Partie XVII - Le Prieuré de Sion   Prologue   Cancer : Ronsard Vandomois : vices et vertus   
PRIEURE DE SION CANCER SERPENT ROUGE RONSARD VENDOME VICES VERTUS

Le CANCER du Serpent rouge

« Les dalles du pavé mosaïque du lieu sacré pouvaient être alternativement blanches ou noires, et JESUS, comme ASMODEE observer leurs alignements, ma vue semblait incapable de voir le sommet où demeurait cachée la merveilleuse endormie. N’étant pas HERCULE à la puissance magique, comment déchiffrer les mystérieux symboles gravés par les observateurs du passé. Dans le sanctuaire pourtant le bénitier, fontaine d’amour des croyants redonne mémoire de ces mots : PAR CE SIGNE TU le VAINCRAS. »

L'axe du 11 juillet mis en relation avec le Pasteur d'Hermas (fête de son frère putatif Pie Ier) passe par Vendôme et se trouve dans le secteur nonagonal du signe du Cancer (21 juin - 20 juillet) (Le Serpent rouge : Le voyage de l’âme : Cancer).

Vices et vertus

Conjointement à l'insistance sur la liberté de décision, un autre thème caractérise l'éthique du combat spirituel, celui du discernement des esprits. Thème très ancien, explicite dans l'Ecriture, exploité par le Manuel de Discipline de la communauté de Qumrân, constamment présent dans la théologie primitive. Sur ce point, la doctrine du Pasteur d'Hermas deviendra classique. Après avoir mis en scène l'opposition des vertus et des vices sous l'aspect de vierges ou de femmes vêtues de noir, il reprend le thème des deux voies sous la conduite de deux anges, l'un de la justice, l'autre du mal; d'où le thème du discernement des esprits reconnus à leurs fruits. Un tel thème se trouvera développé chez Origène et mis en relation avec le problème du choix (Charles André Bernard, Vie morale et croissance dans le Christ, 1973 - books.google.fr).

Nous accorderons une toute spéciale attention à la façon dont le Pasteur d'Hermas (entre 140 et 154), utilise le duodénaire. Pour marquer que le Christ avait voulu que l'Evangile fût prêché à l'univers entier, il nous dépeint un rocher formidable entouré de douze montagnes qu'il assimile, non pas aux douze tribus d'Israël, mais aux douze nations qui doivent former la chrétienté. Ce n'est pas tout : voulant indiquer quelles sont les douze vertus que doit pratiquer le chrétien et les douze vices qu'il doit éviter.il nous dépeint douze vierges vêtues de lin [blanc] et douze courtisanes vêtues de noir. Cette facilité à personnifier les vertus et les vices en dodécades édifiantes permet de concevoir plus facilement l'état d'esprit de ceux qui conçurent le mythe des douze apôtres (Pierre Saintyves, Deux mythes évangéliques: les douze apôtres et les 72 disciples, 1938 - books.google.fr, Le Prieuré de Sion : Les documents secrets : 6 - Dossiers secrets de Henri Lobineau : 11 juillet ou le Pasteur d’Hermas).

On trouve l'effigie des vertus et des vices dans les parements historiés des mosaïques chrétiennes de l'Italie aux Xe et XIe siècles (Charles Cuissard, Théodulfe, évêque d'Orléans, sa vie et ses oeuvres: avec une carte du Pagvs Avrelianensis au IXe siècle, 1892 - books.google.fr).

L'échiquier formé de cases blanches et noires, ou le pavé mosaique, désigne la double force qui, tour à tour, attire l'homme vers l'esprit et vers la matière, vers la vertu et vers le vice, rend ses épreuves d'autant plus pénibles, et retarde l'instant de l'éternelle béatitude à laquelle il est apppelé (Abbé Bertrand, Dictionnaire des religions, Tome II, Encyclopedie theologique, Tome 25, Migne, 1849 - books.google.fr).

Le pavé mosaïque offre la ressemblance de l'union intime et du profond silence que les Maçons épars chez cent peuples divers, ont toujours su garder au milieu des pervers ; le blanc désigne encor les vertus bienfaisantes, ornant des bons Maçons les âmes innocentes ; et le noir nous figure un profane livré aux vices, aux plaisirs dont l'homme est enivré (L'univers maçonnique: revue générale des progrès et acquisitions de l'esprit humain dans toutes les branches des connaissances maçonniques, Société de Franc-maçons, Moreau de Marseille, 1837 - books.google.fr).

L'évangile suppose parfois l'assimilation des démons aux vices ou des vices aux démons : les sept démons chassés de la pécheresse (Luc, VIII 2; cf. Marc, XVI 9) semblent être les sept démons des vices, comme aussi les sept esprits que le démon de la luxure, chassé d'un homme, ramène avec lui (Matthieu, XII 45) : cette assimilation était traditionnelle (cf. Chron. XXIII 22) (Stanislas Giet, Hermas et les Pasteurs, 1963 - books.google.fr).

