Partie VII - Cohérence grand nonagone   Chapitre L - Troisième Etoile   Le Patchalet - Edern   

Le Patchalet - Edern

Cette diagonale insiste sur le cerf, dans les légendes et la cynégétique, et sur la décapitation. En conclusion, nous verrons les rapports de ses deux éléments.

Cerf

Estavannens et sa chapelle Sainte-Marie-Madeleine (fêtée le 22 juillet correspondant au calendrier de la chasse à l'époque où " croist le cerf en venaison jusques à la Magdelaine" selon le Ménagier de Paris), saint Hubert représenté à Saint-Lothain avec une châsse, Saint-Martin-en-Gâtinois avec un bas relief de la conversion du saint, Lucenay-l’Evêque et sa chapelle.

Tôt, un jour de Noël, Hubert partit à cheval pour la chasse. Comme il commençait à chasser, un grand cerf dix-cors, entièrement blanc, bondit d'un fourré et s'élança devant lui, l'entraînant dans les profondeurs de la forêt où le galop de son cheval le poursuivit. Après plusieurs heures, le cerf ne montrait toujours aucune fatigue alors qu'Hubert était rompu. Soudain, il s'arrêta net. Dans une vision de lumière, Hubert vit entre les bois du cerf l'image du Crucifié et il entendit une voix qui lui disait : - Hubert ! Hubert ! Jusqu'à quand poursuivras-tu les bêtes dans les forêts ? Jusqu'à quand cette vaine passion te fera-t-elle oublier le salut de ton âme ?

Saint Gilles, lui, protégea une biche apprivoisée de la chasse du duc Flovent au temps du roi Charlemagne. Il est honoré dans des chapelles à Chouzy-sur-Cisse et à Saint-Christophe-sur-le-Nais.

Un tableau d'un hallali dans une grange se trouve au château devenu mairie de La Flèche.

La légende de Saint-Hubert est une suite de celle de Saint-Eustache, et avant lui, deux autres saints étaient eux aussi vénérés par les chasseurs : Saint-Martin et Saint-Germain d'Auxerre. Nous retrouvons Martin à Charency, Frontenard, Auxey-Duresse, Lavault-de-Frétoy dans la légende du pétroglyphe du Pas de l'âne, Blismes, Garchy, Ivoy-le-Pré, Ménil, Pancé, Chérancé, Guignen,

et Germain d'Auxerre à Santosse, Thorée-les-Pins et à Giry.

La chasse à courre est encore pratiquée à Cheverny.

Deux villages proches en Bretagne montrent des statues de saints chevauchant un cerf saint Théleau à Leuhan, où une statue de saint Diboan a une tête amovible, et de saint Edern à Edern, un des sommets du grand nonagone.

Le cerf utilisé comme monture se rencontre jusqu'au Moyen Orient. " La plaque en stuc découverte à Châl Tarkhân, et qui date de la dernière période Sassanide, présente un personnage chevauchant un cerf. On y reconnaît, selon les interprétations, soit une figure héroïque, soit un roi légendaire. La présence d'un nimbe radial indique que le sujet serait un dieu, probablement solaire. L'aspect radial du nimbe, on le voit, trahit la nature divine de celui qui en est le porteur, au même titre que la figure héliocéphale du Mithra de Taq-i Bustân. Dans cette scène d'investiture, on décèle également un changement de perspective : outre la dimension guerrière qui semble donc l'avoir emporté sur la question rigoureusement protocolaire, il semble qu'on soit passé d'un élément scellant l'investiture (par le recours à une figure divine), à un rééquilibrage de la représentation canonique du souverain avec les divinités qui l'investissent. Ainsi Mithra et Ahura Mazdâ, à Nemrud-Dagh, comme à Taq-i Bustân, sont-ils représentés désormais comme des hommes aux dimensions égales à celles du roi investi […] Cette plaque en stuc trouve comme parallèle - un parallèle aussi parlant que celui qui fut établi entre le Mithraeum et la représentation du plat en argent décrit plus haut - une autre pièce de la vaisselle en argent où l'on voit le roi Shapur II chevauchant lui aussi un cerf tout en se livrant à l'exécution de l'animal. " (http://domainesdelart.blogspot.com)

