Partie I - Généralités   Chapitre II - Points particuliers   Lussan   

Nicolas Froment né à Uzès, vers 1435 et mort à Avignon, vers 1483) était le pinceau attitré du roi René d'Anjou (Register). Le bon roi comme le nommait les Provençaux était amateur de fête, de musique et de littérature, il sera l'ami des arts, composant lui-même des poèmes et s'entourant d'artistes. Epoux d'Isabelle Ier de Lorraine, puis de Jeanne de Laval, René d'Anjou relèvera la Provence des affres de la guerre de Cent ans. C'est dans ce contexte que l'œuvre de Nicolas Froment s'épanouit. Après une formation certaine dans les Flandres et en Italie aux alentours des années 1460, Froment rejoint Avignon qui est alors un carrefour des routes d'Europe depuis l'installation des papes dans cette ville.

L'un des chefs d'œuvre de Nicolas Froment est le Triptyque au buisson ardent qui est conservé à la cathédrale Saint Sauveur d'Aix-en-Provence. Cette commande du roi René le représente sur le volet gauche ainsi que sa femme Jeanne sur le volet droit.

C'est un étonnant raccourci des deux Testaments. la Vierge, assise, les yeux baissés, tient l'Enfant nu sur un linge blanc. Ce dernier porte dans sa main gauche un miroir où se reflète son image avec la Vierge, image qui répond symétriquement, en bas à gauche, sur le fermoir de la chape de l'ange, à une représentation d'Adam et Ève de part et d'autre de l'arbre du péché originel : la Vierge est la nouvelle Ève et le Christ le nouvel Adam, et se sont eux qui permettront la Rédemption du monde, la Vierge en acceptant d'être la Mère du Sauveur, le Christ en acceptant de mourir sur la Croix.. L'ange de l'Exode n'est pas représenté au milieu du buisson en flammes et a été remplacé la voix de Dieu " du milieu du buisson " par l'image de la Vierge à l'Enfant. Dès le IVème siècle, les Pères de l'église d'Orient ont vu dans ce buisson en flammes qui ne se consumait pas l'image de la maternité virginale de Marie : comme le buisson brûle sans se consumer, Marie, ayant reçu le feu de l'Esprit, est restée vierge après avoir conçu en enfanté le Christ (www.namurois.org - Le triptyque du Buisson ardent).

Ephrem d'Edesse et Grégoire de Nysse, saints liés aux cercles au large d'Etretat et de Mimizan et fêtés le 9 juillet et le 9 mars (Petit calendrier) disaient respectivement :

La flamme que vit Moïse humecta le buisson, et le buisson embrasé distilla de la graisse ; le buisson embrasé sans être consumé, était l'image de l'or purifié ; il l'était surtout de ce feu vivant, apparu à la fin des temps, qui arrosa et humecta le sein de la vierge, et s'en enveloppa comme le feu du buisson. (Diatessaron)

Ce qui était préfiguré dans la flamme et dans le buisson fut manifesté ouvertement dans le mystère de la Vierge. Comme sur le mont le buisson brûlait mais ne se consumait pas, de même la Vierge mit au monde la lumière mais ne se corrompit pas." (Orario in diem natalem Christi)

Le Buisson Ardent annonce l'Exode et la route empruntera probablement un chemin qui passe par Khara'bat Lussan (l'ancienne Lysa où l'on peut voir encore des ruines antiques). Etrange homonymie avec le centre de ce cercle templier.

Il y a onze jours selon le Deutéronome entre le Mont Horeb et Kadesh-Barnea par le Mont Seir. On suppose que les enfants d'Israël cheminèrent depuis le Sinai jusqu'à Akaba et plus au nord. M. Palmer a établit une correspondance entre la table de Peutinger et les citations de la Bible : le premier jour vers Kibroth-Hattaavah, le second vers Hazeroth (supposé Ain Hudherah), quatre jours accomplis jusqu'à Elath (Akaba), le septième vers Ezion-Gaber (Diana de Peutinger), le huitième vers Rasa de Peutinger (inconnu), le neuvième vers Contellet Garaiyeh (supposé Gypsaria), le dixième vers Khara'bat Lussan, le onzième vers Ain Gadis (Kadesh) (Samuel Colcord Bartlett, From Egypt to Palestine).

