de cet ambre jaune que les femmes du Garw attendent avec tant d'impatience. Au seul entrepôt du Lacydon se rendent ces mules qui dans trente jours apportent l'étain d'Uxisamo (Ouessant) (Jean Bernard Lafon, Histoire politique, religieuse et littéraire du midi de la France, 1845 - books.google.fr).

La zone d'Hyères a livré plusieurs épaves. Localisée à proximité de la pointe Montrémian, sur la côte Nord de l’île de Bagaud (archipel des Îles d’Hyères, 83) par 18 m de fond, l’épave de Bagaud 2 fut découverte en 1971 puis fouillée en 1980 et 1981 par Luc Long (D.R.A.S.S.M.) avec l’aide de l’Archéonaute. Quarante cinq lingots d'étain estampillés en grec à l'effigie d'Hermès (Mercure) d'un poids moyen de 25 kg (près de 2 t), furent trouvés dans l'épave Bagaud 2 datée de la fin du IIème siècle - début du Ier siècle. Il est très vraisemblable que ce bateau circulait d’ouest en est. Les renseignements collectés sur le fer ont moins fait couler d’encre. Pourtant, les demiproduits sont majoritaires dans le chargement en avoisinant les 10-12 t (Gaspard Pagès, La métallurgie du fer en France méditerranéenne de l’Antiquité au début du Moyen Âge : jalons d’une approche interdisciplinaire, Volume I, 2008).