Au-dessus de Betelgeuse et de Bellatrix, les deux étoiles à l'épaule d'Orion, se trouvent trios autres étoiles dont l'une fut appelée " la tête de cerf ". Dans l'Inde ancienne, cette constellation était associée à l'histoire de Prajapati qui se changea en cerf pour échapper à Rudra. Légende qui se perpétue dans celle d'Actéon. La signification de cette histoire est qu'autrefois Orion marquait le point vernal. Avec la précession des équinoxes, cela devint le mythe de la descente des âmes. L'allégorie dans The Merry Wives of Windsor où Falstaff est coiffé de cornes de cerf a la même symbolique (http://www.sirbacon.org).

Décapité

Honneur aux Anciens, avec Persée, dont les peintures ornent les murs de Cheverny, et qui décapita Méduse.

De nombreuses localités honorent des saints décapités. Reconnaissons que beaucoup de saints et saintes ont été décollés.

Barretaine avec saint Savin, Rye et son retable de saint Denis, la tête prise dans le mur de l'abside du prieuré Saint-Pierre à Pontoux, Cussy-en-Morvan et son église Saint-Pierre et Saint-Paul, décapité, anciennement Saint-Léger, décapité aussi, Dompierre-sur-Nièvre avec un église sousle même vocable, Saint-Bouize et saint Baudel (fêté le 20 mai), Nançay et saint Laurian, Dame-Marie-les-Bois abritant un tableau représentant Judith et Holopherne, Seur et saint Pantaléon.

Il est question de saint Jean-Baptiste à La Bruère-sur-Loir (vitrail), La Flèche et un tableau montrant Salomé portant la tête du saint, Notre-Dame-du-Pé (statue), Morannes (statue), Campénéac (statue) où s'ajoute la légende du Curé sans tête au château Trécesson, Taupont (statue), Lalleu (église), Soeurdres (église).

La chapelle de la Touche Moreau à Soeurdres fut consacrée à la fête de la Saint-Denis, Thourie a son église saint Barthélemy, Poligné celle consacrée aux saints Donatien et Rogatien, Le Saint conserve un chapelle Saint-Trémeur Helléan possède une statue de saint Maurice.

Mention spéciale pour sainte Marguerite bien représentée à Pleugriffet, Lignol et Guern.

" La vie de sainte Marguerite est une fable d'origine grecque diffusée en occident à travers la Légende dorée de Jacopo da Varazze. Il s'agit de la répétition de l'histoire de la sainte grecque Pélagie et de sainte Marine. Fille d'un prêtre païen d'Antioche, elle avait été convertie par sa nourrice qui lui avait fait garder des troupeaux de moutons. Le gouverneur Olybrius se sentit attiré par sa beauté, mais, face au refus de Marguerite d'accéder à ses désirs, il l'enferma dans un cachot. Là, elle fut assaillie par le diable qui avait pris la forme d'un grand dragon qui la dévora. Cependant, la sainte était armée d'un crucifix avec lequel elle perfora le ventre du monstre et parvint à sortir. Il est possible que cette fable ait été construite sur base d'une image mal comprise. Comme tant d'autres saintes, elle était représentée debout, les mains jointes, près d'un dragon symbolique dont elle triomphait par la prière. Il faut aussi tenir compte de la contamination d'un autre sujet, celui de Jonas vomi par la baleine. Après être sortie indemne du ventre du dragon, sainte Marguerite souffrit divers supplices et finalement, elle fut décapitée. " (http://www.moleiro.com)

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La Révolution et son cortège de têtes coupées entre bien dans ce tableau. Les combats entre chouans et bleus firent rage à Soeurdres, Daon avec Coquereau, Saint-Saturnin-du-Limet, Lignol, et Guer.