La triple association Vertus et vices, Vierges sages et vierges folles, Zodiaque se retrouve sur les trois portails d'Argenton-Château, d'Aulnay et de Fenioux (Corpus des inscriptions de la France médiévale: Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Tome 3, 1977 - books.google.fr).

Baptême : fontaine d'amour

L'eau, possédant une vertu purificatrice, exercera de plus un pouvoir sotériologique. L'immersion est régénératrice, elle opère une renaissance, dans le sens où elle est à la fois mort et vie. L'eau efface l'histoire, car elle rétablit l'être dans un état nouveau. L'immersion est comparable à la mise au tombeau du Christ : il ressuscite, après cette descente dans les entrailles de la terre. L'eau est symbole de régénération: l'eau baptismale conduit explicitement à une nouvelle naissance (Jean, 3, 3-7) elle est initiatrice. Le Pasteur d'Hermas parle de ceux qui descendirent dans l'eau, morts, et en remontèrent vivants. C'est le symbolisme de l'eau vive, de la fontaine de jouvence (Christiane Villain-Gandossi, Les significations symboliques de l'eau, L'Eau et la culture populaire en méditerranée: Aix-Marseille 29-31 mai 1986, 1989 - books.google.fr).

Dans son livre, Hermas pose la question : « Pourquoi la tour est-elle bâtie sur les eaux ? » La tour dont il parle est l'Église, les eaux sont celles du Baptême. L'Église se construit avec des pierres vivantes qui sortent des eaux du Baptême. [...] L'expérience de la foi est alors décrite comme une sortie hors de l'eau, une émergence, une résurrection. Les fontaines baptismales font référence d'une manière ou d'une autre à ce symbole (Louis Malle, Les sources du baptême: découvrir les baptistères et les fonts baptismaux, 1994 - books.google.fr).

Comme la grotte est l'image et le symbole du monde, Numénius et son ami Cronius disent qu'il y a dans le ciel deux points extrêmes : l'un, dans la partie du ciel la plus méridionale, est au tropique d'hiver; l'autre, dans la partie du ciel la plus septentrionale, est au tropique d'été. Le point estival est vers le signe du Cancer, le point hivernal vers le signe du Capricorne. Et comme le Cancer est pour nous le signe le plus rapproché de la terre, on l'attribue avec toute raison à la lune, qui est (la planète) la plus voisine de la terre, tandis que, le pôle austral n'étant pas visible pour nous, on attribue le Capricorne à Saturne, la plus éloignée et la plus élevée de toutes les planètes Les théologiens établissent donc que le Cancer et le Capricorne sont les deux portes du ciel ; Platon les appelle les deux ouvertures. Ils disent que le Cancer est la porte par laquelle descendent les âmes, et le Capricorne celle par laquelle elles remontent. Le Cancer est au nord, et favorable à la descente; le Capricorne est au midi, et favorable à l'ascension; car les régions septentrionales sont propres aux âmes qui descendent dans (les voies de) la génération. Plus loin, le philosophe syrien, revenant sur le même sujet, ajoute ce qui suit : "Platon, dit-il, fait aussi mention de deux ouvertures, l'une pour ceux qui montent au ciel, l'autre pour ceux qui descendent sur la terre. De même les théologiens ont établi pour portes des âmes le soleil et la lune, disant que le soleil est la porte par laquelle montent les âmes; la lune, celle par laquelle elles descendent Phérécydes le Syrien parle aussi des lieux retirés, des gouffres, des antres, des ouvertures et des portes, entendant par ces choses la génération des âmes et leur apogénèse" (Félix Lajard, Recherches sur le culte public et les mystères de Mithra en Orient et en Occident, 1867 - books.google.fr).

Asmodée

Un Chrétien peut—il identifier les «anges de châtiment» aux démons ? Le Pasteur d'Hermas s'en garderait avec soin : le mauvais berger qui détruit les serviteurs de Dieu est l'ange de la luxure et des plaisirs illusoires, un envoyé du Diable, mais le berger de châtiment, «impitoyable et amer», est l'un des anges justes; s'il tourmente Hermas, c'est pour son bien, pour l'inciter à la repentance, et Dieu consent à lui demander de sévir moins cruellement (Bernard Teyssedre, Le Diable et l'Enfer, 1985 - books.google.fr).

De nombreux auteurs publient alors des typologies et classifications des démons. Ainsi, Peter Binsfeld (1540-1603), évêque auxiliaire de Trèves (Allemagne), en distingue sept, associés aux péchés capitaux : Lucifer (orgueil), Mammon (avarice), Asmodée (Luxure), Satan (colère), Belzebuth (gloutonnerie), Léviathan (envie), Belphégor (paresse et vanité) (Jean-loic Le quellec, Bernard Sergent, Dictionnaire critique de mythologie, 2017 - books.google.fr).

