Partie IX - Synthèse   Chapitre LVIII - Autour de Rennes   Le temple de Minerve   
LE TEMPLE DE MINERVE

Le temple de Minerve apparaît chez Lemaire de Belges dans La Concorde des deux langages et n'est pas localisé alors que celui de Vénus est à Lyon (Autour de Rennes le Château : BERGERE PAS DE TENTATION QUE POUSSIN TENIERS GARDENT LA CLEF PAX DCLXXXI PAR LA CROIX ET CE CHEVAL DE DIEU J ACHEVE CE DAEMON DE GARDIEN A MIDI POMMES BLEUES).

Les dalles de Rennes le Château et Minerve/Athéna/Neith

Nous trouvons Minerve à travers son homologue égyptienne Neith indiquée par le SAE de la dalle de Coume Sourde (désignant, peut-être, la ville de Saïs, siège de la déesse) et le ESNA, issu de la superposition de la dalle de Coume Sourde et de la dalle verticale de Marie de Nègre (Autour de Rennes le Château : Superposition de dalles et Saint Sulpice).

Minerve et le Dragon

Dans la mythologie grecque, la constellation proviendrait soit du dragon qui attaqua Athéna dans la guerre entre les dieux de l'Olympe et les Titans, soit du dragon tué par Cadmos près du lieu où il fonda Thèbes, soit de celui qui gardait la Toison d'or ou bien encore du dragon Ladon qui gardait les pommes d'or du jardin des Hespérides et fut tué par Héraclès (fr.wikipedia.org - Dragon (constellation)).

Quelques auteurs ont prétendu, que c'était le Dragon que les Géants opposèrent à Athéna, dans la guerre des Géants contre les Dieux, et que la déesse s'en étant saisi le lança au ciel et l'attacha près du pôle (Hyginus), autour duquel il paraît encore entortillé (www.cosmovisions.com - Dragon-Constellation).

Janus eut pour symbole un dragon qui se mord la queue; enfin, les astronomes lui assignent une place dans le ciel, en surnommant le dragon une constellation dans laquelle Ptolémée compte trente étoiles (Jean Maximilien Lamarque, François Nicolas baron Fririon, Le Spectateur militaire: Recueil de science, d'art et d'histoire militaires, 1854 - books.google.fr).

C'est ce Janus Dragon dont parle le mauriste Bernard de Montfaucon né à Soulatgé, où est placée l'étoile alpha du Dragon (Thuban).

Pour ce qui est du dragon ou serpent, qui de son corps faisoit un cercle & mordoit sa queue, & dont Macrobe dit que les Phéniciens se servoient pour representer Janus : nous ne trouvons rien de semblable dans les monumens qui nous restent de ce Dieu; mais ce serpent se voit souvent dans les Mithras & les Abraxas, où l'on dit qu'il marque le soleil & son cours (Bernard de Montfaucon, L'Antiquité expliquée, 1722 - books.google.fr).

Si Janus, serpent céleste, se mord la queue, alors la constellation du dragon céleste pouvait antérieurement le faire aussi et Montségur être la tête ou une des têtes du catharisme, au dire de Blanche de Castille, à proximité de la queue à Puivert (Autour de Rennes le Château : Rennes les Bains, la Petite Ourse et le Dragon).

Temple de la Raison et Saint Sulpice

Le temple de la Raison, créé sous la Révolution française en 1793, est le temple d'une nouvelle religion inspirée des dogmes de la franc-maçonnerie et destinée à remplacer le christianisme : le culte de la Raison des Hébertistes athées (automne 1793-printemps 1794) puis le culte de l'Être suprême des Montagnards déistes (printemps 1794-été 1794). La « religion » centrée sur le culte de la Raison devait rassembler tous les peuples sous la devise de la liberté et de l'égalité afin de revenir aux principes fondamentaux de la République romaine, ce qui signifiait explicitement la fin de toutes les monarchies. De nombreuses églises furent transformées en temples de la Raison puis en temples de l'Être suprême. On peut citer la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 10 novembre 1793, l'église Saint-Sulpice à Paris et d'autres encore (fr.wikipedia.org - Temple de la Raison).

En novembre 1793, le christianisme ayant été supprimé par un simple décret et remplacé par le culte de la Raison, on posa au-dessus de la porte principale l'inscription par laquelle on dédiait le Temple à la Raison, Raison, et le 5 décembre eut lieu l'inauguration du nouveau culte. Pour la circonstance, une femme joua le rôle de la Déesse Raison. Un cortège se forma autour de sa personne portée en triomphe, et l'on se rendit place de la Croix-Rouge où l'on brûla les deux statues de saint Pierre et de saint Sulpice, statues en bois qui étaient placées jusqu'alors au-dessus de la porte des deux sacristies. La Raison eut un culte bien éphémère. Chaumette, qui en était le pontife, fut envoyé à l'échafaud le 13 avril 1794, et son culte ne lui survécut pas (Gaston Lemesle, L'Église Saint-Sulpice, 1931 - books.google.fr).

Pierre-Gaspard Chaumette, dit Anaxagoras Chaumette, né le 24 mai 1763 à Nevers (Nièvre) et mort guillotiné le 13 avril 1794 à Paris, fut procureur de la Commune de Paris pendant la Révolution française. Porte-parole des sans-culottes, antiféministe, il lutta pour l'abolition de l'esclavage. Il fut condamné à la guillotine avec les Hébertistes. Il prit le nom d'Anaxagoras en référence au philosophe grec antique qui fut condamné pour athéisme. Il tenta d'instaurer de nouveaux rituels républicains, comme les fêtes de la Raison (fr.wikipedia.org - Pierre-Gaspard Chaumette).

Disciple d'Anaximène, Anaxagoras était surnommé l'« Intellect » selon Théophraste dans son ouvrage Des Sensations, car il soutenait que l'intelligence était la cause de l'univers. À l'inverse de nombre de penseurs grecs, il méprise la sphère politique et clame que seul le Cosmos importe. Il introduit le concept de « noûs », qui équivaut à l’intelligence organisatrice et directrice du monde. Ce dernier serait formé de substances diverses qui n'auraient ni naissance ni fin mais s'agenceraient seulement par combinaisons et séparations. Il est le premier Grec à aborder le problème de la quadrature du cercle.

Anaxagore fut condamné à mort à l’issue d’un procès pour impiété, vers -431. Ses adversaires lui reprochaient sa théorie cosmique : là où le regard théologique voyait des dieux dans les astres, lui ne les considérait que comme des masses incandescentes. Il enseignait que la lune (formée de terre) reflétait la lumière du soleil, qui est une pierre chaude : Platon disait que sa théorie, qu'il donnait comme sienne, (391d) sur la lumière de cette planète, une opinion qui était beaucoup plus ancienne. Condamné finalement comme athée mais échappant à la peine de mort, il se retira à Lampsaque, une colonie de Milet en Asie mineure, où il mourut en -427 (fr.wikipedia.org - Anaxagore, Autour de Rennes le Château : BERGERE PAS DE TENTATION QUE POUSSIN TENIERS GARDENT LA CLEF PAX DCLXXXI PAR LA CROIX ET CE CHEVAL DE DIEU J ACHEVE CE DAEMON DE GARDIEN A MIDI POMMES BLEUES, Autour de Rennes le Château : Poussin pouvait-il connaître le Jugement de Mantinée ?).

