Partie XV - Le Cercle et la Croix des Prophètes   Le jardin d’Adonis   Onis et Rennes le Château   
LE CERCLE ET LA CROIX DES PROPHETES RENNES LE CHATEAU JARDINS ADONIS ONIS

ONIS pour Héliopolis

Si SAE de la dalle de Coume Sourde est l'ablatif de la ville de Saïs (latin Sais, is) en Egypte, alors ONIS peut être le génitif de On, autre nom, hébreu tiré de l'égyptien, de la ville d'Héliopolis en Egypte encore, ville qui a été associé à Rennes le Château justement. ONIS est aussi la terminaison d'Adonis et du génétif latin d'Orion, Orionis (Dictionnaire Universel Francois Et Latin, Dictionnaire de Trévoux, Veuve Clouzier, Tome 5, 1732 - books.google.fr, Le Cercle et la Croix des Prophètes : Les Prophètes et Rennes le Château : Le sceau-signature du Grand Parchemin, www.rlc-leblog.com, www.rlc-leblog.com - Lieux).

Que la théorie des trois ennéades soit fort ancienne à Héliopolis, il suffit, pour s'en convaincre, de jeter un regard sur les textes des Pyramides où la compagnie des vingt-sept dieux est citée à chaque instant. Mais les membres de la deuxième et de la troisième ennéade, ceux de celle-là surtout, offraient en général si peu d'intérêt et tenaient un rôle si restreint dans le gouvernement du monde qu'on ne s'occupait guère d'eux, même à Héliopolis. On prit donc l'habitude d'extraire de la deuxième ennéade les quelques divinités qui y jouissaient de la notoriété publique, Harsiésis, Hâthor, Thot, Anubis, et on les inscrivit à la suite de la première. On continua en leur faveur de mentionner la petite Ennéade à côté de la grande, mais sans jamais l'énumérer ou la figurer tout entière. Si donc le système complet d'Héliopolis fut adopté dans le reste du pays, ce fut en théorie et par les théologiens: il ne sortit pas du sanctuaire et ne se répandit jamais dans les masses dela population (Gaston Maspero, Études de mythologie et d'archéologie égyptiennes, Volume 1, 1893 - books.google.fr).

Les théologiens de la très ancienne ville d'On (Héliopolis) instituèrent même une neuvaine (ennéade) de dieux avec, à leur tête, Atoum le patron de la ville. Ils le firent suivre des quatre divinités cosmiques Shou le dieu-air et son épouse Tefnout la déesse-rosée, le dieu-terre Geb et la déesse-ciel Nout. Osiris avec sa femme Isis, Seth, l'ancien patron de la Haute-Egypte - le légendaire adversaire d'Osiris - et sa compagne Nephthys terminaient la série. On imita cette «grande neuvaine de dieux» dans beaucoup de temples, en y Les dieux étant aussi doués de vertus et de passions humaines, d'innombrables récits exposaient leurs actes et leurs destinées. Malheureusement ces mythes sont pour la plupart perdus pour nous ; il ne nous en est parvenu que peu, entre autres, celui de la destinée d'Osiris, le plus connu et aussi le plus répandu dans l'antiquité. Osiris était un roi d'Egypte qui rendait ses sujets heureux. Mais son méchant frère Set le haïssait; à l'occasion d'un festin, il l'engagea à se coucher dans un coffre artistement travaillé, qu'il ferma avec ses 72 conjurés et lança dans le Nil, qui le conduisit à la mer. Les flots le jetèrent enfin à Byblos, ville phénicienne. Cependant Isis, femme d'Osiris, errait inquiète dans le monde à la recherche du précieux coffre. Après l'avoir enfin trouvé, elle l'emporta avec elle en Egypte - et y pleura, dans la solitude, son mari défunt. Puis elle cacha le cercueil pour aller à Bouto, où son fils Horui était élevé. Pendant son absence, Set trouva, en chassant le sanglier, le cadavre de son frère détesté. Après l'avoir dépecé en 14 morceaux, il les dispersa. Mais Isis chercha les membres épars et partout où elle en trouvait un, elle l'enterrait et érigeait sur la tombe un monument funéraire. C'est pourquoi il y a en Egypte tant de tombeaux d'0siris. Horus, devenu grand, partit pour venger le meurtre de son père. Il y eut un combat terrible dans lequel Horus resta vainqueur. D'après une autre version, la victoire demeura indécise et les combattants furent séparés par la divinité Toth, qui partagea le pays en deux parties. Le sud fut attribué à Horus, le nord à Seth-Typhon. Enfin, Osiris, ressuscité par les formules magiques d'Horus, devint le dieu du domaine des morts, le maître du pays d'Occident. La mythologie de l'antique Egypte nous fait connaître à la fois les divinités primitives du pays des Pharaons et les changements successifs de la personnalité osirienne. Dans la plus haute antiquité Osiris personnifiait le Nil, l'élément indispensable à la vie. Plus tard Osiris est un roi aimé de son peuple. Enfin, à la suite du meurtre commis par Seth-Typhon, Osiris, ressuscité par Horus, devient le dieu du domaine des morts. En définitive, la légende oppose les divinités bonnes : Osiris, Isis, Horus représentant la fécondité, la fertilité, la vie, aux divinités mauvaises : Seth-Typhon et son épouse Nephtys, symbolisant le désert, la stérilité, la mort. [...]

La doctrine de Rê semble s'être surtout développée à Héliopolis, où l'on honorait de tout temps le dieu solaire Rê-Harmakhis à côté d'Atoum, la divinité locale (Karl Baedeker, Egypte et Soudan: manuel du voyageur, 1908 - books.google.fr).

Une tradition de l'Ancien Empire situait la survie stellaire du roi dans la constellation d'Orion. Orion, le « chasseur du ciel » suivi par le chien Sinus, est assimilé à Osiris dans sa survie nocturne. Prince des étoiles du sud, il est représenté avec la couronne de Haute-Égypte. D'une part, il conduit et aide les défunts et, d'autre part, on l'appelle « l'âme d'Osiris » dans les textes tardifs. En outre, Orion entretient une relation particulière avec Sothis identifiée depuis le Nouvel Empire avec Isis. A l'époque gréco-romaine, il est aussi celui qui apporte l'inondation. Dans les textes astronomiques, Orion lui-même ou certaines parties de son corps sont identifiés avec des constellations des décans (Yvan Koenig, Magie et magiciens dans l'Égypte ancienne, 1994 - books.google.fr).

Au chapitre CXII du Livre des Morts est racontée une anecdote mythologique : Râ dit à Horus : "Regarde ce porc noir", Horus regarda, mais ce fut une calamité pour son œil, car c'était Seth qui s'était métamorphosé en sanglier et Râ déclara alors le sanglier une grande abomination. Sans doute cette allégorie a rapport au pourceau qui veut manger la lune, croyance à laquelle Plutarque fait allusion. Cet auteur et Hérodote nous font connaître l'horreur que les Égyptiens avaient pour le porc, horreur partagée par tous les peuples sémitiques et qui fit promulguer par Aurélius Résarion le décret gravé sur le mur de Qalabcheh (Bulletin de l'Institut français d'archéologie orientale, Volumes 13 à 14, 1917 - books.google.fr).

Le Livre des Morts dans le chapitre 17 décrit très clairement le lien liant Osiris à Héliopolis : "Je suis le phénix qui est à Héliopolis, celui qui tient en compte ce qui existe. Qui est-ce ? C'est Osiris". A l'époque tardive, on rencontre plusieurs allusions de l'enterrement et de la résurrection d'Osiris dans le temple d'Héliopolis laissant penser que s'y trouvait peut-être sa tombe. Bien qu'Abydos soit considérée comme la ville par excellence dans laquelle se trouve le tombeau d'Osiris, plusieurs villes d'Egypte s'arrogent le privilège d'être son lieu d'enterrement; à l'époque tardive, Héliopolis revendique également être la ville où se trouve sa tombe (Annik Wüthrich, Eléments de théologie thébaine : les chapitres supplémentaires du Livre des Morts, Studien Zum Altagyptischen Totenbuch, 2010 - books.google.fr).

Ou une des villes où se trouvent les 14 morceaux du corps éparpillé d'osiris, 14 comme le nombre de stations d'un chemin de croix normalisé.

Ab his superest reverti ad hortorum curam, & suapte natura memorandam, & quoniam antiquitas nihil prius mirata est, quàm Hesperidum hortos, ac regum Adonis & Alcinoi : itemque pensiles, sive illos Semiramis, sive Assyriæ rex Cyrus fecit, de quorum opere alio volumine dicemus. Romani quidem reges ipsi coluere. Quippe etiam Superbus Tarquinius nuncium illum sævum atque sanguinarium filio remisit ex horto (Pline, Histoire Naturelle, Livre XIX, 4).

Dans le texte, Adonis est ici le génitif d’Adón, Adonis, que les Grecs nommoient Adón, Adônos, les Orientaux Adôn à tous les cas. Ad-ôn signifie Pater Sol, étant composé des deux mots Orientaux ad ou at, pere, & ón Soleil, d’où l’ancienne Matarée d’Egypte étoit appellée On par les Egyptiens, les Hébreux & les Chaldéens; Bethsemes par les Arabes, Heliopolis par les Grecs; Solis Oppidum par les Latins, toutes dénominations qui désignoient une ville consacrée au Soleil (Pline, Histoire Naturelle, traduit par Louis Poinsinet de Sivry, 1774 - books.google.fr).

Clément d'Alexandrie prête aux Egyptiens l'opinion suivante sur le scarabée, qui n'était à l'origine que le soleil levant: "Ils croient qu'il passe six mois sous la terre, et qu'il vit sur la surface du sol le reste de l'année". Le même auteur a bien expliqué le rôle des deux chacals solstitiaux du Nord et du Sud, ou de la grande chaleur et de la petite chaleur "les deux chiens désigneraient les Tropiques, sentinelles vigilantes qui, placées l'une au seuil des régions australes, l'autre au seuil des régions boréales, surveillent la marche du soleil quand il s'avance vers l'un de ces points". Dès l'équinoxe du printemps, se manifestaient des appréhensions opposées, bien entendu, à celles que suggérait l'équinoxe d'automne. On marquait de rouge les arbres et les troupeaux, d'après Saint Epiphane, rite analogue à la Pâque, et destiné à prévenir les effets pernicieux de la chaleur, comme les Palilies ou les feux de la Saint Jean. Venait ensuite le solstice d'été, époque de la crue et de "l'équilibre", mais signal de la décroissance des jours. C'est alors que le soleil vieillissait, ou qu'il était piqué par un serpent, ou bien qu'il s'émasculait lui—même, d'après une légende du Todtenbuch, comme le Batau du Conte des deux Frères : au moins est-il permis de comparer le Ra égyptien, sur ce dernier point, à l'Attis phrygien qui se mutila de sa propre main, à l'Adonis syrien qui fut blessé à la cuisse (euphémisme) par le sanglier hivernal, et à l'Osiris annuel dont le membre viril fut jeté au fleuve par Typhon. Après ces échecs la vie divine se retirait dans les plantes, pin d'Attis ou jardin d'Adonis, et Batau-Osiris-Tmu cachait son cœur dans un arbre ayant pour type l'asht sacré d'Héliopolis. Tels sont les principaux aspects du symbolisme de l'Asht. Ceci ne veut pas dire qu'il ait été, dès l'origine, un arbre du cœur, du temps, de l'horizon et de l'année. Les conceptions de ce genre ont dû suivre en Egypte la même marche qu'ailleurs, l'arbre devenant d'abord plus ou moins saint en vertu des impressions de crainte ou de respect qu'il inspire, comme ce magnifique platane dont Xerxès institua le culte sur la route de Sardes. Les arbres ont par eux -mêmes leur beauté ou leur horreur, "arboribus suus horror inest" (Lucain, La Pharsale III,411). Il n'en est pas moins vrai que les documents originaux, à l'époque historique, ne présentent presque jamais l'asht et les autres arbres sacrés de l'Egypte sous un jour aussi simple. L'arbre, en raison de son ombre, était dès lors un emblème de la nuit, du froid et de l'Hadès, où les astres, les dieux et les mânes se retiraient, c'est-à-dire cachaient leurs cœurs, soit pendant la nuit, soit durant l'hiver, soit après la mort, et d'où ils sortaient en ressuscitant (Eugène Lefébure, Les partages de l'asht, Sphinx, Volume 6, Akademiska Bokhandeln, 1902 - books.google.fr).

