Partie X - 22 v’la l’Tarot   Chapitre II - Kabbalisation du Tarot   Calendrier kabbalistique à Rennes-le-Château   

Le 22 est donc le numéro de l´Initié, ce nombre se retrouve à Rennes-le-Château, dans le domaine de l´abbé Saunière : nombre de créneaux de la Tour de l´Horloge, dite Magdala ; les 22 marches de cette tour ; 22 lettres de la phrase qui nous reçoit sur le porche de l´église Marie Madeleine « TERRIBILIS EST LOCUS ISTE » puis 22 lettres sur l´inscription du bénitier où il fit ajouter ce fameux LE au milieu de la phrase de Constantin le Grand "Par ce signe tu vaincras", le mot "LE" rajouté par Saunière ; 22 sont les dents du crâne qui accompagné de deux os en forme de X ou chrisme, invitent à entrer au cimetière de Rennes (www.lecoindelenigme.com - Mécènes, www.rennes-le-chateau-bs.com - Asmodée).

Pour ajuster le mythe de Rennes-le-Château au calendrier kabbalistico-tarotique, nous commencerons par l’abbé Boudet dont les dates de naissance et de décès sont bien calées.

Jean-Jacques-Henri Boudet est né le 16 novembre 1837 à Quillan, selon son acte de naissance du lendemain le 17 novembre. Après des études au Séminaire de Carcassonne, élève brillant, il a une licence d'anglais. Il fut l'élève de l'abbé Cayron. Ordonné prêtre le 25 décembre 1861, il est nommé vicaire de Durban le 1er janvier 1862, jusqu'au 16 juin 1862 où il fut transféré à Caunes Minervois. Le 1er Novembre 1866, il est envoyé à Festes (Abbé Henri Boudet, acte de naissance - www.rennes-le-chateau-doc.fr).

Nommé curé de Rennes les Bains par Monseigneur Billard, alors évêque de Narbonne, le 16 octobre 1872 jusqu'en 1914. Il remplace l'abbé Jean Vié décédé le 31 août de la même année.

L'abbé Boudet décéda le 30 mars 1915 d'un cancer de l'intestin dans sa famille d'Axat auprès de laquelle il s'était retiré après avoir démissionné le 30 avril 1914 (www.renneslechateau.com - Boudet).

Jean Haldezos découvrit en 2001 la qualité de membre de la Société de Linguistique de Paris de l'abbé Boudet inscrit le 4 décembre 1897. La Société de linguistique (de Paris) fut créée en 1865 et approuvée par décision ministérielle du 8 mars 1866, la Société de linguistique de Paris a pour but l'étude des langues, celle des légendes, traditions, coutumes, documents, pouvant éclairer la science ethnographique. Elle connaît des présidents célèbres tels MM. Egger et Ernest Renan. L'association parisienne rassemble au sein de tous les pays les personnalités les plus éminentes dans le domaine de la linguistique (jhaldezos.free.fr - Encyclopédie).

Un autre personnage que l’on a lié à rennes est Nicolas Pavillon, évêque d’Alet.

Nicolas Pavillon naquit le 17 novembre 1597 à Paris, il était le petit-fils de Nicolas Pavillon avocat au parlement de Paris et poète à ses heures, et le fils de Catherine de la Bistrade (alliée aux très riches familles Caqueray et Coislin) et d'Etienne Pavillon, un correcteur en la chambre des comptes.

Nicolas Pavillon se juge incapable d'accepter le petit évêché d'Alet qui vient de lui échoir sur la volonté de Richelieu en 1637 et tombe alors dans une profonde mélancolie. Seuls les mots de Saint Vincent lui disant : "qu'il s'élèverait contre lui le jour du jugement dernier avec les âmes du diocèse d'Alet destinées à mourir à Dieu" arrivent à le décider. Il s'enferme alors dans Saint-Lazare et s'abandonne à la prière et à Dieu.

Le 22 août 1639, il reçoit enfin la consécration épiscopale dans l'église de St Lazare et quitte la capitale le 8 octobre en compagnie d'Etienne Platiron qui devait diriger son séminaire de 1639 à 1641. Contrairement à ce que certains ont pu prétendre, il ne mit pas deux ans à se décider mais les bulles d'accréditation papales, du fait des relations difficiles de la France et de la papauté, tardèrent à arriver. Entre temps, on songe même pour Pavillon à l'évêché d'Auxerre, plus digne de ses mérites mais il le refuse. Le 3 novembre 1639, après un long voyage en carrosse (et non à pied !) il est à Alet.

