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Pays :
Région
Département :
Ville :
Guer
France
Morbihan 56

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du grand nonagone Edern - Le Patchalet

Les vestiges mégalithiques rappellent que la région est occupée dès l’époque préhistorique. À l’époque gallo-romaine, Guer se trouve au croisement important des voies romaines reliant Angers à Carhaix, Rieux à Corseul et Vannes à Rennes. Des ruines gallo-romaines se trouvent encore sur le site. Saint Malo se serait retiré à Guer vers le VIème siècle avant d’occuper le siège épiscopal d’Aleth. Un établissement monastique existe au VIIème siècle à l’Abbaye, le plus ancien village de Guer. En 629, le patron de Guer, saint Gurval se retire dans l’abbaye, mais sa trop grande notoriété l’oblige à se réfugier sur une ile de la rivière d’Étel, l’actuelle Locoal, où il est enterré en 640. Il était honoré à Guer depuis 1124 au moins, quelques reliques sont conservées dans l’église dans un reliquaire de la première moitié du XVème siècle. En janvier 1790, lors de l’insurrection, Guer sert de quartier général à la chouannerie. À partir de 1795, les colonnes républicaines écument la région. La paix ne s’installe qu’en 1802, après le traité signé par Cadoudal, au château de Beauregard, près de Vannes.

L’église Saint-Gurval détruite en 1795, est reconstruite au XIXème siècle en plusieurs phases.

La chapelle de l’école Militaire de Saint-Cyr-Coetquidan possède une statue de: Christ en croix en terre cuite du sculpteur Sarrazin du XVIIème siècle provenant de Saint-Cyr (Yvelines).

C’est à Napoléon Bonaparte que l’on doit la création de l’Ecole Spéciale Militaire (ESM) de Saint-Cyr le 28 janvier 1802. L’école voit réellement le jour en 1803 au château de Fontainebleau où 27 promotions seront formées. Elle s’installe à Saint-Cyr près de Versailles en 1808, dans les bâtiments de la Maison Royale de Saint-Louis, que Louis XIV avait établie en 1685 pour recevoir 250 demoiselles nobles et pauvres dont les pères étaient morts au service du roi. Le 16 juillet 1815, l’école est dissoute mais elle est reconstituée dans les mêmes lieux en 1818. Elle y restera pendant 122 ans. Après la guerre de 1870, les landes de Coëtquidan furent utilisées comme champ de tir d’artillerie, puis terrain de manœuvre lorsque fut créé, au début du siècle, le camp actuel. Pendant la guerre de 1914-1918 les unités mobilisées y vinrent en grand nombre s’instruire avant leur départ pour le front. Entre les deux guerres, les troupes en manœuvre s’y succèdent et le camp bâti s’agrandit. En 1940, l’école est repliée à Aix-en-Provence. Elle est fermée en
1942 après l’invasion de la zone Sud et la dissolution de l’armée d’armistice. De nombreux cadres et élèves rejoignent alors la résistance. Dans le même temps, la France libre a pris le relais en formant des promotions de « cadets ». En décembre 1944, une partie des promotions « Croix de Provence », « Veille au drapeau » et « Rome et Strasbourg » est regroupée à Cherchell en Afrique du nord pour terminer la formation des officiers de l’armée de libération. Artisan de « l’amalgame » dans l’armée de la libération et fervent protagoniste d’un style de formation dynamique et sportive (l’école de Rouffach), le général de Lattre crée en 1945, sur le site de Coëtquidan en Bretagne, «une école unique pour une France unie», sur les communes de Guer, Beignon, Saint-Malon de Beignon et Campénéac. Les bâtiments de l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr ayant été détruits en 1944, la décision est prise en 1945 de former provisoirement les officiers d’active de l’armée de terre à Coëtquidan, dans une école baptisée École Spéciale Militaire Interarmes. A partir de 1961, a lieu la séparation en deux écoles distinctes : l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr (ESM) Saint-Cyr ; l’École Militaire Interarmes (EMIA). Ces deux écoles forment des officiers des armes. En 1977, une troisième école est créée à Coëtquidan, destinée à former des élèves officiers des services de l’armée de Terre, du service de Santé, du service des Essences : c’est l’École Militaire du Corps Technique et Administratif (EMCTA).