TABVLA PEVTINGERIANA

Le Wady Lussan, est un peu au sud du Wady Jerur, le Gerar de la Genèse 20:1, 26:1, où Isaac faisait paître ses grands troupeaux. La portion de route entre Lysa (Wadi Lussan) et Elath est mentionnée dans le Deutéronome 1,40 et 2,1 au sujet de la mer de Suph (Yam Suph).

Sandales

Les luperques (ou crepi) au cours de la fête des Lupercales, à moitié habillés de peaux de chèvres fraichement sacrifiées, se répandaient dans la ville pour fouetter, en particulier, les femmes qu'ils rencontraient avec des lanières de cuir de chèvres (penelope.uchicago.edu - Lupercalia).

On peut noter que Crépin, saint patron des tanneurs en certains lieux, s'est vu attribué la profession de cordonnier en raison de son nom qui rappelle le latin crepida (sandale) du grec krepis. Dans le même ordre d'idée, les Crepi latins étaient des luperques, prêtres de Lupercus ou Pan. Lupercus viendrait des mots lupus (loup, lupin) et arceo (éloigner). Pan, homme- bouc, était le gardien des troupeaux et leur protecteur. Notons que selon Robert Graves les premiers centaures étaient des hommes-chèvres. Le mot crepi est en rapport avec la forme archaïque crepa de capra, la chèvre. La peau de chèvre tannée était utilisée comme parchemin, dans la fabrication des cabrettes (cornemuses). Solide, elle est dénommée madras, chagrin, marocain suivant sa fabrication et son utilisation.

Chez les Touaregs de l'Azawagh, l'utérus est généralement symbolisé par l'outre en peau (abayoG) destinée à contenir de l'eau. Les enfants prématurés se voyaient prescrire le durcissement de leur peau par le tanin contenu dans la poudre d'aggar communément utilisée pour le tannage des peaux. Le travail du cuir est une tâche exclusivement féminine chez les Touaregs.

Le lien particulier entre l'outre en peau de chèvre et la gestation d'un enfant dans le ventre maternel semble relever d'une mythologie très ancienne parmi les sociétés berbères et méditerranéennes. " Le tannage des peaux renvoie à la fécondation souvent liée à la putréfaction, à l'image de la vie liée à la mort, car la technique du tannage consiste précisément à transformer une peau putrescible en un cuir imputrescible. La déesse Athéna, dont l'origine semble africaine, libyenne, possédait la fameuse égide, peau de chèvre en forme de sac, protégé par un masque de Gorgone et contenant un serpent, qui aurait servi d'étui à un bouclier ou à un disque sacré. C'était la peau du roi-bouc Pallas, son père incestueux suivant certaines sources. Selon les Pélages, Athéna naquit près du lac Tritonis en Libye, où elle fut trouvée et nourrie par les 3 nymphes de Libye qui se vêtaient de peaux de chèvres. L'égide symboliserait la virginité inviolable (le regard glauque d'Athéna sous l'aspect d'une chouette et l'image effrayante de la Gorgone incarnant l'aspect angoissant du pouvoir procréateur et de la sexualité féminine) et la fécondité associée à l'étonnante vitalité de la chèvre, par exemple incarnée par Amalthée, la chèvre nourricière de Zeus. (Saskia Walentowitz, " Enfant de Soi, enfant de l'Autre ").

Chez les Touaregs on retrouve la notion de gémellité (Crépin et Crépinien). L'univers se structure selon deux axes jumeaux, à la fois complémentaires et antagonistes. Chaque objet, chaque élément, chaque être identifiable dans l'espace connu possède nécessairement un double dans l'espace inconnu.