Quelle valeur attribuer à cette exposition de crânes ? Une valeur religieuse, cela est incontestable. Le fait que ces crânes aient été, à Entremont, trouvés dans le sanctuaire, en serait la preuve. Fernand Benoit a tiré, sur cette question, certaines conclusions : " Le rite d'Entremont a une portée religieuse, qui dépasse celle du trophée guerrier. Il obéit à la croyance que l'âme du mort est inséparable de son crâne ; la momification de la tête aurait pour fin, en l'empêchant de s'altérer, de fournir à l'esprit un réceptacle d'où il ne puisse s'échapper et où il soit incarné - selon un rite analogue à l'embaumement du corps en Egypte - et mis au service de son détenteur, peut-être grâce à des offrandes. La concentration dans un sanctuaire, au centre de la ville, d'un grand nombre de crânes indique que cette salle était une véritable réserve d'énergie vitale, où étaient maîtrisées les forces magiques des esprits. " C'est donc un véritable " sanctuaire aux esprits " qui était érigé au sommet de l'acropole des Salyens. Les statues des chefs héroïsés de la tribu voisinaient avec les têtes coupées stylisées, avec les alvéoles porte-crânes, avec les crânes encloués. "[1]

A gauche, reconstitution d'un guerrier salyen accroupi

A droite, pilier aux têtes coupées trouvé à Entremont

Cerf et décapitation

Albrecht Dürer, Tête de Cerf percée d'une flèche, Bibliothèque Nationale

Il a été signalé parmi les antiquités conservées aux Archives nationales, un sceau fort curieux qui nous montre la signification du Cerf adaptée aux apôtres. C'est un sceau secret ayant appartenu à l'abbaye de Saint-Chéron, près de Chartres. Il était appendu à des actes datés de 1220 et de 1230. Dans son champ est gravée la figure de saint Chéron, apôtre et martyr de la Beauce. Il est représenté debout, décapité et portant, comme saint Denis, sa tête dans ses deux mains. À ses pieds, en face de lui, est une fontaine dans laquelle cherche à se glisser un serpent, emblème du paganisme. Le contre-sceau présente un Cerf debout sous des ombrages. Ici le Cerf est l'emblème de l'apostolat. Son merrain a trois andouillers.

Des poètes tels John Denham, Margaret Cavendish, et Andrew Marvell ont utilisé la figure allégorique du cerf pourchassé pour illustrer la brutalité avec laquelle le roi Charles Ier fut vaincu et conduit à l'échafaud. La seconde version de "Cooper's Hill" de John Denham (1615-69) a été publiée en 1655. Le narrateur se trouve au sommet de Cooper's Hill proche de Egham, dans le Surrey, que Denham avait hérité de son père. Dans la première version du poème, dans les années 1640, l'auteur comparait le peuple à un fleuve capricieux que le roi Charles Ier avait pour tâche d'endiguer. 10 ans plus tard, au temps du Commonwealth de Cromwell, la métaphore était invalidée. Charles n'est plus représenté que par le terme "the king". Mais la leçon est restée la même. C'est l'interaction des forces opposées et complémentaires qui se joue en notre monde, et une interaction analogue est nécessaire pour un bon gouvernement. Sans discordance, il ne peut y avoir d'harmonie, mais si l'harmonie ne peut être établie, la discordance devient destructive. C'est l'idée héraclitéenne de l'alliance des contraires, condition de l'harmonie.

"Here have I seen the King, when great affairs

Give leave to slacken, and unbend his cares,

Attended to the chase by all the flower

Of youth, whose hopes a nobler prey devour:

Pleasure with praise, and danger, they would buy,

And with a foe that would not only fly.

