Partie XVIII - La Chouette d’Or   Chouettes vignettes   Chouette vignette : énigme 420   
LA CHOUETTE D'OR VIGNETTES 420

On a supposé que la flèche pointait sur Flexbourg en, Alsace près de Molsheim. Golf Juan - Flexbourg passe par le Mont Saint Odile. Et que les "1969,697 mesures vers le zénith" - mesures de 27,5 cm - donnaient l'altitude de la colline inspirée de Barrès de Sion Vaudémont : 541 m.

Arc

Attribut d'Apollon mais aussi d'Eros.

Répondez, Poëtes : vous avez prêté un arc à l'Amour. Pourquoi ?

Ce faible enfant n'est pas fait pour les armes.

J'ai bien remarqué la forme de son sourcil :

Souvent il fait naître le premier amour.

Aussi je ne m'étonne plus, Candide, si je t'aime

Éperdûment: j'ai senti les traits de ton sourcil.

Faites, ô Dieux, qu'après cette blessure si peu méritée,

Je puisse aussi lui faire sentir que j'ai un trait ! (Alexandre Machard, Les juvenilia de Théodore de Bèze, 1879 - books.google.fr).

Candide est l'héroïne des Poemata de Bèze, recueil publié en 1548 juste avant sa conversion à la réforme. Un adversaire de Bèze cite un de ces poèmes pour démontrer qu'«[...] il ne fut onc Poëte si lascif, si detestable, ne si eshonté, de qui les escris soient venus en nostre veué, qui jamais tant sortit des bornes de modestie» (Bolsec, Histoire de la vie de Beze, 19 r°). Montaigne loue ces poèmes, peut-être pour rabattre le crédit de Bèze comme réformateur religieux (v. les Essais, éd. Plattard, II, XVII, 90 ; III, y, 151 ; ix, 70- 71 ; x, 103 et la note Journal de voyage, éd. Dédéyan, 232). Ayant renoncé à la poésie profane, Bèze attaquait Ronsard et ses amis : «[...] il leur serait mieux seant de chanter un cantique à Dieu, que de petrarquiser un Sonnet, ou de contrefaire ces fureurs poétiques à l'antique [...]» (Abraham sacrifiant (1550), T.L.F., 47). Il attaque Ronsard encore en 1553 (v. Remonstrance, 595, note), et dans une édition expurgée de ses Poemata (1569 ; p. 14). Ronsard, exaspéré d'ailleurs par les censures moralisantes des réformés (v. Elegie à Des Masures, 35-42 et la note), n'entend pas qu'on oublie la Candide de Bèze. Il précise (136-137) que Bèze est l'auteur de poèmes érotiques : des cygnes tiraient le char de Vénus et celle-ci était adorée à Paphos en Chypre. Dans la Responce (489-492), Ronsard fera allusion encore aux Poemata. Les répliques des réformés à ce passage se trouvent dans Pineaux, Polémique protestante [...], 79-80, 149, 390 et 458-459. Sur la controverse autour des Poemata, v. surtout A.L. Prescott, s English writers and Beza's Latin epigrams s, Studies in the Renaissance, XXI, 1974, 83-117 (Malcolm Smith, Discours des misères de ce temps de Pierre de Ronsard, 1979 - books.google.fr).

La ville de Mer eut un rôle fort effacé durant les guerres de religion. Nous n'avons trouvé, en effet, dans les historiens contemporains que deux détails la concernant spécialement. Le récit d'un premier en est du à Th. de Bèze. C'est un des nombreux évènements d'importance secondaire (sauf pour les intéressés, cela va sans dire), dont les bords de la Loire et les environs d'Orléans, base d'opérations de l'armée réformée, furent le théâtre.

«Environ dix ou douze jours auparavant, leur ministre, nommé François Chassebæuf, dit de Beaupas, se trouvant à Beaugency où lors le Roy de Navarre avoit fait entrer le sieur de Rochefort pour y commander, y fut descouvert et pris aveques un diacre et trois ou quatre autres : ce qu'estant entendu par Nicolas Durant, autrement appelé le chevalier de Villegagnon, quelque temps auparavant retourné du Brésil avecques les mains sanglantes de semblables actes, et lors accompagnant ledit sieur de Rochefort, fit tant, comme il estoit un grand vanteur, qu'il luy fut accordé de disputer avec eux. Estans donques amenez les prisonniers en la salle du chasteau, Villegagnon commença à leur demander qui les avoit faits ministres et à se vanter que tous les ministres n'entendoient rien en la religion et surtout en la matière de la Cène. Chassebæuf, luy voulant respondre de poinct en poinct, non seulement en fut empesché, mais qui plus est fut remené en prison où il fut pillé de tout ce qu'il avoit et de lå mené à Chasteaudun et puis à Talsy, estant lié à la queue d'un cheval : il fut finalement présenté au duc de Guise, lequel après l'avoir ouy parler le fit pendre sur les champs à un noyer : et ce principalement à l'instigation du mareschal Sainct-Jaques de Bloys, qui n'eut point de honte d'affirmer de luy avoir ouy dire en ses prédications, qu'il voudroit avoir mangé du coeur du duc de Guise et de tous ceux qui luy ressembloient.» «Voilà comme se portèrent en ce temps-là les affaires de Mer, jusques après l'Edit de pacification (mars 1503) et depuis encores.» (Paul de Félice, Mer (Loir-et-Cher): son église réformée, 1885 - books.google.fr).

Ciel

En partant du mot CIEL (titre de l’énigme 420), on recherche les villes correspondant aux lettres : Cherbourg, Issoire, Epernay (580). Pour la dernière lettre, L, on garde la même idée qu'elle correspond à l'initiale d’une ville (idée issue du titre de l'énigme 500). On choisit comme ville Lamarque, parce que ce nom est dans le texte codé de l'énigme 420, que c'est le nom d’un général de Napoléon (élément extrait aussi de cette énigme 420), et que son nom est gravé sur l'Arc de Triomphe de Paris (Arc, élément extrait de la 420, mais déjà présent dans l'énigme B). Ces quatre villes se trouvent sur un même cercle. Le cercle est bien un élément présent dès l'énigme B, et que l’on peut aussi extraire de cette même énigme 420 (idée du Problème de Napoléon). On trace donc cercle sur la carte de France. Le centre de ce cercle se trouve à environ 16 km au NNE de Tours (Indre-et-Loire), sur la commune de Nouzilly (piblo29.free.fr).

Ou à Beaumont-Louestault.

Le château de Beaumont-la-Ronce est situé sur la commune de Beaumont-Louestault, dans le département d'Indre-et-Loire. Ronsard chanta le donjon carré du XIIIe siècle. Le château appartient à la même famille depuis le XVIIe siècle. En 1691, Claude Bonnin de la Bonnière acquit Beaumont qui fut érigé en marquisat en 1757 (fr.wikipedia.org - Château de_Beaumont-la-Ronce).