Le 15 octobre 1677 Pavillon tomba malade et il s'éteignit le 8 décembre (Christian Attard - Heureux).

Poursuivons avec la date du 16 avril et du 21 juin : mort de Bernadette Soubirous, visionnaire de notre Dame de Lourdes, en 1879, avant l’affaire, et jour de la Saint Louis de Gonzague (22 v’la l’Tarot : Kabbalisation du Tarot : Calendrier kabbalistique de Bernadette Soubirous).

En 1891 s'installe au presbytère la famille Dénarnaud avec laquelle l’abbé Saunière fait désormais fonds communs. En juin, le curé fait disposer dans le jardin, face à l’entrée de l’église, le pilier carolingien sculpté provenant de l’ancien autel. Volontairement placé à l’envers par le prêtre qui a fait graver les mots Pénitence Pénitence et Mission 1891, le pilier sert de socle à une statue de Notre-Dame de Lourdes. L'ensemble est inauguré le 21 juin, fête de saint Louis de Gonzague, 1891 devant les villageois rassemblés et en présence de nombreux invités (jhaldezos.free.fr - Mystères du temps).

In the year one thousand eight hundred and ninety-one, on the twenty-first day of June, on the feast day of Louis de Gonzague. To commemorate the First Communion of 24 children of the parish and to bring to a close the spiritual exercises of the retreat that had been preached by the Reverend Father Farrafiot[?], diocesan missionary, of the Family of St. Vincent de Paul, residing at Notre Dame de Marseilles, the statue of Our Lady of Lourdes, after being carried through the principal streets of the parish by 4 men on a magnificent litter accompanied in procession by the entire parish and an enormous crowd that had gathered from miles around, was duly installed and blessed right there in the square, thanks to the same missionary zeal that eight days before had evangelized the inhabitants of Rennes-le- Château. This beautiful family occasion ended with an enthusiastic address by the Venerable Father, with three cheers in honour of the Virgin Mary, and with the blessing of the Holy Sacrament. At the end of this ceremony all the children of the First Communion, led by the Curé of the parish and accompanied by our dear diocesan missionary, entered the garden of the Virgin and there, beneath the Virgin Mary's gaze, at the feet of the Holy Mother, as witness of their various promises and oaths, they allowed the Photographer to record, along with their beautiful costumes, their faces in which are reflected such innocence and happiness.

Present at this solemn occasion were: the curés of Couiza and Espéraza, Monsieur l’abbé Fournier.

B. Saunière

(Roscoe, The Dreamer of the Vine, 28 Jan 2010).

Le Cercle Catholique de Narbonne est fondé le 16 avril 1875, par 23 membres fondateurs. « [Il] s’inscrit dans un mouvement plus large de constitution, un peu partout en France, de Cercles catholiques ouvriers. Le premier est créé à Paris en 1873, à l’initiative du comte de Mun (1841-1914), de François René de la Tour du Pin Chambly, marquis de la Charce (1834-1924), Félix de Roquefeuil-Cahuzac et Maurice Maignen, désireux de ramener la France dans « les voies chrétiennes. » Le modèle fait école. Très vite. En 1878, ce sont ainsi 375 cercles qui ont été constitués. Ils totalisent 37.500 ouvriers et 7600 membres issus des classes dirigeantes.

Il est manifeste que le Cercle a manipulé d’importantes sommes d’argent. Le rapport du sous-préfet du 9 décembre 1901 indique qu’il était « subventionné par des familles riches de la ville appartenant au parti conservateur. » On mesure quelque peu l’ampleur des sommes qu’il a pu brasser à travers une souscription à la promotion de laquelle il participa vivement. Le Cercle promouvait le culte du Sacré Cœur et, à ce titre, a fait campagne pour que soit élevé, au Sacré Cœur de Montmartre (dont la première pierre avait été posée cinq ans plus tôt) un pilier offert par les narbonnais.

L’engagement d’Alfred Saunière au sein du Cercle Catholique – son rôle central dans cette organisation – joua, de manière certaine, un rôle déterminant dans le financement de l’œuvre de son frère à Rennes-le-Château.