Une tête de Minerve dans les caves de Saint Sulpice

Ainsi cataloguée en 1795 au Musée des Monuments français, dans la notice de l'an VI, p. 20, n° 75 : « Saint-Germain-des Prés. — Le buste de Minerve moulé sur l'antique, posé sur une colonne antique de granit rouge de 11 pieds, trouvée dans une des caves de Saint-Sulpice. » L'année suivante ce buste reçut le n° 314 dans l'édition du catalogue de Lenoir parue en l'an V. Il y conserva la même description avec cette seule addition : « Fondu en bronze par Keller » L'édition de l'an VI annonce que le n° 314 a été remis au Musée central (Gazette des beaux-arts, 1876 - books.google.fr).

Ou faut-il comprendre :

Le 14 prairial 1797 (2 juin), une colonne de granit rouge d'Égypte, de 11 pieds, provenant de Saint-Sulpice, plus, une statue en marbre blanc, antique, mutilée, représentant Minerve, provenant de la salle des Antiques (Inventaire général des richesses d'art de la France: Archives du Musée des monuments français, Volume 1,Numéro , 1886 - books.google.fr).

Minerve à Rome

Annibal Rucellai, évêque de Carcassonne de 1569 à 1601, est florentin et allié aux Médicis. BNobre de ceux-ci furent enterrés dans l'église romaine de Saint Marie sur la Minerve.

La basilique sur la Minerve, ou église Sainte-Marie sur la Minerve (Santa Maria sopra Minerva) est une basilique située à Rome, place de la Minerve, dans le quartier du Panthéon. Fondée au VIIIe siècle, reconstruite au XIIIe siècle par les Dominicains (Fra Angelico y est enterré), souvent modifiée jusqu'au XIXe siècle, c'est l'une des rares églises romaines de style majoritairement gothique. Comme d'autres églises romaines antiques, elle fut construite sur les fondations d'un lieu de culte antérieur, dédié à la divinité romaine Minerve, ce qui explique son nom. Les papes Paul IV qui érige le titre cardinalice Santa Maria sopra Minerva, Léon X et Clément VII, ces derniers des Médicis, sont enterrés dans le chœur dans des tombeaux d’Antonio da Sangallo le Jeune réalisés en 1541. En effet, avant la construction de l'église Saint-Jean-Baptiste-des-Florentins, la Minerve était l'église de la nation florentine à Rome et abrite à ce titre de nombreuses sépultures de prélats, seigneurs et citoyens toscans. Étrangement, Diotisalvi Nerone, qui avait pris part à la révolte des Florentins contre Pierre de Médicis, fut enterré en ces lieux, où le rejoignirent par la suite les dépouilles de nombreux membres éminents de la famille des Médicis (fr.wikipedia.org - Basilique de la Minerve, La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet : Le cromleck et les trois lunes).

La déesse Minerve dans l'Aude

Dans l'Hérault, près de l'Aude, la cité de Minerve doit son nom à la déesse.

Minerve est un petit village perché sur un éperon rocheux, véritable oppidum naturel formé par les canyons des deux rivières qui convergent à cet endroit : la Cesse et son affluent le Brian (fr.wikipedia.org - Minerve (Hérault)).

Notons qu'à Epidaure Athéna était honorée dans la citadelle sous le nom de Cissea (Pausanias, Voyage historique de la Grece, Volume 1, traduit par Nicolas Gedoyn, 1794 - books.google.fr).

Ces « oppida » étaient d'ailleurs desservis par une route, aussi droite que possible, jalonnée par 96 dolmens encore existants dans le Minervois, dont le premier est à Mailhac (découvert par M. Jean Taffanel) et les derniers à Argentières, hameau au Nord de Caunes. Cette route avait comme caractéristique d'être tracée en ligne droite, depuis l'embouchure de l'Aude, à Vendres (Hérault) (que nous croyons être le « Portus-Veneris » des Phéniciens et des Grecs, dans la tribu celtique des « Atacini ») en direction du soleil couchant vers la Montagne-Noire. Cet itinéraire conduit, en utilisant presque partout une ligne de partage des eaux et presque partout rectiligne aux menhirs de « Picarel » etde« Fraïsse-sur-Agout » vers Castres. De là à conjecturer que cette voie servait à transporter vers la vers la côte méditerranéenne les minerais de cuivre d'Escoussens, les minerais de plomb argentifère de Villeneuve-Minervois et d'Argentières, les minerais ferrugineux et aurifères de Salsigne (Montagne Noire), il n'y a qu'un pas. Et les trouvailles de nos collègues et amis de Mailhac sur le « Cayla » tout près de cette route : silex taillés, céramiques, monnaies, objets d'origine pré-romaine, Grecs et Ibériques, servent grandement cette hypothèse. Disons, de plus, pour étayer encore cette étymologie, que dans aucune charte on ne trouve le mot, « miner(b)ensis » écrit avec la lettre V (Miner(v)ensis), alors que cette lettre, d'un usage si courant dans la langue latine, se retrouve dans toutes les œuvres lapidaires représentant la déesse Minerve. — Les Romains désignèrent donc ce « pays » par les termes de « Pagus Minerbensis », le mirent en état de défense au moyen d'autres oppida et en firent un des greniers de Narbonne. Les anciennes chartes ont perpétué ce nom en remplaçant parfois le terme « pagus » par : suburbium : (ex : ... in territorio narbonensi, suburbio minarbensi : an 836) — ou : Comitatus (parce que administré par un Cornes) — ou : Minerbensis patria, an 1215) — ou : territorium Minerbense, an 866) (Bulletin, Volumes 41 à 42, Société d'études scientifiques de l'Aude, Carcassonne, 1937 - books.google.fr).

L'origine du nom de ce petit village perdu dans le Causse est controversée. Certains pensent que vers le Ve siècle, le moine Menerbe évangélisa la région. D'autres sont d'avis que Minerve est d'origine celtique et signifie Pierre levée. Avec Sidoine Apollinaire, il serait plus plausible de supposer que la déesse Minerve, très honorée à Narbonne, donna son nom au village et à la région qui l'entoure (Lucienne Curie-Seimbres, La grande pitié de Minerve, La Nouvelle revue des deux mondes, 1971 - books.google.fr).

Les parents, ou plutôt les grands-parents, de Varron d'Atax, étaient venus s'installer, une trentaine d'années avant sa naissance, dans la nouvelle colonie que l'on avait fondée à Narbonne. Originaires de l'Italie centrale, ils cultivaient leur lot de terres et rien sans doute ne destinait le jeune Varron à une carrière littéraire à Rome. Mais à Narbonne, la fréquentation des étrangers qui abordaient au port et le passage des troupes pompéiennes et césariennes firent naître en lui des ambitions nouvelles. Le jeune provincial quitta les rives de l'Aude et revint à celles du Tibre que ses ancêtres avaient habitées. Contrairement à ce qu'écrira plus tard Sidoine Apollinaire, on ne vénérait pas encore dans l'illustre colonie la déesse Minerve (Michel Gayraud, Un Narbonnais du Ier siècle avant J.-C., Le poète Varron de l'Aude, Bulletin de l'Association Guillaume Budé, 1971 - books.google.fr).