Cancer et vertus

Les cardinales vertus sont les qualités reconnues par les astrologues aux quatre signes cardinaux du zodiaque : la force pour le Bélier, la justice pour le signe de la Balance, dont précisément la justice moderne a tiré ses emblèmes, la tempérance pour le Cancer et la prudence, figurée par le Capricorne. Quant aux célèbres péchés capitaux de l'Église, ils ne sont autres que les planètes des astrologues lorsqu'elles sont dites « mal aspectées » ou « maléficiées » : l'orgueil est le défaut du Soleil, la paresse est produite par la Lune, l'envie vient de Mercure, la luxure est le vice de Vénus, la colère éclate par Mars, la gourmandise est le travers de Jupiter, et l'avarice celui de Saturne (Antoine Plussihem, Nostradamus: Son message aux hommes de bonne volonté, 2003 - books.google.fr).

Ces images symboliques ou bien sont des armes parlantes rappelant le nom de la famille ou bien correspondent à des jeux de mots sur ce vocable, à moins qu'elles soient simplement l'expression de fantaisies épigrammatiques auxquelles se plaisaient les hérauts versés dans les subtilités de la science du blason. Le Homard, en tant qu'ennemi des Serpents, était parfois employé comme symbole de tempérance et deux animaux de cette espèce se combattant constituaient un emblème de sédition. Thomas Moule (1842, p.228) et, après lui, Th. Bell (1853, p. 65) ont donné quelques exemples de cet art héraldique Crustacéen. L'écusson de la famille von Melem, de Francfort, montrait un Homard de gueules sur champ d'argent et le cimier était formé de deux ailes chargées chacune du même animal. Les armes de la famille Espagnole de Grilla consistaient en un écu de gueules avec un Homard de sable sur une bande d'or. L'insigne armorial du cardinal de Cusa, mort en 1464, était un Homard de gueules sur champ d'argent. L'Ecrevisse n'était pas rare, en France, dans l'art héraldique. Les armes de Thiard de Bourgogne étaient formées par trois Ecrevisses de gueules sur champ d'or. Celles d'Alescamps montraient, sur un champ d'or, un chevron entre trois Ecrevisses de gueules. En Angleterre, les armes de l'ancienne famille d'Attwater comportaient des barres onduleuses, argent et gueules, avec trois Ecrevisses d'or, et cet écu entrait dans la composition du blason du Dr William Attunter qui, tenu en grande estime par le cardinal Wolsey, mourut, en 1529, évêque de Lincoln. Des Crevettes, au nombre de trois, apparaissent dans les armes de la famille d'Atsea de Herne, dans le comté de Kent. Un Crabe d'or est l'insigne particulier de la noble famille Scrope, dont certains membres l'ont fait figurer en cimier sur leurs sceaux. Les familles Bridger de Warmingshurts dans le Sussex, Crab de Bobslaw, en Ecosse, Bythesea dans le Kent et quelques autres portent aussi ce Crustacé dans leur blason. Le Crabe que l'on trouve ainsi représenté, semble être très probablement le Tourteau (Cancer pagurus L.). Ce Crustacé, considéré comme l'emblème de l'inconstance, se voit sur le bouclier de François Ier (Marc André, Les crustacés dans les légendes anciennes et actuelles, L'Ethnographie, Numéros 51 à 55, Société d'ethnographie (Paris, France), 1956 - books.google.fr).

Le mot grec karcinos (crabe, pinces, écrevisse), qui désigne aussi un signe du zodiaque (constellation en forme de crabe), est employé par Hippocrate pour décrire la maladie dès le Ve siècle avant J.-C. Le mot français nous vient directement de son dérivé latin cancer, cancri qui signifie à la fois crabe, écrevisse et cancer (Jacques Rouëssé, Le cancer, 2001 - books.google.fr).

The lobster, the crab, and the crayfish are borne in heraldry. The lobster, as an enemy to serpents, was sometimes used as an emblem of temperance, and two lobsters fighting as an emblem of sedition. The union of a lobster with the human form, in the person of a sea-god, is found represented in the house of the Dioscuri at Pompeii (Thomas Moule, Heraldry of Fish. Notices of the principal families bearing fish in their arms, 1842 - books.google.fr).

Vendôme

On attribue à un abbé de l'abbaye de la Trinité de Vendôme de 1044 à 1082, Odéric, la paternité d'un traité sur les Vertus et les Vices conservé en manuscrit (n° 203) à la bibliothèque de Vendôme, bien qu'il ne porte pas son nom, suite de réflexions morales inspirées des Pères, plutôt que traité en forme.

Son successeur Geoffroy de Vendôme est un correspondant de Robert d'Arbrissel, fondateur de l'abbaye de Fontevraud, sur un axe du 19 mai, qui possède une cuisine séparée comme en avait une l'abbaye de la Trinité (Bibliothèque françoise, ou, Histoire littéraire de la France, Volume 8, 1868 - books.google.fr, Bulletin de la Société archéologique scientifique et littéraire du Vendômois - www.vendomois.fr).