Dioclétien : 17.09.(2)84

On lit dans Eutrope que Dioclétien força, dans le 8e mois, Achilleus assiégé dans Alexandrie, et qu'il le tua. Il usa cruellement de sa victoire; il souilla l'Egypte entière de meurtres et de proscriptions ; et cependant, en cette occasion, il établit avec beaucoup de prudence en plusieurs choses, un ordre qui s'est conservé jusqu'à nous. Depuis ce temps-là, les Egyptiens, et particulièrement les Alexandrins, ont commencé à compter leurs années du moment où le vainqueur régna sur eux, c'est-à-dire, suivant l'usage du pays, depuis le premier jour de thoth le plus prochainement passé. Nous voyons par la chronique pascale que Dioclétien a été proclamé empereur le 17 septembre de l'an 284, après la naissance de J. C.; l'époque de l'ère dioclétienne est donc ou le 13 juin ou le 29 août 384, selon qu'elle est unie aux années vagues, ou fixes.

L'ère de Dioclétien a été bien plus répandue en Egypte, et bien plus connue hors de cette contrée. On date son origine, dont l'histoire ne nous apprend rien de certain, de l'affreuse persécution qu'il excita contre les chrétiens, et qu'Eusèbe, Orose et Zonaras font commencer dans la dix-neuvième année de son règne. Pour en conserver la mémoire, les chrétiens d'Egypte, dont le parti étoit devenu dominant, par la conversion de Constantin, paraissent avoir formé l'ère des martyrs, en continuant de compter les années, de leur persécuteur, même après sa mort. Car, c'est ainsi que l'ère de Dioclétien est appelée dans tous les écrits des coptes, comme on peut le voir par les extraits de Zoëga. Abulfaradsch dit très-bien dans son histoire, que l'ère suivante, laquelle les coptes datent, et qu'ils nomment l'ère des martyrs, commence l'année du règne de Dioclétien, Mais quand il ajoute que ce nom vient de ceux qui souffrirent le martyre et la mort cette année, il est dans l'erreur. Car, quelques lignes auparavant, il a lui-même placé la grande persécution à la 19e année de Dioclétien. Ignace, patriarche d'Antioche, a fait une autre faute, quand il a dit dans un écrit que Scaliger a inséré dans sa correction des temps, que cette ère a commencé avec la 19e année de Dioclétien, dans laquelle la persécution a éclaté (Abbé Halma, Table chronologique des règnes, prolongée jusqu'à la prise de constantinople par les turcs, 1819 - books.google.fr).

A Probus succéda un empereur né dans la Gaule, Carus, de Narbonne, qui périt bientôt en Orient avec un de ses fils par la trahison de son préfet du prétoire, Aper. Dioclétien, « comte des domestiques », c'est-à-dire commandant de la « maison » de l'empereur, chef des gardes du palais, vengea son prince par la mort d'Aper, et tua ce préfet de sa propre main, moins par zèle pour la mémoire de Carus que par un motif fort extraordinaire. Vopiscus raconte que'Dioclétien, séjournant dans une hôtellerie du pays tongrien, tandis qu'il servait encore dans les grades inférieurs de la milice, se débattit fort avec l'hôtesse sur le prix de ses repas. « Dioclétien, lui dit cette femme, tu es trop avare ! — Je serai généreux, répliqua-t-il en riant, quand je deviendrai empereur. — Dioclétien, reprit-elle, ne plaisante pas: tu seras empereur quand tu auras tué un sanglier! » Cette femme était une druidesse. Dioclétien, pour réaliser la prédiction, fit longtemps en vain une guerre acharnée aux sangliers; il crut enfin avoir trouvé le sens caché de l'oracle, en tuant le préfet Aper, dont le nom, en latin, signifie sanglier, et ce fils d'esclave se fit proclamer empereur sans difficulté par l'armée d'Orient, bien que Carinus, fils aîné de Carus, eût été associé à la couronne par son père et gouvernât en ce moment même l'Occident. La lutte qui s'éleva entre Dioclétien et Carinus fut promptement terminée parla mort de ce dernier, que massacrèrent ses propres officiers, irrités de ses cruautés et de ses débauches (Henri Martin, Histoire de France, Volume 1, 1860 - books.google.fr).

Tibériade

Le vitrail à l'ONIS se trouve derrière la statue d'Antoine de Padoue, fêté le 13 juin. Il a été présenté comme "La mission des apôtres" (www.rlc-leblog.com - Lieux, www.societe-perillos.com - Vitraux RLC).

On trouve à Paris, à ce sujet, des fresques de Brémond dans l'église Saint Jacques - Saint Christophe de la Villette où le Christ missionne les apôtres les bras étendus (Revue générale de l'architecture et des travaux publics: journal des architectes, des ingénieurs, des archéologues des industriels et des propriétaires, Volume 11, 1853 - books.google.fr).

Les bras écartés du Christ du vitrail à l'ONIS, devant des apôtres, semblent se référer à un modèle narbonnais sculpté sur un sarcophage.

La Multiplication des pains compte six représentations. Sur un fragment de sarcophage de Nimes, conservé au Louvre, il ne reste plus que la partie droite de la scène, figurant un apôtre assez élégamment drapé qui tient dans ses mains la corbeille de provisions. Les détails de cette corbeille, en paille finement tressée, dont on distingue les losanges, s'accusent avec beaucoup de netteté dans le bas-relief de Bagnols où le Christ, tourné à gauche, bénit de chaque côté les pains et les poissons que lui apportent deux apôtres. La scène est à trois personnages. Il en est de même sur un fragment plaqué à Saint-Paul de Narbonne où les trois figures, dans une disposition pareille, remplissent la seconde arcade, en anse de panier. Le Christ, au milieu, tourne la tête à gauche et, les bras écartés, donne la double bénédiction. Il y a de la variété dans la silhouette des personnages, et les draperies ont du mouvement. Les proportions sont assez réduites, le bas-relief appartenant à la zone inférieure d'une façade de sarcophage (Claude Devic, Histoire générale de Languedoc avec notes et pièces justificatives, 1905 - books.google.fr).

Après cela, Jésus s'en alla sur l'autre rive de la mer de Galilée, la mer de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu'elle voyait les signes qu'il produisait sur les malades. Jésus monta sur la montagne ; là, il s'assit avec ses disciples. Or la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus leva les yeux et vit qu'une grande foule venait à lui ; il dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains pour que ces gens aient à manger ? Il disait cela pour le mettre à l'épreuve, car il savait, lui, ce qu'il allait faire. Philippe lui répondit : Deux cents deniers de pains ne suffiraient pas pour que chacun en reçoive un peu. Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons ; mais qu'est-ce que cela pour tant de gens ? Jésus dit : Faites installer ces gens. — Il y avait beaucoup d'herbe en ce lieu. — Ils s'installèrent donc, au nombre d'environ cinq mille hommes. Jésus prit les pains, rendit grâce et les distribua à ceux qui étaient là ; il fit de même pour les poissons, autant qu'ils en voulurent. Lorsqu'ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui restent, pour que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc ; ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d'orge qui restaient à ceux qui avaient mangé. A la vue du signe qu'il avait produit, les gens disaient : C'est vraiment lui, le Prophète qui vient dans le monde. Jésus, sachant qu'ils allaient venir s'emparer de lui pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, seul (Jean 6, 1-15) (Alexandra Domnec, La multiplication des pains et des poissons (Jean 6, 1 - 15) - www.domnec.com).

La seconde pêche miraculeuse, autre miracle du Christ qui s'est passé au lac de Tibériade (Jean 21, 1-25), lors de sa troisième réapparition qui répète le repas de la cène, produisit 153 gros poissons : or 153 = 17 x 9 (cf.le 17.09 de la date) (Patrick Coq, Les Mystères du tarot de Viéville - les 22 arcanes majeurs: Essai de décryptage d'un tarot ésotérique du XVIIème siècle, 2013 - books.google.fr).

Quelques uns de ces poissons seront mangés grillés avec du pain (www.universdelabible.net).

12 paniers, 5 pains et 2 poissons : 12 x 7 = 84.

17.09 (.84) constitue une longitude Est si on lui ajoute 1 devant. Celle-ci passe devant l'église Sainte Marie Madeleine de Pibrac, localité connue pour sa sainte Germaine dont une statue orne l'église de Rennes le Château (Sainte Marie Madeleine encore) (www.rlc-leblog.com - Lieux).

0° 17' 09" (.84) de longitude Ouest est la situation de Fronsac (Gironde) associé à Rennes le Château comme l'est Héliopolis (autrement On, génétif latin Onis) et Padoue (Le Cercle et la Croix des Prophètes : Les Prophètes et la Croix d’Huriel : Prophètes, Vertus, Fleuves du Paradis et Evangélistes).

L'emploi des nombres triangulaires est assez fréquent chez Jean. L'exemple le plus connu est celui des 153 poissons de la pêche miraculeuse (Jean 21, 11). 153 est la somme de tous les nombres de 1 à 17. Le nombre 17 étant lui-même celui des mentions de la Vie éternelle (zoé aionios) dans l'évangile, le nombre 153 symbolise l'ensemble de tous ceux qui seront appelés à la vie éternelle, comme l'explique Saint Augustin dans plusieurs de ses Sermons. [...]

De même, le nombre 78 symbolise l'ensemble de tous ceux qui deviendront des disciples, en y comprenant tous ceux qui sont nommés dans la prière sacerdotale au verset 17, 20 : « Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole». Le nombre 78 ayant même sens que le nombre 12, à la remarque près qu'il englobe tous les disciples indistinctement, présents et futurs, il n'est pas douteux que les 12 corbeilles symbolisent tous les disciples présents et futurs de Jésus, dont la mission est de rassembler les morceaux. [...]

Si Jean ne mentionne que rarement les Douze, il dénomme le plus fréquemment ceux qui accompagnent Jésus « les disciples ». Le mot grec mathetes, disciple apparaît 78 fois dans le quatrième évangile. Il paraît certain que ce nombre n'a pas été choisi au hasard, car le verbe didomi, donner est également employé 78 fois, de même que le mot kosmos, monde. « Tout ce que le Père me donne viendra à moi» (Jean 6, 37). D'autre part le nombre 78 est le nombre triangulaire construit sur le nombre 12 (François Quiévreux, Le récit de la Multiplication des pains dans le quatrième évangile. In: Revue des Sciences Religieuses, tome 41, fascicule 2, 1967 - www.persee.fr).

Le lac de Génésareth se trouvait entre la tribu de Zabulon à l'occident et la demi-tribu de Manassé à l'orient du Jourdain (Abbrégé de l'histoire de l'Ancien Testament, Volume 8, 1749 - books.google.fr).