D'après César, Bellum Gallicum, VI, 17, 2, Minerve faisait partie des principales divinités honorées par les Gaulois. De fait, « c'est en Gaule, parmi toutes les provinces occidentales, que Minerve est le plus souvent honorée » (Paul marie Duval, Les dieux de la Gaule, p. 83). Mais n Narbonnaise, on ne note qu'une douzaine de dédicaces à Minerve, contre une trentaine pour les Trois Gaules et près de vingt pour les Germanies. On admet généralement que la déesse gauloise des arts et métiers, dont on ignore nom, a survécu sous l'Empire en étant assimilée à Minerve. Elle est honorée « moins comme membre de la Triade Capitoline que comme la patronne des petites gens » (Paul marie Duval, Les dieux de la Gaule, p. 83) : dans une inscription, la dédicante, Anilla, était vraisemblablement une esclave ou une pérégrine, comme le suggère son nom unique : [Mi]nerue Anilla u(otum) l(ibens) s(oluit) m(erito) (Provenance : Les Milles-les-Aix, Don de M. Rastoin, ingénieur à Marseille, en 1909 au Musée de Marseille) : À Minerve, Anilla s'est acquittée de son vœu, de bon gré et à juste titre (Michel Janon, Supplément à "Gallia.", Volume 44, Partie 3 de Inscriptions latines de Narbonnaise, 1995 - books.google.fr).

Nous pensons que ce fut pendant notre septième période que les monnaies au type de Minerve commencèrent d'être frappées. Au moment où Massalie, après de longues années de paix, se jetait dans de nouvelles guerres , elle dut sentir sa ferveur se ranimer pour la divinité chère aux Ioniens, et pour laquelle, d'après la tradition locale, elle avait d'ailleurs des motifs d'adoration tout particuliers. On racontait qu'au temps des anciennes luttes de Massalie contre les populations qui l'avoisinaient, un chef gaulois, du nom de Catumand, tenait la ville assiégée et près de se rendre, quand il vit en songe une femme d'un aspect majestueux, mais terrible, qui lui ordomnait de se retirer. Catumand, effrayé par cette vision, offrit la paix aux Massaliotes et demanda la permission d'entrer dans la ville pour adorer ses dieux. En apercevant dans la citadelle la statue de Minerve, il s'écria : Je reconnais la déesse qui m'est apparue cette nuit ! Puis, détachant son torques d'or, il le passa au cou de la statue, et fit alliance avec Massalie (Jean François de Paule Louis Petit de la Saussaye, Numismatique de la Gaule Narbonnaise, 1842 - books.google.fr).

En 132, d'après une inscription aujourd'hui conservée à Pézilla (Pyrénées-Orientales), le travail de construction du Capitole de Narbonne, entrepris sous Hadrien lors de son passage en 121 sur sa route de Nîmes à Tarragone, fut enfin terminé. C'est bien là le temple que chanta le poète Ausone, dans son éloge de Narbonne au IVe siècle, « d'une telle masse qu'il aurait eu l'estime de Tarquin, Catulus aussi, et enfin du César qui éleva les toits dorés du Capitole » (Tableau des villes, 19). Capitole en effet, ce temple l'était par sa cella divisée en trois parties, consacrées respectivement à Jupiter, Junon et Minerve, et par sa décoration qui se rapporte au culte du maître de l'Olympe : la frise en représentait des aigles porteurs de lemnisques et de guirlandes encadrant un foudre couvert d'un manteau. La parure monumentale de Narbonne se complétait des habituels édifices des spectacles et de l'eau, mais ils sont encore moins connus (Histoire de Narbonne, 1981 - books.google.fr).

Il est certain que le célèbre temple de marbre de la triade romaine de Jupiter, Junon et Minerve (Capitolium) occupait l'actuel emplacement du collège de garçons, anciennement butte des Moulinasses (Philippe Héléna, Les Origines de Narbonne, Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne. Année 1936. Tome XIX, 1937 - books.google.fr).

Toulouse, rivale d'Athenes, rendoit comme elle un culte particulier à Pallas. Ausone & Martial lui donnent le titre de Palladienne. Sidoine Apollinaire nous apprend qu'elle renfermoit un Temple consacré à Minerve. La plupart des Historiens ont cru que ce Temple étoit situé fur le bord de la riviere de Garonne, au lieu où étoit l'ancienne Eglise de la Daurade, & qu'elle fut bâtie sur ses ruines & de ses débris. Toutes les fois que la chaussée du moulin du Basacle s'est rompue, la riviere, en abandonnant une partie de son lit, a laissé à découvert des restes de murs, des colonnes, des bas-reliefs & des lits de marbre, des inscriptions gravées fur des tables de bronze &c. (M. de Montégut, Recherche sur les antiquités de Toulouse, Histoire et mémoires de l'Académie royale des sciences, inscriptions et belles lettres de Toulouse, 1782 - books.google.fr).

Dans l'au-delà, l'Apollon solaire et la Diane lunaire y éclairent le monde. Adam et sa compagne, que menacerait, s'il ne leur tournait le dos, un Jupiter foudroyant accompagné de son aigle, goûtent enfin du fruit maudit. On aperçoit une Minerve casquée ; un charmant Cupidon ailé, armé de son arc fatal, contemple dans la fosse aux lions. Avec la distance des siècles, il n'est pas toujours aisé de voir clair dans les croyances du bas Empire. La mythologie est encore présente, mais il est difficile de séparer ce qui est tradition littéraire figée, croyances réelles ou simple clin d'œil entre gens sortis des mêmes écoles. Faisant allusion à la descente de Jésus aux enfers, Prudence nous dit qu'il a retraversé le Phlégéthon sans encombres, et treize siècles plus tard, les Auvergnats mettront toujours dans l'escarcelle de leurs défunts une pièce de monnaie pour payer Charon, le nocher du Styx. Les dogmes nouveaux donnent parfois l'impression, chez Sidoine et les siens, d'être de simples objets de curiosité. Le christianisme s'est de mieux en mieux adapté aux croyances antiques et cette adaptation progressive est presque réalisée. Le triomphe de l'Eglise est dû à l'assimilation du paganisme populaire, non à son élimination. Autant et peut-être plus que les dieux gréco-latins, puniques, orientaux ou égyptiens, le Yahvé palestinien est une divinité métamorphique qui s'adapte aux présents successifs avec une évidente facilité. Etant donné que tout système religieux naît sur un terroir qui a déjà ses croyances et ne les abandonnera pas, il n'est de religion nouvelle que syncrétique. Or, aux yeux du puriste qui veut que la foi chrétienne soit en totale rupture avec les croyances qui l'ont précédée, tout syncrétisme est un échec. Aux Actes et à quelques lettres de Paul, aux évangiles plus tardifs est venue très tôt s'ajouter une série de textes qui font qu'après de nombreux balbutiements la tradition juive s'est intégrée aux mentalités d'un monde polythéiste. L'Epître aux Ephésiens est venue corriger, nuancer les excès de l'Epître aux Romains. La traduction de Jérôme romanise et «modernise» de nombreux passages des textes grecs ou hébraïques qu'une oreille latine n'aurait pu supporter sans scandale. D'ailleurs, comme nous venons de le voir, bien des croyances chrétiennes étaient présentes dans le paganisme classique, dont l'âme et sa survie, les châtiments du Tartare et les félicités élyséennes. [...]