Ronsard et la Belle au Bois Dormant

Sources écrites d'une part, traditions populaires de l'autre : il semble qu'on ne puisse y trouver les lieux privilégiés d'une genèse de la « Belle au bois dormant ». La démarche herméneutique semble devoir se situer ailleurs. C'est pourquoi il paraît préférable de chercher le sens, non pas en le ramenant à des origines toujours hypothétiques, mais en le confrontant avec ce qu'il convient d'appeler ses interprétants ; autrement dit, de faire miroiter des textes médiateurs, qui ont été ou n'ont pas été présents dans le champ de la conscience de l'auteur et qui permettent, comme on disait dans l'ancienne exégétique, de l'interpréter « à plus haut sens ». Pour ce faire, nous avons commencé par le commencement, c'est-à-dire par le titre du conte, ce « lieu stratégique » où se reflète au plus haut degré ce qu'on pourrait appeler l'intentionnalité du texte. Si Perrault écrivait pour un lecteur cultivé (les Préfaces en font foi), ce lecteur ne pouvait pas ne pas être sensible aux connotations topiques suggérées par le titre. On sait que le thème de la « Belle endormie » est un cliché de la poésie amoureuse au moins de depuis Properce. Il suffit rappeler la fameuse élégie à Cynthia du grand lyrique latin : Mane erat, et volui, si sola quiesceret illa, (C'était le matin; je voulus voir si elle reposait seule) visere : at in lecto Cynthia sola fuit. (Cynthie était bien seule dans son lit) Obstipui : non illa mihi formosior umquam/visa... (Je restai interdit : jamais elle ne me parut plus belle) talis visa mihi somno dimissa recenti. (C'est ainsi qu'elle m'apparut au sortir du sommeil) Élégies. Livre II, xxix, 23-26, 29 7. Du point de vue du son et du sens, la Belle endormie et la Belle dormant se répondent : compte identique de syllabes, même si le participe présent donne au sommeil une réalité plus active que le participe passé. Reste le bois, absent, du moins en apparence, du topos antique. A ce propos, il ne sera pas inutile de rappeler l'identification de Cynthia avec Diane, sœur d'Apollon, lui-même surnommé Cynthios, le dieu et la déesse étant nés tous deux sur le mont Cynthus à Delos. Or on sait que Diane-Cynthia était vénérée comme la nymphe des bois. L'un de ses plus célèbres sanctuaires Tifata (près de Capoue) qui signifie « bois de chênes ». Son temple, près d'Aricia, se dressait au milieu d'une forêt - comme le château de la « Belle au bois dormant ». Le bois, qui occupe le centre du titre de Perrault, se trouverait donc remotivé selon deux types d'interprétants : le premier de nature rhétorique (le topos de la scène élégiaque patentée) et le second de nature mythologique (les attributs de Diane, déesse des forêts et des bois). Ces deux interprétants, en outre, seraient liés par l'entremise du texte médiateur de Properce puisque Cynthia est à la fois la « Belle endormie » et l'épithète canonique de Diane. Cependant, dans le corpus même de la littérature française qui précède la rédaction des Contes, le thème de la « Belle endormie » connaît des avatars célèbres : on pense à Ronsard et, accessoirement, à Théophile de Viau. Dans le fameux sonnet LXVI de la Continuation des Amours (1555), on trouve un certain nombre d'échos qui, rétrospectivement, apparaissent assez troublants : J'ai l'ame pour un lit de regrets si touchée. Que nul, & fusse un Roy, ne fera que j'aprouche Jamais de la maison, encor moins de la couche Où je vy ma maistresse, au mois de May couchée. Un somme languissant la tenoit mi-panchée Dessus le coude droit, fermant sa belle bouche, Et ses yeus, dans lesquels l'archer Amour se couche, Ayant tousjours la fleche en la corde encochée. Sa teste en ce beau mois, sans plus, estoit couverte D'un riche escofion ouvré de soie verte, Où les Graces venoient à l'envy se nicher, Et dedans ses cheveus choysissoient leur demeure. J'en ai tel souvenir que je voudrais qu'à l'heure (Pour jamais n'y penser) son œil m'eust fait rocher (Ronsard, Les Amours de Marie). [...]