Il apparaît donc assez probable que ce soit le Cercle catholique de Narbonne qui ait servi – à cause du rôle qu’y jouait Alfred – au financement des premiers travaux de l’abbé Saunière. Un indice remarquable accréditant cette hypothèse est la mise en exergue, par deux fois, sur le fronton, et, de manière francisée sur le bénitier de l’église de Rennes, de la formule In hoc signo vinces. C’était, précisément, la devise du Cercle catholique de Narbonne, et, plus largement, de l’ensemble des Cercles Catholiques français. A Rennes, il est difficile de ne pas y voir la « signature » des bienfaiteurs de l’abbé Saunière... » (Christian DOUMERGUE - " In Hoc Signo Vinces ").

Passons au Prieuré de Sion

A Ferdinand de Gonzague, maître du Prieuré jusqu’en 1575 selon les « Documents » alors qu’il est mort en 1557 à Bruxelles des suites d'une chute de cheval lors de la bataille de Saint Quentin, succède Louis de Nevers (Louis de Gonzague, Duc de Nevers, marié à Henriette de Clèves, la seconde cousine d’Anne of Clèves, femme d’Henri VIII), de 1575 à 1595.

Marguerite de Gonzague ou « de Mantoue » était une princesse italienne de la Maison Gonzague, née le 2 octobre 1591 à Mantoue (région de Lombardie, Italie), morte le 7 février 1632 à Nancy (France). Elle était la fille aînée et quatrième enfant de Vincent Ier, duc de Mantoue et de Montferrat, et d'Éléonore de Médicis, elle-même fille de François Ier de Médicis. Elle était ainsi la nièce de Marie de Médicis, la seconde femme d'Henri IV, roi de France et de Navarre. Elle fut mariée, le 26 avril 1606 à Nancy (France), à Henri, marquis de Pont et futur Henri II dit le Bon, duc de Lorraine et de Bar, veuf depuis 1604 de Catherine de Bourbon. Ils eurent deux enfants.

Son douaire était constitué du marquisat de Nomeny et de la terre de Létricourt. Veuve en 1624, elle se retira à la cour de France, et plaida devant son cousin Louis XIII la cause de sa fille Nicole, écartée, en 1625, de la succession et du gouvernement de la Lorraine par les intrigues de son oncle et beau-père François II et de son propre mari et cousin Charles IV. Elle revint en Lorraine après l'occupation des duchés par les troupes françaises. Elle décéda en 1632 dans sa 41e année. Un monument religieux, édifié sur la colline de Sion entre le couvent et le village de Vaudémont, rappelle sa mémoire… (fr.wikipedia.org - Marguerite de Mantoue).

Le 17 novembre encore et le 8 juillet permet de dire qui se cache derrière Germaine Cousin de Pibrac

Marie était aussi cousine germaine de Sainte Elizabeth, puisque Sobé sa Mère était la sœur de Anne la Mère de Marie : mais il y avait une différence d’une génération, ce qui explique qu’il y avait au moins 30 ans entre Marie et Elizabeth ; et à cette époque, à 45 ans une femme ne pouvait pas concevoir ; de plus Elizabeth était stérile. Et Jésus était ainsi cousin germain de saint Jean-Baptiste.

L’abbaye de la Valbonne dans le Gard rappelle que le lys est à la Vierge et la rose à Elizabeth sa cousine (Voyage dans le temps - Nostradamus).