A la fin du poème "Une improvisation" vient une autre phrase équivoque qui paraît exprimer comme un remords. Sidoine rejette Apollon et Minerve pour affirmer que c'est Dieu seul qui lui a donné ces joies : Deus ista praestat unus. Loyen, sceptique, pensait que ces mots avaient été ajoutés au moment de la publication, par un prélat gêné par l'atmosphère d'agapes païennes que le poème évoque, surprenante pour un digne prélat même en sa folle jeunesse. Il est vrai qu'il remercie le Seigneur pour de bien surprenants divertissements (Jean Le Guillou, Sidoine Apollinaire: l'Auvergne et son temps, Revue d'Auvergne, Volume 115, Société des amis de l'Université de Clermont, Société d'émulation de l'Auvergne, 2001 - books.google.fr).

Les Sulèves (Suleviae, Sulevae, Sullevae, Suliviae) sont des déesses champêtres, sylvestres : Sulevia Idennica (Sulivia Idennica : Minerve) appellation locale attesté e près de Collias (Gard); déesse protectrice de la rivière Eyssène (?), identifiée à Minerve; [dédicace Suleviae Idennicae Minervae votum] (La Croix d’Huriel : Tous azimuts : Etienne d’Obazine, Bonne de Trévise et Rocamadour).

Sul, Sullis, Sulla est assimilée à Minerve : Sul Minerva, Sulis Minerva, déesse des sources chaudes (Aquae Sulis, aujourd'hui Bath, dans le Somerset). Belisama (Belisana, Bélésamis, Belisama Minerva : Minerve Belisama - Brigit, Brigantia, Bricta, Brigindo) est la Minerve gauloise ("la Très Brillante"); souvent décrite comme la parèdre de Belenos; autres noms: Bricta, Brigantia, Brigindo; cf. la Brigit des Irlandais (Michel Mathieu-Colas, Dieux celtes et germains, 2016 - www.mathieu-colas.fr, La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet : Le cromleck et les trois lunes).

Poupées de la déesse Minerve

Si Douzens ne renferme que de rares vestiges archéologiques, par contre on y trouve un éminent chercheur, dont les collections sont une des premières curiosités du pays; j'ai parlé de M. Barthès. Les collections de M. Barthès embrassent la géologie, la préhistoire, l'archéologie gallo-romaine et aussi la numismatique. Il me serait difficile de donner une description des raretés renfermées dans les vitrines de notre collègue; elles sont trop nombreuses. Les objets gallo-romains, tuiles, débris de poteries, statuettes d'argile, antéfixes, proviennent d'un champ appelé le Viala, qui se trouve au nord-est du village. (Bulletin, Volumes 37 à 38, Société d'études scientifiques de l'Aude, Carcassonne, 1933 - books.google.fr).

Ses statuettes pourront faire office de poupées (Autour de Rennes le Château : Dalle verticale de Marie de Nègre : sur la carte de l’Aude).

Nous ne signalerons que pour mémoire les quelques banales poupées du Musée archéologique de Narbonne, figurant une déesse-mère, une Minerve et divers animaux (à Leucate, grotte des Fées : Minerve en terre cuite) (Cahiers d'historie et d'archéologie, Numéros 7 à 10, 1951 - books.google.fr).

La presqu'île qui renferme cette localité (village de Leucate et hameau de La Franqui) est le Candidum Promontorium d'Avienus, fréquenté dès les âges les plus reculés et mentionné par Pomponius Mela : « Ultra est Leucata littoris nomen » (Carte archéologique de la Gaule romaine, Numéro 12, Forma orbis romani, Académie des inscriptions & belles-lettres (France), 1959 - books.google.fr).

La source ou la grotte est une entrée de l'Enfer; elle est en rapport avec le monde des morts. On y dépose, comme dans la tombe, les plaquettes d'envoûtement ou tabellae defixionum, souvent percées d'un clou. On y jette des statuettes de divinités en offrandes votives : dans le gouffre de Leucate, communiquant avec la mer, ont été trouvées des statuettes de terre-cuite de Mercure, Aphrodite, Télesphore, Minerve casquée, Hercule (Publications des annales de la Faculté des lettres Aix-en-Provence, Numéro 25, 1959 - books.google.fr, Lourdes et la Croix des Prophètes : Leucate).

Rieux-Minervois

Une partie de la commune au sud de Rieux-Minervois se trouve dans le plan inversé de l'église de Saint Sulpice projeté sur la carte du département de l'Aude, chapelle saint Anne. Rieux est principalement dans le signe du Lion au Zodiaque du Sceau de Palaja (le bourg à la limite avec la Vierge) (Le Serpent rouge : Le voyage de l’âme : Lion, Le Calendrier de La Vraie Langue Celtique : Le calendrier et l’église Saint Suplice de Paris).

La tradition, depuis un temps immémorial, consacre par des souvenirs religieux cette fraîche vallée, et qui fait, de l'église ronde de RieuxM-inervois, un temple de Minerve. On semble avoir choisi tout exprès dans le paganisme, n'ayant guère que la religion des vices, une exception de pureté, de sagesse et d'élévation artistique, Minerve, pour en faire la déesse de ce temple mystérieux. Cet opinion traditionnelle est évidemment en défaut quant à l'édifice, mais nos aïeux n'y regardaient pas de si près, et, comme les bois sacrés, les sites pittoresques avaient eu le privilège d'attirer les constructions religieuses, hors de l'enceinte des villes, leur riante imagination s'exaltait aux souvenirs classiques. Ne savaientils pas d'ailleurs que les anciens élevaient des temples ronds à Diane, à Cybèle, à Vénus, à Vesta, à Minerve ? Prononcer le nom de Minervois n'était-ce pas faire de l'histoire ! L'olivier était là, ombrageant de ses rameaux un édifice religieux de forme circulaire, dont l'origine se perdait dans la nuit des temps, l'église de Rieux devait être un temple de Minerve. Et pourquoi pas ?... L'hypothèse au besoin aurait pu remonter jusqu'au cycle druidique. Une des places de Rieux porte le nom de Guinot, peut-être en souvenir du Gui sacré, et se rattache ainsi au druidisme.

Nous irons plus loin, et sans avoir besoin des Templiers, nous admettrons l'intention directe que les architectes ont pu avoir à Mieux, d'imiter sous quelque rapport la rotonde du Saint-Sépulcre. Une autre église a même conservé le nom du type qu'elle imite : c'est celle de Neuvy Saint-Sépulcre dans l'Indre. Ce monument, à date certaine, fut fondé en 1045, par Geoffroi, vicomte de Bourges, sur les possessions d'un pèlerin de la terre sainte. Fundata est ad formant sancti sepulchri Jerosolymitani, disent les chroniques. [...] Un autre édifice du XIe siècle, avec mur circulaire, douze piliers ronds, et, tel qu'au Saint-Sépulcre, trois absides, a passé pour un temple païen (comme la chapelle octagonale dite de Saint-Clair, au Puy, et notre église de Bieux). Cet édifice est la rotonde de Lauleff (Côtes-du-Nord).