C'est sur le lac, ou sur ses bords, que Notre Seigneur exerça souvent son ministère de prédication et qu'il accomplit de nombreux miracles. C'est là qu'il apaise d'un mot la tempête (Luc 8, 12-25), là qu'il apparut à ses apôtres après sa résurrection, marchant sur les eaux (Marc 6,45-52), là qu'il soutint Pierre qui enfonçait en venant au-devant de lui (Mathieu 14, 22-33), là qu'eut lieu la pêche miraculeuse (Luc 5, 4-6) ; c'est là surtout qu'il investit saint Pierre du pastorat universel, l'établissant Chef suprême de son Eglise (Jean 21, 1s) (Le Pèlerin du 20e siècle, 1893 - books.google.fr, fr.wikipedia.org - Lac de Tibériade).

Au seuil de la plaine de Génésareth, à trente stades de Tibériade, la patrie de Marie-Magdeleine n'est plus qu'un hameau infime : Khirbet Mejdel. Tabgha — étrange corruption d'Heptapegon, « les Sept Sources » — était présentée par les moines byzantins comme le lieu de la première multiplication des pains. (Jean, VI, 1-14.) On a situé dans cette baie le lieu d'où Jésus, monté sur une barque, harangua la foule avant la pêche miraculeuse. (Luc, V, 1-11.) Les pains et les poissons d'une mosaïque du IVe siècle, récemment remise au jour, confirment cette tradition. Josèphe appelle les Sept Sources d'Heptapegon : la Fontaine de Capharnaum (Doré Ogrizek, Terres Saintes: Jordanie - Syrie - Liban - Israël, 1956 - books.google.fr).

Vous vous souvenez qu'en étudiant les ères, nous aVons distingué celle de Dioclétien, qui s'ouvrit avec le règne de ce prince en 284, et à laquelle les chrétiens ont donné le nom d'ère des martyrs, à cause des persécutions qu'il eut le malheur de laisser exercer contre eux, peu avant d'abdiquer le trône. Les Juifs, depuis l'an 200, ayaient obtenu de la tolérance et presque des faveurs; ils se dispersaient et se multipliaient en pleine liberté; ils cultivèrent les sciences, entretinrent des controverses, établirent des écoles, dont quelques-unes, par exemple, celles de Tibériade et de Babylone, ont été assez longtemps fameuses. Ils étaient alors, de tous les ennemis des chrétiens, les seuls qui fussent tout à fait irréconciliables. L'ancien paganisme ne pouvait plus se relever de son discrédit; les philosophes cherchaient d'autres dogmes, et déjà ils s'attachaient moins à contredire ceux du christianisme qu'à les modifier, à les expliquer, et à les concilier avec les doctrines de Pythagore et de Platon. La secte philosophique qui commençait à prévaloir, était celle qu'on a nommée, éclectique ou choisissante, à s'en tenir à la valeur du mot, l'éclectisme consisterait à ne pas reconnaître l'autorité d'un seul et même maître, à ne s'inscrire dans aucune école, à choisir librement de toutes parts les principes, les dogmes, les méthodes les plus raisonnables, et à les assortir le mieux possible (Pierre Claude François Daunou, Cours d'études historiques, Volume 6, 1843 - books.google.fr).

Une tradition fort respectée de tous les Israélites assure que le Messie viendra à Tibériade, à Béthulie, à Capharnaûm et à Jérusalem, cités qu'ils considèrent, en conséquence, comme des lieux saints. Tibériade compte parmi ses habitants au moins quatre mille juifs, et on voit continuellement défiler à travers ses rues silencieuses de longues troupes de chameaux, conduisant des familles israélites qui ont quitté Constantinople, l'Allemagne et la Pologne pour venir mourir sur les bords de Génézareth, certains que le Messie bénira un jour leur tombeau, lorsque, devenu le maître de toutes les nations/il traversera triomphalement les campagnes et les chemins qui entourent ces rivages. Il est certain que plusieurs des rabbins qui habitent cette ville descendent directement de ceux qui existaient dans le même lieu du temps de Jésus-Christ, comme il l'est que leur synagogue passe pour la plus savante de l'Orient et même du monde entier. Les rabbins de Tibériade jouissent d'une grande réputation depuis le Talmud et la Massore, qui ont été jadis élaborés dans le sein de leur synagogue. Ce fut un docteur de l'école de Tibériade qui donna à saint Jérôme des leçons de langue hébraïque, et dans cette même ville on a trouvé, à différentes époques, beaucoup de livres des saintes Ecritures, écrits en grec et en hébreu. Cette école s'est conservée jusqu'à nos jours, mais dans l'état où l'ont placée les infortunes diverses et l'aveuglement de ses membres et de ses docteurs : les jeunes gens nés en Orient et en Occident qui se destinent à être rabbins, s'ils font dans cette académie leurs études aux côtés des vieux professeurs du Talmud, acquièrent, par ce seul fait, parmi leurs concitoyens une réputation colossale, qu'ils n'obtiendraient jamais en suivant les cours de quelqu'une des autres écoles d'Asie, d'Allemagne ou d'Italie. Mais Celui qui était venu pour donner leur accomplissement aux figures annoncées dans la loi qu'expliquent les rabbins, supprima leurs synagogues et leurs académies, en établissant une hiérarchie nouvelle et une nouvelle Eglise, dans le sein de laquelle il a appelé toutes les nations; c'est à Tibériade même qu'il en confia le gouvernement à un pêcheur, en lui donnant le pouvoir nécessaire pour dicter des lois. Tel est le fait immense que proclame le temple catholique, élevé dans l'enceinte de la ville et dédié à ce même Pierre à qui il fut dit par son maître : « Paissez mes agneaux et mes brebis. » (José Ignacio Víctor Eyzaguirre, Le Catholicisme en présence des sectes dissidentes, Volume 2, 1856 - books.google.fr).

Après 135, les principales familles juives de Jérusalem s'étaient réfugiées à Tibériade où le Grand Sanhédrin (le Tribunal des Juifs) fut reconstitué. Avec l'Académie de Japhé, ce fut pour la nation dispersée comme un foyer de référence, le noyau de la Patrie spirituelle. Le chef de la communauté, le Patriarche de Tibériade, obtint de plus une reconnaissance explicite des maîtres de Rome, qui lui donnaient les noms de Clarissimus, d'Illustris, ou même de Frère. Dans ces circonstances favorables, le Patriarche Judas le Saint, soucieux de maintenir la tradition doctrinale orale jusque-là assumée par les pharisiens, entreprit d'en reconstituer le contenu par écrit. Il se consacra à cette tâche immense durant les trente années de son patriarcat. Tâche continuée après sa mort par Rabbi Yonhanan (199-279), chef de l'Académie de Tibériade. Bien plus tard encore, l'empereur Théodose ayant supprimé le Sanhédrin de Tibériade, celui-ci fut reconstitué à Babylone où il devait subsister durablement, jusqu'en 1005. En effet, tout comme la Palestine, la Mésopotamie - la patrie d'Abraham d'où il était parti jadis vers la terre de Chanaan — était redevenue pour les Juifs en exil un autre point d'ancrage important. Dans cette Babylone du premier millénaire furent écrits, notamment entre 400 et 470, divers autres textes. Au total, il existe un vaste recueil de littérature juive, une compilation minutieuse qui s'étend du IIIe siècle avant J.C. au Ve siècle après J.C. Ce recueil est, dans son ensemble, l'expression de la loi orale qui, depuis les origines, accompagne, complète, adapte et commente la loi écrite ou Torah. On le nomme Talmud (ou Etude). D'après la provenance des textes, soit les foyers juifs de Palestine soit ceux de Mésopotamie, on distingue le Talmud de Jérusalem et le Talmud de Babylone. Le premier se subdivise en deux parties : la Mishna et la Gemara ou Ghemara. La Mishna est une récapitulation juridique des dispositions prises à travers le temps et par lesquelles la législation fondamentale, la Torah, peut être adaptée aux circonstances nouvelles de l'exil et codifiée à cet effet. Elle est donc comme une deuxième Loi que la deuxième partie du recueil accompagne de diverses précisions et commentaires. Dans le Talmud de Babylone, on trouve principalement «les Conclusions de la Ghemara» rédigées au IVe siècle par plusieurs rabbins. Le Talmud, dans son ensemble, a été édité pour la première fois à Venise, en 1520. Il comportait 12 volumes (Paul Cazayus, Pouvoir et liberté en politique: actualité de Spinoza, 2000 - books.google.fr).

Les Juifs, bannis de Jérusalem, s'étaient concentrés dans quelque villes retirées : Jamnia, Capharnaüm, Nazareth, Sepphoris; ils en avaient peu à peu éloigné les chrétiens et y avaient constitué un petit gouvernement indigène et presque indépendant. Leur capitale était Tibériade, sur les bords du lac de ce nom, ville récente, fondée par Hérode en l'honneur de Tibère. C'est là que résidait le Patriarche, chef suprême et absolu de tous les Juifs répandus dans le monde Romain. Cette dignité était héréditaire dans la maison de ce Gamaliel (cette origine n'était pas admise sans contestation par les chrétiens, voir Saint Cyrille de Jérusalem) qui, à Jérusalem, avait empêché le meurtre des apôtres ; elle conférait à ses titulaires les droits les plus étendus, chaque Synagogue versait dans leur trésor un tribut annuel, et les Empereurs les dispensant des charges de la Curie, les traitaient d'Illustrissimes. Honorius, brouillé avec Arcadius par les intrigues de Rufin et d'Eutrope, ordonna que le tribut payé au patriarche de Tibériade par les synagogues de l'empire d'Occident serait arrêté et versé dans le trésor impérial. Cinq ans après, il révoqua cette loi. Mais ces Patriarches n'avaient pas tardé à s'amollir, ce n'étaient presque jamais que des enfants sanguinaires et dépravés : ils mouraient jeunes et se succédaient rapidement. Au-dessous d'eux se groupait tout une Hiérarchie administrative et judiciaire : le tribut que payaient les Synagogues était prélevé, chaque année, par des Collecteurs spéciaux choisis par le Patriarche; ils avaient un pouvoir presque discrétionnaire sur les chefs des Synagogues et les Dignitaires inférieure ; leur avarice était redoutée et leur venue excitait régulièrement, parmi les Juifs, des troubles et des séditionss. A côté, siégeaient les juges dont le pouvoir s'étendait sur toutes les affaires civiles et criminelles de la nation6 ce tribunal avait droit de vie et de mort ; mais, jugements et exécutions, tout se passait sans bruit : il fallait que l'empereur, qui tolérait cette justice indigène, pût sembler extérieurement l'ignorer (Alphonse Couret, La Palestine sous les empereurs grecs: 326-636, 1869 - books.google.fr).

Le temple de Léontopolis en Egypte, construit par Onias, en 152 avant J. C, ne paraît pas avoir fait de tort à celui de Jérusalem; le seul sanhédrin de cette ville était reconnu pour l'autorité suprême, et, de tous les pays, les Juifs envoyaient des trésors au saint des saints (M.J Matter, Histoire du christianisme et de la société chrétienne, Volume 1, 1838 - books.google.fr).

Séphouri, Sepphoris ou Séphorie, l'ancienne Diocésarée, était une des principales villes de la Galilée au temps des Romains; elle fut la patrie de Joachim, père de la Vierge; il ne reste plus que son emplacement couvert de ruines. Un misérable village, que les habitants appellent Saphoreh, est situé à un mille au-dessous de l'ancienne cité. On trouve au sud-est une fontaine qui jaillit de la terre et murmure dans un lit pierreux. Kléber, avant d'aller rejoindre Junot dans la plaine de Loubi, campa auprès de la fontaine de Séphouri, comme y avaient campé six siècles auparavant les guerriers de la croix. La même fontaine désaltéra au même lieu le vaincu de Tibériade (le roi Gui de Lusignan battu par Saladin) et le vainqueur d'Héliopolis (Correspondance d'Orient, t. V) (Histoire des croisades, Michaud, 1829 - books.google.fr).

