Partie XVI - Darmstadt   La piste Darmstadtienne   Ossian et la dalle de Coume Sourde   
DARMSTADT OSSIAN BEIL CEIL COUME SOURDE

Ossian (ou Oisín, signifiant « petit faon » en irlandais), barde écossais du IIIe siècle, fils de Fingal et Sadhbh, serait l’auteur d’une série de poèmes dits « gaéliques » traduits et publiés en anglais entre 1760 et 1763 par le poète James Macpherson, qui eurent un énorme retentissement dans toute l'Europe. Des originaux de plusieurs poèmes gaéliques se rattachant au cycle ossianique avaient été retrouvés chez Macpherson après sa mort. Le poète les aurait adaptés, parfois en suivant l’original de très près, parfois en prenant beaucoup de libertés, comme il était courant au XVIIIe siècle. Il est donc permis de penser que Macpherson a certainement inventé une partie de sa matière, mais pas l’intégralité. Encensés comme un genre de littérature nord-européenne soutenant la comparaison avec l’œuvre d’Homère, ils stimulèrent l’intérêt pour l’histoire ancienne et la mythologie celtique, non seulement au Royaume-Uni, mais également en France, en Allemagne et jusqu’en Hongrie. Ils sont à l'origine de l'ossianisme, mouvement poétique pré-romantique qui prend tout son sens dans le contexte de « l’éveil des nationalités ». Une véritable « celtomanie » s'empara de nombreux milieux littéraires, couvrant aussi bien les langues et cultures que les monuments mégalithiques, lesquels n'ont pourtant de commun avec les Celtes que d'être situés sur les lieux d'implantation de certaines de leurs tribus. J.W. von Goethe inséra une traduction en allemand du poème Les chants de Selma dans une scène des Souffrances du jeune Werther. Johann Gottfried Herder écrivit Extrait d’une correspondance sur Ossian et les chants des peuples anciens au début du mouvement Sturm und Drang. Chateaubriand et Musset, entre autres, y trouvèrent une inspiration lorsqu'ils introduisirent le modèle du poème en prose en français (fr.wikipedia.org - Ossian).

Philipp Otto Runge (1805), Hamburg Kunsthalle - www.zeno.org

Les années 1764 et 1765 amenèrent un double événement littéraire, dont les conséquences se prolongèrent jusqu'à la fin du siècle : l'Edda et les poèmes d'Ossian furent connus un Allemagne. Klopstock crut trouver dans les chants de l'Edda un ensemble de traditions nationales communes à toute la race germanique, et semblables aux légendes mythiques dont s'étaient inspirés les tragiques grecs. Quant à Ossian, il le revendiquait pour l'Allemagne, ainsi qu'il le dit dans une lettre à Gleim, « comme Calédonien ». Tous les habitants de la Grande-Ile n'étaient-ils pas « les descendants des audacieux navigateurs qu'avait jadis portés la mer du Nord ». Klopstock écrivit alors ce qu'il appela des bar dits, c'est-à-dire des drames patriotiques en prose avec des chœurs chantés par les bardes. Ce fut d'abord la Bataille d'Arminius (1769), que Schiller essaya plus tard de monter sur le théâtre de Weimar, et qu'il dut abandonner, n'y trouvant qu'une « production froide, insipide et grotesque, sans « vie et sans vérité »; ensuite Arminius et len Princes (1784), allusion àlarivalité des cours allemandes, et La Mort d'Arminius (1787). C'étaient des tentatives malheureuses; mais ce n'est pas le seul Klopstock qu'il en faut accuser. Il aimait son pays, et il aurait voulu le chanter. Mais où était l'Allemagne de son temps ? Les victoires de Frédéric II étaient l'unique sujet d'orgueil des patriotes allemands; mais Frédéric n'aimait que l'étranger, et la liberté de ses sujets était le moindre de ses soucis. Klopstock se créa donc une Allemagne de fantaisie. Enjolivant le de Tacite avec des oripeaux mythiques empruntés à l'Edda et des tirades imitées d'Ossian, il fit reculer l'histoire de plus de quinze siècles. Arminius fut son héros, et il l'entoura d'une cour de bardes, dont il se prétendit le successeur. Il écrivit en même temps une nouvelle série d'odes, où il essaya de rattacher l'Allemagne moderne à ses vraies origines. La langue allemande fut déclarée pure de tout mélange étranger et supérieure aux langues classiques. L'Apollon grec baissait les yeux devant le Braga Scandinave. Et c'était dans des rythmes empruntés à la Grèce que se déversait toute cette faconde patriotique. Klopstock avait prédit, en 1773, dans une ode adressée aux comtes Christian et Frédéric-Léopold de Stolberg, que dans cent ans l'Allemagne serait libre et que « le droit de la raison l'emporterait sur le droit du glaive ». En attendant, il salua avec enthousiasme la Révolution française, qui, pensait-il, devait tôt ou tard donner la liberté à l'Europe entière : ce fut la dernière phase de sa poésie lyrique. Quand Louis XVI convoqua les États-Généraux, il déclara que les victoires de Frédéric « avaient cessé d'être la plus « grande action du siècle », et il engagea les Allemands à imiter les Francs, « leurs frères » (Adolphe Bossert, Histoire de la littérature allemande, 1904 - books.google.fr).