Comment expliquer le nom de Notre-Dame-de-Radens, donné à l'église de Rieux dans le testament d'Antoine de Noailles ou Nouailles, retenu par Barthélemy de Vabre, notaire de Peyriac, en 1322. Par une amplification de ce document , le traducteur ou l'annotateur s'est mépris, en voulant être trop complet. Il y avait, en effet, dans l'église Sainte-Marie, une statue de la Vierge dite de Radens dont l'étymologie nous paraît venir de Rœdensis ou Radensis pagus, car les métropolitains de Narbonne s'intitulaient: archevêques de Narbonne et du Razès. On aura confondu le nom de cette vierge, qui se voit encore au musée de Narbonne, avec cetui de Sainte Marie ordinairement usité au moyen-àge), vocable sous lequel l'église avait été consacrée à Dieu. Certains passages du testament d'Antoine de Nouailles prouvent que son église paroissiale est bien la nôtre. Il y est fait mention de la chapelle Sainte-Colombe qui, d'après les anriens plans, était une des principales de l'église Sainte-Marie de Rieux (Jouy de Veye, La rotonde de Rieux-Minervois (1868), Mémoires de la Société des arts et des sciences de Carcassonne, Volume 3, 1870 - books.google.fr).

On trouve sainte Anne représentée dans des tableaux de retables de la chapelle Notre Dame du Cros à Caunes dans le Minervois :

L'ensemble du XVIIème-XVIIIème siècle est composé du maître-autel, du tabernacle, du retable et de sa toile, ainsi que des retables latéraux en bois sculpté et doré et marbres de couleur, avec leurs toiles. Le maître-autel, en marbre de diverses couleurs, présente un petit retable en bois polychrome et doré au milieu, avec dix colonnes en marbre de Caunes-Minervois et un entablement orné. Deux niches de marbre flanquent le tableau d'autel central, qui représente la Naissance de la Sainte Vierge. Le tabernacle comporte six petites colonnes. Le tableau de l'autel de droite représente la Vierge à l'Enfant assise sur le toit de la maison de Lorette, portée par les anges, tandis que celui de l'autel de gauche représente Sainte Anne apprenant à lire à la Sainte Vierge (www.culture.gouv.fr).

En 1865, à l’époque du plein essor de la viticulture, le quartier neuf Saint Anne, bâti à l’extérieur du vieux village, le long de la Route Départementale 11, était prospère. S’étaient établis dans l’avenue principale de nombreux tonneliers, courtiers, la ferronnerie, et le grand hôtel de roulage. Lorsqu’il a été décidé de choisir un nom au quartier, c’est l’appellation de Sainte Anne qui a été retenue par les artisans travaillant le bois, et dont elle était la patronne. Une fête était établie, au nom de la sainte et fixée au 26 juillet (www.rieuxminervois.fr).

Anna Perenna et Minerve

Nerio, déesse d'origine sabine comme la gens Claudia dont des membres portent le surnom de Néro au sens de "fortis" (fort), peut aussi se confondre avec Minerve : Minerua Neriene est appellata, entité mineure qu'absorbe une divinité personnelle plus riche et de niveau plus élevé; d'où l'expression de Varron qui, dans une même invocation, réunit Nerienes Minerva.

A l'initiale des deux vers cités Aulu-Gelle dans ses Nuits attiques et tirés selon lui de la satire Ménippée de Varron initulée "Skiamachia" (Te Anna ac Perenna, Panda, te Lato, Pales, Nerienes, Minerva, Fortuna, ac Ceres), des correspondances rapprochent Anna Perenna et Nerienes Minerva : formelles d'abord, par la structure de leur nom double, et peut-être aussi légendaires, si l'on se rappelle le conte rapporté par Ovide, fast. 3, 675-696, où Mars, épris de Minerve, fut dupé par Anna Perenna. De même à la fin des deux vers, où sont regroupées les déesses de fécondité, Panda, assimilée à Cérès, Palès, Fortuna et Cérès, compte tenu , toutefois, de l'inconnue que constitue "telato" et qui interdit d'aller plus avant dans l'hypothèse. Encore que, de ces deux ensembles, on puisse être tenté de n'en faire qu'un et d'unifier Anna Perenna et Nerienes Minerva, les deux héroïnes du mythe populaire reproduit par Ovide, et les quatre déesses de fécondité qui les accompagnent, et dont la présence s'expliquerait fort bien par le rite dont Ovide cherche l'étiologie : pourquoi les jeunes filles chantent-elles, le 15 mars, des chansons inconvenantes? rite destiné, selon toute vraisemblance, à promouvoir la fertilité (Alain Bouet, Jacqueline Champeaux, Les thermes privés et publics en Gaule Narbonnaise, 1982 - books.google.fr, J. Micali, L'Italie, avant la domination des Romains, Volume 2, 1824 - books.google.fr).

On peut remarquer que le lion est aussi symbole de force (cf carte du Tarot).

Les Romains célébraient tous les ans, aux ides de mars (15), des fêtes solennelles en l’honneur d’Anna Perenna, déesse qui présidait à l'ouverture de l’année. Quelques écrivains ont confondu cette Anna Perenna avec la sœur de Didon. D’autres ont étendu qu’Anna était le nom d'une vieille femme qui avait garni des vivres au peuple quand il se retira sur le mont Aventin. D'autres encore ont fait d’Anna la déesse Thémis, la nymphe lo, une divinité champêtre. Ce qui paraît certain, c'est que les fêtes d’Anna Perenna, espèces de saturnales, n’avaient été instituées que pour célébrer le retour de l'année. Vers la fin de la république et sous les empereurs, on retarda la fête alin qu’elle n’eût pas lieu le jour où César avait été assassiné (Encyclopédie catholique, 1840 - books.google.fr).

L'explication qu'on donnoit d'Anna Perenna en disant que c'étoit une vieille du fauxbourg de Bouilles qui foumissoit de gâteaux le Peuple Romain, est une autre allégorie qui confirme ce que nous venons de dire. Bouilles est un mot Grec qui signifie plein; Anna Perenna représentée comme une vieille, est l'ancienne Année, l'Année qui vient de finir & qui est remplie, pleine, révolue : elle fournie au Peuple Romain des gâteaux qu'elle a préparés la veille, parce qu'au Jour de l'an , au matin de la nouvelle année, on se régaloit de gâteaux préparés la veille par la vieille année (Antoine Court de Gébelin, Monde primitif, analisé et comparé avec le monde moderne, Volume 4, 1787 - books.google.fr).

La provision annuelle de blé (annona) est placée sous sa garde (J. J. Altmeyer, Précis de l'histoire ancienne, envisagée sous le point de vue politique et philosophique, etc, 1837 - books.google.fr).