Une légende anglaise raconte que les deux frères jumeaux Crépin et Crépinien (ou Crispin et Crispinien) avaient une boutique de cordonniers à Faversham et étaient du Kent. Une plaque sur un mur du "Swan" annonce que leur échoppe était près de là (du côté de chez Swan). En France la légende veut qu'ils suivissent saint Quentin de Rome en France et fussent martyrisés à Soissons. Ils étaient les patrons des cordonniers mais aussi des tanneurs dans certaines régions.

Shakespeare dans son "Henri V" parle de ses deux saints honorés le jour de la bataille d'Azincourt (25 octobre 1415) :

(…) And Crispin Crispian shall ne'er go by,

From this day to the ending of the world,

But we in it shall be remember'd;

(…)Et la Crépin Crépinien ne reviendra jamais/ A compter de ce jour jusqu'à la fin du monde/ Sans que de nous on se souvienne

Shakespeare était lui-même fils d'un boucher tanneur...

Dans Hamlet, on trouve ces répliques macabres :

"Hamlet : - Combien de temps un homme peut-il être en terre avant de pourrir ? Premier paysan : - Ma foi ! S'il n'est pas pourri avant de mourir (et nous avons tous les jours des corps vérolés qui peuvent à peine supporter l'inhumation), il peut vous durer huit ou neuf ans. Un tanneur vous durera neuf ans. "

Evandre était le fils de la nymphe Nicostraté ou Thémis, plus tard appelée Carmenta, et du roi Echémos de Tégée, ou d'Hermès. Tégée était célèbre pour son temple d'Athéna, la déesse à l'égide inspirée de la Neith libyenne selon Platon, la triple déesse vêtue de peaux de chèvre. Ajoutons que Carmenta transformera l'alphabet de 13 consonnes que Cadmos avait importé d'Egypte, en l'alphabet latin de 15 consonnes.

Virgile, ENEIDE - LIVRE VIII (454-460)

" Tandis qu'aux rivages d'Éole le dieu de Lemnos active le travail,

Évandre quitte son humble logis, éveillé par la lumière bienfaisante

et le chant matinal des oiseaux sous son toit.

Le vieillard se lève, se couvre d'une tunique,

et attache à ses pieds des sandales tyrrhéniennes.

Il fixe ensuite à son flanc et à ses épaules une épée tégéenne,

rejetant derrière son épaule gauche une peau de panthère tombante. "

L'aventure de la toison d'or est considérée par les alchimistes comme un résumé du grand œuvre. Mais elle a un rapport avec le culte des morts. En effet, la mission de Jason n'est pas seulement de rapporter la peau du bélier, mais aussi de ramener le fantôme de Phrixos qui hantait l'esprit de Pélias, qui avait usurpé le trône d'Iolcos, en éjectant son demi-frère Aeson, père de Jason. Phrixos était le fils d'Athamas, roi de Béotie, qui, pour échapper au sacrifice, s'était envolé avec sa sœur Hellé sur le bélier divin jusqu'en Colchide. A sa mort, on refusa de l'enterrer convenablement et l'Oracle de Delphes déclara que le pays d'Iolcos ne retrouverait sa prospérité que lorsque la mission que se proposait d'accomplir Jason serait menée à terme. Rendre la prospérité à un pays est éminemment graalien, c'est aussi la mission de Perceval.

Phrixos, était le fils de Néphélé, elle-même fantôme façonné par Zeus pour tromper Ixion. Athamas trompa Néphélé avec Ino, fille de Cadmos. Héra, à la demande de Néphélé, demanda le sacrifice d'Athamas. Ino, pour nuire à la femme légitime du roi, convainquit les Béotiennes de griller en secret les semences afin de rendre la terre stérile. Elle acheta ceux qui furent envoyés à Delphes pour demander remède à l'Oracle, pour dire que le sacrifice de Phrixos était indispensable (Le conte du graal et l'alchimie).

