Partie IX - Synthèse   Chapitre LXIV - Super-étoile (Superstar in english)   Sainte-Croix, 8 février   

Sainte-Croix, 8 février

Le Château de Sainte-Croix, fin du XVIIème siècle, XVIIIème siècle et XIXème siècle, a été construit par les Laulanié, maîtres de forges. Ils possédaient les forges de La Mouline sur la Couze. Le long de ces routes étroites, souvent défoncées, de puissants attelages de boeufs convoyaient jusqu'à Port-de-Couze les canons et boulets destinés à la Marine Royale, les chaudières et les énormes tambours à broyer la canne à sucre, destinés aux Antilles. Nous apprendrons comment ces pièces étaient embarquées sur des " couraux " à deux levées, pour descendre la Dordogne jusqu'à Ambès et Bordeaux. Au travers des livres de comptes, souvent imprécis ou lacunaires, Anne Laulanié, classe, analyse, interprète, essaye de retrouver les conditions de travail et de vie de ces voituriers ou bateliers du XVIIIème siècle (ahspn.free.fr - Bulletin 104).

Bon Vieillard

Jésuite et ingénieur agronome, Henri de Laulanié de Sainte-Croix est né le 22 février 1920 dans le Poitou. René de Laulanié de Sainte Croix a hérité des restes de l'abbaye de Ligugé et les restituée aux moines lors de leur retour après les années 1920. Raymond de Laulanié de Sainte Croix, était maire de Ligugé dans les années 50. Arrivé à Madagascar en 1961, Henri y est mort à l'âge de 75 ans le 23 juin 1995, au volant de sa légendaire 2CV. Pendant plus de 30 ans, il va mettre sa vie et ses connaissances agricoles aux services du paysan Malgache. Henri De Laulanié est le premier agronome qui a découvert le Système de Riziculture Intensive (S.R.I.). Antsirabe est le berceau de cette découverte durant la campagne rizicole de 1983-1984. Ses expériences sont compilées dans un ouvrage au titre évocateur : Le riz à Madagascar. Il imaginait pour Madagascar un bond socio-économique à l'aube du XXIème siècle (www.jesuites.com - Henri de Laulanie).

Jeune Mort

Pierre Venol, de Sainte Croix de Beaumont, est mort à Besançon le 4 janvier 1794. Il appartenait au 2ème bataillon issu du recrutement de l'Armée en Périgord pendant la période révolutionnaire.

Les districts de Bergerac, Belvès, Sarlat et Montignac donneront les éléments de ce bataillon à raison de trois compagnies pour Bergerac, deux pour Montignac, une pour Belvès, une pour Sarlat, une huitième fournie par parts égales par les districts de Belvès et de Sarlat et la compagnie des grenadiers (www.aprh.info - Volontaires - 2ème Bataillon).

Alchimie

On tient généralement le basilic comme étant une bête hybride : son corps et sa queue sont ceux d'un serpent tandis que sa tête, ses deux pattes et ses ailes sont ceux d'un coq. On diverge cependant sur la couleur exacte de sa peau et de son plumage. Certains le disent noir, d'autres jaune ou kaki. On raconte que la forme de sa crête évoque une couronne, d'où son nom d'origine grec Basileus (petit roi).

Van Lennep dit dans son Alchimie " ...dans un traité antérieur du moine Théophile, naissait d'un oeuf de coq couvé par un crapaud ... [le basilic] se mire ici dans un miroir tendu par une hermine. Le texte compare le mercure à ce monstre à cause de son venin, parce qu'il avait la faculté de dissoudre tous les corps avec lesquels on le mettait en présence ... " (herve.delboy.perso.sfr.fr - Aurora Consurgens)

La " pierre de feu " naissait (l'homme double igné de Basile Valentin, ou Rebis ou peut-être double mercure) d'un Mixte formé de fer (Soufre rouge), d'étain (Soufre blanc) et de plomb (Mercure) et qu'elle seule portait l'empreinte du rayon igné solaire que l'Artiste doit apprivoiser par son Mercure, et reçu à l'Hermet de Montfaucon.

Les armes des Laulanié de Sainte-Croix sont d'hermine à la bande de gueules.