Sans compter un Apollon hyperboréen.

Les Druides, entre autres artifices qu'ils employoient pour assujétir les peuples en abusant de leur crédulité, avoient différentes épreuves qu'ils appeloient le jugement de Dieu, Gab'ha Béil ; une de leurs inventions à ce sujet étoit d'établir, sur un bloc de roche plus ou moins élevé, un globe énorme de même substance, qui ne reposoit que sur un point saillant, placé dans un creux taillé en forme de cône renversé, pratiqué dans la partie supérieure d'un piédestal, qui pouvoit avoir aussi la figure d'un cône saillant: une margelle s'élevoit autour de ce piédestal, de manière à cacher le point de contact du globe avec son support. La sphère se trouvoit tellement en équilibre, qu'en la touchant dans une partie de la circonférence, que les Druides seuls connoissoient, ils pouvoient la faire balancer ou tourner à volonté, tandis qu'elle restoit immobile,lors même que l'on employoit de grands efforts, quand on les dirigeoit vers un autre point que celui dont les inventeurs de la machine s'étoient réservé le secret. C'en étoit assez pour faire déclarer le Ciel de la manière la plus convenable à l'intérêt et souvent à la vengeance des Druides. Telle étoit la fameuse pierre Gigonienne dont on trouve la description dans l'abrégé de Ptolomée Éphestion, 1. 3, ch. 3. Le même Auteur parle du mouvement extraordinaire du globe de pierre, et le compare à celui d'une asphodèle dont on agite la tige; mais il n'en a pas connu la cause, parce qu'en général les Druides cachoient aux étrangers tous leurs dogmes et leurs connoissances réelles, à plus forte raison toutes leurs pratiques et leurs supercheries. Les montagnards Écossois appellent les pierres Gab'ha Béil dont les globes ont été déplacés par la superstition, et dont les piédestaux subsistent encore, Clacha-Brath, pierres du jugement; la tradition a conservé au support de celle de Poligny le nom de pierre qui tourne, longtemps après que la sphère qui tournoit en a été détachée. Ainsi la tradition a conservé la vérité plus fidèlement que l'histoire, et cet exemple seroit suivi d'une infinité d'autres, si les traditions les plus défigurées en apparence étoient recueillies avec persévérance, examinées avec attention et épurées par une sage critique.

Les Celtes, supposé qu'ils ne fussent pas payens, comnje plusieurs auteurs le prétendent, adoroient l'être suprême sous l'emblème du soleil, qu'ils représentoient à son tour par de grands feux dans les fêtes qu'ils célébroient à certaines époques. Ils appelèrent la Divinité ainsi figurée bé-il par contraction de béa-uil qui signifie la vie de toute chose, ou la source de tous les êtres : c'est le baal des anciens habitants de la Palestine, le bélus des Assyriens. Les Latins le traduisirent quelquefois dans les Gaules par belenus ou Minus, que l'on retrouve dans le nom d'une forêt près Lausanne au canton du Léman, etc; on l'appelle sauva belin, de silva beleni ou belini; c'étoit un des fameux bosquets des Druides. Béil est aussi la plus ancienne et la plus raisonnable des étymologies de l'épithète bel, beau, etc., parceque, les idées métaphysiques ne pouvant être rendues que par des mots qui expriment l'objet physique le plus analogue, il étoit tout simple que le nom du soleil, le plus bel emblème de la Divinité, fournît le type de tout ce qui devoit faire concevoir la beauté dans telle acception que ce put être.