Tout se passe comme si la première partie du texte de Perrault développait, en les reprenant à l'envers, les étapes esquissées par le sonnet de Ronsard. Les « Graces » des tercets, venues « se nicher » sur la Belle, semblent annoncer les dons des Fées au début du conte. L'allusion centrale à « l'archer Amour », « Ayant tousjours la fleche en la corde encochée », fait penser au fuseau fatal dont la piqûre rendra ironiquement la Belle... endormie, en attendant que l'Amour vienne la réveiller. Enfin et surtout, le spectacle de la « maistresse »/ « Princesse », étendue sur son lit d'apparat, se présente comme l'événement central du conte, comme si le topos lyrique se trouvait enchâssé au cœur même de la narration : Le jeune Prince [...] vit sur un lit, dont les rideaux étaient ouverts de tous côtés, le plus beau spectacle qu'il eût jamais vu (p. 102) (François Rigolot, Les songes du savoir de la "Belle endormie" à la "Belle au Bois Dormant", Littérature, Numéros 57 à 60, Université de Paris VIII: Vincennes. Département de littérature française, 1985 - books.google.fr).

Pierre de Ronsard (né en septembre 1524 au château de la Possonnière, près du village de Couture-sur-Loir en Vendômois, et mort le 27 décembre 1585 au prieuré de Saint-Cosme en Touraine), est un des poètes français les plus importants du XVIe siècle (fr.wikipedia.org - Pierre de Ronsard).

Couture sur Loir se trouve sur un axe nonagonal du 28 juin.

La place de Villepinte, ancienne Aricia, dans le Bélier du Sceau de Palaja, est justifiée par la liaison astronomique entre ce signe et celui de Cocher, image d'Hippolyte qui se réfugia à Aricie.

Hippolyte (híppos, « le cheval » et luein, « délier », donc « dont les chevaux sont déliés, courent à bride abattue ») est le fils que Thésée a eu d'Antiope ou d'Hippolyte, selon les versions, toutes deux étant reines des Amazones. Hippolyte est remis à sa naissance à sa grand-mère paternelle Éthra de Trézène, dont le père Pitthée, qui est reconnu pour sa sagesse, l'élève tandis que Thésée se remarie quelque temps plus tard avec Phèdre. Vice-roi, Hippolyte voue un culte particulier à Artémis. Mais Aphrodite, jalouse de cette adoration et de le voir mépriser l'amour, décide de se venger : elle rend Phèdre, sa belle-mère, amoureuse de lui. Étant repoussée, Phèdre se suicide de désespoir, en laissant à son mari une lettre dans laquelle elle accuse Hippolyte de lui avoir fait violence. Thésée, prêtant foi à cette lettre, maudit Hippolyte. Il demande à Poséidon, qui lui doit trois vœux, de tuer son fils. Hippolyte part en exil sur son char le long de la côte de Trézène. Il voit alors sortir de l'écume blanche des flots un monstre à forme de taureau et de serpent qui affole les chevaux. Déstabilisés, ceux-ci s'emballent et font se renverser le char, tuant Hippolyte. Plus tard, Thésée apprend la vérité par Artémis, laquelle rend semble-t-il la vie au jeune homme avec l'aide d'Asclépios. Hippolyte refuse de vivre avec son père. Artémis cache son protégé dans un bois sacré en Italie et lui fait épouser Aricie, change son nom en Virbius (« deux fois homme ») et interdit aux chevaux d'approcher du sanctuaire. Il devient roi, dans le Latium près du lac de Némi, où il institue le culte de Diane Aricine (Artémis).

Les habitants de Trézène rapportent qu'Hippolyte est devenu la constellation du Cocher.

La chauve-souris, mammifère ailé, cristallise les valeurs sexuelles de la fécondité : attribut classique d'une Artémis qui prodigue à l'envi ses fastes mammaires. Mais il y a plus. L'oiseau manqué, d'être hybride, assume dans le même temps - non sans contradictions - le registre sémantique d'une androgynie latente : vieux rêve platonicien (Régis Michel, Part maudite de la modernité, 2001).

En raison de l'assimilation phonétique de son nom avec des mamelles, saint Mamet (Mamert) était imploré par les mères désireuses d'avoir du lait. En remerciement, elles offraient des seins de cire aux chapelles abritant le patron des nourrices (Gavroche, Numéros 37 à 48, 1988).

Il y a une chapelle rurale Saint Mammès située à un kilomètre à l'ouest du village de Villeneuve-Minervois dans le Cancer du Sceau de Palaja, en bordure de la route qui la relie à Sallèles-Cabardès. Ce lieu culte est très ancien puisque la première mention figure sur un diplôme du roi de France, Eudes, en date du 30 décembre 889. Trois cents ans plus tard, il reçut une réplique du Saint et porta ce nom jusqu'à nos jours. Les plaques de reconnaissances et les ex-voto exposés dans l'édifice il y a quelques années encore, témoignent de la grande renommée qu'a eu cette chapelle jusqu'à nos jours (www.villeneuve-minervois.com - Patrimoine) (Le Serpent rouge : Le voyage de l’âme : La chauve-souris 2).