Cette famille a produit plusieurs chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et de Malte, de Saint-Louis et de différents ordres étrangers ; des généraux, un contre-amiral, un ambassadeur à Londres et à Vienne, un ministre plénipotentiaire, plusieurs colonels et officiers supérieurs, des premiers pages du roi et de la reine, un chevalier d'honneur de l'impératrice Joséphine, et des représentants de la noblesse aux états généraux. Un de ses membres a son nom gravé sur l’aile Est de l’Arc de Triomphe à Paris. Plusieurs de ses membres ont été tués à l'ennemi ou grièvement blessés au service de la France (fr.wikipedia.org - Famille Bonnin de La Bonninière de Beaumont).

Beaumont-Louestault se trouve sur la droite Mer - Flexbourg.

Le cercle passe à Lamarque (Gironde) et Lussac (Gironde) (fr.wikipedia.org - Lussac (Gironde)).

 

 

Carte

Essayons de placer le visuel sur la carte Mikelin. Flexbourg est placé sur la tache noire.

365 = T = Terre

687 = M = Mars

4330 = J = Jupiter

10752 = S = Saturne

30667 = U = Uranus

60140 = N = Neptune

90677 = P = Pluton

Colmar - Mars

On a cherché l'origine de la ville dans l'étymologie de son nom. A l'endroit le plus élevé de la ville, c'est-à-dire là où est le lycée, il y aurait eu aux premiers temps de la domination romaine dans les Gaules, un temple dédié au dieu Mars; d'où le nom de Collis Martis, et, par tranformations successives, Colmar. On a été plus loin sur le domaine de la fable : l’Hercule grec, dans ses pérégrinations aventureuses et le cours de ses fabuleux travaux, aurait passé sur la colline, y aurait rencontré une nouvelle Omphale, aux pieds de laquelle il aurait déposé sa massue pour saisir le fuseau. De là la massue dans les armes de Colmar. Quelques-uns ont supposé que le nom de Colmar dérive de Collis Marii, tiré du nom de Marius, évêque de Lausanne, qui bâtit, en 595, sur ses biens propres le village et l'église de Payerne, changée, en 962, en abbaye, à laquelle St.-Pierre, berceau de Colmar, lut donné par Berthe, reine de Bourgogne. D'autres avancent que le territoire de Colmar aurait été une forêt vigoureuse où l'on aurait fabriqué et vendu du charbon de bois; d'où Kohle (charbon) et Markt (marché), et par contraction Kolmar. D'autres encore pensent que le nom lui vient des ramiers qui peuplaient les forêts du territoire et plus probablement du colombier de la maison du roi, la colombe étant l'attribut de la puissance que la féodalité a emprunté au naïf symbole des premiers âges. Une opinion plus récente, mais qui ne s'est pas encore produite, trouve l'origine de Colmar dans une nouvelle interprétation du nom de Columbarium que lui donnent un assez grand nombre de chartes. Ce mot signifie aussi une nécropole où des niches étaient creusées pour recevoir les urnes funéraires. Un cimetière gaulois aurait donc existé là où est Colmar et lui aurait transmis son nom : Columbarium. Toutes ces thèses s'appuient sur les variations d'ortographe qui caractérisent la dénomination de Colmar dans les titres que l'on a consultés pour écrire son histoire. On y trouve en effet : Columba, Columbra, Columbaria, Columbarium, Cholumpurum, Cholumbare, Cholambur, Colobur, Colmir, Colmere, Kolmere, d'autres variantes encore et enfin Colmar (Joseph Liblin, Chronique de Colmar, 1867 - books.google.fr).

Combrimont - Jupiter

La montagne de Jomont serait dédiée à Jupiter. Elle se trouve à Combrimont à 10 km à l'Est de Saint Dié des Vosges. Le plateau de Jomont ne présente d'ailleurs aucun vestige de construction. Il ne s'agit donc pas d'une assemblée ayant le culte pour objet principal. Si les Romains l'ont consacré par le nom de Jupiter, ce ne peut être que pour lui donner une sorte de célébrité, et en mémoire de la montagne du même nom près de la ville d'Albe, consacrée par Tarquin à Jupiter latialis, pour établir une confédération commerciale et religieuse entre les Romains, les Latins, les Herniques et les Volsques, et pouren faire un emporium. Ces marchés annuels étaient d'ailleurs consacrés à Jupiter et ressemblaient assez à nos foires, qui dans l'origine étaient des fêtes patronales. Toute espèce de construction devenait inutile sur cette montagne au centre des Vosges ; ce n'était qu'un champ de foire ouvert une fois par an, et où les préteurs ne pouvaient rendre la justice comme dans le forum ou marché ouvert au public tous les neuf jours (N. F. Gravier, Histoire de la ville épiscopale et de l'arrondissement de Saint-Dié, 1836 - books.google.fr, fr.wikipedia.org - Combrimont).

Freiburg am Brisgau - Vénus

Le symbole de la Terre est celui de Vénus retourné (fr.wikipedia.org - Symbole astronomique).

Freyburg (Fribourg), bourg libre ; Freyberg, montagne libre, ou consacrée à Freya, déesse de la liberté (Géographie universelle, ou Description générale de la terre: considérée sous rapports astronomique, physique, politique et historique, 1839 - books.google.fr).

Freja, frea, frey, free, ou Frigga. Ainsi se nommait la Vénus du Nord, Vénus-Vesta, qui, dans la mythologie scandinave, était en même temps la mère des hommes. Les mythologues du Nord en font la fille de la Terre et l'épouse d'Odin, dont les nombreux enfants sont tous des dieux ou des fées scandinaves. Freya est aussi, comme la Vénus des Spartiates, déesse des batailles. On la représente sous les traits d'une femme nue, portant sur la tête une couronne de branches fleuries de myrte, tenant dans la main droite un globe, et trois pommes d'or dans la gauche; sur sa poitrine brille une flamme (Dictionnaire de conversation à l'usage des dames et des jeunes personnes, ou Complément nécessaire de toute bonne éducation, Tome 6, 1841 - books.google.fr).

Morhange - Neptune

Pierre Benoit, en s'inspirant explicitement du traité de Berlioux, imagina un roman d'aventures sulfureuses qui eut en son temps un succès fracassant : L'Atlantide. De ce récit relatant des faits situés entre 1897 et 1903, l'on a surtout retenu l'histoire des amours morbides mettant aux prises les officiers de l'armée française et Antinéa, reine des Touaregs et ultime descendante de Neptune. Le désir amoureux des deux héros dissimule, en réalité, des aspirations où se mêlent l'idéologie coloniale et catholique ainsi que la nostalgie d'une Afrique «civilisée» - romaine et chrétienne - celle d'avant l'islamisation des Berbères par les Arabes. Telle une Atlantide engloutie, le Hoggar des Berbères porterait-il la trace de ce christianisme dont témoignent, selon le capitaine Morhange, les nombreux signes cruciformes de l'écriture tifinar ? C'est à cette question qu'il prétend répondre en acceptant la mission saharienne dont Pierre-Louis Rivas remarque qu'elle permet, en outre, aux «moines-soldats» qui s'aventurent dans l'espace vierge du désert d'échapper au marasme et au vertige décadentiste de leur patrie humiliée par la défaite de 1870. Comme il l'écrit : «Il s'agit ici d'une Reconquête (en même temps que d'une Quête) reconquête sur une France avilie, mais aussi reconquête d'une Afrique dénaturée, qui fut jadis chrétienne. L'idéologie coloniale prétend rendre l'Afrique à sa vérité.» (Pierre-Louis Rivas, «L'arrière-plan colonial et orientaliste de L'Atlantide», in Littérales n° 18, 1996) (Chantal Foucher, Lectures politiques du mythe de l'Atlantide, Lectures politiques des mythes littéraires au XXe siècle, 2021 - books.google.fr).