A Sepphoris (Cippori dans le Talmud : "oiseau") résidait le Sanhédrin avant que de s'installer à Tibériade. Auparavant il avait migré de Jamnia à Usha, Sepharam et Beth She'arim (sur le Carmel) (Klaus Beyer, The Aramaic Language, Its Distribution and Subdivisions, 1986 - books.google.fr).

Flavius Josèphe cite dans ses Antiquités juives une lettre attribuée à Onias IV, fils du grand prêtre de Jérusalem, adressée au souverain d'Egypte Ptolémée VI Philometor. Conduisant des réfugiés en Egypte au temps des Maccabées, il demande l'autorisation de construire un temple au Dieu Très-Haut (theos hypsistos) sur les ruines de celui vouée à la "Boubastis sauvage", selon une prophétie d'Isaïe (XIX,19-20). Dans la Guerre des Juifs, Josèphe rappelle cette histoire d'immigration juive fuyant la persécution d'Antiochus Epiphane, à l'occasion de la fermeture de ce temple de Léontopolis sur la "colline des juifs" (Tell el-Yahoudiyeh) par Lupus, gouverneur d'Alexandrie, à la suite de la prise de Massada (en 70). Onias aurait promis l'aide de la Judée en faveur de l'Egypte contre le souverain syrien. Le temple avait la forme d'une tour et au lieu d'un chandelier comme la Menarah, on fabrica une lampe d'or à la lumière éclatante suspendue par une châine d'or (Philippe Borgeaud, Aux origines de l'histoire des religions, 2004 - books.google.fr, Autour de Rennes le Château : Sion, Soleil et Blaise, Autour de Rennes le Château : L’Affaire Gélis et les charpentiers d’Isaïe).

Hérodote avait ébauché tout un syncrétisme gréco-égyptien, assimilant Amon à Zeus, Neith à Athéna, Horus à Apollon, la déesse de Boubaste à Artémis, Phtah à Héphœstos, Ououris à Arès, le bouc de Mendès à Pan, Apis à Épaphos, Isis à Déméter, Ouat déesse de Bouto à Léto, Osiris à Dionysos (Auguste Bouché-Leclercq, Histoire des Lagides: Les institutions de l'Égypte ptolémaique, 1ere ptie, Volume 3, 1906 - books.google.fr).

Dans le tableau de Raphaël retraçant la vocation de Pierre (1515-1516), "Saint Pierre est agenouillé dans une position élastique, légèrement tournée sur elle-même et projetée vers l'avant, comme aimantée par le geste du Christ. Celui-ci, dans le mouvement symétrique de ses bras écartés dont les index tendus désignent les moutons symboliques et Pierre qui reçoit mission de les paître, se tient immobile: mais dans l'immobilité du danseur qui attend avant de s'élancer" (Jean-Pierre Cuzin, Raphaël: vie et oeuvre, 1983 - books.google.fr, Autour de Rennes le Château : Les Bergers d’Arcadie et le Sceau de Palaja).

Le Christ, en robe bleue et manteau rouge, entouré de ses Apôtres, étend les bras. En avant, une femme assise et un pêcheur se partagent le poisson. A droite, on attache une barque au rivage. A gauche, au fond, le lac, des mâts, des cordages coupant le tableau jusqu'en haut. Inscription dans le cartouche du bas : Quia Dominus est (Jean XXI,7). Signé dans la lisière inférieure : LEFEBVRE (Jules Momméja, Histoire et description de la Collection Ingres au Musée de Montauban, 1900 - books.google.fr).

Sur le vitrail, un personnage à gauche se tient les bras croisés sur la poitrine.

C’était surtout au signe de la croix qu’ils se reconnaissaient en se saluant, les bras croisés sur la poitrine. Le sceau de leurs lettres portait l’empreinte d’un poisson, qui se dit en grec ICHTHUS, dont chaque lettre était l’initiale de ces fameux vers sibyllins : ièsous christos theou uios sôtèr, Jesus Christus Dei filius, Salvator (Jésus-Christ fils de Dieu, Sauveur). Voilà l’énigme cachée sous la figure d’un poisson, à l’aide de laquelle ils se reconnaissaient. C’est pourquoi Tertullien, Optat de Milève, ont appelé les chrétiens Pisciculi, les petits poissons (Antoine Faivre (Besançon 1768 - Lyon, 1844), Dissertation sur le secret, Oeuvres complètes de Saint Cyrille patriarche de Jérusalem, Tome I, 1844 - books.google.fr).

Les bras écartés rappellent aussi le Christ en gloire du portail central de Vézelay ou la Transfiguration qui eut lieu sur le Mont Thabor, toujours chez Raphaël (1520), ce qui ne correspond pas au vitrail de Rennes le Château (www.art-roman.net - Vézelay, Autour de Rennes le Château : La Montagne fleurie : Le Christ s’est arrêté à Vixalort).

Le Thabor domine entièrement la Galilée, la Palestine, une partie de l'Idumée et de la Phénicie. Quel théâtre plus pompeux pouvait être choisi pour la sublime scène de la transfiguration ! Je voyais à mes pieds le lac de Tibériade dans toute son étendue; sur ses bords, la nouvelle ville de Tabarié , dont les bains sulfureux attirent de fort loin les Turcs et les Arabes (Marie-Louis-Jean-André-Charles Demartin du Tyrac Marcellus, Souvenirs de l'Orient, Volume 1, 1839 - books.google.fr).

C'est dans les écrits de Cyrille de Jérusalem, au milieu du quatrième siècle, que le mont Thabor est pour la première fois indiqué, d'une manière explicite, comme le lieu de la transfiguration (Cyrill., Hierosol. Cat., XII, 16, p. 170, ed. Toutlée). Saint Jérôme mentionne le fait deux fois, en passant. Il est remarquable qu'aucun passage des évangélistes n'autorise cette tradition. D'après Reland et plusieurs autres écrivains très-circonspects, il y aurait plutôt lieu de placer la scène de la transfiguration vers le nord du lac, et à peu de distance de Cœsarea Philippi (Edouard Charton, Voyageurs anciens et modernes, Volume 2, 1855 - books.google.fr).

Cyrille de Jérusalem (v. 315 - 387) est un évêque de Jérusalem de 350 à 386 et un des Pères de l'Église. Il est révéré comme saint tant par les orthodoxes que par les catholiques et est fêté le 18 mars. En 1883, il est proclamé Docteur de l’Église par le pape Léon XIII (fr.wikipedia.org - Cyrille de Jérusalem).

Une église, dont il ne reste plus rien, a été bâtie par sainte Hélène, a la place où, suivant la tradition, Notre-Seigneur, quelques jours après sa résurrection, étant apparu à ses disciples, leur distribua du pain et du poisson. Le poisson était l'image du Christ, qui a été souvent désigné sous le nom de poisson, ichtus. Le pain, c‘était encore l’image du Christ, qui estle pain descendu du ciel. Saint Cyrille dit que Notre—Seigneur avait péché miraculeusementle poisson dans le lac. Saint Chrysostome croit qu’il avait créé de rien le poisson et le pain. Il est probable, dit le P. Nouet, que Jésus mangea avec ses disciples, comme il avait fait le jour de sa résurrection,et que c’est pour cela que saint Pierre a dit: Nous avons mangé et bu avec lui depuis qu‘il est ressuscité d’entre les morts. Notre-Seigneur avait avec lui sept de ses disciples, pour indiquer, dit saint Grégoire, les sept dons du Saint-Esprit (Henri de Guinaumont, La Terre-Sainte : la Syrie, le Liban, Rhodes, Smyrne, Constantinople, la Grèce, les îles Ioniennes, Malte, l'Egypte et la Nubie, 1867 - books.google.fr).

Pour expliquer l'Eucharistie, les Pères de l'Eglise font appel à la manne, au miracle de Cana, au repas de Tibériade, à la multiplication des pains. La multiplication des pains au désert était liée, par la volonté même du Christ, à l'annonce de l'Eucharistie, de même que la manne en est la figure. Le repas de Cana, où Jésus a changé l'eau en vin est très suggestif également pour saint Cyprien et saint Cyrille de Jérusalem (Catéchèse mystagogique). Mais les Pères poussent plus loin le symbolisme, car en même temps que les pains, le Christ a multiplié des poissons; c'est également un poisson rôti qu'après la Résurrection il a fait manger aux sept disciples qui le rejoignirent à la nage sur la plage de Tibériade ; sans oublier le lien entre ces divers faits, la pêche miraculeuse et la mission donnée aux apôtres d'être des pêcheurs d'hommes : nous retrouvons ainsi tout le mystère du poisson déjà esquissé par Tertullien (A.G. Martimort, Iconographie des catacombes et catéchèse antique, Rivista di archeologia cristiana, Volume 25, 1949 - books.google.fr).

Un lien entre le Mont Thabor et Héliopolis est trouvé dans les campagnes de Jean Baptiste Kléber (Strasbourg, 1753 - Le Caire, 1800).

Pendant la campagne d'Egypte, Kléber commande l'une des colonnes d'assaut lors de la prise d'Alexandrie le 2 juillet 1798 et y est blessé au front par une balle. Convalescent, il se voit confier le commandement de la garnison laissée sur place par Bonaparte. Le 18 octobre, il rejoint le Caire et y reste trois mois avant de partir pour l'expédition en Syrie. La division Kléber est au centre des combats de la bataille d'El-Arich puis de la bataille du Mont-Thabor, avant de procéder au dernier assaut infructueux sur la forteresse de Saint-Jean-d'Acre. Napoléon Bonaparte, alors qu'il s'apprête à regagner la France, confie le 22 août 1799 à Kléber le commandement suprême de l'armée d'Égypte. Kléber conclut alors avec l'amiral britannique Sidney Smith la convention d'El Arich le 24 janvier 1800 pour une évacuation honorable de l'Égypte par l'armée française. Mais l'amiral Keith ne respecte pas ces clauses et demande aux Français de mettre bas les armes et de se constituer prisonniers. Kléber déclare à ses soldats : « On ne répond à une telle insolence que par des victoires ; soldats, préparez-vous à combattre » (déclaration inscrite au bas de son monument Place Kléber à Strasbourg). Kléber reprend alors les hostilités et remporte une ultime victoire à Héliopolis contre les 60 000 Turcs que les Britanniques ont disposés en face des troupes françaises le 20 mars 1800. Il reconquiert alors la Haute-Égypte et mate avec l'artillerie française une révolte au Caire. Kléber semble enfin en mesure de tenir le pays, malgré les exactions commises à l'égard de la population, le massacre des prisonniers turcs, le manque de respect envers la religion et la profanation constante des mosquées par les troupes de l'expédition, quand il est assassiné par un étudiant syrien, nommé Soleyman el-Halaby, d'un coup de poignard dans le cœur le 14 juin 18007. Celui-ci est condamné au supplice du pal.

Il n'y avait pas de franc-maçonnerie en Égypte avant l'invasion française. On ignore si Bonaparte a été franc-maçon ou non. Ce qui est certain, c'est que plusieurs de ses officiers, dont le général Kléber, l'étaient. Après le retour en France de Bonaparte, la loge Isis fut fondée à Alexandrie, avec Kléber comme Vénérable Maître. Toutefois, après sa mort, la loge avait disparu

Jeune, Kléber intègre l'atelier de l'architecte Chalgrin à Paris, de 1772 à 1774. Chalgrin fut élu en 1799 à l'Académie des Beaux-Arts - 3e section (architecture), au fauteuil V, occupé précédemment par Charles De Wailly, et devint membre du conseil des Bâtiments civils (fr.wikipedia.org - Jean-Baptiste Kléber, fr.wikipedia.org - Jean-François Chalgrin).