Parmi les saintes de ce nom, Elisabeth de Thuringe, Elisabeth (Isabelle) de France, Elisabeth de Portugal présentent des analogies dans leurs vies, leurs légendes et leurs représentations de sorte qu'elles ne sont pas aisées à distinguer. Les soins aux pauvres et le miracle des roses sont attestés depuis la première moitié du XIVe siècle dans les cercles franciscains d'Italie et attribués à Elisabeth de Thuringe et apparemment reportés sur Elisabeth de France. Ils apparaissent de façon autochtone dans le cycle de légendes ibériques autour de Casilda et Elisabeth de Portugal. Elisabeth de Thuringe est née en 1207 à Presburg [Bratislava], elle est fille du roi André II de Hongrie. Vivant depuis 1211 à la Wartburg, elle épouse en 1221 Louis, fils du landgrave Herrmann de Thuringe. Elle est influencée par ses confesseurs, franciscain Roger et par Conrad de Marburg. Après la mort de Louis à la croisade en 1227, elle se retire comme tertiaire de l'ordre franciscain, fonde un hôpital et se voue au soin des malades. Décédée le 17 novembre 1231 [date kabbalistico-tarotique], fêtée le 19, elle est enterrée dans la chapelle des franciscains de Marburg. Canonisée en 1235 par le pape Grégoire IX, elle est transférée sur les autels de l'église Ste Elisabeth de Marburg en 1237. On la représente en veuve, depuis le XIVe siècle avec un panier de pains longs ou ronds (Strasbourg, cathédrale, vers 1350). La représentation de la sainte avec des roses dans un pli de son vêtement sous les reproches de son beau-père ou de son mari apparaît au XIVe siècle dans une fresque de l'église Saint François à Arezzo, d'après un chapitre de sa Vita toscane du XIIIe siècle qui raconte le miracle de la transformation des pains en roses (Bibliothèque Laurentienne, codex 9, Plut. XXXV.). Le miracle des roses se trouve aussi sur un vitrail de 1420 environ à Münnerstadt, Basse Franconie (Garona, n°18/déc. 2007: Entre Orient et Occident. La légende des Sept Dormants, Presses Univ de Bordeaux, 2008).

Sainte Elisabeth, reine de Portugal, morte le 8 juillet [date kabbalistico-tarotique]1231, fut canonisée par le pape Urbain VIII, le 25 mai de l'an de jubilé 1625, recueillie et publiée en latin par le R. P. Hilarion de Coste, prédicateur de l'ordre des Minimes de S. François-de- Paule. Fête fixée au 4 et au 8 juillet : Elisabeth pacis et patriœ mater, in cœlo triumphans, dona nobis pacem, antienne du Magnificat, pour la fête de sainte Elisabeth, au Bréviaire romain, 8 juillet.

Cette pieuse reine était fille de Pierre III d'Aragon et de Constance, petite-nièce de sainte Elisabeth de Hongrie, qui avait pour père Mainfroi, roi de Sicile. A douze ans, elle épousa Denis Ier, roi de Portugal, mort le 6 janvier [date kabbalistico-tarotique] ou le 7, que ses sujets surnommèrent Père de la patrie. Ce prince ne contraignit nullement la vocation de sa femme pour les pratiques religieuses. Elisabeth jeûnait une grande partie de l'année, et ne vivait que de pain et d'eau les vendredis et les samedis. Un page, confident de ses pensées, était en même temps le distributeur secret de ses aumônes. Ce page fut dénoncé au roi par un de ses camarades, jaloux de sa faveur, et Denis, quelque sage qu'il fût, prêta l'oreille à la plus noire calomnie. Il fit venir un chaufournier, et lui commanda de jeter dans son four celui qu'il enverrait lui demander si ses ordres étaient exécutés. Le page accusé reçoit la commission; mais en passant devant une église, il y entre, et entend successivement trois messes. Le temps se passe ; Denis envoie le délateur pour s'informer du succès de la ruse; et, comme on le devine, le chaufournier, trompé, s'empare de ce page et le précipite dans les flammes. Cette histoire, qui a tout l'air d'un conte, a fourni à Schiller le sujet d'une ballade intitulée le Message à la Jorge. Deux enfants naquirent de l'hymen de Denis et d'Elisabeth. Alphonse ayant conspiré contre son père, Elisabeth fut accusée de favoriser ses projets et exilée. Bientôt elle servit de médiatrice entre le père et le fils; mais son opposition constante aux vues réformatrices du monarque, l'austérité de ses mœurs, qui faisait la satire de celles de la cour, empêchèrent que jamais une union bien intime ne régnât entre les deux époux. Après la mort de Denis, Elisabeth prit l'habit du tiers-ordre de Saint-François, et se retira au monastère des Clarisses, qu'elle avait fait bâtir à Coïmbra. Elle fut béatifiée par Léon X en 1516, et canonisée par Urbain VIII en 1625.

Un conte narre qu’un jeune homme fut sauvé par la piété avec laquelle il attendait toujours la fin de la prière, le Kaddisch et même les îna des retardataires, se reflète dans la légende du page de sainte Elisabeth de Portugal. La marche du récit est absolument la même que dans la légende du page de sainte Elisabeth de Portugal.