The stag now conscious of his fatal growth,

At once indulgent to his fear and sloth,

To some dark covert his retreat had made,

Where nor man's eye, nor Heaven's should invade

His soft repose… "

(http://rpo.library.utoronto.ca)

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C'est le souvenir de cette représentation qui inspira probablement Thomas Rowlandson qui, au début de la Révolution française, représentait Louis XVI sous la forme d'un cerf couronné "aux abois, haletant, poursuivi par une meute à têtes d'hommes, hurlant et jappant". En 1790, alors que rien ne pouvait l'indiquer, Rowlandson anticipait le sort que les révolutionnaires réservaient au roi de France (http://www.cairn.info).

Thomas Rowlandson, Who kills first for a crown, British Museum

Freyr tua le géant Beli soit avec du bois de cerf, soit avec son poing (fist en anglais) selon la Gylfaginning (" Mystification de Gylfi " en vieux norrois), première des trois parties de l'Edda de Snorri Sturluson. Ingvi-Freyr, le dieu norse de la fertilité et de la prospérité - notions reliées aux rites mettant en jeu notre animal -, a été identifié au dieu-cerf, fils de la biche céleste, parce qu'il utilisa des andouillers lors des combats du Ragnarok. Le dieu cerf vola le soleil, astre que le roi sacré portait comme Atlas selon Robert Graves, entre ses bois et fut chassé par un ours ou homme-ours afin de le récupérer.

Anne Lombard-Jourdan, dans son livre Aux origines de Carnaval, élabore une théorie dont l'image de Rowlandson met un point final : Ont été décelés sur le territoire de l'ancienne Gaule et dans le sud de l'Angleterre des vestiges substantiels du mythe de la lutte du cerf et du serpent et de la croyance qui faisait d'un dieu à bois de cervidé, Cernunnos ou Herne, l'ancêtre des rois de France et d'Angleterre. Le parallélisme observé entre les deux pays, en ce qui concerne la croyance en l'Au-delà d'Hellequin, le choix du cerf comme emblème royal, le pouvoir de guérison des écrouelles, le jugement des cocus et le rite du charivari, ne sont pas dus, comme on a pu le penser, à des emprunts ou à des influences d'un royaume à l'autre, mais à leur appartenance au même domaine celtique, où fut pratiqué le culte du géant " au bois de cerf ". Les rois de France et d'Angleterre polarisèrent sur leur personne la lointaine hérédité divine qui concernait l'ensemble de leurs sujets. Gaulois ou Bretons. Ils étaient censés descendre du dieu Herne (Cernunnos) et celui-ci leur avait transmis le pouvoir de guérir les écrouelles.

Il existe un mabinogi gallois de Gereint et Enid, qui reprend jusque dans les détails la matière de Chrétien ; il peut être une adaptation du roman français, mais les spécialistes inclinent plutôt à y voir le remaniement dune source commune, favorisant par là la vue selon laquelle l'écrivain champenois a effectivement travaillé, comme il le soutient, d'après un livre de mout bele conjointure. Dans le conte gallois de Gereint fils d'Erbin, celui qui réussit à prendre le cerf est autorisé à faire don de la tête de l'animal à la demoiselle de son choix. Comme Érec dans le roman de Chrétien, Gereint tient compagnie à la reine, mais ici c'est parce qu'il dormait lorsque les chasseurs ont quitté le château et qu'il n'a pas entendu leurs sonneries. Arthur tue et décapite la proie : "alors on sonna du cor, pour faire savoir la mort du cerf. À la cour la tête suscite une grande dispute, calmée par l'arrivée d'Enid qui, selon la reine Gwenhwyvar, mérite de la recevoir."[2]. Le don de la tête de cerf est un rite de fertilité.