Les pages 153/154 de La Vraie Langue Celtique disent : "Le nom de Vénètes indique cette fière coutume, qui était d'ailleurs commune à tous les Gaulois, tout aussi religieux que les Vénètes, – vane (véne), temple, – to hate (héte), détester –. Leur ville principale était Dariorigum, aujourd'hui Vannes. Nous avons déjà constaté l'habileté des Aquitains et des Bituriges à élever et dompter les chevaux, et maintenant dans une autre partie de la Gaule, nous pourrons nous convaincre de quels soins vigilants les Celtes entouraient l'espèce chevaline ;car Dariorgum se traduit par : oser tailler un cheval, – to dare, oser, – to hew (hiou) tailler, – rig, cheval à demi châtré –."

"Chez les Anciens, loin de se porter sur son pénis dressé en fascinus, la castration de celui qui voit devient celle de ses yeux. Le castré, par condensation, c'est l'aveugle. Homère, Tirésias, Œdipe." remarque Pascal Quignard ("L'érotisme romain", Le sexe et l'effroi, p. 141).

Le borgne, par là-même, est un demi-châtré. Or Geoffroy Le Borgne, originaire de Questembert, suppléant du cardinal Laurent Pucci, évêque de Vannes de 1514 à 1531, était prieur des carmes du Bondon et aussi évêque in partibus de Tibériade du lac duquel Pierre retira les 153 poissons dans son filet (La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet : Présentation : Introduction).

On avait oublié Marie Madeleine

Magdala serait le nom d´une ancienne ville de Galilée citée dans le Talmud, sous les noms hébreux Migdal Zab'ayya ou Migdal Nunia. La tradition chrétienne associe à cette ville le personnage de Marie la magdaléenne. Celle-ci est souvent appelée Marie de Magdala, car dit-on, elle serait de cette ville. Toutefois, la nature du lien de Marie avec la ville de Magdala n'est pas claire. Jusqu'au IIIe siècle les sources parlent d'une ville appelée Tarichae et il n'est pas établi que cette ville ait été appelée Magdala auparavant. Magdala vient de Magdal en araméen ou Migdal/Migdol en hébreu et désigne une construction en forme de tour. Le Talmud Babylonien connaît deux Magdala, Magdala Gadar dans l'est, et Magdala Nunayya/Nunayah /Nunya/nounaya. Le nom de cette dernière, "Magdala des poissons" ayant été rapproché de celui de Tarichae, "poissons salés", certains chercheurs en ont tiré argument pour faire de Migdal Nunaya et Tarichae une seule et même ville. Le Talmud de Jérusalem connaît Migdal Seb'iya/Sebayah la « tour des teinturiers » que la tradition a identifié à Magdala. Certains chercheurs ont résolu cette difficulté en faisant de Migdal Nunya « tour des poissons » et Migdal Sebayah « tour des teinturiers » une seule et même ville. Le nom de Tarichae apparaît également dans les œuvres de Strabon, de Pline et de Suétone et surtout de Flavius Josèphe. Les archéologues situent Magdala/Tarichées tantôt au sud de Tibériade à Khirbet Kerak (un des sites du Bronze les plus remarquables de la Palestine), tantôt au nord de Tibériade à Medjdel. Pline l'Ancien, qui rappelle que la mer de Galilée se nommait aussi " mer de Tarichée " — ce qui atteste de l'importance de cette ville — situe Tarichée au sud du lac de Tibériade. Flavius Josèphe dit avoir établi son quartier général dans la ville de Taricheai /Tarichae/ Tarichée, signifiant en grec "poissons salés". Il y signale la présence d'un hippodrome qu'il faut plutôt envisager comme un champ de course dénué de construction monumentale. Si Josèphe ne donne pas le nom hébreu de cette ville, plusieurs auteurs l'ont identifié à Magdala. Josèphe rapporte la bataille navale qui eut lieu en 67 près de la cité et à laquelle 230 bateaux de Tarichée prirent part. En septembre 67 la ville tombe aux mains des troupes de Vespasien et de Titus. (fr.wikipedia.org - Magdala (Israël)).

Local fishermen netted fish from the Sea of Galilee, especially the plentiful sprat, a small boney fish about six inches long that could be dried for export. They dragged loads of live fish into stone holding tanks and then stockpiled them for drying and salting. The Galilean sprat was one of Rabbi Jesus' favorite foods, as it was for many of his countrymen. Dried fish was also popular among his followers long after his death and far from Galilee, because Jews and non-Jews in Jesus' movement could eat fish together without raising the question of whether it was kosher, always an issue in case when meat was involved. In fact, the fish became as a symbol for Christians in the second century: The letters of the word fish in Greek were an acronym for "Jesus Christ, God's Son, Savior" and stood for Christ (Stephen Andrew Missick, Magdalene, the Forgotten Aramaic Prophetess of, Christianity, 2011 - aramaicherald.blogspot.fr).

La pêche miraculeuse de poissons, une explication. — Si l'on étudie les poissons du lac de Tibériade on y trouve entre autres une espèce de perche de la famille des Cichlidés que Lortet a étudiée en 1875 et 1880, sur lesquels il a publié un mémoire important en 1880. Ces perches sont un aliment préféré pour des myriades de Grébes et de Pélicans. Elles sont en très grand nombre et vivent en troupes considérables, se tenant à la surface. A noter que beaucoup ont eu les yeux crevés par les Grèbes qui paraissent fort aimer ce morceau. Les poissons résistent toutefois à cette mutilation et vivent en bancs avec leurs congénères. Quiconque observe un peu s'aperçoit qu'il est aisé de discerner où se trouvent en bancs les poissons, à une légère agitation de la surface de l'eau due aux nageoires dorsales qui émergent. Les pêcheurs expérimentés connaissent ce signe et aussitôt vont entourer la troupe de filets qu'ils tirent ensuite au rivage, pleins a se rompre souvent. Aux temps présents, les pêcheurs ont coutume de se porter sur les lieux plus élevés, a guetter l'apparition du signe révélateur, pour avertir la confrérie. Ce qui s'est passé au lac de Tibériade autrefois n'a rien de plus miraculeux que ce qui s'y passe encore chaque jour : il suffit d'être du métier — ou simplement d'être observateur — et de s'être posté en un point d'où l'on peut apercevoir le signe. De là, on donne des indications à coup sûr (L'Année biologique, Volume 26, Fédération des sociétés de sciences naturelles, 1922 - books.google.fr).

Une variété de perche est le poisson dédié à Neith et sa ville d'Esna est appelée en grec Latopolis en l'honneur de la perche du Nil (Lates niloticus) (fr.wikipedia.org - Esna, Autour de Rennes le Château : Superposition de dalles et Saint Sulpice).

Dioclétien et Tibériade

Dioctétien fut porté à l'Empire en automne 284 et c'est pour les Coptes le point de départ de l'ère des Martyrs, bien que le fameux édit de persécution, auquel beaucoup d'Actes de martyrs coptes renvoient plus ou moins fidèlement, date du printemps 303.

Un texte talmudique fait de Dioclétien un porcher de Tibériade et l'on a songé à une confusion entre Dioclétien et Galère ; en fait, données coptes et talmudiques viennent d'un détail qui était admis à Antioche et faisait de Dioclétien un ancien berger (J. Schwartz, Dioclétien dans la littérature copte, Bulletin de la Société d'archéologie copte, Volumes 15 à 16, 1960 - books.google.fr).

Diocletian is mentioned in Jewish sources on various occasions (Midrash Rabbah), particularly in the Jerusalem Talmud, and despite their aggadic embellishments they appear to contain at least a kernel of historical truth. Thus the fact that he was of lowly birth, the son of a humble scribe or of a slave (Eutropius, Breviarium 9:19, 2), is embellished in the Talmud to the effect that in his youth he was a swineherd, and the pupils of the Nasi Judah II used to mock and beat him. When he became emperor he sought to revenge himself on the Jews and summoned Judah to appear before him. Judah answered that they had derided Diocletian the swineherd but not Diocletian the emperor (TJ, Ter. 8:11, 46b). It is known that Diocletian was in Palestine, and in Tiberias, both in 286, during the patriarchate of Judah II, and during his campaign against the Persians (297–8), and it is probable that he had contact with the leading Jews there. Similarly there is an echo of the heavy taxation which he imposed in Palestine in the story that the inhabitants of Paneas went into exile as a result of these taxes, and returned only after 30 years (TJ, Shev. 9:2, 38d) (Caius Valerianus Diocletian - www.jewishvirtuallibrary.org, John Francis Wilson, Caesarea Philippi: Banias, the Lost City of Pan, 2004 - books.google.fr, Synthèse : YOR DAN : Le Joudain et le Bapême du Christ).

Porcher et sanglier renvoient à la gent porcine.

Le lac de Génésareth dont Jésus calme les eaux avant d'exorciser les démoniaques de Gadara en en transférant les esprits dans des pourceaux qui s'y jettent (Matthieu 8,28-34), s'appelle aussi lac de Tibériade du nom de la ville fondée en l'honneur de Tibère en 16 après J.-C. (Le Cercle et la Croix des Prophètes : Les Prophètes et le Sceau de Palaja : Des psaumes et l’inverse du Cercle des Prophètes).

L'épopée de Chateaubriand Les Martyrs se passe principalement sous Dioclétien. Le héros Eudore, officier chrétien de l'armée romaine, après l'épisode de ses amours avec la druidesse Velléda qui se suicide, prend sa retraite qu'il a demandé à l'empereur alors en Egypte, passe dans la Thébaïde, puis retourne chez son père en Grèce, à ou près de la Mantinée d'Epaminondas, où il épouse son amour de jeunesse Cymodécée fille d'un prêtre païen descendant d'Homère. Ils mourront tous deux en martyrs chrétiens (François René de Chateaubriand, Les martyrs: suivis des remarques, 1846 - books.google.fr).

On trouvera Tibériade chez Chateaubriand au moins dans Itinéraire de Paris à Jérusalem (1811) - books.google.fr.

13 juin : Antoine, Besoy Anub

Un saint martyr à Héliopolis d'Egypte s'appelle Anub Bissoï et est fêté comme Antoine de Padoue le 13 juin (19 de sanè).

Dans ce jour également, c'est saint Besoy Anub, martyr, dont la signification est : or dont on couvre. Ce saint était de la ville nommée Banos dans le canton de DemyAt, et appartenait aux fils des notables et des riches de cette ville. Il fut soldat dans l'armée de Qopryànos (Cyprien) gouverneur d'Atrèb et confessa le nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, dans la ville d'Atréb. On le conduisit à la ville d'Andônâw et quand il fut en présence d'Aryanos, gouverneur de la ville d'Andônâw, celui-ci s'impatienta contre lui et lui dit ; « Offre de l'encens aux dieux. » Mais il ne lui obéit pas et n'eut aucune crainte de ses tortures. Alors le gouverneur lui infligea de nombreux tourments; ensuite il ordonna de lui trancher la tête; on le fit sortir; pendant que beaucoup de personnes de la population de la ville le suivaient. Parmi elles se trouvait le gardien des lions du gouverneur Aryanos, et, avec lui, deux lions attachés avec des chaînes de fer; l'un d'eux se mit à courir, brisa la chaîne et vint près du saint; alors l'ange de Dieu fit monter le saint sur le lion qui s'élança avec lui jusqu'à ce qu'il l'eut amené A la ville de Ayna Sahày (Héliopolis). Le saint, ayant les yeux couverts, ne sut pas où il était. Ce fut là qu'on lui trancha la tête au glaive, et il reçut la couronne du martyre dans le royaume des cieux. Que Dieu nous fasse miséricorde par sa prière et que sa bénédiction soit avec nous. Amen, amen.[...]

