Partie XI - La Vraie Langue Celtique de l’abbé Henri Boudet   Le Zodiaque de La Vraie Langue Celtique   Verseau - 20 janvier - Cieux   

Verseau

section 255-280

20 janvier

L'axe passe par Gaillac, Castelnaudary, La Cassaigne, Chalabre. Le secteur se finit vers Cieux.

p. 260 ...la localité de Pressigny disons nous, déclare ouvertement ce que n'expriment pas les Turones, c'est à dire, que la pierre taillée des voyages faite à Pressigny, représente, signifie la demande et la prière s'élevant vers les hauteurs des cieux – to pray (pré), prier, demander, – to sign, représenter, signifier, – high (haï ), haut, élevé –.

C'est la seule occurrence du mot "cieux".

A Cieux, commune de Haute-Vienne, le Menhir de Ceinturat est classé monument historique et date du Néolithique. Il s’agit du plus grand menhir de Haute-Vienne. Sa hauteur au-dessus du sol est de 5,10 mètres et il est enterré de 2 mètres. Une pierre branlante, chère à Boudet, se trouve à Boscartus.

Avant d'appartenir à la famille Duprat la chapelle du Bois du Rat appartint aux Brettes. Les Marquis de Brettes, Seigneurs du Cros, avaient leurs sépultures dans l'église de Cieux (fr.wikipedia.org - Cieux (Haute-Vienne), fr.wikipedia.org - Famille de Brettes).

p. 280 : Nous pourrions citer encore le nom d'un autre sanctuaire de nos contrées, situé près de Caunes et appelé Notre-Dame du Cros. Là aussi, au-dessus de la magnifique fontaine qui jaillit au pied de la montagne, on avait marqué une croix – cross, croix –. Une statue de la Sainte Vierge a, plus tard, remplacé la croix auprès de la fontaine, et le sanctuaire bâti à peu de distance, a reçu le nom de Notre-Dame du Cros ou Notre Dame de la Croix.

Eustache Le Sueur, L'enlèvement de Ganymède, vers 1650, Musée du Louvre - en.wikipedia.org - Ganymède

Déverse-eau goutte à goutte

p. 267 : Etait-ce là l'image des faveurs continuelles que la généreuse Providence déverse sur ses créatures, ou bien encore, après avoir représenté par des pierres levées, ménirs et dolmens, les dons essentiels de blé et de pain que Dieu leur accordait pour apaiser la faim, les Celtes voulaient-ils témoigner leur reconnaissance, de ce que le Seigneur donnait aussi des fontaines d'eau pure et limpide, destinées à étancher la soif ?

Le chapitre "LES EAUX THERMALES ET MINERALES DE RENNES-LES-BAINS" ouvert page 266 peut indiquer le signe du Verseau (Aquarius en latin) qui est représenté avec une cruche dont il déverse le contenu.

Boudet insiste aussi sur la goutte, le goutte à goute dans les pages 277 et 278 et qui ne se trouvent qu'ici :

p. 277 : ...une fontaine laisse tomber goutte à goutte son eau limpide dans un bassin de marbre. Par les grandes pluies, la goutte d'eau continue de tomber avec uniformité, et les temps de grande sécheresse ne la tarissent point. Les innombrables chrétiens qui vont rendre hommage à la Sainte Vierge, s'arrêtent un instant à la fontaine, et après avoir fait une prière, puisent quelques gouttes de cette eau dont ils mouillent leurs paupières.

p. 278 : ...cette fontaine, coulant goutte à goutte, avait dû rendre le terrain boueux...

Cela peut s'expliquer quand on sait que le Verseau était le "Rorans juvenis" : "le jeune homme qui verse goutte à goutte" chez Manilius (5, 482) (Wilhelm Freund, Theil, Grand dictionnaire de la langue latine, 1865 - books.google.fr).

La croix fixe du zodiaque est formée des quatre symboles astrologiques, Taureau, Lion, Scorpion et Verseau, entourerant fréquemment le Christ en gloire au portail de nombreuses cathédrales. Ils représentent les quatre évangélistes. Les quatre signes fixes du zodiaque astrologique seraient : le Taureau de saint Luc ; le Lion de saint Marc ; le Scorpion devenu l'Aigle de saint Jean ; enfin l'Homme-Ange relié au Verseau de saint Mathieu (www.astrologie-et-christianisme.fr- La basilique de Saint Denis).

La Cassaigne, lieu de la Chapelle des Sainst Anges de l'église Saint Sulpice de Paris, ouvre donc l'âge du Verseau (et de Ganymède, aimé de Jupiter), lieu de l'ange de Saint Mathieu (Autour de Rennes le Château : Temple de Salomon et Eglise Saint Sulpice, La Vraie Langue Celtique : Psaumes 56 à 71).