Certains savants pensent qu'Annôna, déesse qui veille à la récolte de l'année connue dans des incriptions impériales, a remplacé dans cette fonction de déesse de l'approvisionnement, des denrées, Anna Perenna la déesse nourricière. Mais cette opinion est controversée. Le nom annôna est ancien dans la langue (cf. Plaute Capt. 494, etc.) mais n'est pas employé comme nom de déesse avant les documents de l'époque impériale (Annales, Volumes 35 à 38, Faculté des lettres et sciences humaines de Nice, 1979 - books.google.fr).

La mariée, qui veillera à son tour sur le foyer domestique, reçoit un gâteau de far. Les bornes limitant les parcelles sont elles aussi honorées par des offrandes de bouillies et de gâteaux dont Caton nous a conservé les recettes. Mais dès la fin du IIe s. av. J.-C., le petit peuple de Rome, grossi par l'exode rural, doit sa subsistance aux largesses de l'Annone. ou service du ravitaillement, qui d'abord vendit du blé importé à très bas prix, avant de le distribuer gratuitement. Rome alors compte toulours davantage sur les pays conquis — Sicile, Afrique, Egypte — pour son approvisionnement en céréales : une série de naufrages, la piraterie ou des récoltes moins bonnes : la disette menace et la plèbe gronde. Il faut garantir panem et circenses. [...]

Les Romains étaient réputés grands mangeurs de bouillie, qu'ils ont connue avant le pain : "S'agissant d'aliments rien de plus vieux que la bouillie" constate Varron qui ailleurs dépeint ainsi la femme des premiers temps de la République : "en même temps, des mains elle filait la laine, et en même temps, des yeux, elle surveillait la marmite de bouillie pour l'empêcher de brûler". Les monnaies romaines, comme les timbres-poste actuels, portaient des images commémorant les réalisations remarquables, les anniversaires, etc. (Nicole Blanc, Anne Nercessian, La cuisine romaine antique, 1992 - books.google.fr).

On voit que sur la route d'Eleusis le temple de Skiron, à Athènes, voué à Athéna Skiras est associé au jeu de dés (Autour de Rennes le Château : BERGERE PAS DE TENTATION QUE POUSSIN TENIERS GARDENT LA CLEF PAX DCLXXXI PAR LA CROIX ET CE CHEVAL DE DIEU J ACHEVE CE DAEMON DE GARDIEN A MIDI POMMES BLEUES).

Athéna Skiras était encore honorée au Phalère, un des trois ports de la cité d'Athènes.

Le culte d'Athéna Skiras, au Phalère, témoigne de l'intégration des Salaminiens pleine et entière dans la cité athénienne. Car c'est dans le sanctuaire de cette déesse que les Oschophories célèbrent en Pyanopsiôn le retour de Thésée de Crète. Or, non seulement la prêtresse la prêtresse d'Athéna Skira est salaminienne, mais le héraut, qui passe pour avoir annoncé le retour à la fois triste et joyeux de Thésée, est choisi dans le génos. C'est sur son avis et celui de la prêtresse d'Athéna Skiras que les archontes des deux branches du génos choisissent les oschophores et les deipnophores qui jouent un rôle essentiel dans la fête. Les oschophores, porteurs de branches de vigne, qui rappellent le caractère anciennement agraire et dionysiaque de la fête, sont déguisés en filles, comme les compagnons de Thésée passaient pour l'avoir été. C'est comme tels qu'ils accomplissent la procession qui les conduit du sanctuaire de Dionysos à Athènes à celui d'Athéna Skiras au Phalère où ont lieu les sacrifices et le repas qui prolongent la fête66. Les deipnophores, les « porteuses de repas », choisies comme les oschophores parmi les Salaminiens, y représentent les mères des enfants envoyés en Crète. Ce sont elles qui, vraisemblablement, procèdent à la distribution de pains de froment qui a lieu dans le sanctuaire de la Skiras. Ainsi les Salaminiens des deux sexes sont-ils pleinement intégrés à l'un des cultes civiques les plus importants d'Athènes, rattaché à la fois à ses vieilles composantes agraires et à la célébration de la geste de Thésée. Leur calendrier précise que Thésée recevait un sacrifice du génos, à la date du 6 Pyanopsiôn (Louise-Marie L'Homme-Wery, Les héros de Salamine en Attique, Héros et héroïnes dans les mythes et les cultes grecs: Actes du colloque organisé à l’Université de Valladolid, du 26 au 29 mai 1999, 2013 - books.google.fr).

Au même mois de Mars, le 19, avaient lieux les grandes Quinquatries de Minerve. Saint Anne, mère de Marie, est fêté le 26 juillet. En 550, on construit une église à Constantinople en l'honneur de sainte Anne. Le 26 juillet marque sans doute l'anniversaire de la dédicace de cette basilique. Les Franciscains l'ont inscrite à leur calendrier le 26 juillet 126311. Son culte connaît une ascension régulière depuis le XIVe siècle (fr.wikipedia.org - Anne).

Anne trinitaire et la bouillie

Elle est dite trinitaire lorsqu'elle est avec sa fille et Jésus. La triangulation nonagonale de l'année par le 26 juillet donne le 26 mars et le 24 novembre. Or le 26 mars, est la fête d'Emmanuel (Messie d'Isaïe) (Super-étoile (Superstar in english) : Ezy-sur-Eure, 25/26 juillet).

Le 24 novembre était la date de la fête des Brumalia, abolies, avec les Calendes et les Vota, par le VIème concile de Constantinople sous Justinien II en 692, dans le prolongement des IIe et IIIe conciles œcuméniques de Constantinople, réunis en 553 puis en 680–681 (fr.wikipedia.org - Concile in Trullo, www.orthodoxa.org - Canons du Concile in Trullo, Autour de Rennes le Château : BERGERE PAS DE TENTATION QUE POUSSIN TENIERS GARDENT LA CLEF PAX DCLXXXI PAR LA CROIX ET CE CHEVAL DE DIEU J ACHEVE CE DAEMON DE GARDIEN A MIDI POMMES BLEUES).

Les Brumalia étaient célébrée en l'honneur de Saturne, d'Ops et de Bacchus. Elles sont peut-être liées aux fêtes grecques des Lénéennes. Les Brumalia étaient aussi célébrées durant trente jours, du 24 novembre jusqu'au 25 décembre, date où l'on fête la croissance de la lumière. Leur nom signifie « fêtes d'hiver ». Il dérive du terme latin bruma qui signifie « l'hiver » ou « le solstice d'hiver ». Cette fête aurait été instituée par Romulus, pour divertir le sénat durant cette période de l'année. Durant cette fête, des prophéties étaient prises sur le reste de l'hiver. D'après Chorikios de Gaza, cette fête étaient encore célébrée au VIe siècle ap. J.-C., sous le règne de l'empereur Justinien (fr.wikipedia.org - Brumalia).

