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Pays :
Région
Département :
Ville :
Saint-Lothain
France
Jura 39

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du grand nonagone Edern - Le Patchalet

Charles Sauria né à Poligny en 1812 est mort à Saint-Lothain en 1895. En 1831, alors qu’il n’était encore qu’étudiant en chimie, il inventa les allumettes phosphoriques à friction en remplaçant le sulfure d’antimoine par le phosphore blanc dans la formule de John Walker. Par la suite, Sauria devint médecin de campagne, puis se tourna vers l’agriculture : il créa avec son frère un phalanstère agricole, exploitation expérimentale dans laquelle les ressources étaient mises en commun.
Le moine de l’abbaye de Saint-Symphorien d’Autun, Lothain (Lautein - Lautenus en latin) (vers 477 à Autun - vers 518 à Saint-Lothain) se retire en ermite à Silèze (ancien nom de Saint-Lothain).
Attirés par sa présence, de nombreux disciples viennent s’établir sur le site et fondent un monastère qui compte bientôt soixante moines. Le prieuré de Silèze est relevé au IXe siècle par l’abbé Bernon, premier abbé de l’abbaye de Cluny. Le prieuré dépend alors de l’abbaye de Baume-les-Messieurs.
Après la mort de Lautein, vers 518, le village prend le nom de Saint-Lothain et conserve ses reliques et son sarcophage mérovingien dans la crypte de l’église qui domine le village (crypte d’architecture romane qui servit longtemps d’église primitive). On y trouve la statue du saint avec parapluie (il est sensé la favoriser), un haut-relief en albâtre polychrome représentant la châsse de Saint-Hubert, daté 1526 et une Sainte Trinité, groupe en marbre du XVIe siècle.