Les Latins, Celtes d'origine, ainsi que tous les peuples d'occident, comme Court-de-Gebelin et d'autres savants l'ont démontré par l'examen de leur idiome, les Latins, dis-je, donnoient dans leur langage plus perfectionné le nom d'Apollo à l'astre du jour. Il seroit aisé de prouver que ce mot renferme le même sens que béa-uil; et il étoit tout simple que, pour exprimer d'une manière rapide et énergique les idées que la langue monosyllabique des Celtes rendoit par trois mots béil tin ac, ils abrégeassent Apollinis ignis acumen en Pol - igni - acum. Les Druides avoient deux fêtes principales dans l'année, le béil-tin ou la fête du feu de béil: celle-ci se célébroit le premier de mai, qui étoit le premier jour de l'année celtique, comme le prouve le nom de ce mois en dialecte celto-calédonien, ceit uin, ou ceud-uin, le premier mois ou le premier temps ; on allumoit à cette occasion un grand feu sur une hauteur à portée d'une fontaine ou d'un amas d'eau quelconque, et l'on y faisoit de grandes réjouissances. Cet usage s'est conservé par les feux que les bergers de nos campagnes, où le printemps est plus tardif que dans les autres climats de la France, allument encore la veille de la Saint-Jean. [...]

L'autre fête étoit le Samh-in ou du feu de la paix; elle a voit lieu au commencement de l'hiver. A cette époque on renouvelloit tous les feux du pays à celui qui étoit allumé par les prêtres. [...]

Les Celtes appeloient le soleil grian ou gré-iné, par contraction de gré-héiné, qui signifie nature ou essence du feu. Ainsi bal gré-hiné, traduit par Apollo Grynœus, signifioit, suivant les idées métaphysiques des Celtes, Vauteur de la nature, représenté par le soleil source du feu élémentaire (Jean Joseph Alexis David de Saint-Georges, Histoire des druides: et particulièrement de ceux de la Calédonie, d'après m. Smith, suivie de Recherches sur les antiquités celtiques et romaines des arrondissements de Poligny et de St.-Claude, 1845 - books.google.fr).

Gabhaidh signifie plutôt péril ou danger (Dictionarium Scoto-Celticum: a Dictionary of the Gaelic Language (etc.) - Edinburgh (usw.), William Blackwood, 1828 - books.google.fr).

Gabha-bheil ou l'épreuve de bheil, est encore en celtique actuel le mot pour exprimer un danger de la plus terrible espèce; si quelqu'un s'est tiré du feu ou de l'eau d'une manière remarquable, on dit qu'il s'est tiré du gabha-bheil. C'est sans doute de cet usage que dérivoîent les épreuves judiciaires par l'eau et par le feu, encore pratiquées dans les derniers siècles sous le nom de jugement de Dieu; où il y a quelque apparence que Saint-Paul, au savoir duquel ses mortels ennemis rendaient hommage, les avoit remarquées soit par ses études soit en voyageant, puisqu'il dit "quelques-uns seront sauvés par l'épreuve du feu" (Corinthiens III . 15). Il paroit que la coutume ou du moins la connaissance de cette sorte d'épreuve étoit bien plus ancienne chez les juifs. David dit au pseaume 16: Igné me examinasti, et non inventa est in me iniquitas. [...]

Les Celtes furent les premiers habitants de l'Italie, et les Druides, sous le nom de Curetes, les premiers prêtres de cette belle contrée. Ils y laissèrent quelques traces de leur culte et de leurs coutumes que nous retrouvons dans les poètes latins; sur le mont Soracte dans le pays des Sabins, Be'il ou pour parler l'idiome latin Apollo, le Soleil enfin étoit honoré sur un monticule (acervus latin ou carn celtique), où l'on continua longtemps les cérémonies druidiques. Et la famille des Hirpinus, qui connoissoit seule et pratiquoit ces mystères, jouissoit, en vertu d'un décret du sénat de Rome, de privilèges semblables à ceux de nos Druides (Jean Joseph Alexis David de Saint-Georges, Histoire des druides: et particulièrement de ceux de la Calédonie, d'après m. Smith, suivie de Recherches sur les antiquités celtiques et romaines des arrondissements de Poligny et de St.-Claude, 1845 - books.google.fr).