A sa mort, cet homme pieux recommanda à son fils de ne jamais sortir de la synagogue depuis le moment où le ministre-officiant se lève pour la prière et commence le Kaddisch jusqu'à la fin de la prière. Pareillement, si quelqu'un se lève afin de dire ma parce qu'il n'a pas entendu l'office, attends qu'il ait terminé sa prière. C'est ce que j'ai fait toute ma vie, et j'ai réussi dans mes entreprises. De même, si tu passes dans une ville où il ya une synagogue et que tu entendes le ministre-officiant, entre et ne sors qu'après la fin de l'office. Cet homme pieux mourut ensuite. — Le fils était très aimé de tout le monde ; il avait une charge à la Cour ; c'est lui qui versait le vin dans la coupe du roi et de la reine, qui coupait devant eux le pain et la viande. Ils le chérissaient extrêmement, et lui n'avait que de bonnes intentions. Ce que voyant, le ministre en devint jaloux el il vint dire au roi : « Sire, tu as des yeux et ne vois pas que ce jeune homme est l'amant de la reine. Le roi se mit en colère et ne voulut pas le croire. Mais à force de lui répéter la chose tous les jours, le ministre finit par lui inspirer de la jalousie. » (Revue des études juives, Volumes 82 à 83, 1926).

Élisabeth Ière fut reine d'Angleterre, et d'Irlande du 17 novembre 1558 jusqu'à sa mort.

Lorsque Pâques tombe le 16 avril, la Pentecôte est le 4 juin et est appelée « la Pâque des Roses » en Italie.

Le 19 mai est la fête de Célestin V (Pape)

De son nom Pierre Morrone, il est né à Isernia dans les Abruzzes au royaume de Naples, et est élu pape à Pérouse le 5 juillet 1294. Il est sacré le 29 août suivant mais, cédant aux conseils du Cardinal Cajetan, il abdique le 13 décembre de la même année et meurt le 19 mai 1296 emprisonné par le même cardinal qui lui succéda sous le nom de Boniface VIII.

Le 19 mai est aussi une date du calendrier nonagonal. Avec le 18 septembre et le 17 janvier, ils sont associés aux tableaux que l’abbé Saunière aurait rapportés de Paris. Ces trois dates forment un triangle calendaire, mais est-ce peut-être le seul but de cette histoire de voyage à Paris vrai ou inventé.

Asmodée du 24 juillet

Asmodée dans le Tarot kabbalistique est associée à la Fouldre, autre nom de la carte de la Maison-Dieu, à la date du 24 juillet. Tout ceci en rapport avec la peste symbolisée depuis l'antiquité par les flèches dont sainte Christine de Bolsène, fêtée le 24 juillet (V - Le Pape . XVI - La Fouldre), dut subir le tir. Il est question d'Asmodée dans l'article concernant le "SOT PECHEUR".

Sainte Christine

Dépendant d'abord du Comte de Fezensac, puis des Armagnacs. Sainte Christie fut englobée dans le Duché de Roquelaure au XVIème siècle. Depuis quatre cents ans, onze générations agrandirent le fief des Roquelaure qui, en 1580, constituait une des seigneuries les plus importantes du Comté d'Armagnac.

L'église primitive, aujourd'hui disparue, était dédié à Sainte Christine (de Tyr ou de Bolsène ?) ; elle renfermait un reliquaire contenant des ossements qui, reconnus en 1603 par Monseigneur de Trappes, auraient été transportés ailleurs.

A l'ouest de la route nationale n°21, une petite paroisse s'établit à proximité d'un moulin sur le Gers, sur des terres dépendant de la famille de Luppé ; à côté habitait Alexandre Carbon de Casteljaloux, commandant la compagnie des gardes du Roi, immortalisé par Edmond Rostand dans Cyrano de Bergerac (...ce sont les cadets de Gascogne...) que l'on a rencontré au sujet de Bertrandou (Au niveau de la sole).

Antoine Gaston Baptiste de Roquelaure (1656-1738) servit sous les ordres du Maréchal de Luxembourg, devint comte d'Astarac. Ce fut sa seconde fille, Françoise, mariée à Rohan Chabot, qui vendit en 1756 le Duché de Roquelaure à Victor de Riquetti, Marquis de Mirabeau (450 000 livres). Brigadier en 1689, maréchal de camp en 1691, lieutenant général en 1696, il fut gouverneur du Languedoc et réprima la guerre des Camisards. Il fut élevé à la dignité de maréchal de France le 2 février 1724. Son maréchal de camp était le marquis de Caylus, père du futur archéologue, avec la mémorialiste Marthe-Marguerite Le Valois de Villette de Mursay (1672-1729), née dans le Poitou, nièce de Madame de Maintenon.