Saint Avold - Pluton

La force Hadès était une brigade de l'Armée de terre française chargée de mettre en œuvre le missile Hadès. L'Hadès était un missile nucléaire d'une puissance de 80 kt et d'une portée de 480 km destiné à être utilisé contre une attaque des forces du pacte de Varsovie. Le développement du missile Hadès, successeur du Pluton, débuta en 1984. En 1993, la force Hadès comportait cinq régiments, dont trois de réserve, un escadron de circulation et une batterie anti-aérienne, dont le 79e régiment d'infanterie de Saint-Avold, régiment de réserve. En septembre 1993, la force Hadès proposa de faire évoluer sa mission. Selon elle, le missile Hadès représentait toujours une capacité de dissuasion et constituait une opportunité de partenariat de défense européenne à la condition de le doter d'une tête classique. Le 22 février 1996, le Président Jacques Chirac annonce l'abandon de la composante sol de la force de dissuasion nucléaire française. Les missiles S3 du plateau d'Albion et le système Hadès allaient être démantelés. Le 30 mars 1996 marqua la fin de la posture de veille technique et opérationnelle de la force Hadès. Le dernier missile est démantelé le 23 juin 1997 et la force Hadès est dissoute le 30 juin 1997 (fr.wikipedia.org - Force Hadès).

Lunéville - Uranus

Charles Messier, né à Badonviller en Lorraine, à trente kilomètres de Lunéville, le 26 juin 1730, était le dixième de douze enfans; il n'avait pas onze ans quand il perdit son père. A l'âge de vingt ans, en 1751, il vint à Paris, presque sans autre recommandation qu'une écriture nette et bien lisible, et quelque habitude du dessin. Delisle le prit chez lui pour tenir ses registres d'observations, et le chargea d'abord de copier une carte de la grande muraille de la Chine et un plan de Pékin. Placé dans un observatoire, Messier se rappela le plaisir qu'il avait eu, en 1744, à contempler la comète qui était l'une des plus curieuses que l'on eût encore observées. Il avait remarqué avec le même intérêt la grande éclipse de Soleil de 1748, qui décidait au même instant la vocation de Lalande et celle de Maskelyne. Libour, secrétaire de Delisle, le forma aux observations journalières, à celles des éclipses et à la recherche des comètes. [...] Messier s'empressa de suivre la planète Uranus, aperçue par Herschel le 13 mars 1781. Cette découverte, unique alors dans les fastes de l'Astronomie, avait été annoncée à Messier par Maskelyne. Depuis près d'un an, il observait assidûment le cours du nouvel astre, lorsqu'un accident terrible vint interrompre ses travaux pour long-temps, et faillit y mettre un terme pour toujours. Il se promenait, le 6 novembre 1781, avec le président Saron et ses enfans, au jardin de Monceaux; il sortait d'une grotte qui avait attiré son attention; une porte ouverte lui parut l'entrée d'une autre grotte; c'était une glacière. Il entre sans précaution, et tombe de 25 pieds de haut sur un tas de glaçons; il se casse le bras et la cuisse, il a deux côtes enfoncées, et à la tête une blessure par laquelle il perd beaucoup de sang. On parvient avec peine à le tirer de la glacière. Malgré l'habileté reconnue d'un chirurgien son confrère à l'Académie, la cure est longue et imparfaite. [...] Attaqué d'une hydropisie qui le tint alité deux jours, il expira dans la nuit du 11 au 12 avril 1817, âgé de 86 ans 9 mois et 18 jours. [...] Nous avons de Messier un grand nombre d'observations d'une centaine de taches du Soleil (Jean Baptiste Joseph Delambre, Histoire de l'astronomie ancienne, Tome 6, 1827 - books.google.fr).

La cour de Stanislas, qui observait le ciel depuis les terrasses et les jardins du château de Lunéville ne pouvait ignorer – à mon avis – les découvertes de Messier. C'est Messier qui découvrit la planète Uranus, vers laquelle les lunettes furent rapidement tournées. [...] Au Musée lorrain, le portrait de Messier préside avec pertinence à l'exposition des instruments d'astronomie de Stanislas (Jean-Louis Greffe, Le roi Stanislas et l'astronomie, Stanislas et son académie: colloque du 250e anniversaire, 17-19 septembre 2001 : actes, 2003 - books.google.fr).

La plus ancienne mention prouvée date de 1690 lorsque John Flamsteed l’observe au moins six fois et la catalogue en tant qu'étoile sous le nom de 34 Tauri. L’astronome français Pierre Charles Le Monnier observe Uranus au moins douze fois entre 1750 et 17694, dont quatre nuits consécutives6 John Bevis a peut-être également observé Uranus en 1738, des indices concordant avec une observation mais sans preuve définitive. Le 26 avril 1781, lorsque William Herschel présente sa découverte à la Royal Society, il continue d'affirmer qu'il a trouvé une comète, mais la compare aussi implicitement à une planète. Bode conclut également que son orbite quasi circulaire ressemble plus à celle d'une planète que d'une comète. L'astronome français Charles Messier remarque aussi qu’avec son aspect de disque, elle ressemble plus à Jupiter qu’aux dix-huit autres comètes qu’il avait observées auparavant (fr.wikipedia.org - Uranus (planète)).

Baccarat - Saturne

Outre la planète, Saturne désigne aussi le métal plomb.

Le cristal clair et transparent est obtenu par la fusion de haute température, pendant 36 heures, d'un mélange se composant de trois parts de silice, deux parts d'oxyde de plomb, d'une part de potasse d'Alsace et de quelques produits chimiques qui aident à la fusion, laquelle s'effectue à 1 450 °C environ. La dénomination du cristal n'est accordée que si le mélange comprend au moins 24 % de plomb. Le Baccarat est le cristal le plus pur du monde. Il contient 31,7 % de plomb. Les pièces conformes aux critères de qualité reçoivent alors la marque déposée Baccarat : une estampille avec, au centre, une carafe entourée d'un verre et d'un gobelet. Créée en 1855, cette marque est depuis 1938 incrustée par un marquage indélébile à l'acide puis, récemment, au jet de sable (LORRAINE 2016/2017 Petit Futé, 2016 - www.google.fr/books/edition).

Compas et N

Vézelise se trouve entre les branches du compas. La cité était la capitale du comté de Vaudémont. Le compas forme un V comme Vézelise et comme Vaudémont.

Vaudémont domine la vaste plaine du Saintois, à une trentaine de kilomètres au sud de Nancy. Vaudémont est un village médiéval perché sur un long éperon rocheux nommé «signal de Vaudémont», à une altitude de 480 mètres. Le village est dominé par l'ancien donjon des comtes de Vaudémont. De l'autre côté de cet éperon rocheux se situe la colline de Sion, butte-témoin des côtes de Moselle. À mi-chemin entre Vaudémont et Saxon-Sion se dresse le monument rendant hommage à Maurice Barrès. L'empereur Henri IV érige en comté Le Saintois, Pagus suggentesis (ou suentesis), situé autour du bourg de Vaudémont. Les comtes de Vaudémont résident d'abord dans le village de Vaudémont puis dans celui de Vézelise. Le nom de Vaudémont viendrait du nom du dieu germanique Wotan, ou du patronyme germanique "Wado(n)" et du suffixe -montem (fr.wikipedia.org - Vaudémont).