Les Calédoniens brûlaient les criminels entre deux feux ; de là le proverbe : « Il est entre les deux flammes de Bheil. »

Le culte de Beal, au contraire, se célébrait par des feux allumés sur les montagnes. Ce culte a laissé des traces profondes dans les traditions populaires (Tolland, XIe lettre, p. 101). Les druides allumaient des feux sur les cairn, la veille du 1er mai, en l’honneur de Beal, Bealan (le soleil). Ce jour garde encore aujourd’hui en Irlande le nom de la Bealteine, c’est-à-dire le jour du feu de Beal. Près de Londonderry, un cairn placé en face d’un autre cairn s’appelle Bealteine. — Logan, II, 326 (Jules Michelet, Histoire de France, Tome I, 1880 - fr.wikisource.org).

Les frères Jakob (1785 - 1863) et Whilhelm (1786 - 1859) Grimm, hessois du langraviat de Hesse-Cassel, nés à Hanau et morts à Berlin, s'intéressent au sujet dans leur traduction de Fairy Legends and Traditions of the South of Ireland de Thomas Croker (1825) :

Maitag wird genannt la na Beal tina und Mai-Abend neen na Beal tina, d.h. Tag und Abend von Beals Feuer, weil er in heidnischer Zeit dem Gott Beal oder Belus geheiligt war, weshalb auch der Mai im irischen Mi na Beal-tine heißt (Jacob und Wilhelm Grimm, Irische Elfenmärchen, 1826 - gutenberg.spiegel.de).

Boudet entre dans les mêmes vues au sujet des "roulers" de Rennes-les-Bains et de la justice :

Dans le cromleck de Rennes-les-Bains, on voit aussi figurer deux pierres branlantes ou roulers. C'est le signe de la puissance de Dieu jugeant et gouvernant ses créatures. Les hommes ne sauraient échapper en aucun temps à cette autorité divine, soit qu'elle accorde des récompenses, soit qu'elle exerce les droits d'une justice vengeresse (VLC, p. 247)

1292

Jusqu'à aujourd'hui, le dernier à être couronné roi d'Ecosse sur la Pierre de Scone, Pierre de la Destinée hypothétiquement la Lia Fail irlandaise et le bétyle du patriarche biblique Jacob, est John Bailol en cette année 1292.

En conséquence, toutes les prédictions des prophètes se verront accomplies par cette race anglo-saxonne, qui doit succéder à l'empire des Juifs, dominer le monde et propager dans tout l'univers le christianisme que les deux tribus de Judah et Manassée ont rejeté. Les preuves de cette identité des Anglais avec les dix tribus sont au nombre de quarante. sept, toutes tirées de l'Ecriture sainte, et sont le fruit d'une érudition tellement ingénieuse, que l'esprit le plus sceptique est bien forcé de se rendre à l'évidence. Il serait impossible de les donner toutes ; mais celle qui nous paraît le plus adroitement échaffaudée est la vingt-sixième, qui a trait à la pierre de Jacob sur laquelle ce patriarche est censé avoir reposé sa tête lors du songe miraculeux qu'il fit à Haran. Cette pierre, suivant la tradition, fut transférée à Jérusalem et devint la clef de voûte du temple de Salomon, connue sous le nom de Eben Schethia, témoignage de la présence de l'Eternel. Au moment de la captivité de Babylone, le prophète Jérémie, qui en sa qualité de grand prêtre royal devait connaître la haute valeur de cette pierre et qui ne fut pas emmené à Babylone avec les autres captifs, eut libre accès dans le temple, lorsque la ville succombe devant les armées romaines ; il put ainsi s'emparer de cet objet de vénération, qui ne devait représenter aucune valeur aux yeux des conquérants. Donc il est à supposer que cette pierre sainte dut être pour lui le trésor le plus précieux entre tous, et qu'il se fit un devoir de l'enlever. « Or, nous possédons une pierre, dit un membre enthousiaste de la Société de l'identité britannique avec Israël, qui, bien avant que cette question fût soulevée, était connue sous le nom de Pierre de Jacob. Tous les étrangers qui visitent l'abbaye de Westminster demandent à la voir. Elle a été placée au-dessous du siège du couronnement où s'assoient les souverains au moment où la couronne leur est posée sur le front. L'histoire de cette pierre est en effet curieuse, même pour l'archéologue, et tend également à établir notre identité. Elle fut transportée en Irlande par Jérémie et Baruch, au moment où ils y emmenèrent Tephi, qui devint reine d'Eochiad et fut elle-même couronnée sur cette pierre, ainsi que tous les monarques jusqu'à Fergus, roi d'Ecosse, qui fit transporter la pierre dans son royaume. Depuis lors, tous les rois d'Ecosse jusqu'à Jacques Ier, et encore tous depuis Jacques jusqu'à la reine Victoria, se sont assis sur cette pierre au moment de recevoir la couronne et de jurer fidélité à la constitution. » Le doyen Stanley, qui est regardé comme un des plus grands érudits du pays, dit dans ses Mémoires sur l'abbaye de Westminster : « L'objet qui offre le plus d'intérêt pour les étrangers est, sans contredit, la pierre du couronnement venue d'Irlande. Son origine n'est point connue.» (Revue britannique: ou Choix d'articles traduits des meilleurs écrits périodiques de la Grande-Bretagne, 1880 - books.google.fr).