Les Brumalia, dont l'origine remontait presque au berceau de Rome, s‘étaient aussi conservées sous les premiers empereurs de Constantinople. Romain Lécapène les supprima, sous prétexte de piété, mais peut-être par avarice, car c’était l’habitude de distribuer à cette époque des gratifications à tous les fonctionnaires. Constantin Porphyrogénète revint sur cette décision, ne partageant pas un scrupule qui n‘avait arrêté ni Constantin le Grand, ni Théodose, ni Marcien, ni Justinien, en un mot aucun de ces pieux empereurs que j'appellerais presque, dit-il, des demi-dieux. Il célébra les Brumalia de la manière la plus splendide. Le temps des Brumalia conmtençait dans les derniers jours de novembre, et se prolongeait durant vingt-quatrejours, désignés par chacune des vingt-quatre lettres de l'alphabet. Au jour marqué par la lettre initiale du nom du prince régnant, l‘empereur conviait le sénat et les dignitaires de la cour à un festin suivi de chants et de danses, et il leur distribuait de l‘or et de riches habits. Les princes de la famille impériale fétaient de la même manière les jours des Brumalia où tombait l’initiale de leur nom, et l’impératrice réunissait aussi à son jour les dames de la cour, auxquelles elle donnait des robes de soie et d’autres cadeaux (Alexandre Blanchet, Grèce Depuis La Conquete Romaine, 1860 - books.google.fr).

Une fête de la Vierge la plus proche du 24 novembre est celle de la Présentation de Marie au Temple.

Philippe de Mézières est l'auteur d'un Office de la Présentation de la Vierge (jusque là orientale), théâtral, mais ce n'est pas lui qui composa l'office religieux. Il est présenté au pape Grégoire XI à Avignon le 21 novembre 1372. La fête est étendue ensuite à toute l’Eglise par Sixte IV (en 1472). Au concile de Trente, en 1568, la Présentation fut supprimée du calendrier romain par le pape Pie V à cause de ses origines apocryphes et de son introduction récente en Occident. En 1585, la fête est ré-inscrite dans le calendrier de Sixte V, en prescrivant cependant d'utiliser le formulaire liturgique de la Nativité de Marie.

Le Nouveau Testament ne contient aucun détail sur l'enfance de Marie. Le Protévangile de Jacques (ch. 6-10) comble ce silence depuis le IIe siècle au moins. Marie, née miraculeusement de Joachim et Anne, est menée dans le Temple, selon leur promesse, à l'âge de trois ans, pour s'y préparer au rôle qu'on lui pressent dans la rédemption d'Israël. Le texte dit qu'elle dansa ce jour-là, et ne se retourna pas en arrière. Et elle resta dans le Temple, nourrie par un ange, jusqu'à sa majorité (12 ans), âge auquel elle fut accordée en mariage à Joseph. Elle s'occupait de tisser le voile du Temple, et telle est peut-être l'origine de la légende, car les sources juives relatent que des femmes étaient engagées spécialement pour le tissage des 13 tentures utilisées dans le Temple (Talmud de Babylone, Yoma 51b, v. aussi Ket. 106a et Shek. 1).

Marie aurait ensuite appartenu à l'institution des vierges tisseuses (cf. Arachné métamorphosée en araignée par Athéna/Minerve) : on croyait que le voile du Temple tissé par ces vierges servait pour recouvrir le Saint des Saints considéré comme un "corps humain" et pour revêtir l'ange-Ruah, son gardien, identifié avec le messie, son fils (www.mariedenazareth.com, fr.wikipedia.org - Présentation de Marie au Temple, www.mariedenazareth.com, Les Prophètes et Rennes le Château : Le Fauteuil du diable, Layram ou Aram, Les Prophètes et Rennes le Château : Les Quatres Reines, histoire et jeu de cartes).

Dans la basilique Santa Maria Novella à Florence où les Rucellai avaient une chapelle, La Cappella Maggiore ou Chapelle Tornabuoni se trouve au centre de l'église derrière le maître-autel. Elle comporte un Crucifix de Giambologna. Le chœur conserve un important cycle de fresques de Domenico Ghirlandaio (Vie de la Vierge, Vie de saint Jean-Baptiste, 1485-1490), avec probablement un travail du jeune Michel-Ange, alors en son atelier. Sur la paroi de gauche en particulier une Présentation de Marie au Temple (fr.wikipedia.org - Basilique Santa Maria Novella).

D'après Aikaterini Polymerou-Kalimaki, la fête dédiée à la Vierge Marie dans la ville rurale d'Amphiklia (région de Sterea Hellada au nord d'Athènes) est la christianisation d'une fête païenne antique. Cette fête se déroule le 21 novembre, date de la Présentation de Marie au Temple (Eisodia tis Theotokou), et coïncide également avec le milieu ou la fin de la période d'ensemencement. La Vierge, qui se nomme dans ce cas Panaghia Messosporitissa (Vierge de la mi-ensemencement), protège la récolte engrangée et celle à venir. Pour cette protection, elle reçoit en remerciement la panspermia, « pour les blés que l'on a consommés et ceux que l'on consommera jusqu'à la prochaine récolte », alors qu'un tiers de la récolte a déjà été consommé. La panspermia est un mélange de grains de blé et d'orge bouillis, aujourd'hui parfois remplacé par du pain, béni lors du service religieux, puis distribué aux fidèles. Sur le pain est inscrite, avec des petits morceaux de pâte à pain, l'inscription j'ai mangé une moitié de la récolte, j'ai semé l'autre moitié, il reste une moitié pour le reste de l'année dans le coffre. Les paysans utilisent le mot «moitié» au lieu du mot «tiers», parce que la quantité concernée semble plus importante à leurs yeux. Après la cérémonie religieuse, a lieu une procession dans les rues du village, organisée autour d'une icône de la Vierge Marie. Les fermiers sont honorés en ce jour et un festin leur est offert par les associations agricoles qui leur présentent des vœux de bonne santé et de bonne récolte. En Grèce, le blé bouilli est également intégré au rituel orthodoxe associé au culte des morts. Cette pratique a été observée au sud de la Crète centrale, au monastère de Panagia Kalyviani, à Messara. Après l'office dédié à sainte Anne, très honorée dans la région, une messe est dite en l'honneur d'un défunt. Les messes commémoratives sont dites trois jours après la mort, puis régulièrement échelonnées, après neuf jours, quarante jours, trois mois, six mois, neuf mois, puis un an après le décès. La famille du défunt prépare un plateau de kolyva, mélange de blé bouilli, d'eau, de noix, de raisins secs et de grenades (symboles de fécondité). Des fleurs et de petites dragées argentées, souvent disposées en forme de croix, ornent le plateau. Le blé est béni par le pope, puis le plateau est sorti de l'église par des jeunes filles ou des nonnes. Le blé est ensuite distribué sur le perron de l'église à chaque fidèle qui le consomme immédiatement après la messe ou chez lui. Les fidèles recueillent le kolyva dans des petits sachets en papier, dont une collecte a été réalisée à Amfiklia. Chaque sachet est orné d'une croix et de l'inscription Mnemocynon (« à la mémoire du défunt ») (La revue des musées de France: revue du Louvre, Volume 57, 2007 - books.google.fr).

Bouillie : de Rieux à Rome

BITV-IOTVOS (en forme abrégée Bituios) est un autre roi arverne nommé par des monnaies arvernes qui ne sont pas antérieures au premier siècle, Muret-Chabouillet 2409: BITOYIO BACIAE (et, avec de menues variations graphiques 2410-241). On a rapproché la seconde partie de son nom du mot celtique désignant la « bouillie » (cf. Ogam XI, p. 235). Il est en tout ca remarquable que le nom se rencontre à deux reprises chez les Arvernes.