"Salut à abbà Nob Besoy, ce qui signifie « or purifié » ; là où il acheva son martyre, à 'Ayna Sahây, un lion enchaîné, fuyant son gardien, y vînt vers lui pour qu'il le montât comme sur un beau coursier" (Le synaxaire éthiopien, le mois de sanè, traduit par Ignazio Guidi, 1905 - archive.org).

Il semble que Besoy Anub soit contemporain d'un autre abba Nob fêté le 17 juin (23 de sanè) qui souffrit par un gouverneur Aryanos de la ville de Andénàw sous le règne de Dioclétien.

Quand Dioclétien tortura de nombreux martyrs et répandit leur sang, dans un jour, il lit amener 80 martyrs et versa leur sang. Lorsqu'on voulut transporter leurs corps, ils se souvinrent d'abbà Nob et on l'amena à Aryanos, gouverneur d'Andénàw. Le gouverneur lui dit : « Offre de l'encens à Apollon ; et enlève de dessus toi cet habit monastique". Et saint abbâ Nob lui répondit disant : "Pour moi, je ne le ferai pas du tout, et je n'abandonnerai pas le Seigneur Jésus-Christ, et je ne servirai point les idoles de pierre. » Alors il lui infligea de rudes tortures, de différentes espèces. Et lui, endurait les tourments par la force de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ensuite il l'exila dans la Pentapole et le jeta dans une fosse. Il y resta 7 ans jusqu'à ce que Dieu fait disparaître Dioclétien l'impie et institué Constantin le juste empereur (Le synaxaire éthiopien, le mois de sanè, traduit par Ignazio Guidi, 1905 - archive.org).

Kléber est assassiné le 14 juin.

Anub fait penser à Anubis.

Avant le déchiffrement des hiéroglyphes, le théologien et orientaliste Paul Ernest Jablonski (1693-1757) relie, en 1752, le nom d'Anubis au mot copte noub (or) en affirmant que les chacals sont associés à ce métal. La signification du mot Anubis, inpou en égyptien ancien, Anoub en copte, Anoubis en grec ancien, demeure obscure. Concernant Anubis, inp est un terme archaïque qui sert à désigner un canidé et Inpou est le nom de la divinité canine. Le terme inp ayant été divinisé, le mot sab aurait pris le relais pour désigner les canidés sauvages. Inpou vocalisé sous *yanoup serait une simple onomatopée visant à imiter le hurlement du chacal, en conformité avec la pratique égyptienne de former les noms d'animaux à partir de leur cri : miou pour le chat, reret pour le cochon, aâ pour l'âne.

La forme hybride du dieu Anubis, avec corps d'homme et tête de canidé, a été rapprochée d'une série de gravures préhistoriques représentant des hommes cynocéphales. Ces œuvres se répartissent dans tout le Sahara central, mais se concentrent principalement sur les parois rocheuses des plateaux montagneux du Messak et du Tadrart Acacus, dans le sud-ouest libyen. La datation de ces images est une entreprise difficile, mais il est admis que la plupart de ces œuvres remontent au Néolithique.

Si Anubis a été vénéré sur l'ensemble du territoire égyptien, il est manifeste qu'il n'a bénéficié d'un culte dans un grand temple indépendant que dans la ville de Cynopolis (Hardaï), située en Moyenne-Égypte. Jusqu'à présent, ce sanctuaire n'a pas encore été localisé avec certitude (fr.wikipedia.org - Anubis).

L'œil exercé de Huet reconnaît Moïse dans toutes les religions, sous les vêtements les plus variés: Adonis, Theuth, Osiris, Apis, Sérapis, Orus, Anubis ne sont autres que Moïse; Mercure, Bacchus, Vulcain, Apollon, Pan, Priape sont encore Moïse, et beaucoup d'autres sont toujours Moïse, travesti de diverses manières. On voudrait pouvoir citer toute cette prodigieuse histoire comparée des religions, ces parallélismes forcés, ces tours de passe-passe qui donnent l'impression d'un véritable délire mental. Huet prouve par une savante argumentation, dans laquelle interviennent l'hébreu, le grec et le latin, que le nom de Mercure dérive de Moïse, que d'ailleurs Moïse avait pour compagnon Caleb, ce qui signifie chien, tout comme Mercure avait pour symbole le chien (Victor Baroni, La Contre-reforme Devant la Bible, 1943 - books.google.fr).

Apulée donne à entendre qu'Anubis est Mercure (Met. XI). Ce dieu, dit-il, voyage aux deux et dans les enfers; il a tantôt le visage tout noir, tantôt il est d'un or éblouissant; il a la tête d'un chien, il porte un caducée dans la nwin gauche, et tient à la main droite une branche d'arbre avec ses feuilles. La même description de ce dieu se trouve dans les inscriptions hiéroglyphiques de Georges Herwart; seulement au lieu d'une branched'arhre, c'est un globe qu'il tient dans sa main droite. Plularque dit qu'Anubis s'appelle aussi Hcrmanuhis, parie que le bas de sa statue ressemblait à des hennés ou statues de Mercure, c'est-à-dire à des bornes carrées. Scrvius dit la même chose au huitième livre de l'Enéide. L'antiquité a cru qu'il était fils de Typhon, qui était le même que Moïse, comme je dois le faire voir. Assurément être comparé à Mercure, voyager dans les cieux et dans les enfers, avoir un double visage, porter une baguette entortillée de serpents, tout cela s'applique bien à Moïse; je croirais qu'on lui a mis un globe à la main pour indiquer qu'il nous a appris l'histoire de la création du ciel et de la terre. Voici pourquoi on lui aura donné une tête de chien, c'est pour marquer sa vigilance et sa sagesse, vertus que possédait Moïse à un si haut dégré, ou bien parce qu'on l'aura confondu par la suite avec Caleb, son envoyé, ainsi qu'on l'avait fait avec son ministre Josué ; or Caleb signifie chien, comme je l'ai déjà dit plusieurs fois (Pierre Daniel Huet (1630 - 1721), Quatrième proposition III - VII, Démonstrations évangéliques, tr., reproduites intégralement, Volume 5, Migne, 1843 - books.google.fr).

Benjamin de Tudèle, juif espagnol, voyage de 1159 à 1173 à travers le monde connu. Il rencontre près de Tibériade une synagogue de Caleb, fils de Jéphunné.

Il y a à Tibérias environ cinquante Juifs, qui ont à leur téte R. Abraham le voyant, R. Muctar et R. Isaac. Il y a aussi des bains chauds qui sortent du fond de la terre, et qu'on appelle bains chauds de Tibérias; tout près de là est la synagogue de Caleb, fils de Jephuné, et un cimetière des Juifs où sont les tombeaux de R. Jochanan, fils de Zaccaï, et de R. Jonathan, fils de Lévi. Tout cela est dans la Galilée inférieure (Édouard Charton, Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècle, 1854 - books.google.fr, Samuel Purchas, Hakluytus Posthumus, Or, Purchas His Pilgrimes: Contayning a History of the World in Sea Voyages and Lande Travells by Englishmen and Others, Numéro 21, 1905 - books.google.fr).

Caleb, fils de Jéphunné, était l'un des 12 espions envoyés par Moïse en terre sainte (Nombres 13,6), et reçut en partage Hébron (Juges 1,20) Les espions rapportent une grappe de raisin si grosse qu'il fallait être deux pour la porter (Nom. 13 : 24) (fr.wikipedia.org - Caleb (personnage), www.bible-notes.org).

Trois entrées pour un nom approchant de kenaz ou Keniziens :

CENEZ, quatrième fils d'Éliphaz, fils d'Ésaü. Il fut un des ducs d'Idumée. Il succéda à Sépho, et eut pour successeur Coré. (Genèse 36,15) ; CENEZ, père d'Othoniel et de Caleb (Josué 15,17) ; CENEZÉENS, peuples de Chanaan qui demeuraient dans les montagnes qui sont au midi de la Judée. (Genèse 15,19) (Bibliothèque sacrée, Tome 6, 1822 - books.google.fr).

Nicolas Poussin, L'Automne, appelé aussi La Grappe de Canaan (1660-1664) - Louvres, Paris - fr.wikipedia.org - Les Saisons (Poussin)).

Trapèze

Sur le cryptogramme ONIS de l'église Sainte Marie Madeleine de Rennes le Château les 4 points forment un trapèze ou triangle tronqué.

Héliopolis est mentionnée dans le papyrus mathématique Rhind :

On sait, d'après le Mathématique Rhind, que l'armée thébaine est entrée dans Héliopolis â la fin de l'an 11 de Khamoudy, soit aux environs de l'an 18 d'Amosis (Ivan Guermeur, Les cultes d'Amon hors de Thèbes: recherches de géographie religieuse, 2005 - books.google.fr, en.wikipedia.org - Rhind Mathematical Papyrus).

Platon, qui a étudié en Egypte, notamment à Héliopolis, vante la manière dont les professeurs égyptiens enseignaient les mathématiques, avec facilité, presque comme en jouant (Carbet: revue martiniquaise de sciences sociales, Numéros 8 à 10, 1989 - books.google.fr).

Le papyrus Rhind est un célèbre papyrus de la deuxième période intermédiaire qui a été écrit par le scribe Ahmès. Son nom vient de l'Écossais Alexander Henry Rhind qui l'acheta en 1858 à Louxor, mais il aurait été découvert sur le site de la ville de Thèbes. Depuis 1865 il est conservé au British Museum (à Londres) (fr.wikipedia.org - Papyrus Rhind).

L'aire d'un trapèze est parfaitement calculé dans le problème R52 du papyrus Rhind :

« Si on te dit : quelle est l'aire d'un triangle tronqué d'un terrain de 20 khet en sa hauteur, de 6 khet en sa base et de 4 khet en sa ligne tronquée ? Ajoutes sa base à sa ligne tronquée. Cela fait 10. Prends la moitié de 10, 5, de sorte à obtenir un rectangle. Fais 20 fois 5. Cela fait 100. Ceci est sa surface. Calcule comme il suit: » (fr.wikipedia.org - Géométrie dans l'Egypte antique).

Thêta-1 Orionis, facile à séparer avec un télescope modeste, est constitué d'un groupe de quatre étoiles formant un astérisme nommé le Trapèze. Ce système multiple, situé dans la "Gueule du Poisson" de la grande nébuleuse d'Orion, a été découvert en 1787 par W. Herschel, lorsque, pour premier essai de son télescope de 40 pieds, il le dirigea vers ce remarquable objet. Il le trouva composé de quatre étoiles rapprochées, et à cause de la forme géométrique de leur configuration, il l'appelle Trapèze d'Orion, nom qu'on a conservé depuis malgré les additions ultérieures (Orion, Orionis, Ori - www.cosmovisions.com).

La harpe, un des instruments les plus anciens, existait déjà chez les Assyriens et les Babyloniens, où elle avait la forme d'un trapèze. La harpe égyptienne (en arabe qânon) avait une forme presque analogue. Sur les peintures des hypogées, les harpes ont jusqu'à 22 cordes ; elles étaient pincées avec la main ou frappées avec des baguettes. Dans ce dernier cas, l'instrument s'appelait santir en Orient, ou pisentir (du grec psalterion). Il s'est répandu en Europe et a été l'ancêtre du piano (R. Palikarova Verdeil, La musique byzantine chez les Bulgares et les Russes (du IXe au XIVe siècle), 1953 - books.google.fr).