La première trace écrite de Vézelise date de 960, dans laquelle est mentionnée son église. Un siècle plus tard, en 1071, Vézelise devient la capitale du comté de Vaudémont et à la fin du XIIIe siècle, elle se dote de remparts (qui seront plus tard détruits) ce qui fait d'elle une véritable petite place forte. De nombreuses guerres éclatent entre le comté de Vaudémont et le duché de Lorraine. En 1473, le mariage du comte de Vaudémont Ferry II de Lorraine et de la fille du duc René Ier d'Anjou, Yolande, réconcilie les deux camps et le comté de Vaudémont est alors rattaché au duché de Lorraine (fr.wikipedia.org - Vézelise).

Marguerite de Gonzague encourageait et partageait la dévotion du Duc de Lorraine Henri II son époux envers Notre Dame de Sion. En 1622, à mi chemin ente Sion et Vaudémont, elle fit élever une belle croix au bas de laquelle étaient sculptées les armes de Lorraine et celles de la maison de Gonzague. L’emplacement semble en lien avec la légende du Saut de la Pucelle. Ce monument fut renversé et mutilé. Le soubassement, qui portait les armes de Lorraine et de Gonzague et la colonne de la croix avaient disparu. La croix elle-même, qui avait été conservée, gisait jusqu’en 1866 sur un pierrier. Au cours de l’année 1867, quelqu’un eut la pensée de la relever et de la placer décemment sur le bord du chemin. Une simple croix de bois marquait, en 1873, le lieu où s’élevait le monument primitif. En 1898, la municipalité de Saxon et les Oblats de Sion s’unirent pour restaurer cette croix battue par les vents. Le socle porte sur sa face les armes de Lorraine et de Gonzague et sur ses côtés celles de Vaudémont et des Oblats (Les randonnées en Saintois, Sur la Colline de Sion Vaudémont, 2020 - www.lesrandonneursdusaintois.fr).

En 1626, l'Ordre des Tiercelins développe à Sion un sanctuaire marial qui devient un lieu de pèlerinage incontournable du duché de Lorraine bientôt plongé dans les malheurs de la guerre de Trente Ans. Les religieux doivent abandonner leur couvent en 1792 (fr.wikipedia.org - Colline de Sion).

Le compas de proportion est composé de deux règles, généralement en laiton ou une autre matière solide, reliées à une de leurs extrémités par une charnière. Sa longueur est généralement de 6 pouces (=1/2 pied=15,24 cm). Chacune des règles porte une série de lignes. Toutes les lignes sont identiques deux à deux et partent du centre de la charnière pour diverger de manière symétrique par rapport à l’axe d’ouverture du compas. Ces lignes ont chacune leur propre graduation. Ainsi, il permettait de calculer des proportions, de réaliser des figures homothétiques, mesurer des angles, des arcs… (www.astrolabium.be, fr.wikipedia.org - Compas de proportion, Juan Buenaventura de Soria,, Abregé de la vie de Très-Auguste et tres-vertueuse princesse Marie Terese d'Austriche, Reyne de France et de Navarre, traduit par Jacques Bénigne Bossuet, 1683 - www.google.fr/books/edition, Pascale Mormiche, Devenir prince, L’école du pouvoir en France. XVIIe-XVIIIe siècles, 2016 - www.google.fr/books/edition).

Les études scientifiques ne furent développées en Lorraine qu'à la fin du XVIe siècle, dans l'université de Pont à Mousson (Jacques Aubry, La vie scientifique, Encyclopédie illustrée de la Lorraine: La vie intellectuelle, 1988 - www.google.fr/books/edition).

La grande thèse illustrée par Callot est appelée Grande, parce qu’elle fut soutenue par le fils de François II, duc de Lorraine (au mois d'août 1625), Nicolas-François de Lorraine, alors âgé de 16 ans. Pour la description de la grande thèse, on peut consulter les Recherches sur Callot par M. Meaume. On imprimait des thèses pour chacun des grades conférés dans chaque faculté. La même année, le même prince fit imprimer La Fleur des plus belles practicques du compas de proportion, Au Pont-à-Mousson, Appier Hanzelet. 1625; in-8 (lorexplor.istex.fr).

Le véritable auteur serait le Père Levrechon, qui laissa éditer une partie de son cours sous le nom du prince (J. Favier, Notes sur un jeune cardinal de Lorraine, Mémoires de la Société d'archéologie lorraine et du Musée historique lorrain, Volume 38, 1888 - books.google.fr).

Jean Leurechon, né en 1591 à Bar le Duc, mort le 17 janvier 1670 à Pont-à-Mousson, est un père jésuite et un mathématicien. Il est l'auteur de récréations mathématiques appréciées par le père Mersenne, Claude Mydorge, Denis Henrion et Daniel Schwenter. Il publie entre-temps en particulier Recreation mathematicque; composee de plusieurs problemes plaisants et facetieux; en faict d'arithmeticque geometrie, mechanicque, opticque, et autres parties de ces belles sciences, Pont-à-Mousson, 1624 (réimprimé en 1626). L'attribution de cette publication à Leurechon a été remise en cause par le philologue Albrecht Heefer. C'est l'une des premières fois, comme le souligne ce dernier, qu'il est fait référence à des «mathématiques récréatives» dans le titre d'un livre. Ce travail, essentiel dans l'histoire des sciences et des mathématiques, est inspiré par les travaux de Giambattista della Porta, de Jean Errard, de Salomon de Caus, d'Alexis du Piémont et de Claude Bachet. Ils sont dans la même veine que les Problèmes plaisants & délectables, qui se font par les nombres publiés par ce dernier à Lyon, en 1612 ou les ouvrages de 1620, et de même facture, de Denis Henrion ; ils inspirent un ouvrage semblable de Daniel Schwenter. De 1627 à 1629, Jean Leurechon se porte sur Reims et Paris pour veiller à l'impression de son livre. Il y rencontre DHPEM (Denis Henrion) et DALG (Claude Mydorge). Son livre est connu de Mersenne et de Robert Cornier. Il connaîtra plus de cinquante réimpressions commentées jusqu'en 1750 (fr.wikipedia.org - Jean Leurechon).

Nicolas-François de Vaudémont (6 décembre 1609-25 janvier 1670) est cardinal et évêque de Toul de 1624 à 1634, puis duc de Lorraine et de Bar du 19 janvier au 1er avril 1634. Fils de François de Lorraine, comte de Vaudémont et de Christine de Salm, il nait le jour de la saint Nicolas, Saint Patron de la Lorraine dont il reçoit le prénom (www.nostradamus-centuries.com - II, 5 - L'Espérance de Lorraine - 1634-1635).