Dans le Conte du graal de Chrétien de Troyes, le père du roi pêcheur, le roi du graal, ne se nourrit que d'une hostie. Ne faut-il pas voir là un culte rendu à un mort à travers des messes où l'on célèbre l'eucharistie ? (Perceval et les Wisigoths).

Jason se présenta à Pélias lorsqu'il revint à Iolcos demander son dû avec une seule sandale, tout habillé de cuir et d'une peau de léopard. L'autre sandale fut perdue lorsqu'il aida une vielle femme qui était en réalité Héra, à traverser le fleuve Anauros. Au cours de l'odyssée des Argonautes, le navire Argo fut transporté par une lame de fond en à l'intérieur des terres en Libye. Désespérés, les aventuriers se préparaient à mourir, quand Jason fut rassuré par la triple déesse Libye, vêtue de peaux de chèvres. Ils poussèrent le navire vers le lac salé Tritonis. On connaît le rôle du sel dans le tannage des peaux. C'est aussi près du lac Tritonis que serait née la déesse Athéna que l'on retrouve chapeautant Persée avec Hermès.

Athéna prêtera son égide à Persée pour se servir de la face intérieure comme miroir et prendre Méduse à son propre piège. La tête de la Gorgone coupée, et mise dans un sac de cuir, par le héro sera fixée à l'égide d'Athéna. Persée, pour se sauver des deux sœurs de Méduse, s'envolera grâce aux sandales de cuir aux ailes d'or qu'Hermès lui confia.

Autres sandales célèbres, celle d'Empédocle qui fut le promoteur, ajoutant la Terre, à l'Eau de Thalès, l'Air d'Anaximène et au Feu d'Héraclite, de la théorie des 4 éléments, qui connut une postérité certaine dans la science médiévale et surtout l'alchimie.

" Les dieux de la cité ne tiennent plus aucune place chez Empédocle. Ils sont sous le texte, enfouis dans les mots, dans ce qu'on a fait d'eux. Si le dieu est homme, il est dieu avec l'homme, en lui et pour lui : dieu-homme sur terre, laissant à l'homme une chance d'être ou de devenir ce dieu qui depuis toujours occupe ses rêves et sa pensée " (Bibliotheca Classica Selecta - Chamans).

Diogène Laërce dit que l'Etna recracha une des sandales d'Empédocle, intacte. Diogène ajoute que ces sandales étaient en bronze mais on peut penser que la semelle était en cuir. Empédocle se serait jeté dans le volcan pour affirmer sa divinité, mais la relique aurait fait tomber tout à plat, prouvant sa qualité de simple humain. " C'est la sandale du discours, de la logique, de la nécessité objective, de la possibilité. Empédocle n'a pu l'emporter dans l'autre monde, pas plus qu'on n'y emporte l'argent " (Marc Renault).

Il manque souvent une sandale, comme la pantoufle de verre (de vair) de Cendrillon dont une version la plus ancienne est celle de la prostituée Rhodopis rapporté par Strabon et le romain Elien (Claudius Ælianus, surnommé Élien le Sophiste), historien et orateur romain de langue grecque qui est né vers 175 à Préneste et mort vers 235 à Rome. Rhodopis, compagne d'esclavage du poète Esope, surnommée " la dame au teint rose ", était une courtisane grecque originaire de Naukratis. Elle se retrouva en Egypte. Le vent, ou le faucon Horus, emporta une de ses sandales quand elle se baignait dans le Nil. Cette sandale se retrouva près du pharaon Psammétique (selon Elien), Amosis selon d'autres. Celui-ci fit rechercher la propriétaire de la chaussure. Ils se retrouvèrent et se marièrent. Certains Grecs attribuent à Rhodopis la construction de la troisième pyramide de Gizeh, celle de Mykérinos. L'histoire de la sandale dérobée rappelle celle d'Aphrodite. Elle repoussait les avances d'Hermès. Aussi Zeus envoya son aigle dérober une des sandales de la déesse. Pour récupérer son bien (quelle importance pour une sandale ou bien quelle déesse frivole ?), Aphrodite se donna à Hermès. De cette union naquit Hermaphrodite.