Jérémie aborde en Irlande sur un vaisseau phénicien sous le nom d'Ollam Fodhla (le grand voyant). Le prince irlandais Eochaïd épousa Tephi, l'une des filles de Zedekia (Sedecias), le dernier roi d'Israël, emmené en captivité à Babylone. Il adopta l'étendard royal d'lsraël avec le lion de Juda.

Le prince d'Ulster Eochaid renonça au culte de Bel (à ce qu'on dit) pour épouser cette fille du dernier roi de Juda.

Tea Tephi is a legendary princess found described in British Israelite literature from the 19th century. Revd F. R. A. Glover, M.A., of London in 1861 published England, the Remnant of Judah, and the Israel of Ephraim in which he claimed Tea Tephi was one of Zedekiah's daughters. Since King Zedekiah of Judah had all his sons killed during the Babylonian Captivity no male successors could continue the throne of King David, but as Glover noted Zedekiah had daughters who escaped death (Jeremiah 43: 6). Glover believed that Tea Tephi was a surviving Judahite princess who had escaped and traveled to Ireland, and who married a local High King of Ireland in the 6th century BC who subsequently became blood linked to the British Monarchy. This theory was later expanded upon by Rev. A.B. Grimaldi who published in 1877 a successful chart entitled Pedigree of Queen Victoria from the Bible Kings (en.wikipedia.org - List of legendary kings of Britain).

Glover note encore que le pilier de Jacob fut apporté à Tara (Frederick Robert Augustus Glover, England, the Remnant of Judah and the Israel of Ephraim: The Two Families Under One Head; a Hebrew Episode in British History, 1881 - books.google.fr).

The family of Glover claimed descent from Ecgberht, king of the West Saxons, and through the Plantagenets from Charlemagne and Hildegarde of Swabia; and his mother's family claimed descent from Katherine Parr, sixth wife of Henry VIII. F. A. Glover was an infantry officer who served in the First Anglo-Asante War (1826), took holy orders, and after English livings was Anglican chaplain at Cologne until 1861. He believed the English were ‘the remnant of Judah’, wrote books on the great pyramid, invented an ambulance, and died in August 1881 in his eighty-second year (odnb2.pubfactory.com).

Phol, Bel, Fal, Beil, Belus, Belenus, Balor

Le dieu germanique Phol serait le même que Balder qui est associé aux celtiques Beal, Belenus (Allgemeine Encyclopädie der Wissenschaften und Künste, von genannten Schriftstellern, bearb. und herausg. von J.S. Ersch und J.G. Gruber, Parties 67 à 68, 1850 - books.google.fr, Charles Braun, Légende du Florival, ou la mythologie allemande dans une vallée d'Alsace, 1866 - books.google.fr).