Gaston Jean-Baptiste de France, d'abord duc d'Anjou, puis duc d'Orléans, fils de Henri IV et de Marie de Médicis, et frère de Louis XIII, né à Fontainebleau le 25 avril 1608, marié en premières noces le 6 août 1626 à Marie de Bourbon Duchesse de Montpensier et en secondes noces à Marguerite de Lorraine-Vaudémont, sœur du duc Charles IV de Lorraine et de Bar, le 31 janvier 1632, est mort à Blois le 2 février 1660 (webmuseo.com).

Le duc Charles IV était en but aux ambitions expansionnistes de la France qui occupa ses Etats. Il y eut même parmi d'autres traités, celui de Montmartre en 1661 par lequel Charles IV faisait de Louis XIV son héritier (Gustave Simonin, Notre-Dame de Sion: notice historique et manuel du pèlerin, 1893 - www.google.fr/books/edition).

Le grand N du compas est près de Chamagne.

Nicolas de Chamagne, maître-maçon (= architecte), construisit notamment l'Hôtel de Martigny à Nancy, en 1621. Claude Gellée, dit "le Lorrain", aussi surnommé "Claude" en Grande-Bretagne, y est né vers 1600. Peintre paysagiste baroque, il est mort à Rome en 1682 où il a effectué la majorité de sa carrière. Il a été l'élève de Claude Deruet en 1625-1625 lors d'un retour en Lorraine (fr.wikipedia.org - Chamagne, Schliemann, L’Œuf du Père Méhu – proposition de solutions, novembre 2019 - www.zarquos.net).

Claude Gelée est l'auteur du tableau Chryséïs rendue à son père. Le sujet est emprunté au livre I de l'Iliade, et l'image évoque immédiatement la phrase adressée par Agamemnon à Achille : «maintenant, lançons un bateau noir sur la mer étincelante» (I, 141-43).

En 1616, Claude le Lorrain, après la mort de ses parents, Le Lorrain suivra son frère aîné Jean, graveur sur bois, en Allemagne, à Fribourg-en-Brisgau, ou il travailla dans son atelier. Puis, il sera en Italie, à Bagnaia, ou il devint valet, puis assistant du peintre Agostino Tassi, paysagiste et élève du peintre flamand Paulus Bril, dont le Lorrain copiera les oeuvres. Ensuite le jeune artiste passera deux ans à Naples dans l'atelier de Gottfried Wals. De retour à Rome en 1623, Le Lorrain travaille à nouveau pour Tassi jusqu'en 1625. La duchesse Marguerite de Gonzague (celle de la coline de Sion) fait peindre en Lorraine des tableaux qu'elle envoie à Mantoue. Claude Gellée inversement rentre d'Italie et décore, en 1626, en compagnie d'un peintre italien, André Battista, l'église des Carmes de Nancy sous la direction de Claude Deruet. Jacques Callot reparaît en 1620, à la suite du prince Charles IV, futur duc de Lorraine, et grave des planches qu'il envoie à Israël Henriet, compagnon de travail de Duchesne, qui habitait à Paris avec Poussin. À la même époque arrive à Nancy une œuvre de Caravage représentant une Annonciation. Cette œuvre, que conserve aujourd'hui le musée des Beaux-Arts de Nancy, est remarquable à plus d'un titre. Tout d'abord, elle est la seule œuvre réalisée par Caravage pour un pays étranger, en l'occurrence la Lorraine, en raison des liens familiaux qui unissaient les Gonzague, ducs de Mantoue, et les ducs de Lorraine. En effet, Henri II, fils de Charles III, avait épousé en 1606 Marguerite de Gonzague, fille du duc de Mantoue, et soeur du cardinal Ferdinand de Gonzague protecteur du Caravage (nonagones.info - 22 v’la l’Tarot - Kabbalisation du Tarot - Tarot et Gonzague).

N et Compas : problème de Napoléon

Les Anglais ont prétendu que le prénom de l'empereur était Nicolas, d'où en dérision ils disaient Nic. Ce beau nom de Napoléon venait à l'empereur d'un de ses oncles qui maria sa fille avec un Ornano. Saint Napoléon est un martyr grec (François-René Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, Volumes 1-6, 1849 - www.google.fr/books/edition).

Cette construction du centre d'un cercle, dite de Napoléon, est en fait empruntée au mathématicien italien Lorenzo Mascheroni que le jeune général Napoléon Bonaparte, futur empereur des français et amateur de géométrie, rencontra lors de la campagne d'Italie (1796-97) :

Construire au seul compas le centre (supposé perdu) d'un cercle donné

Au cours d'une soirée à paris, pour fêter la paix de Campo Formio (10 décembre 1797), Lagrange et Laplace sont présents et ce dernier, qui fut une décennie plus tôt un des examinateurs du jeune Bonaparte à l'École militaire de Paris, lui aurait dit : «Nous attendions tout de vous, Général, sauf des leçons de géométrie» (serge.mehl.free.fr).

Taches solaires

Max a dit qu'il n'y avait pas d'éclipse sur le visuel de la 420 (piblo29.free.fr).

Madit que la "tache noire" n'est pas utile au décryptage, mais à la cohérence du visuel (www.zarquos.net).

L'énergie fournie au système climatique provient presque uniquement du Soleil. Il est donc naturel de penser que des variations dans l'activité de cet astre pourraient entraîner des modifications climatiques. Cette activité montre effectivement des irrégularités qui se traduisent par l'apparition, par périodes, de taches sombres sur le fond brillant de la partie lumineuse du Soleil appelée photosphère. Ces taches sont connues depuis longtemps mais ce n'est que depuis 1611, avec l'utilisation par Galilée à des fins astronomiques de la lunette, que ces observations ont pris un caractère systématique. Pour suivre les variations de ces taches, on a coutume d'exprimer leur importance par le nombre de Wolf qui tient compte de leur abondance et de leurs groupements. Ce nombre varie avec une nette périodicité de 11 ans. Ces variations sont liées à celles du champ magnétique, complexe, du Soleil. Celui-ci s'inversant d'un cycle de 11 ans sur l'autre, la périodicité, de ce point de vue, est de 22 ans (Alain Foucault, Climatologie et paléoclimatologie - 3e éd., 2021 - www.google.fr/books/edition).

Remarque assez bizarre : dans notre propre, siècle vers 1810, je crois, Napoléon visitant l'Observatoire de Paris et regardant le Soleil dans une lunette dirigée vers l'astre du jour par Arago, ne consentit qu'à grand'peine à admettre que la tache, alors visible sur le disque, appartînt vraiment au Soleil. Pourtant, les taches solaires ont été observées de toute antiquité, longtemps avant l'invention des lunettes d'approche. Ovide et Virgile en parlent. L'encyclopédie chinoise de Ma-Twan-Lin a enregistré celles que les astronomes chinois ont observées de l'an 301 à l'an 1205 de notre ère. La rotation du Soleil a été découverte par l'observation d'une tache visible à l'ail nu, en 1610, par Fabricius. Elles sont, en effet, quelquefois visibles à l'oeil nu (Camille Flammarion, Le soleil et ses flammes, Bulletin de la Société astronomique de France et revue mensuelle d'astronomie, de météorologie et de physique du globe, Volume 8, 1894 - books.google.fr).