Ronsard connaissait bien La Concorde des deux langages de Lemaire de Belges dont il s'est en partie inspiré pour écrire l'un de ses songes du Bocage royal. Dédié à Henri III en 1584, ce recueil se caractérise par la variété de ses pièces, en quoi il se rapproche de la tradition des silves. Mais le «Discours» date de 1560. Ronsard s'adresse à l'archevêque de Turin, Jérôme de la Rovère, anciennement évêque de Toulon, et lui rapporte un songe fait à l'aube, dans lequel il souligne le paradoxe de la bipartition des rôles de l'âme : « Qui veille tout ensemble, et tout ensemble dort ». Mais cet éveil de l'âme ressemble à la mort, puisque Ronsard se retrouve «comme une idole vaine». Cette image, rappelons-le, permettait également de qualifier Du Bellay (v. 57), dans le «Discours» à Loys des Masures. Le songe est conçu comme une expérience de la mort («sans corps», «Acheron»), comme une libération de l'âme. Attirée par les «choses immortelles», elle s'envole au sommet d'un mont de Vertu, rocher inaccessible sans ailes; fort heureusement l'âme n'en est pas dépourvue dans l'allégorie de Platon. Le temple de Vertu représente l'univers où siègent tous les peuples ; la source en est bien évidemment Jean Lemaire de Belges. La Sueur se tient à côté de Vertu, comme Labeur accompagne Minerve dans la Concorde des deux langages: « Tu es sur mon rocher par estude monté». Ce vers rappelle le travail auquel devait se plier le poète sous l'égide de Labeur historien, pour accéder au temple de Minerve. La Vertu décrit le temple de Volupté qui se trouve en contrebas et qui rappelle celui de Vénus. Vertu représente l'esprit et l'élévation de l'âme vers la vérité, tandis que Volupté, dont Vertu rapporte les propos fallacieux, incarne la soumission au corps et au mensonge. Comme Jean Lemaire, Ronsard confère au songe des vertus initiatiques qui sont symbolisées par le temple, selon le principe d'analogie instauré par Macrobe. [...]

Le parcours en songe du narrateur de La Concorde des deux langages suit de très près les interprétations néo-platoniciennes de l'Enéide de Virgile : le héros est conduit de la vie voluptueuse à la vie contemplative. Au terme du songe, le narrateur découvre la possibilité d'accéder à un statut quasi divin, tel Enée devenu Indigète. Pour parvenir au sommet du rocher, le poète doit se consacrer à l'étude, sous l'égide de Labeur historien. L'initiation du poète en songe est matérialisée par cette étape à franchir, avant l'ultime élévation (Stéphane Lecomte, La chaîne d'or des poètes: présence de Macrobe dans l'Europe humaniste, 2009 - books.google.fr).

Ronsard avait également insisté sur la difficulté qu'il y avait à gravir le Rocher de Vertu dans dans l'Hymne de la Philosophie de 1555: «Dans une plaine, est une haute Roche. / D'où, nul vivant, sans grand travail, n'aproche: / Car le sentier en est facheux, et droit, / Dur, rabboteux, espineux, et estroit, / Tout à-l'entour s'y asproye l'hortye, / Et le chardon, et la ronce sortye / D'entre les rocz, et les halliers mordans, / Qui font seigner les mains des abordans. / Au bas du Roc est un creux precipice / Qui faict horreur à l'homme plain de vice / Qui veut monter avant qu'estre purgé / De son peché, dont il estoit chargé.» (Lm VIII, p. 97, v. 191-202). [...]

Vertu classe le Somme dans les auxiliaires de Volupté : «Sa main est molle et grasse, et son œil n'abandonne / Le sommeil paresseux que midy ne rayonne» (v. 89-90). Or le dernier vers de la pièce précise : «A tant le jour fut grand, et surce je m'esveille» (v. 266). Le Vendômois ne suggérerait-il pas qu'il atteint le Rocher de la Vertu grâce à la Volupté ? Si Jérôme de Rovere a «dompté l'ocieuse paresse» (v. 166), Ronsard semble avoir «ouy les chans de volupté» (v. 167), puisqu'il n'est pas «sur (le) rocher par estude monté» (v. 168) (Christine Pigné, De la fantaisie chez Ronsard, 2009 - books.google.fr).

De la volupté découlent la luxure, l'avarice, la gourmandise et la paresse, contre lesquelles la nature a été obligé d'inventer l'ennui, les maladies, la souffrance et la mort. Par l'envie, l'homme desire les biens qui peuvent accroître son moi ; par l'injustice, il les acquière ; par la haine, il les conserve; par la vengeance, il se sacrifie ceux qui ont tenté de les lui enlever. Par l'avarice, l'homme adore les biens qui augmentent son moi; par la luxure, il se les prodigue autant que ses faibles organes les peuvent supporter; et par la paresse, il se sacrifie jusqu'à son corps, qu'il laisse s'énerver dans le repos, afin de s'épargner les fatigues de l'effort (De la faute de l'homme et de sa réparation, Revue du Lyonnais, Volume 22, 1845 - books.google.fr).