Le psaltérion est un instrument fort ancien et peu connu; son type général était une caisse sonore, le plus souvent triangulaire, mais parfois carrée, trapézoïdale, verticale ou horizontale, avec un grand nombre ou un petit nombre de cordes, pincées avec les doigts, avec un plectre, ou frottées avec un archet; mais l'archet n'aurait paru que tard. La caisse sonore avait des ouïes latérales, parfois une rosace centrale; les cordes ( ordinairement dix ou douze) atteignaient parfois le nombre de vingtcinq. Le psaltérion serait la harpe du roi David, de Saiil et de Salomon ; il serait l'ancêtre des violes, si celles-ci ne viennent pas du monocorde. Du psaltérion encore on a fait dériver le clavecin, en faisant agir le plectre d'une façon mécanique, avec un simple levier, au lieu de le manier avec les doigts. Peu d'instruments ont reçu des noms plus divers et plus mal appropriés; on l'a nommé lyre, cithare, harpe; c'était toujours le psaltérion, qui a peut-être été l'instrument le plus répandu dans l'antiquité non classique. On a placé la caisse sonore tantôt en haut, tantôt en bas. Le nom de cithare a causé surtout une certaine confusion; on appelait cithare la harpe; or, comme on appelait aussi cithare le psallérion, on appela harpe ce même psaltérion, et c'est à ce moment, environ au XIIe siècle, que remonterait l'usage de placer une harpe dans les mains du roi David. Estce un effet de l'habitude prise? mais je préfère voir une harpe dans les mains du roi d'Israël plutôt qu'un psaltérion; d'ailleurs, les Hébreux pouvaient fort bien avoir apporté la harpe de leurs voyages en Égypte, où elle était connue; puis, le psaltérion, quelque probable que soit son authenticité, est d'une forme disgracieuse; les peintures de la cathédrale de Cologne représentent plusieurs anges jouant du psaltérion à archet; malgré le talent de l'artiste qui les a dessinés, cet instrument n'est pas d'une forme heureuse, et son profil en trapézoïde est beaucoup moins gracieux que celui de la harpe légendaire. Le psaltérion existe encore en Allemagne sous le nom de cythre : c'est une sorte de caisse plate, en forme de trapèze, avec de nombreuses cordes placées horizontalement, percée de trous découpés, et dont on joue soit avec un plectre, soit avec les doigts; les villageoises allemandes jouent encore beaucoup du cythre ; tous les voyageurs en Suisse connaissent d'ailleurs cet instrument pour l'avoir entendu en descendant de la Vingernalp à Grindelwald; il y a toujours eu là trois vieilles femmes, dont l'une gratte son cythre; c'est là l'antique psaltérion (Ludovic Celler, Les origines de l'opéra et le Ballet de la reine, 1868 - books.google.fr).

Le qânon paraît être le type et le modèle de tous les instrumens à cordes. Ptolémée l’appelle monochordos kanon, canon monocorde. On retrouve sur les monumens égyptiens ces sortes d’instrumens monochordes, c’est-à—dire à une corde; et ceux dichordes, c’est-à-dire à deux cordes. Sous le règne d’Auguste, un des obélisques apportés à Rome, et tirés d’Héliopolis, représente de ces instrumens parmi les autres hiéroglyphes, or ces obélisques sont présumés avoir été érigés par Sésostris, environ quatre cents ans avant la guerre de Troie, et il est naturel de penser que, dans un pays où les mœurs et les usages n’éprouvent d’altération que très—rarement, et très-difficilement, on a pu conserver au monocorde, jusqu‘au temps de Ptolémée, la même forme qu’on lui avait donnée dans les siècles les plus reculés, puisqu’on ne négligeait point en Égypte de graver sur les monumens tout ce qui avait une utilité réelle quelconque. Le qànon des Egyptiens modernes est un trapèze terminé à droite par un côté qui aboutit à angle droit par l’une de ses extrémités àla base, et par l’autre au sommet. A gauche, le trapèze est terminé par un angle aigu. Les cordes sont accordées trois par trois à l’unisson; et les Arabes, pour accorder cet instrument, prennent pour point de départ la corde qui répond à notre ré. Ils le touchent avec le plectrum (Dictionnaire chronologique et raisonne des decouvertes, Volume 9, 1823 - books.google.fr).

L'obélisque de la Place du Peuple (Piazza del Popolo) (24 m 57 de h. sur 2 m 60), de granit rouge, brisé en trois morceaux et couvert d'hiéroglyphes, fut élevé primitivement à Héliopolis devant le temple du Soleil, il fut amené à Rome par Auguste qui le plaça dans le Cirque Maxime et le consacra de nouveau au Soleil, comme nous l'apprend l'inscription qu'on fit sur le piédestal. Sixte Quint chargea, en 1589, l'architecte Dominique Fontana de le placer a l'endroit qu'il occupe aujourd'hui. Sa décoration actuelle est l'œuvre de Valadier (1793) (Edouart-Philippe-Jacques Bleser, Rome et ses monuments: guide du voyageur catholique dans la capitale du monde chrétien, 1866 - books.google.fr).

Giuseppe Valadier est un architecte, urbaniste, archéologue et orfèvre italien, né le 14 avril 1762 à Rome, mort le 1er février 1839 à Rome. Il peut être considéré comme un des chefs de file du Néoclassicisme en Italie (fr.wikipedia.org - Giuseppe Valadier).

La plus ancienne appellation du lac est « de Kinereth » (ou Kinnereth) de l'hébreu « Kinnor » qui signifie « luth » dont le lac a la forme. Israël reprend cette dénomination poétique de préférence à celles de « lac de Tibériade », de « mer de Genessar » (Macchab. XI, 67), ou « de Génésareth » (gan et sar : jardin du prince), du nom de la plaine qui s'étend au nord-ouest de Tibériade, ou encore de « Mer de Galilée » (Notes et études documentaires, Numéros 2901 à 2923, 1962 - books.google.fr).

Le lac a la forme ovoïde ou de trapèze arrondi.

Les gnomons sont des figures complémentaires, une somme de points en équerre pour les nombres carrés et les nombres rectangles ou oblongs qui permettent de restituer à chaque fois un nombre figuré semblable. Toutefois, le gnomon n'est pas toujours une équerre, il peut être un trapèze pour les séries de nombres-points triangulaires. En plus, s'il est impair pour la succession des carrés, ce n'est pas nécessairement le cas pour tous les nombres figurés. Cependant des textes signalent comme appartenant à un pythagorisme très ancien l'identification entre le gnomon et le nombre impair, ce qui peut s'expliquer par le fait que le carré était considéré comme une figure privilégiée dans la mathématique pythagoricienne (Jean-Luc Périllié, Symmetria et rationalité harmonique: origine pythagoricienne de la notion grecques de symétrie, 2005 - books.google.fr).

153 est le 17ème nombre triangulaire.

De tous les nombres plans et polygones, le premier est le nombre triangulaire, comme parmi les ligures rectilignes planes la première est le triangle. Nous avons exposé précédemment la génération des triangulaires, et nous avons vu qu'elle consiste à ajouter au nombre 1 la suite naturelle des nombres pairs et des nombres impairs. Or, tous les nombres successifs qui servent à former les triangulaires, les quadrangulaires et les nombres polygones quelconques, sont appelés gnomons; et les côtés d'un triangle quelconque ont toujours autant d'unités qu'en contient le dernier gnomon ajouté. Prenons d'abord l'unité, qui n'est pas un triangle en acte, comme nous l'avons déjà dit, mais en puissance ; car étant comme la semence de tous les nombres, la monade possède la faculté d'engendrer le triangle (Théon de Smyrne (vers 70 - vers 135), philosophe platonicien, Exposition des connaissances mathématiques utiles pour la lecture de Platon, 1892 - books.google.fr).

Dans la signature ONIS il semble qu'il manque un point pour faire un nombre trapézoïdal. Aussi on se tourne vers Maurice Granet.

Les mérites de l'équerre 3, 4, 5, sont vantés dans un opuscule célèbre dont le titre : Tcheou pei signifie : gnomon. Le Tcheou pei (où l'on retrouve la comparaison du Ciel et du dais du char) résume les enseignements mathématiques d'une Ecole de cosmographes dénommée « l'Ecole du Dais céleste ». Il a pour thème l'idée que les dimensions élestes peuvent être connues grâce au gnomon et à l'équerre 3, 4, 5. Le gnomon y est décrit comme un signal de bambou qui, percé, au 8ème ied, d'un trou sde 1/10 de pied, est long de 8 pieds ou de (80+1)/10 de pied. Le rond provient du carré par l'intermédiaire de l'hexagone, ou du trapèze isocèle, moitité d'hexagone (Marcel Granet, La Pensée chinoise, 2012 - books.google.fr).

Le rapport entre ces deux gnomons est que ce sont des figures à angles droits.

Pour organiser sa cité idéale, Platon a recours à la « méthode divine », celle des mathématiques.

Comme s'il s'attachait naturellement aux principes fondamentaux de l'organisation d'une société, le nom de géomore se retrouve chez Platon, qui le donne aux 5040 chefs de famille de sa cité idéale, chargés de mettre le territoire en culture. L'accent est mis, dans les Lois, sur la nécessité d'une répartition strictement géométrique, des fonds de terre entre les géomores, conformément à l'acception première de ce mot (Didier Marcotte, Géomore, histoire d'un mot, Science et vie intellectuelle à Alexandrie: (Ier-IIIe siècle apr ès J.-C.), 1994 - books.google.fr).

L'Horologium d’Auguste (en latin : Horologium Augusti ou Solarium Augusti), construit en 10 av. J.-C., est un gigantesque cadran solaire tracé au sol, sur le Champ de Mars de Rome, près du mausolée d'Auguste. L'obélisque qui servait de gnomon fut installé Piazza di Montecitorio en 1792 par Pie VII (fr.wikipedia.org - Horologium d'Auguste).

Séti Ier et Tibériade

L'obélisque de la Piazza del Popolo est réputé provenir d'Héliopolis et avoir été dressé par Sésostris (Séti Ier) (Le grand vocabulaire françois, Volume 19, 1771 - books.google.fr).

Beth-Shan (Beisân) à quelque trente kilomètres du lac de Tibériade, fut fouillé dès 1921 et tint longtemps la grande vedette. Les directeurs successifs, M. M. C. Fisher, Alan Rowe, Fitzgerald, surent conduire les travaux avec une belle méthode selon les principes du décapage systématique, couche par couche. Temples, palais, organisations défensives, abandonnèrent des pièces remarquables, d'origine ou d'influence égyptienne de l'époque du Nouvel- Empire : statues de Séti Ier, Ramsès II, Ramsès III stèles, reliefs. La campagne de 1931 avait permis d'atteindre les couches 9 (contemporaine de Thoutmès III, 1501-1447) et 10 (époque des Hyksos). Avec la 10e campagne (automne 1933), l'exploration fut poursuivie plus avant, jusqu'au sol vierge, atteint après 8 nouveaux strates. Une étude très minutieuse de la céramique recueillie permet des rapprochements très suggestifs avec les documents connus par d'autres sites, en particulier Khirbet-Kerak, Mégiddo, Ghassul (Revue des arts asiatiques, Volume 8, Association française des amis de l'Orient, 1934 - books.google.fr).

L'ancienne ville de Beit Shéan, située dans la vallée du Jourdain, à une trentaine de kilomètres au sud du lac de Tibériade (mer de Galilée), revêtait une importance stratégique en tant que carrefour de deux voies importantes : la route venant de Jérusalem et se dirigeant vers le nord et la route provenant de la côte nord et conduisant vers l'est jusqu'à la Transjordanie. Cette position stratégique dans la fertile vallée de Beit Shéan en faisait l'une des principales villes du Pays d'Israël. [...]

A la fin de l'âge du bronze et au début de l'âge du fer (du XVe au XIIe siècle avant l'ère chrétienne), Beit Shéan était une ville importante et, comme Megiddo, un centre administratif de l'empire égyptien dans le nord de Canaan. La ville est fréquemment mentionnée dans les documents royaux égyptiens et dans des inscriptions datant du règne des pharaons du Nouvel empire. Ce centre administratif, à l'intérieur de la ville fortifiée, comprenait la résidence du gouverneur, des bâtiments administratifs, un grenier royal et un quartier résidentiel pour les familles des fonctionnaires égyptiens. Des découvertes comme les stèles royales témoignent de l'importance de la ville en tant que centre administratif égyptien (Beit Shéan - Une ville biblique, et Scythopolis - Une cité romano-byzantine, 2013 - mfa.gov.il).