La librairie Quantin a commencé la publication du Chansonnier historique. Le caractère sérieux de cette publication sérieux en dépit de toutes les choses très légères qui s'y trouvent - est parfaitement mis en évidence dans une bonne préface de M. Émile Raunié, préface que suit une remarquable étude sur la Régence. M. Raunié est un écrivain impartial autant qu'érudit, et il en donne encore de fréquentes preuves dans de nombreuses notes placées au-dessous des textes. Ce premier volume contient les pièces relatives à la fin du règne de Louis XIV et au commencement de la Régence. C'est là qu'on peut lire les odieuses diatribes qui s'acharnèrent à la mémoire de Louis XIV, les fameux J'ai vu, attribués à Voltaire... Et dans cet affreux concert de malédictions, un seul poète, le Père de la Rue, a osé être juste, et s'est écrié, en faisant une heureuse allusion à l'emblème du grand roi :

Pourquoi donc, insensés, par les traits les plus lâches,

Jusque dans le tombeau, troublez-vous son sommeil,

Il avait ses défauts, le soleil a ses tâches.

Mais il est toujours le soleil. A Sainte-Hélène, comme le fait remarquer M. Raunié, Napoléon exprimait la même pensée : «Le soleil lui-même n'a-t-il pas des tâches ? Louis XIV fut un grand roi; c'est lui qui a élevé la France au premier rang des nations. Depuis Charlemagne, quel est le roi de France qu'on puisse comparer à Louis XIV sous toutes ses faces ?» (Mémoires, 17e observation sur les guerres de Turenne) (Th. de Puymaigre, Recueil Clairambault-Maurepas. Chansonnier historique du dix-huitième siècle, Polybiblion, revue bibliographique universelle, 1880 - books.google.fr, Chansonnier historique du XVIIIe siècle, recueil Clairambault-Maurepas, 1879 - www.google.fr/books/edition).

Magnétisme

Un magnétisme émanait du Voyant, par lequel le prêtre se sentait subjugué. Placés ainsi vis-à-vis l'un de l'autre, ils représentaient à cette minute les deux types éternels du révolutionnaire et de l'hérétique : l'un, Baillard, homme de passion et d'entreprise, ayant besoin de certitudes extérieures pour y accrocher un fanatisme qui, chez lui, était surtout un tempérament ; l'autre, véritable maniaque possédé par l'abstrait, par l'idée, au point qu'il la projetait dans l'espace, qu'il la voyait. Et comme il arrive toujours, c'était la volonté la plus fanatique qui allait dominer l'autre (Maurice Barrès, L'oeuvre de Maurice Barrès, Tome 6 : La Colline inspirée, 1965 - books.google.fr).

Musique

La charnière du compas se trouve placée sur la commune de Pierre-la-Treiche où se situe le Fort du Chanot.

Joseph Poussot est né le 6 décembre 1861 à Grandvillers, près de Bruyères dans les Vosges. D’esprit vif et curieux, il fut vite remarqué par son oncle maternel, l’abbé Charles Tihay, dépositaire de plusieurs brevets, dont celui du pédalier à roulements à bille, cher aux cyclistes qui fréquentent la vallée touristique de la Moselle. Ce prêtre fut à l’origine d’un brevet déposé en 1862 pour un instrument de musique polycorde, resté à l’état théorique mais qui servira plus tard de modèle à Joseph Poussot pour son monocorde. En 1883, Joseph Poussot, 22 ans, s’installe à Pierre-la-Treiche invité par l’abbé Alban Guyot, un de ses oncles.

Le 8 mars 1886, le jeune inventeur dépose à Paris le brevet d’invention de son monocorde. L'instrument est fixé horizontalement sur deux pieds repliables. La corde unique est tendue sur un chevalet, reposant sur une caisse de résonance en forme d'amande percée de deux ouïes en forme de C. Le cheviller en forme de crémaillère possède une seule cheville en métal. Le clavier chromatique de type piano dispose de touches munies sur leur dessous d'un bec venant barrer la corde. Sept tailles différentes, allant du monocorde d’étude au monocorde grand luxe, conduisent cet instrument populaire au succès, précisément auprès des jeunes filles de Pierre-la-Treiche regroupées au sein d’un orchestre dirigé par Joseph Poussot. La renommée du monocorde dépasse les limites nationales ; des instruments sont expédiés aux Pays-Bas, Italie, Canada, Belgique et, jusque dans les Missions en Afrique.

On en connaît un exemplaire au Musée de Stockholm, 2 au Musée d’Art et d’Histoire de Toul, 1 au Musée Lorrain de Nancy. En 1888, un monocorde richement sculpté est offert au pape lors de l’Exposition Missionnaire du Vatican. Le 10 avril 1888, Joseph Poussot épouse une jeune fille de Pierre-la-Treiche, Marie Chenin, dont le cousin, sous le pseudonyme d’Emile Moselly, sera Prix Goncourt. En 1889 naît Marie, puis Maria en 1890. L’entreprise de construction de monocordes, florissante, compte pas loin d’une dizaine d’ouvriers-luthiers en 1891. Le transfert de l’atelier, à l’étroit dans l’imprimerie de l’abbé Guyot, est envisagé dans de nouveaux locaux situés dans le château. Hélas le jeune couple ne va guère profiter de son bonheur : le 2 juillet 1891, Joseph Poussot se noie dans la Moselle au lieu-dit "le quart du sable". Il avait 29 ans et demi… (cimetieresmellois.fr, fr.wikipedia.org - Monocorde à clavier).

Ecrivains régionalistes

Les premières expériences du milieu littéraire vécues par les futurs écrivains régionalistes jouent un rôle déterminant dans leur trajectoire puisqu'elles leur renvoient avec force une caricature de leurs origines sociales et régionales. Caricature, le mot n'est pas trop fort, si l'on considère que le romancier Emile Moselly, d'origine lorraine mais né à Paris, agrégé de lettres et auteur d'une thèse de doctorat sur Georges Sand, apparaissait comme un paysan ahuri aux habitués du salon de Lucien Descaves : «C'était un fort grand gaillard qui portait barbiche et lorgnons. Provincial émerveillé, il considérait la vie parisienne avec l'étonnement naïf d'un bon vigneron ébloui par sa soudaine fortune.» La notation n'était pas une rosserie voulue : Lucien Descaves et ses amis témoignaient de la sympathie pour Emile Moselly (de son vrai nom Emile Chenin, 1870 - 1918). Protégé de Barrès, celui-ci avait fait ses débuts dans les Cahiers de la Quinzaine, fondés par Charles Péguy en 1900, et dans Pages libres. Descaves lui accorda son soutien pour le prix Goncourt auquel Moselly concourut avec succès en 1907 pour des récits lorrains. L'acceptation par les écrivains de l'identité qui leur est imposée et son retournement en identité revendiquée se font toujours à travers des cheminements longs et parfois contradictoires. Si les derniers avatars du provincialisme affiché par un écrivain semblent parfois le fruit d'une démarche planifiée et quelque peu cynique, les errances et les hésitations marquent en fait le début de carrière (Anne-Marie Thiesse, Écrire la France, Le mouvement littéraire régionaliste de langue française entre la Belle-Époque et la Libération, 1991 - books.google.fr, fr.wikipedia.org - Emile Moselly).