Le village de Lagardère se trouve au nord ouest de Roquelaure et de Sainte-Christie, dans le Gers aussi (Le Bossu - El Gobbo).

Une garnison anglaise, vers 1440, s'y trouvait hébergée, quand un Seigneur de Luppé en était responsable. Ce dernier n'aimait pas beaucoup les occupants, se pliant de mauvaise grâce, ou résistant à leurs exigences, il s'attira leurs vifs courroux. Il avait une fille âgée de 16 ans, très jolie et très pieuse qu'il adorait. Elle s'appelait Christine et les Anglais l'appelaient familièrement : Christie. Jugeant par trop inamicale, la conduite du Seigneur à leur égard, les Anglais le menacèrent de prendre sa fille comme otage s'il persistait dans son hostilité. C'était l'époque ou Henri de Navarre (futur Henri IV) qui pacifiait la région, après avoir pacifié l'Aquitaine, n'était plus très éloigné des rives du Gers. Aussi, la menace d'enlèvement de Christine se fit plus précise et ne tarda guère à se réaliser. Quand les paysans connurent la nouvelle de la séquestration, ils furent bouleversés, car ils aimaient beaucoup Christine. Bientôt maltraitée, violentée par la soldatesque, Christine en mourut (veroniquearnaud.pagesperso-orange.fr - Roquelaure, veroniquearnaud.pagesperso-orange.fr - Histoire).

Une annotation de Saunière à la date du 29 septembre a fait couler beaucoup d’encre

Dans l'une des indications notées par Saunière dans ses carnets, on retrouve à la date du 29 septembre 1891 la phrase "Vu curé de Névian - Chez Gélis - Chez Carrière - Vu Cros et Secret". Le nom de Cros étant très répandu et plusieurs religieux le portant à la même époque dans le diocèse de Carcassonne, il n'a jamais été possible de déterminer avec assurance quel "Cros" était évoqué par l'abbé Saunière dans cette phrase (jhaldezos.free.fr - Encyclopédie).

Meurtre un 1er novembre, "Viva Angelina" : 30 mars

Gélis Antoine, curé de Coustaussa, village voisin de Rennes-le-Château, fut assassiné dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1897 dans son presbytère. Ce crime n'a jamais été élucidé et le criminel jamais arrêté. Le dossier de l'enquête est consultable depuis 1997 aux archives départementales de l'Hérault dans le fonds de la Chambre d'Appel de Montpellier sous la cote ADH 2U 1/814 (jhaldezos.free.fr - Encyclopédie).

Selon le rapport des constations d'usage, " Dans ce drame sanglant commis sans motif apparent, nous n'avons qu'un " témoin muet " : alors que l'abbé GELIS ne fume pas et déteste les fumeurs, flotte dans la deuxième flaque de sang, celle de l'hallali près de la fenêtre un carnet entier de papier à cigarette de marque " le Tzar " presque intact, sur l'une des feuilles auquelle une main peu habituée a écrire a tracé au crayon " Viva Angelina " (www.histoiredefrance.net - Rennes-le-Château un mystère, Nonagones : affaire Gélis et Tournesol).

Or une sainte s'appelle Angelina ou Angela de Foligno (ou Foligni).

Née sans doute en 1249 à Foligno, Angèle mena une vie mondaine jusqu'à l'âge de quarante ans. En 1290, elle entre dans l'ordre des Tertiaires franciscains. Au cours d'un pèlerinage à Assise, elle est l'objet de violentes invasions mystiques dont un franciscain, le frère Arnaud, recueille le récit. Le Mémorial, qui contient celui-ci, est achevé en 1297 et aussitôt approuvé par les autorités ecclésiastiques. Elle meurt le 4 janvier 1309 sous le pontificat de Clément V. Fêtée ce jour mais aussi le 30 mars (jour de la mort de l'abbé Boudet) par l'ordre franciscain (Patrick Kéchichian, Les usages de l'éternité: essai sur Ernest Hello, 1993).