Dans la mythologie égyptienne, Horus chaussa ses sandales blanches pour rameuter ses partisans et combattre Seth pour venger son père Osiris. Le mur nord de la tombe de Toutankhamon est orné de peinture représentant Aÿ, le successeur, qui pratique la cérémonie de l'ouverture de la bouche sur l'ancien pharaon. Aÿ porte des sandales blanches, peau de panthère et couronne bleue.

On retrouve les sandales jusque dans la Bible. Moïse doit les quitter lorsqu'il s'approche du buisson ardent. Dans le tryptique de Froment, il enlève une chausse. Selon Grégoire de Nysse (Césarée du Pont, 331 - 395) (9 mars), cet épisode est le symbole de l'âme devant se soustraire aux agitations du monde pour retrouver l'homme intérieur : période de lumière et de purification. La " discalceatio " (enlèvement des sandales) de Moïse symbolise le dépouillement du vieil homme. A ce moment il entre dans la légende et devient " immortel " comme les " hommes aux semelles de vent " taoïstes (comme Houang-ti qui laissa ses sandales pour seule trace de lui-même).

Retirer ses chaussures, c'est le signe de la disposition à l'écoute avec respect : les chaussures qui protègent, comme celles du prestige. Pieds nus, on se trouve en contact avec la dure réalité. On ressent ses propres blessures et les jeux que l'on s'invente pour éviter d'en parler (www.con-spiration.de).

1 Moïse faisait paître le petit bétail de Jéthro, son beau-père, prêtre de Madiân ; il l'emmena par-delà le désert et parvint à la montagne de Dieu, l'Horeb. 2 L'Ange de Yahvé lui apparut, dans une flamme de feu, du milieu d'un buisson. Moïse regarda : le buisson était embrasé mais le buisson ne se consumait pas. 3 Moïse dit : "Je vais faire un détour pour voir cet étrange spectacle, et pourquoi le buisson ne se consume pas." 4 Yahvé vit qu'il faisait un détour pour voir, et Dieu l'appela du milieu du buisson. "Moïse, Moïse", dit-il, et il répondit : "Me voici". 5 Il dit : "N'approche pas d'ici, retire tes sandales de tes pieds car le lieu où tu te tiens est une terre sainte." […] 13 Moïse dit à Dieu : "Voici, je vais trouver les Israélites et je leur dis : "Le Dieu de vos pères m'a envoyé vers vous." Mais s'ils me disent : "Quel est son nom ? ", que leur dirai-je ? " 14 Dieu dit à Moïse : "Je suis celui qui est." Et il dit : "Voici ce que tu diras aux Israélites : "Je suis" m'a envoyé vers vous." 15 Dieu dit encore à Moïse : "Tu parleras ainsi aux Israélites : "Yahvé, le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob m'a envoyé vers vous. C'est mon nom pour toujours, c'est ainsi que l'on m'invoquera de génération en génération." (Exode, 3)

"Lorsque Pharaon pénètre dans le temple, ou quand ses sujets célèbrent le culte des défunts dans les chapelles funéraires, ils laissent leurs sandales à la porte du sanctuaire." (martian-shaker.blogspot.com).

Le fait que Moïse, égyptien selon Freud, retire ses sandales contredit l'affirmation divine "Je suis". C'est plutôt "J'étais" car, le monothéisme conduit à l'anéantissement divin (tsimtsum en quelque sorte), chose que le christianisme a compris en bricolant une Trinité qui insuffle un semblant de vie à une idée dont on peut se passer.