Pierre la Treiche

A Pierre-la-Treiche, proche de la résurgence de la «Rochotte», un prieuré, dédié à saint Nicolas, fut fondé au XIe siècle par Lutulphe, doyen de l’église de Toul, en même temps qu’une chapelle dont le chanoine Jean Forget, chantre du chapitre de la cathédrale Saint-Etienne et abbé comandataire de Saint-Léon, finança les réparations en 1543/1549 La Rochotte», composée de deux sources, celle de la chapelle et la source basse, dont les coordonnées Lambert sont : commune de Pierre-la-Treiche, X = 863,9 et Y = 111,1. Elles donnent naissance au «Chaudeau», dont la température ne descend jamais en dessous de 10° qui, après avoir été utilisé dans un élevage piscicole puis comme parcours de pêche à la truite, se jette dans la Bouvade peu avant son confluent avec la Moselle. Les eaux réapparaissant à la «Rochotte» proviendraient du dernier gouffre de Gémonville, dans lequel disparaît l’Aroffe, à environ 25 km au Nord. [...]

En ce qui concerne la plupart de ces sites de résurgences, il ne semble pas que des édifices, même importants, aient existé à proximité. De nos jours, on ne constate aucune trace de ce qui aurait pu être un temple ou une simple maison. On peut cependant envisager qu’à l’époque gauloise certains édifices cultuels étaient en bois et n’auraient laissé aucun vestige. Plusieurs de ces endroits sont totalement boisés à notre époque ; ils étaient peut-être dans le même état aux premiers siècles de notre ère, l’accès de cette région ne devait donc pas être tellement facile et il fallait un motif sérieux pour s’y rendre. [...]

Bien que son emplacement n’ait jamais été bien précisé, le temple avec colonnes dédié à Apollon dans lequel on aurait trouvé une statue du dieu ne pouvait se trouver que près de la fontaine qui a donné naissance au ruisseau «Bélénus» et son nom à Blénod-lès-Toul. Dans la forêt, se trouvait également une chapelle, près de la fontaine Sainte-Menne, but d’un pèlerinage fréquenté de temps immémorial et à laquelle la tradition attribue une origine antique et des vertus bienfaisantes. La chapelle a aujourd’hui disparu (Abel Liéger et Daniel Steinbach, Le culte des eaux dans le Toulois et aux environs - www.etudes-touloises.fr).

Roncevaux - Bellegarde en Marche - Pierre la Treiche se prolonge à Forbach. Forbach - Issoire passe à Vaudémont.

Arcs de Mars et d'Apollon

Le symbole de Mars comporte une flèche. Mars avait-il un arc ? Plus généralement il a une lance.

Dans les Perses d'Eschyle, tragédie grecque la plus ancienne conservée de lui présentée en 472, «Arès à l'arc triomphant» (86) désigne l'armée perse où combattaient les Phrygiens ; «l'Arès d'Ionie» l'ardeur guerrière des marins athéniens (949-951). Le rôle d'Arès, plus dieu de la tuerie et du meurtre (donner la mort), n'est que métaphorique dans cette pièce, davantage tragédie du deuil et de la mort (être mort). Xerxès est associé à Hadès, le dieu des morts (Bernard Eck, La Mort rouge, Homicide, guerre et souillure en Grèce ancienne, 2021 - www.google.fr/books/edition).

Toute la pièce veut prouver que les Perses sont liés à la terre et n'ont pas le pied marin. C’est une foule en désordre qui a l’habitude d’utiliser l’arc, non de monter sur des bateaux :"Et de Babylone, autre cité de l'or, arrive en torrent une foule confuse, marins sur des nefs, soldats pleins de foi dans l'arc qu'ils bandent d'une manière résolue" (52) (Dominique Gouillart, Les quatre éléments dans les Perses d'Eschyle - pedagogie.ac-strasbourg.fr).

Juste après les guerres médiques, c'est ce type figuré de l'Amazone qui fut retenu pour représenter les Perses - qui héritèrent donc sur le plan iconographique d'éléments qui lui appartenaient : ils portaient l'arc, ils étaient vêtus d'un justaucorps, et étaient coiffés d'un bonnet phrygien à pointe et longs pans retombant sur les épaules ; l'analyse des positions d'affrontement corrobore l'importance de l'emprunt à la tradition iconographique grecque. Le Perse historique avait revêtu le vêtement de la mythique Amazone. [...] Le premier témoignage écrit qui nous soit parvenu de cette nouvelle version du mythe se lit chez Eschyle, aux vers 685-7 des Euménides, drame présenté en 458, à une date qui correspond précisément à celle des représentations figurées de l'épisode légendaire revu dans ce sens défensif. Tout concorde pour faire de cette modification du mythe une conséquence des guerres médiques ("Ce mont d'Arès, où les Amazones jadis s'établirent et plantèrent leurs tentes, aux jours où elles firent, en haine de Thésée, campagne contre Athènes...") (Bernadette Morin, Athènes, la bataille de Salamine et les Perses d'Eschyle, Le rivage des mythes, une géocritique méditerranéenne, le lieu et son mythe, 2001 - www.google.fr/books/edition).

Alors, oui, alors, on vit clairement combien les Phrygiens sont inférieurs, dans les travaux d'Arès, aux guerriers de l'Hellade. L'un s'enfuyait, l'autre tombait sans vie ; celui-ci était blessé, celui-là suppliait, pour écarter de lui le trépas (Euripide, Oreste) (Pages choisies des grands écrivains, Les tragiques grecs (Eschyle - Sophocle - Euripide), 1921 - www.google.fr/books/edition).

L'opposition de la lance, arme virile et noble, et de l'arc, arme des barbares, domine, par exemple, la symbolique des Perses d'Eschyle; l'arc est, chez Homère, l'instrument des traitrises troyennes. Dans la cité, cette arme est liée â la symbolique de l'éphébie, et elle désigne l'éphèbe comme celui qui est mis à l'écart, qui n'est pas encore citoyen (cf. par ex. P. Vidal-Naquet, Le chasseur noir et l'origine de l'éphébie athénienne). Elle est aussi l'arme d'Héraklès, héros civilisateur antérieur à la civilisation qu'il contribue à promouvoir, et qui se bat non contre des hommes, mais contre des monstres, Hydre de Lerne ou Amazones. Elle est l'arme d'Apollon, l'éternel adolescent. le dieu terrible dont l'action est magique, et non guerrière, et qui, dans la guerre de Troie, a pris le parti des autres (Jean Pierre Darmon, Nymfarum domus, les pavements de la maison des nymphes à Néapolis (Nabeul, Tunisie) et leur lecture, 1980 - www.google.fr/books/edition).

Mais l'«arc d'alliance dans la nue» est un kesheth, un arc lanceur de flèches. Je précise cela pour rappeler à quel point toute exégèse non hébraïque du texte hébreu est vaine. Pour la Tradition kabaliste, la flèche propulsée par l'arc symbolise la virilité supérieure, la virilité des Célestes pour qui la sexualité était un moyen de connaissance et non de pure jouissance. Avant d'être admis à manier l'«arc d'alliance» il fallait que l'homme domine sa nature, plus canine qu'«angélique» quant au sexe. «L'arc d'alliance», dans la langue du Moyen Age, représente «l'initiation au Sexe des Anges» (Jean Sendy, Nous autres, gens du Moyen Âge, 1969 - www.google.fr/books/edition).