Elle est connue tant pour son " Je me levai de bonne heure " et " Par vos jugemens, ou par votre jugement, délivrez-moi, Seigneur ", que pzr ces autres paroles : " Par votre Passion, délivrez-moi, Seigneur ! "

Parmi les 7 consolations procurées à Angèle par la sainte eucharistie, seule la deuwième et la sixième sont datées, de la fête des saints anges, le 29 septembre (Angèle de Foligno, Périer, Sainte Angèle de Foligny: ouvrage utile aux personnes que désirent pratiquer la véritable piété chrétienne, 1825).

6 janvier

Emma Calvé est cité ici pour sa date de décès à Millau : le 6 janvier 1942. Rosa Emma Calvet, née à Decazeville en 1858, fut une soprano de très grand talent, très célèbre, elle s'illustrera notamment dans Carmen. Elle achète en 1894 le château de Cabrières à Compeyre, près de Millau, qui aurait abrité le Livre d’Abraham le juif possédé par Nicolas Flamel, selon la légende.

Quelques auteurs lui ont attribué a une liaison avec Bérenger Saunière. Cette relation ne repose sur aucun élément tangible. Il y a juste une photo d'Emma Calvé provenant d'une tablette de chocolat Poulain, collée dans un cahier de Saunière... Passionnée d'Hindouisme et d'occultisme, on la verra souvent fréquenter le Cabaret du Chat Noir, à Paris, en compagnie de Mucha, Papus, Camille Flammarion... (www.renneslechateau.com - Calvé).

Contrairement à ce que pensent certains, ce n’est pas l’auteur Gérard de Sède qui, le premier en 1967, évoqua Emma Calvé. La première allusion à la cantatrice et à une possible aventure sentimentale avec le prêtre de Rennes-le-Château apparaît dans le livre Trésors du Monde de Robert Charroux édité chez les éditions Fayard en 1962. (jhaldezos.free.fr - Emma Calvé).

L’Acte de décès de Bérenger Saunière a été dressé le 23 janvier 1917

Le vingt-deux Janvier mil neuf cent dix sept, à onze heure du matin, Saunière François Bérenger né à Montazels (canton de Couiza) Aude, le onze Avril mil huit cent cinquante deux, fils de Saunière Joseph et de Hughes Marguerite - célibataire - est décédé en son domicile à Rennes-le-Château.

Dressé le vingt-trois Janvier Mil neuf cent dix sept, onze heure du matin sur la déclaration de Captier Pierre, cinquante neuf ans, agriculteur domicilié en cette commune, voisin du défunt et de Bousquet Louis, quarante cinq ans, tailleur de pierre domicilié en cette commune, ami du défunt qui lecture faite ont signé avec moi, Rivière Victor, maire de Rennes-le-Château.

Signé : Rivière Captier Bousquet

(www.octonovo.org - Mort de Saunière).

15 octobre : bs, bs ! et Serpent rouge

La mémoire de Pierre de Martina est célébrée le 15 octobre.

Le V. P. Pierre étoit de la ville de Martyna [Martina Franca fondée en 1300 par Philippe Ier de Tarente ou d'Anjou] dans la Province de la Pouille. S'étant fait Religieux de l'Observance de saint François, il y mena une vie d'un grand exemple. Mais aspirant à une vie encore plus sainte, il alla vivre parmy les Capucins au commencement de leur reforme. Dés qu'il y fut entré, il commença une vie si austère, si humble, & tellement morte aux sens, qu'il triompha de l'ennemi des hommes, qui venoit à toute heure luy faire insulte. Les Pères de cette sainte reforme remarquerent tant de si grandes vertus en luy, qu'on le fit Maître des Novices. II prit un grand soin à bien élever ces jeunes plantes, & il demandoit à Dieu dans ses prières qu'il ne permît pas que ceux, qui dévoient troubler ce bel Ordre, fissent profession.

Pietro Carbotti, dit Pietro da Martina, est mort en 1559 au monastère de Rugge (l'antique Rudiae), fondé en 1533 (Zaccaria Boverio, Annali de'Frati Minori Cappuccini, Volume 1, 1643, culturasalentina.forumattivo.com).