In the Rhine districts, Phol's day was called Pfultag, or Pulletag, and fell on the 2nd of May. The Rhinelanders, in fact, kept their Beltaine just as the Irish did, worshipping at that season the same god Bel, or Beal, or Fal, with the fiery ritual proper to him, and which may be perhaps traced back to an aboriginal cultus, independent altogether of considerations solely affecting the question of an Aryan race. To Ireland, with certain differences, the same remark with regard to the presence of the several names of the divinity there, may be made, as Grimm made in the case of Germany, namely, that they reached the island at different periods, some at an earlier, some at a later date, some in one portion of the country, some in another, some given by those who were friendly to the god, some by his enemies, yet all tracing back to one stock, though without the slightest knowledge on the part of those who used them that such was the case. For instance, those who danced through the fires at Beltaine may have regarded Balor of Tory as the tyrant and one-eyed ogre of the extant traditions regarding him. The form of the name which presumably is the most ancient, is the Celticized one, namely, Bel, Bell, Bil or Bial, and Beall, as in Bell-taine for Bealltaine, or Biltene, meaning " May-day," and explained the " Fire of Bel" or the " Lucky Fire," with with which word " Lucky " we may compare the epithet fatalis, and with Bel the bile, that is, the idol, and the venerated tree. A second form would be the Germanized one Fal, brought traditionally by the Tuatha De Danann, and which gives us the Fail in Inish Fail, etc. A third form would be of Scandinavian origin, slightly modified in Ireland from Baldr into Balor (genitive Balra) traditions regarding whom represent him as a piratical tyrant hailing from the North (William Copeland Borlase, The dolmens of Ireland, Tome III, 1897 - books.google.fr).

Cela permet de relier le dieu Beil à la pierre Lia Fail.

Inish Fail [ou Inis : île], therefore, is identical in meaning with Pholesouwa. With respect to the identity of Phol, Phal, or Fal with the Beal or Bel of more western mythology, Grimm remarks that " the Old High German ph seems to be an aspirate answering to the Saxon tenuis p, representing the Old Aryan b. Inclining to to this hypothesis, he " connects Phol and Pol (the o in which latter may very well have sprung from the a) with the Celtic Beal, Beul, Bel, Belenus, a divinity of light and fire " — the Gaulish equivalent of Apollo (William Copeland Borlase, The dolmens of Ireland, Tome III, 1897 - books.google.fr).

Dans la version irlandaise de l'Histoire britannique de Nennius on trouve la généalogie suivante :

Now Britus was the son of Silvius, son of Ascan, son of Aenias, son of Anacis, son of Caipen, son of Essarc (These two generations, inserted between Anchises and Tros in all the Irish copies, do not occur in the Latin. Essarc, is evidently Assarracus,), son of Tros, son of Airic, son of Idus, son of Dardain, son of Jove, son of Sardain, son of Ceil, son of Polloir, son of Zororastres, son of Mesraim, son of Cam (filii maledicti ridentis patrem), son of Noe (In the remainder of the genealogy from Tros to Noah, the Irish copies differ from each other and from the Latin. They agree, however, in tracing the pedigree to Cham or Ham, and not to Japhet, as in the Latin copie) (The Irish Version of the "Historia Britonum". Edited with a Translation and Notes by James Henthorn Todd. The Introduction and Additional Notes by Algernon Herbert, 1848 - books.google.fr).

A nearly identical genealogy of Dardanus is found in the 12th century Pantheon of Gotefridus Viterbiensis (ed. Waitz, MGH SS 22, Hanover 1872, p. 300f.): viz. Dardanus son of Jupiter, son of Saturnus, son of Caelus, son of Cres, the first of eight sons of Nimrod; whilst Nimrod elsewhere (Mar Abas Catina) is called son of Mizraim, son of Ham. The Irish version of Nennius substitutes Polloir (presumably Balor = Pan) for Cres, and Zoroaster for Nimrod (as in the pseudo-Clementines). (www.christianhospitality.org).

On distingue trois cieux, selon l’apôtre, qui dit avoir été ravi jusqu’au troisième ciel (II Cor., XII). Il y a le ciel aérien, le ciel étoilé et le ciel empyrée, où est le paradis, qui est le séjour des bienheureux. Car le même apôtre, après avoir dit qu’il avait été ravi jusqu’au troisième ciel, ajoute, comme pour expliquer ce qu'il venait de dire, qu’il fut ravi dans le paradis. Lors donc qu’il est dit dans le Symbole que Jésus-Christ est monté au ciel, il faut entendre qu’il est monté à ces trois cieux, et qu'il est resté au plus élevé, ce que le même apôtre explique aux Ephésiens, en leur disant que Jésus-Christ est monté au-dessus de tous les cieux. C’est dans cette ascension que s’est accompli ce que Notre-Seigneur affirmait si souvent, lorsqu’il disait que celui qui s'humilie sera exalté. Car s’étant lui-même humilié jusqu’à la mort, et à la mort de la croix, et étant descendu jusque dans les parties les plus basses de la terre, il a été élevé au-dessus des anges, et est monté au plus hautdes cieux. Cette ascension a quelque chose de grand et de resque incroyable (Bellarmin, Explication su symbole des apôtres, Catechismes philosophiques, 1842 - books.google.fr).