La métamorphose de l'éromène d'Arès, Alectryon est racontée par Lucien de Samosate (Le coq, 3). Il fut changé en coq parce qu'il s'était endormi alors qu'il faisait le guet quand le dieu fut surpris dans le lit d'Aphrodite par le Soleil. Micylle, le héros humain du dialogue de Lucien, continue son récit en précisant que l'oiseau porte toujours les armes du jeune homme qu'il fut jadis :  «...et, tel quel, avec ses armes, il le changea en coq, cet oiseau qui porte toujours sur la tête la crête de son casque» (Marie-Pierre Noël, Le choeur dans la tragédie et la comédie grecque, les oiseaux d'Aristophane, 2005 - www.google.fr/books/edition).

Et quant à Hyacinthe, le compagnon, l'éromène d'Apollon, il n'est lui-même qu'un Apollon sous une forme juvénile. D'ailleurs, l'Apollon Hyacinthien, en perdant les formes rudes et archaïques sous lesquelles il était représenté à Amyclæ, pouvait être figuré sous les traits d'un adolescent, ce qui le rapprochait davantage du jeune Hyacinthe.

Souvent les amphores montrent, d'un côté, Apollon entouré des divinités de Delphes, et, de l'autre, Dionysus et son cortège. Le nombre de ces amphores est très-considérable. On peut citer ici le magnifique vase d’Andocides, décrit par M. Braun, et qui, d'un côté, offre les divinités de la lumière peintes en rouge sur fond noir, et, de l'autre, les divinités infernales peintes en noir sur fond rouge. Arès, armé de toutes pièces et portant, pour épisème de son bouclier, un coq accompagne Apollon, Artémis et Latone. Le revers montre Bacchus entre deux Satyres et deux Ménades (Charles Lenormant, Jean Joseph Antoine Marie de Witte, Elite des monuments ceramegraphiques; materia aux pour l'histoire des religions et des moeurs de l'antiquite, Tome 2, 1857 - books.google.fr).

Flèche : 55 km ou un demi degré de latitude

La flèche en géométrie désigne la différence entre le rayon et la hauteur à laquelle se trouve la base d'un arc de cercle orthogonale au rayon. L'arc de cercle est une partie du cercle formé par le centre situé à Golf Juan et le rayon donné par la mesure sidérale de 558,5 km.

Restons donc avec la mesure de 27,5 cm pour le pied (phrygien ou de Bruxelles). La distance entre Flexbourg et Colmar est de 54/55 km.

Avec 55 km on a 200000 fois la mesure qui représentent 10 lieues de Brabant (une lieue de Brabant fait 1000 verges ou 20000 pieds) (D.A. Van Bastelaer, Archéologie des poids et mesures des communes de l'arrondissement de Charleroi, Documents et rapports de la Société royale d'archéologie et de paléontologie de l'arrondissement judiciaire de Charleroi, Tome 10, 1880 - www.google.fr/books/edition).

La lieue de France fait 10000 pieds du Roy (Allain Manesson-Mallet, La geometrie pratique, divisee en quatre livres, 1702 - www.google.fr/books/edition, Jean Baptiste Denisart, Collection De Décisions Nouvelles Et De Notions Relatives A La Jurisprudence Actuelle, Tome 3, 1771 - www.google.fr/books/edition).

Les latitudes sont à peine plus sûres : corrigeant malencontreusement Eratosthène qui évaluait correctement le degré de latitude à 700 stades (soit 110 km) Ptolémée le ramène à 500 stades (78 km). D'où l'allure “écrasée” de notre pays sur la plupart des cartes de la “famille” ptoléméenne, ce tassement étant particulièrement évident dans les provinces méridionales, Aquitaine et Narbonnaise. A Berthelot estime que la Gaule  de Ptolémée est amputée de 235 km du nord au sud, et qu'au total elle perd 1/4 environ de sa superficie (Numa Broc, Images de la France dans l'Antiquité : du texte à la carte, Géographie historique et culturelle de l'Europe, 1995 - www.google.fr/books/edition).

Sur une carte française de 1724, Brest se trouve ainsi en latitude à un demi-degré trop au sud, soit 55 km, et en longitude à un degré et un quart trop à l'est, donc 96 km à cette latitude, ce qui rend la Bretagne quelque peu ratatinée (Olivier Chaline, La mer et la France. Quand les Bourbons voulaient dominer les océans, 2016 - www.google.fr/books/edition).

La Carte des Côtes de France fut la seconde œuvre scientifique élaborée en cette période féconde entre toutes. Afin de seconder les efforts de Colbert, qui pour relever notre commerce extérieur voulait refaire à la France une marine de commerce, appuyée sur une flotte de guerre imposante, l'Académie des Sciences fit procéder au relevé exact des côtes par Picard, Jean Cassini et La Hire, au moyen de déterminations précises de latitudes et de longitudes. Ces observations étaient donc contemporaines de la mesure de la Méridienne, et elles devaient sans doute, dans la pensée des opérateurs, aider à construire sur celle-ci une perpendiculaire, une croix. La France, qui avait été déformée par la cartographie traditionnelle, apparut enfin avec sa forme extérieure véritable. La carte parut en 1694 dans le Neptune français. La France était en fait rétrécie d'un degré de longitude à l'Ouest, ce qui rapprochait de Paris les extrémités de la Bretagne ; elle était raccourcie au Sud d'un demi-degré de latitude, si bien que Louis XIV, toujours très attentif aux opérations de ces savants, put leur dire en riant : «Votre voyage m'a coûté une bonne partie de mon royaume.» (Géographie humaine de la France : Géographie politique et géographie du travail, par Jean Brunhes et Pierre Defontaines, 1926 - www.google.fr/books/edition).

La cartographie utilise le demi degré de latitude dans les échelles de cartes (Yves Fougerat, François Billacois, Le chemin qui marche, chronique de la Loire et de ses canaux, 2000 - www.google.fr/books/edition, L. C. Desnos, Nouvel itineraire general avec les distances en lieues ou milles d'usage dans les differens pays, 1766 - www.google.fr/books/edition, Béatrice Pacha, Ludovic Miran, Cartes et plans imprimés de 1564 à 1815, collections des bibliothèques municipales de la région Centre, 1996 - www.google.fr/books/edition).

Apollon - Mars

On pense à l'horloge astronomique de Strasbourg où Mars marque le mardi et Apollon le dimanche (M. Fargeaud, L'ancienne et la nouvelle horloge astronomique de Strasbourg, Mémoires et procès-verbaux, Volume 10, Partie 2, 1843 - www.google.fr/books/edition).

Colmar dans les Beaux Inconnus de Pierre Lartigue

Blanchemain, valet de Simon de Moëze, par sa curiosité des problèmes de rythme et d'harmonie est un amateur de musique et d'instruments. Il avait entendu un musicien de Colmar jouer d'une viole de gambe à laquelle on avait ajouté une septième corde. Au service du prince Henri de Valois, il agence, avec Lachèvre autre valet de Simon, sa collection d'instruments dans la nouvelle bibliothèque (pp. 171-174). Dans une autre de leurs fonctions, Simon et ses agents établissent la cartographie des côtes de Provence (pp. 191-93).