Sur les anthroponymes et théonymes continentaux en iotu- « bouillie » ; il faudrait déduire de la comparaison avec la bouillie offerte au Dagda que Bitu-iotuos "(celui qui mange) toujours de la bouillie" attesté par des monnaies des Volques n'est pas un anthroponyme, mais un appellatif divin.

BITVTIO(n), anthroponyme à dérivation secondaire attesté par l'inscription CIL XII, 5371 à Rieux-Mérinville (Aude), entre Narbonne et Carcassonne C. Cominio C. f. Volt(inia) Bitutioni prait(ori) c(oloniae) I(uliae) C(arcassonnis) (Alfred Holder (1840-1916)) (Ogam: tradition celtique, Volume 13,Numéros 73 à 78, 1961 - books.google.fr).

Le froment, le seigle, le mais ou gros millet, l'orge, l'avoine et les resces sont les principales cultures du département de l'Aude. On y récolte aussi la pomelle, l'épeautre, le petit mil et le blé sarrasin. En général le blé froment et le mais prospèrent dans les vallées ou les plaines arrosées par les rivières, et dans les terres fortes et bien amendées. L'avoine et le seigle viennent partout et principalement dans les terres élevées. Les terres légères, quand elles sont de bonne qualité, favorisent la culture de l'orge. Le petit mil, le sarrasin, la pomelle se cultivent dans la montagne, où l'on fait de ces deux derniers grains une bouillie dont le peuple se nourrit (Girault de Saint-Fargeau,, Histoire nationale ou dictionnaire géographique de toutes les communes du département de l'Aude, 1830 - books.google.fr).

L'élément -iotuos pourrait autrement signifier protecteur selon J. Pinault (Annales littéraires de l'Université de Besançon, 1970 - books.google.fr).

L'an 362 Julien l'Apostat connaissant cet usage de la purification des chrétiens pendant la semaine purgatoire, conçut le projet impie de les souiller à leur insu pendant cette même semaine. Il ordonna donc secrètement de n'exposer au marché public durant toute la semaine purgatoire, ques des mets dans les quels on aurait mêlé du sang des sacrifices payens. Mais le martyr saint Théodore le Tyronien, apparut à Eudoxius, Evêque de Constantinople à cette époque, l'informa du projet impie de l'Empereur, et lui commanda d'en avertir immédiatement tous les Chrétiens, à fin qu'ils s'abstinsent d'en manger. L'Evêque Eudoxius demanda au saint comment il pourrait faire pour nourrir le peuple Chrétien durant toute cette semaine ? et alors le saint lui répondit «faites lui manger des collybes: c'est du blé, bouilli avec de l'eau, dont on fait usage à Euchaïla, mon pays natal. » L'Evêque Eudoxius exécuta l'ordre du St-martyr, et le peuple averti s'abstint des mets du marché et se nourrit des collybes pendant toute la semaine purgatoire. (Grand Bréviaire pag. 342.) (Iakovos G. Pitzipios, L'Église orientale: exposé historique de sa séparation et de sa réunion avec celle de Rome, Volumes 2 à 3, 1855 - books.google.fr).

Cette tradition, christianisée par l'apposition de la croix sur la koliva, remonte sûrement à la plus haute antiquité – le nom lui même est le pluriel de « kollubo » qui signifiait en grec ancien « pièce de monnaie », et fait aussi songer à l’obole que l’on plaçait dans la bouche du mort pour qu’il paye à Charon son passage sur le Styx dans son voyage posthume vers l’Hadès (Pierre, Coliva : préparation de blé sucré pour les funérailles – Roumanie, 2011 - miriampanigel.blog.lemonde.fr).

Quelques auteurs pensent que la très modeste église romaine, au pied du mont Palatin, placée sous l'invocation de saint Théodore, avait primitivement servi de temple à Romulus, mais l'opinion la plus accréditée veut que cet édifice ait été consacré à Vesta pour servir de dépôt au Palladium [d'Athéna/Minerve prétenduemment rapproté de Troie]. Il est situé au pied du Palatin sur la via San-Theodoro, qui conduit du Campo-Vaccino au Vélabre. A cette construction autrefois circulaire, le christianisme ajouta une abside et une mosaïque pour en orner la voûte. L'église, à deux reprises différentes, a subi des restaurations ; sous Adrien Ier en 774 et, en 1674, sous Clément X, mais la forme et la disposition anciennes ont été conservées. Théodore, officier dans une légion romaine, avait été martyrisé sous le règne de l'empereur Maximin, en 306. Il fut, comme nous venons de le voir, associé au triomphe des saints Cosme et Damien et, non content de l'honneur qui lui était ainsi rendu, le pape Félix voulut que saint Théodore fût spécialement vénéré dans un sanctuaire particulier et lui consacra l'édifice dont nous nous occupons. Il n'y a rien à remarquer dans cette église fermée, presque abandonnée, si ce n'est la belle mosaïque qui couvre toute la concha de l'abside. Au sommet de la voûte, la main de Dieu tient une couronne au-dessus de la tête de Jésus-Christ représenté assis sur le globe du monde, bénissant, et portant de la main gauche une longue croix (baculus terminé par une croix). Deux groupes sont disposés sur les côtés : à la droite du Christ, saint Paul debout, un volumen dans la main, présente à son divin maître un jeune homme qui tend vers Jésus-Christ ses deux mains soutenant une couronne posée sur une riche étoffe. Du côté opposé, c'est saint Pierre, portant une clef, qui présente à Jésus-Christ saint Théodore ; celui-ci, de même que le saint déjà décrit, étend vers le Sauveur la couronne d'oblation. Le nimbe du Christ est crucifère; celui des apôtres est formé par un double trait, noir et blanc. Jésus bénit en joignant le pouce aux deux derniers doigts, l'index et le médium étant droits. Le Christ et les deux apôtres ont, suivant l'usage constant, les pieds nus et des sandales; les deux personnages habillés en laïques ont des bas et des souliers (Henry Barbet de Jouy, Les mosaïques chrétiennes des basiliques et des églises de Rome, 1857 - books.google.fr).

L'église Saint Théodore fut attribuée aux orthodoxes par Jean Paul II en 2004.

Saint Théodore est le premier patron de Venise où il est représenté en soldat romain terrassant un dragon (romeonrome.com).

it.wikipedia.org - Chiesa di San Teodoro al Palatino à Rome

Le mont Palatin devrait son nom à un des Pallas, membres de la famille d'Evandre (grand-père, fils, petit-fils) qui avait quitté l'Arcadie pour ce qui deviendra Rome. Pallas est aussi un surnom d'Athéna/Minerve qui a donné son nom au palladium de Troie (Biographie universelle, ancienne et moderne : Partie mythologique, Volume 55, Michaud, 1833 - books.google.fr).

Saint Théodore est fêté le 9 novembre, autre date de la Marguerite à 24 sommets comptant le 26 mars et le 26 juillet parmi ses dates (Super-étoile (Superstar in english) : Aigueperse, 9 novembre - books.google.fr).