Quant à l'empyrée, d'un mot grec peu employé par les Anciens et signifiant feu et lumière, jadis tenu par la mythologie pour l'habitat des dieux, il devint dans la cosmographie chrétienne médiévale la demeure immobile de Dieu, des anges et des élus (Yves Michaud, Qu'est-ce que la culture ?, 2006 - books.google.fr).

Par ouranôs, Aristote entend : a) la substance de la circonférence extérieure du Tout, la sphère des étoiles fixes ; b) le corps continu et contigu à la circonférence extrême du Tout, le ciel des sphères planétaires ; c) le corps enveloppé par la circonférence la plus extérieure, le Tout ou l'Ensemble que nous appelons habituellement le Ciel (Revue roumaine des sciences sociales: Série de philosophie et logique, Volumes 15 à 16, Academia Republicii Socialiste România, 1971 - books.google.fr).

Avant l'invention du Télescope, on croioit que l'Univers étoit resserré dans des bornes beaucoup plus étroites qu'on ne l'a trouvé depuis. On s'imaginoit que les étoiles fixes étoient toutes placées dans le ciel étoilé qu'on appelloit Firmament, à égales distances de la terre qu'on croioit être le centre du monde (William Derham, Theologie Astronomique, Ou Demonstration De L'Existence Et Des Attributs De Dieu, Par L'Examen Et la Description Des Cieux, 1729 - books.google.fr).

Ainsi Ceil ou Caelus (le Ciel), père de Sardain (ou Saturne) est le ciel étoilé ou Ouranos, "fils" de l'Empyrée, feu et lumière comme le dieu Beil qui serait ainsi Polloir et lié au Paradis (Archaeologia Cambrensis: A Record of the Antiquities of Wales and Its Marches and the Journal of the Cambrian Archaeological Association, 1917 - books.google.fr).

Les liens entre les bétyles, Uranus et le ciel étoilé sont abordés dans (La Croix d’Huriel et pierres noires : Uriel, Uranus, bétyles et le ciel étoilé - books.google.fr).

L'arrivée des Saxons

There are other words in the present Gaelic derived from the worship of the heathen god Bel, namely, the word for ordeal or jeopardy Gabhadh-bheil, literally, ‘the jeopardy of the god Bel.’ This arose from the Druidical ordeal of passing between two fires, to ascertain the innocence of persons when it was uncertain, and Dr Smith remarked that it was probable St Paul in his travels in the different heathen countries he passed through, might have seen this ordeal by fire, and that he alludes to it in his epistle in 1st Corinthians 3d chap. and 15th verse. Thus, what was connected in the remote ages of the Pictish language as signifying a particular kind of trial, is now the same word at this day (Gabhadh) for jeopardy, or great danger. The present Gaelic word for a year is ‘Bliadhna,’ in which the god Bel also enters, it being derived, according to Logan, from the words ‘Bheil-aine,’ that is, ‘the circle of the god Bel,’ or the circle of the sun, which is very expressive of what would appear to heathens during the period of a year to have been accomplished by the sun (James Alexander Robertson, Concise Historical Proofs Respecting the Gael of Alban, Volume 1, 1865 - books.google.fr).

Pour cet auteur l'arrivée des Saxons en Grande Bretagne a lieu en 449 après J.-C. Pour Boudet 446, à la page 16 justement comme le psaume 16 noté par Jean Joseph Alexis David de Saint-Georges :

Vers l'année 446 après Jésus-christ, le chef des Bretons de l'île de Bretagne, Wor-Tigern, demanda du secours aux Saxons pour le délivrer des Pictes et des Scots qui cherchaient à l'opprimer. Les Saxons se hâtèrent de voler dans l'île de Bretagne sous la conduite des deux frères Hengis et Horsa, et, après avoir battu les Pictes et s'être rendus les maîtres de l'île, ils exterminèrent les Bretons leurs alliés. (VLC, p. 16)