Caroli Giovanni, Venerabile Pietro Carbotti da Martina, 1837

Raffaele Cabotti - it.wikipedia.org - Pietro Carbotti

Considerez la victoire, qu'il remporta sur le démon, qui tâchoit à le troubler, pendant qu'il disoit la sainte Messe. Ce saint Religieux le vit une fois au coin de l'Autel, qui repetoit sans cesse ces deux lettres bs, bs, faisant sonner long-tems le s, afin de l'interrompre. Le Pere luy dit en le chassant : Malheureux, tu ose te tenir icy en la présence de ton Dieu. Le démon luy répondit ; Pourquoy t'étonne-tu de cela, n'étois-je pas au pied de la croix , pour inciter les juifs à une plus grande cruauté ? & il y a tant de mes membres, tous remplis de crimes, qui le touchent : pourquoy moy, qui suis leur chef, n'oserois-je paroître ? (B. de Vienne, La vie des saints inconnus, des bienheureux et des personnes illustres, 1708).

Outre ces Miracles, Dieu voulut encore en faire d'autres, à la gloire de son Serviteur Frère Pierre, & principalement celui-ci, dont la Mémoire nous a été plus assurément prouvée. Au tems qu'il étoit Gardien de Potenza, l'an 1558. il arriva, qu'assez proche de la Ville, un Serpent extraordinaire étoit caché dans l'Antre d'une Montagne du voisinage d'une Terre, qui étoit du domaine du Comte de Potenza. Cette horrible Bête sortie de sa Caverne, causoit plusieurs dommages aux Bestiaux, aux Troupeaux, & même souvent aux Hommes, ce qui affligeoit fort, & le Comte, &c les Habitans du voisinage, à cause principalement, qu'ils s'étoient servis de toutes les machines imaginables, pour tuer la Bête, & ils avoient inutilement travaillé, d'où ils avoient perdu toute espérance, d'en éviter les dégâts. Le Comte connoissoit bien la sainteté de Pierre, que la Renommée avoit publiée par tout, & à qui il croioit facile de remédier à cette misère. Il recoure donc à l'Homme de Dieu, & le prie instamment, de demander à ses Bontés, quelque remède à leur disgrâce. Un malheur si commun émut de forte Frère Pierre, qu'il promet au Comte son secours auprés de Dieu. Aussi-tôt il excite la divine clémence, par Frère Pierre en de pieuses clameurs, la presse par ses Prières plus ardentes, la contrainte à force de larmes, & il assigne un jour, où il ira trouver la Bête, & la combattre généreusement, avec des Armes seulement de Dieu. Le jour arrivé Frère Pierre, aprés la sainte Messe, qu'il venoit de dire avec une ferveur merveilleuse, armé d'une Force divine, vient au lieu du Serpent, monte la Roche qui paroissoit de l'autre côté de son Antre, & là en Prières, il attend constamment la Bête. Le Comte s'y étoit trouvé, avec une Troupe de Gens bien armez, & quantité de Peuples, pour faire paroître davantage le Pouvoir de Dieu, & la vertu de Frère Pierre, par un nombre plus grand de leurs Spectateurs. Tandis donc, que l'Homme de Dieu le prie plus ardemment sur la Roche, sa Bonté divine, qui avoic résolu de faire paroître le crédit, que son Serviteur avoit auprés de lui, & de soulager ce Peuple, voulut en présence de tant de Spectaturs, qu'il fût élevé dans l'air, & porté de plusieurs coudées au dessus de la Roche pour tenir ses Spectateurs plus attentifs, à l'ouvrage qu'il alloit faire au nom de à la faveur d'un Homme si vertueux. Cependant le Serpent d'un col élevé, la Tète superbe, avec des yeux de feu, paroist avec un horrible bruit , & d'épouventables siflements. Tous commencèrent à trembler, à craindre, & à préparer leur fuite. Mais aussi-tôt que Frère Pierre l'eût apperçu descendre du Rocher, il va droit à lui, l'attaque d'un signe de Croix, le dompte d'un commandement de sa voix, le lie de sa propre corde, l'apprivoisa, & le rendit aussi traitable qu'un Animal domestique. Tous sont dans l'effroi, & admirent la vertu de Dieu dans son Serviteur, en attendant l'issuë. Frère Pierre alors conduit le Serpent au Comte, qui effraié de sa Grandeur, & de sa veuë, pensant s'enfuir, & fortifié de l'Homme de Dieu, s'approche de la Bête, la reçoit fort douce, loue la puissance de Dieu, & la sainteté de Frère Pierre, & il ordonne enfin qu'on tue le Serpent, à coups d'Arquebuze (Antoine Caluze, Les annales des Frères Mineurs Capucins, 1675).