Le Fils de Dieu est la vertu toute-puissante du Pere, selon cet oracle de l'Apôtre Saint Paul (I Corinthiens I,24), Christum Dei virtutem & Dei sapientiam (François Fitz-James, Mandement et instruction pastorale, 1760 - books.google.fr).

Le mot Vertu est issu du latin "virtus" force.

Rabelais a parfaitement connu le Songe de Poliphile. Dans Gargantua, ch. IX, il le mentionne, en comparant son symbolisme aux hiéroglyphes des Egyptiens. C'est la partie architecturale qu'il met largement à profit au V livre (Lazar Saineanu, La Langue de Rabelais: Civilisation de la renaissance, 1922).

Dans le Songe on trouve Logistique et Thélémie, la raison et la volonté.

Rabelais opère avec Thélème une synthèse curieuse des deux temples que décrit le poète car Vénus et Minerve semblent conjointes dans son propre temple et c'est finalement lui, plus que Lemaire qui opère la concorde promise des deux langages: du corps et de l'âme, de l'amour et de la sagesse, de l'homme et de Dieu. Au temple de Vénus Rabelais emprunte la description des beaux «adolescents», leur désir «social» et leur appétit de vie; au temple de Minerve, il reprend «Honneur le grand seigneur» qui permet d'atteindre la vraie vertu (Stéphan Geonget, La notion de perplexité à la renaissance, 2006). (BERGERE PAS DE TENTATION QUE POUSSIN TENIERS GARDENT LA CLEF PAX DCLXXXI PAR LA CROIX ET CE CHEVAL DE DIEU J ACHEVE CE DAEMON DE GARDIEN A MIDI POMMES).

In hic signo vinces

La famille de Ronsard est depuis longtems éteinte : elle s'est fondue , par les femmes, dans les maisons du Chatellier, Marescot, de Chalay etc. Le château de la Poissonnière appartenait, au moment de la révolution, à M. le comte d'Estaing, à cause de Mme de Châteaurenault, sa femme (Georges Touchard-Lafosse, La Loire historique, pittoresque et biographique, Tome 3, 1851 - books.google.fr).

Il ressort, en effet de l'examen de l'acte généalogique qui nous a été confié, que Pierre de Ronsard serait mort sans postérité, mais qu'un de ses frères Claude eut trois enfants, dont l'un d'eux Gilles, fit souche. Son unique fille, Geneviève de Ronsard, qui fut la dernière du nom, épousa Benoît II de Marescot (R. de Thiverçay, Chronique, La Revue du Bas-Poitou et des Provinces de l'Ouest, Volumes 36 à 37, 1923 - books.google.fr).

En 1515, Nicolas de Marescot épousait Alix de Mésange, dame de Souday, (arr. de Vendôme). Dans un vitrail du chœur de l'église de Souday on voit l'effigie des époux de Marescot, avec leurs armes : D'argent, parti à dextre de quatre fasces de sable, surmontées d'une bande de gueules, et a senestre d'une croix pattée de gueules. Légende : in hoc signo vinces (L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, Volume 52, 1905 - books.google.fr).

Aujourd'hui rattachée à Montoire, Chef-lieu de canton du Loir-et-Cher qui en conserve les archives, la petite commune de Saint-Quentin est situé entre Montoire et Troo, dans cette Vallée du Loir que le poète Ronsard a célébrée, le village est depuis toujours voué à l'agriculture et à l'élevage, de plus, la vigne fut longuement présente sur son coteau orienté au Sud. Ces lieux portèrent successivement les noms de St-Quentin-les-Varennes au moyen-âge, de Prés-Quentin sous la Révolution et de St-Quentin-les-Troo. Sur le coteau s'élève le château de Chalay cet ancien fief est la résidence des seigneurs du lieu, habitée depuis le XVIe siècle par la famille de Marescot et ses descendants (Jean Couty, Gilbert Zabern, Un vendômois en Espagne: campagne de 1822 à 1825, 1987 - books.google.fr).

Trôo peut rapporter à la pierre de Trou de La Vraie Langue celtique (La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet : Le Calendrier de La Vraie Langue Celtique : 1er juillet - Servan - Trôo - books.google.fr).

On voit que le couple Volupté/Vertu de Ronsard correspond au couple Vénus/minerve de Lemaire de Belges. Dans l'Hymne du Printemps de Ronsard pareillement on a à faire au couple Amour/Pallas.

Le Cancer marque le début de l'été, mais aussi la fin du printemps.