Le lac de Tibériade s'appelle, en ancien hébreu « mer de Kinnereth, » composition dont le second élément est le nom d'une ville (Josué, xix, 35). Après le retour de la captivité, le mot disparaît de l'usage, et l'on trouve à sa place le terme rendu dans l'Évangile en caractères grecs "Gennèsaret"; en latin, avec abréviation, Gennesar. Chez les rabbins, la forme abrégée domine également, mais le second e se présente très souvent sous la forme de o, ainsi : Gennesar, et « Gennosar ». On a reconnu que le nom se compose de gen (n), « jardin, » et « Nesar » ou « Nô- sar; » ensemble « jardin de Nêsar ou Nôsar. » Comme ce vocable a résisté jusqu'à présent à toute explication raisonnable, on m'excusera si j'en tente une nouvelle. Je prends naturellement pour base la forme non abrégée, mais en y plaçant la voyelle o conservée dans la prononciation talmudique; donc, Gennosaret, « jardin de Nôsëret » et je vois dans Nôsëret le nom égyptien S-n-wosret, « homme de (la déesse) Wosret, » qui, conformément à la découverte de M. Sethe, a donné naissance à la forme grecque Sesostris (abrégé en Sesôsis), où il y a substitution de n à s et de sr à str. La forme palestinienne n'a fait qu'éliminer l'a placé entre deux n; tout le reste est littéralement exact. Ainsi Gen-nôsret, est pour Gên-snôsret, « jardin de Sesostris ». La réminiscence du nom de Sesostris, peut-être même de la présence de ce roi conquérant sur les bords du lac de la Galilée, chez les indigènes de la Palestine, constituerait un fait qui ne serait pas invraisemblable (Joseph Halévy, Deux étymologies, Correspondance sumérologique: Notes sumériennes, 1905 - books.google.fr).

En l'an 34 de notre ère, comme on avait annoncé d'Egypte l'arrivée prochaine d'un Phénix, le fait, dit Tacite (Annales, VI, 28), « fournit l'occasion aux plus savants des indigènes et des Grecs de faire de longs développements sur ce prodige ». Tacite ajoute, en rapportant quelques traits de ces dissertations savantes, que, selon certains auteurs, cet oiseau apparut pour la première fois sous le règne de Sésosis, puis sous celui d'Amasis ; « puis sous le règne de Ptolémée, le troisième des rois macédoniens, il vola dans la ville qu'on nomme Héliopolis, entouré d'un très grand nombre d'oiseaux qui admiraient sa forme étrange ».

Et puisqu'on racontait qu'a l'époque de Ptolémée Evergète (c'est, en effet, de lui que doit parler Tacite et non de Philadelphe) le Phénix s'était remontré après une disparition de longue durée, il est également certain que cet événement «fournit aux esprits les plus distingués l'occasion de développements sur ce prodige », comme cela se produira plus tard sous le règne de Claude. Ainsi donc le Phénix se montra sous le règne d'Evergète; les écrivains alexandrins écrivirent sur cet oiseau merveilleux, et ce furent eux qui indiquèrent que des oiseaux pareils étaient déjà venus en Egypte sous le règne de Sésosis d'abord, d'Amasis ensuite. Ce Sésosis de Tacite est Sésostris ou Rhamsès, « ce nouveau Pharaon » à la cruelle domination duquel les Juifs échappèrent (K. Kuiper, Le poète juif Ezéchiel, Revue des études juives, Tome 46, 1903 - booksnow1.scholarsportal.info).

Par une signification poissible du Lauzet du Bois du Lauzet à Rennes le Château (alouette ?) où passe la longitude Est 2° 17' 09''..., les fables bizarres concernant l'alouette et la huppe ne sont pas sans présenter certains points de contact avec la légende fameuse du phénix qui, lui aussi, nous apparaît comme un oiseau huppé, symbole de la piété filiale. D'après certains auteurs, le phénix également, est un oiseau indien, "Indikos ornis" comme la huppe indienne d'Élien. Lui aussi, il est caractérisé par la façon dont il rend les honneurs funèbres à son père défunt. On se rappelle le récit d'Hérodote (II, 73) qui nous dit que le phénix s'envolant d'Arabie, apporte dans le temple du Soleil, à Héliopolis d'Egypte, son père enseveli dans un œuf de myrrhe pétri par lui. Sans doute, le procédé diffère quelque peu de celui attribué à l'alouette et à la huppe. Mais l'idée maîtresse est bien toujours la même : l'oiseau portant le corps de son père (La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet : Cromleck ; Le cromleck et les trois lunes).

Hérodote est le premier qui en ait fait mention. Il y a, dit-il, un autre oiseau sacré qu'on nomme Phénix. Je ne l'ai jamais vû qu'en peinture. Aussi ne le voit-on pas souvent en Egypte. Les Heliopolitains disent qu'il y vient tout les cinq cens ans lorsque son père est mort. S'il ressemble à la peinture que j'ai vû, il est de la forme & de la grandeur d'un aigle ; son plumage est doré & entremêlé de rouge. Ils en rapportent des choses peu vraisemblables. Ils disent que venant de l'Arabie dans le Temple du Soleil, il y apporte son pere envelopé de myrrhe & qu'il enterre dans ce Temple que pour le porter, il fait premièrement avec de la myrrhe une masse en forme d'œuf aussi grosse, qu'il la peut porter ; ce qu'il essaye: qu'après cet essai il creuse cette masse & met son pere dedans; qu'il la rend de même poids qu'elle étoit auparavant; qu'il la referme avec de la myrrhe & qu'il l'apporte ensuite en Egypte dans le Temple du Soleil. Voilà ce qu'ils racontent de cet oiseau.[...]

C'est chez ces mêmes peuples, dit Solin au sujet des Arabes, que naît le Phénix, oiseau grand comme un Aigle, & dont la tête est ornée de plumes qui forment une espece de cône, sa gorge est entourée d'aigrettes, son col est brillant comme l'or ; le reste du corps est de couleur pourpre, excepté la queue où l'azur est mêlé avec l'éclat de la couleur de rose. On a éprouvé qu'il vit cinq cens quarante ans. Il dit un peu plus bas, qu'un grand nombre d'Auteurs lui donnent jusqu'à douze mille neuf cens quarante ans de vie, & ajoûte Sous le consulat de Plautius Sextius & de Pubiius Apronius. Le Phénix vint en Egypte, fut pris l'an 800. de la fondation de Rome & exposé dans une assemblée par ordre du Prince Claude. Ce fait est rapporté non-seulement dans les Actes de la censure de Claude qui subsistent encore, mais aussi dans ceux de la ville de Rome. Le témoignage de S. Clément Romain sur le Phénix, n'est pas moins précis que celui de Solin. Considérons, dit-il, a un prodige qui arrive en un Pays Oriental, fçavoir en Arabie. Il y a un oiseau qu'on appelle Phénix, qui est singulier & unique en son espece & qui vit cent ans. Lors qu'il est près de mourir, il se fait avec de l'encens, de la myrrhe & d'autres aromates, un cercueil dans lequel il entre au tems marqué & meurt. Lors que sa chair est corrompue, il en naît un ver qui se nourrit de l'humeur de l'animal mort, & se revêt de plumes. Ensuite devenu plus fort, il prend le cercueil où sont les os de son Prédécesseur & le porte de l'Arabie jusqu'à Heliopolis ville d'Egypte. Il y vole de jour en présence de tous les habitans, & va le poser sur l'Autel du Soleil & s'en retourne. Les Prêtres consultent leurs Chroniques &« trouvent que cet oiseau vient tous les cinq cens ans (Pierre Le Brun, Histoire critique des pratiques superstitieuses, Tome I, 1732 - books.google.fr).

La mort de Séti et l'avènement de Ramsès II est datée de 1292 par Breasted. Il semble que les Grecs aient aussi appelé Ramsès II Sésostris (Séthos, Seti) (Autour de Rennes le Château : CEIL BEIL MCCXCII de l’Aude à l’Irlande).

Un autre ONIS

Il existe un personnage du Marquis d'Argens, rencontré au sujet du "DARLES" de la dalle verticale de Marie de Nègre, possible auteur de Thèrèse philosophe, qui s'appelle Isaac Onis auteur de certaines Lettres juives (1738), ancien rabbin de Constantinople (Elsie Johnston, Le Marquis D'argens, 1928 - books.google.fr, Autour de Rennes le Château : Dalle verticale de Marie de Nègre : Thérèse, Catherine et Julie).

La Padoue de saint Antoine et la Tibériade (?) du vitrail furent les lieux de naissance et d'inhumation de Luzzatto, connu sous l'acronyme de son nom Ramhal.

C'est seulement en Hollande et en Italie que prirent naissance, parmi les rescapés d'Espagne, une littérature mondaine et une poésie semi-laïque avec Joseph Penso et Moïse Zacuto. C'est en Italie, où vit le kabbaliste et poète Mosheh Hayyim Luzzatto (1707-1746), que prend naissance cette littérature moderne : ses drames historiques (Histoire de Samson) et allégoriques (la Tour de puissance ; Louange aux justes) témoignent d'une fantaisie créatrice, d'une fraîcheur de langage que la poésie hébraïque n'avait plus connues depuis des siècles. Au XVIIIe s., la littérature hébraïque s'ouvre aux mouvements de modernisation et d'émancipation. Englobant toute la vie juive, elle n'est plus le fait d'un pays particulier. Ses forces créatrices se libèrent dans toute l'Europe. En outre, à la différence de la littérature hébraïque ancienne, exclusive et volontiers imperméable aux autres civilisations, elle élargit ses horizons dans une prise de conscience de tous les problèmes de l'époque. [...] ien que la France eût été la première à accorder aux Juifs l'émancipation politique (1791), le mouvement naquit en Allemagne d'où les Juifs n'avaient jamais subi d'expulsion totale et où s'était maintenu un bon niveau de culture hébraïque. Il se cristallisa autour du philosophe Moses Mendelssohn (1729-1786), auteur des commentaires hébraïques sur le Pentateuque. C'est lui aussi qui, alors même que la plupart de ses œuvres ont été écrites en allemand, fit germer l'amour de l'hébreu en tant que langue, et son nom est le symbole de toute la Haskalah (Hébraïque (littérature) - www.larousse.fr).

Aaron Gumperz, six ans plus âgé que Mendelsshon, lui fit découvrir l'étendue de la culture européenne. Gumperz fut influencé par les Lettres juives du Marquis d'Argens, secrétaire un temps et ami de Frédéric II, roi de Prusse. Gumperz entra dans divers cercles, acteurs des Lumières allemandes, fit la connaissance de Lessing qui eut une grande influence sur Mendelssohn grace à son entremise (Israel Zinberg, The Berlin Haskalah, 1976 - books.google.fr).

Entre la réinterprétation sabbataïste de la Kabbale lourianique, à l'époque théologie de facto du judaïsme, et l'orthodoxie juive qui y réagit violemment, se place l'oeuvre de Moïse Hayyim Luzzatto, objet de pires soupçons, en particulier son Qelah Pithey Hokhma (138 Portes de la Sagesse) où il développe une interprétation de la Kabbale lourianique fondée sur l'idée que Dieu par son Tsimtsum a surmonté son infinie bonté en vue de créer un monde imparfait mais respectant l'éminente dignité de l'homme (Roland Goetschel, La Kabbale, PUF, 1985, pp. 116-117).