Ossian à la cour de Darmstadt

A Darmstadt, la landgrave Caroline possède donc une importante bibliothèque personnelle distincte de celle de la cour, et qu'elle a constituée patiemment au cours de ses années de mariage. Il n'en existe pas de descriptif lors de sa mort. L'inventaire général dressé à cette occasion mentionne simplement huit armoires remplies de livres. Il existe par contre un catalogue établi en 1763. A partir de cette date, et jusqu'en 1774, la plupart des œuvres acquises y furent ajoutées au fur et à mesure des achats et le catalogue comporte en tout 2267 titres. Néanmoins certaines œuvres musicales (ainsi que des livres), envoyés de Paris par Friedrich Melchior Grimm (1723 - 1807) [à ne pas confondre avec les frères Jakob et Whilhelm Grimm] à partir de 1765 et mentionnés dans ses lettres n'y sont pas répertoriés. C'est également le cas pour certains périodiques, comme la Correspondance Littéraire, dont il n'existe aucune trace à Darmstadt. [...]

Elle ne mentionne qu'une ou deux fois les noms de Wieland et de Gleim qui passent par Darmstadt et se rendent au château en 1771. Mt Nous avons noté que la Landgrave connaît Gottsched et Lessing, mais ne prend pas connaissance de l'émergence du théâtre allemand. Par l'intermédiaire de la poésie lyrique de Klopstock, la Landgrave découvre le nouveau courant de la poésie allemande. Elle ne semble cependant pas avoir eu connaissance de la trilogie composée par Klopstock à propos du chef germain Hermann (Arminius), qu'il compose à la fin des années 1760. Le seul contact que la Landgrave ait eu avec les chants héroïques dans la tradition des bardes est l'édition anglaise des chants d'Ossian qu'elle acquiert probablement après 1765. Si son goût pour la poésie lui fait également découvrir Gleim, elle néglige la littérature sensible, comme l'ouvrage de Sophie La Roche, Histoire de Mademoiselle de Sternheim qu'elle ne se procure pas, bien qu'il soit possible qu'elle l'ait eu en main lors de la venue de cette dernière à Darmstadt en 1772. Il semble cependant que l'influence de Merck, qui enseigne l'anglais et le dessin aux enfants de la Landgrave, se soit lentement accentuée au cours des années postérieures à 1770. Il évolue en effet lui-même vers une connaissance approfondie des lettres allemandes, et développe une admiration grandissante pour Wieland qui s'affirme particulièrement à partir de 1772. Nous verrons qu'il est le seul des habitants de Darmstadt à évoluer en ce sens. L'analyse de la bibliothèque de la Landgrave nous montre qu'elle se procure au cours des dernières années de sa vie l'intégralité des œuvres que Wieland a publiées entre 1758 et 1773. Le ton d'une conversation que Merck rapporte à sa femme au début de 1774 révèle que la princesse a probablement lié plus amplement connaissance en 1773 avec celui qui joue le rôle de son secrétaire au cours des six mois de son voyage en Russie. Malheureusement, la mort de la princesse peu après son retour à Darmstadt au début de 1774 ne laisse guère à Merck le temps d'espérer voir se développer entre lui et la princesse des relations plus approfondies sur le plan littéraire comme celles qui l'avaient unie à Grimm. Il s'avère ainsi que la princesse est avant tout une lectrice assidue des auteurs des Lumières françaises et a une connaissance partielle de l'Aufklärung telle que la représentent les écrivains allemands nés entre 1720 et 1730. Sa correspondance, en particulier avec Grimm, nous montre en revanche que cette connaissance des idées des Lumières n'implique en aucune manière leur mise en pratique, par exemple en matière d'éducation. L'ordre du monde tel qu'il a été fixé par l'absolutisme à l'époque baroque se doit de perdurer. Les spéculations intellectuelles, même dans le domaine religieux, ne doivent pas empiéter sur la réalité et la mettre en péril. La princesse appartient ainsi à deux mondes. [...]

La littérature anglaise compose une part réduite de sa bibliothèque, dont le contenu montre qu'elle est en réalité pétrie de culture française (Christine Pezzoli-Bonneville, Vie intellectuelle et Lumières à Darmstadt entre 1770 et 1774: Baroque, Empfindsamkeit et Sturm und Drang, 2002 - books.google.fr, fr.wikipedia.org - Friedrich Melchior Grimm).