Dans l'Hymne du Printemps dédié à Fleurimont Robertet, Ronsard associe cette saison au dieu Eros, ensemble ils arrivent à vaincre les puissances hostiles du Chaos originel afin de donner une harmonie au monde. Le printemps lumineux possède donc une énergie civilisatrice, c'est une natura naturans, un mouvement qui accorde généreusement la puissance de la vie aux trois règnes animal, végétal et humain; l'amour des hommes rejoint les grandes harmonies cosmiques : Je chante, Robertet, la saison du Printemps, / Et comme Amour & luy (apres avoir long temps / Combatu le discord de la mace premiere) / De flammes bien armés sortirent en Lumiere [...] (XII, pp. 27-28) Le texte va jusqu'à faire le rêve d'un printemps éternel, d'un nouvel Age d'or. Hélas, Jupiter jaloux viendra détruire cette perfection en la morcelant en quatre saisons différentes ; cette saison trop belle se voit déjà menacée et,comme dans la Genèse, le couple originel est chassé du Paradis. La belle saison sera alors aussi brève que la vie humaine. En d'autres termes, l'équilibre un peu morne de l'état initial est brisé par une violente poussée vernale de nature sanguine qui est, elle-même aussi, de courte durée (Marc Carnel, Le sang embaumé des roses: sang et passion dans la poésie amoureuse de Pierre de Ronsard, 2004 - books.google.fr).

Jupiter s'alluma d'une jalouse envye / Voyant que le Printemps jouissoit de sa mye, / L'ire le surmonta, puis prenant le Cousteau / Dont n'aguere il avoit entamé son cerveau, / Quand il conceut Pallas la Deesse guerriere, Detrancha le Printemps, & sa saison entiere En trois pars divisa. (lines 63-9) It may appear strange, in view of the distinction Proclus makes between male gods as forces of unity and female gods as forces of separation, to see the male Jupiter dividing Printemps in this way. And why does Ronsard insist on Jupiter's use of the knife? The explanation is provided by these seemingly extraneous details about the knife's function in the birth of Athena. According to Proclus, Zeus unites in himself the properties of both Athena and Eros: Plato called these two gods, Eros and Athena, wisdom-loving, not both for the same reason, but the former as being an intermediate point in the universe, and as leading up towards intelligible wisdom, the latter as being the summit and unification of creative wisdom. For the Demiurge was 'Both Metis [Council] the first father and much-delighting Eros', and as Metis gives birth to Athena, as Eros he engenders the chain associated with Love. Ronsard's Jupiter unites both male and female, Amour and Pallas, the principles of unity and of separation, and the apparently destructive act of cutting up Printemps leads on to real birth and regeneration (Philip Ford, Neoplatonic Fictions in the Hymnes of Ronsard, Philosophical fictions and the French Renaissance, 1991 - books.google.fr).

Hercule et Ronsard

Héracles Ogmios alias Hercules Gallicus a été consideré vers la moitié du XVIe siècle comme typus eloguentiae. En France cette image du dieu a été employée comme l'allégorie de souverain. Les liens entre Hercule et les rois de France, commencés pendant le règne de Charles VIII (1490) sont bien visibles aux temps de Francois Ier, d'Henri II et d'Henri III. Le symbolisme herculéen appliqué à la personne d'Henri IV se distingue par la richesse des formes et par l'abondance des sources plastiques et littéraires (F. Bardon). Les oeuvres d'Erasme (Adagiorum chiliades) et celles d'Andrea Alciati (Emblematum liber), première édition complète en 1550) fournissent la réponse à la question concernant l'influence d'Hercule et sa portée sur les modèles des attitudes morales d'un chrétien cultivé au XVIe siècle. Alciati, dont l'oeuvre a fortement influencé l'Europe de son époque, a esquissé dans l'emblème 137, la silhouette, pleine de valeurs morales, de l'Hercule-sage, dont «l'éloquence dépasse les valeurs de la force inébranlable». On trouve des exemples où l'on compare Hercule et le Christ dans les écrits de Guillaume Budé et de Joannes Goropius dit Becanus; Pierre de Ronsard dans son poème Hercule chrétien est allé plus loin dans ces comparaisons. Ronsard a juxtaposé dix-huit épisodes du mythe d'Hercule et l'histoire de Jésus-Christ, en trouvant dans ces épisodes l'annonce des faits historiques et la préfiguration de l'Evangile. L'appréciation positive du poème de Ronsard se trouve dans l'oeuvre d'Antonio Possevino S. J. Bibliotheca selecta de ratione studiorum (à partir de la deuxième édition, Venise 1603). Cependant dans l'Hercule chrestien (env. 1630) du calviniste, Agrippa d'Aubigné, le héros antique est le modèle du chrétien parfait. Les nombreuses significations symboiques qui s'associent avec le nom d'Hercule vers la fin du XVIe siecle, sont citées dans l'oeuvre d'Antonio Ricciardi Commentaria symbolica (Venise 1593) ; sous le mot-souche Hercule on a réuni 139 explications allégoriques (Jerzy Banach, Hercules Polonus, 1984 - books.google.fr).

"Hercules Gallicus, Hercules François", Champfleury, 1529, Geofroy TORY - logodaedalia.chez-alice.fr