Le Lanzelet d'Ulrich von Zatzikhoven, roman adapté en Allemagne d'une source sans doute anglo-normande (1194), raconte comment le héros rencontre dans la forêt et combat une serpente à voix humaine, qui porte le nom significatif d'Hydra […] Le baiser de Lanzelet à la serpente, comme celui du vainqueur du cerf blanc à la femme la plus belle de la cour d'Arthur, sont peut-être des adaptations du mythe du cerf et du serpent. Comme le mariage de Raimondin et de Mélusine, ils consacrent l'union de deux principes essentiels et complémentaires, responsables d'un équilibre dont dépend la prospérité. " (Anne Lombard-Jourdan, Aux origines de Carnaval, Odile Jacob, p.279)

Le cerf, symbole sacré par excellence du Noël roumain, est l'objet d'une légende le reliant aux jeunes vierges : "C'est l'histoire d'une jeune fille vierge qui se dirige vers ses noces portée par un cerf. Elle est assise entre ses bois, en train de coudre et d'orner un tissu pour son mariage. A un moment donné, le cerf traverse à la nage une rivière rapide et la jeune fille conseille à l'animal de nager doucement pour ne pas compromettre son travail. Sinon, menace-t-elle, ses frères le chasseraient : sa viande servira au repas de noces, tandis que la maison des mariés sera faite des os de l'animal, recouverte de sa peau et peinte de son sang." (http://www.rri.ro).

Une réputée vierge des pus connue est Vierge marie, mère de Jésus. A son sujet une autre légende raconte qu'un patricien de Rome, Giovanni, son épouse et le pape Libère, lui-même, l'auraient vu en apparition. Elle aurait demandé de construire un sanctuaire en un lieu qu'elle allait désigner de manière miraculeuse, par une chute de neige. En effet, dans la nuit du 5 août, sous le soleil brûlant, le mont Esquilin s'est couvert de neige, un cerf a alors tracé de ses bois le plan de l'église appelée Sainte Marie Majeure de Rome, principale Basilique de la chrétienté consacrée à la Vierge Marie qui est bien représentée à La Chassagne, Monay, Molinot, Chemazé, La Rouaudière, Orny, Mossel, Enney, Sarrageois, Authumes, Foulenay, Lucenay-l’Evêque.

Notons que saint Julien (à Crézancy-en-Sancerre et à Vaulion), que ce soit l'Hospitlier qui eut à faire avec un cerf, ou celui de Brioude qui fut décapité, entre dans nos considérations.

Julien, dit l'hospitalier, patron des pèlerins, voyageurs et aubergistes, au cours d'une chasse, rencontre un cerf qui lui fait la prédiction qu'il tuera son père et sa mère. Pour fuir ce destin tragique, Julien s'expatrie, devient chevalier et se marie. Ses parents partent à sa recherche, trouvent la maison de Julien et sont accueillis par sa femme. Elle les installe dans la chambre conjugale. Durant la nuit, le maître rentre, croit voir sa femme couchée avec un amant et les tue tous les deux. Il s'enfuit de nouveau et se fait ermite près d'une rivière et aide les pèlerins à traverser. Il offre un soir l'hospitalité au Christ sous les traits d'un lépreux et obtient ainsi son pardon. Il est représenté en chasseur avec le cerf, ou près d'une barque.

Etat des lieux

Le Centre de recherches radio-astronomiques de Nançay, le centre de recherche géophysique (fermé aujourd'hui) à Garchy et le camp de Saint-Cyr-Coëtquidan à Guer et Campénéac en particulier se trouvent sur cette diagonale.

 


[1] H.P. Eydoux, Monuments et trésors de la Gaule, 10-18 Plon, pp. 65-66

[2] Asdis R. Magnusdottir, La voix du cor, http://books.google.com/books?id=e3-fKSNKA2sC&pg=PA72&lpg=PA72&dq=decapitation+cerf&source=web&ots=uokeN3AA5C&sig=VeCqSYNFe1M42S3jJHc4Z4F8wJ4&hl=fr&ei=iu6WSaWhIpXE0AXj1a29Ag&sa=X&oi=book_result&resnum=1&ct=result