On a supposé que la flèche
pointait sur Flexbourg en, Alsace près de Molsheim. Golf Juan - Flexbourg passe par le Mont Saint Odile. Et que les "1969,697
mesures vers le zénith" - mesures de 27,5 cm - donnaient l'altitude de la colline inspirée de Barrès de Sion Vaudémont : 541 m.
Arc
Attribut d'Apollon mais aussi d'Eros.
Répondez, Poëtes : vous avez prêté un arc à l'Amour. Pourquoi ?
Ce faible enfant n'est pas fait pour les armes.
J'ai bien remarqué la forme de son sourcil :
Souvent il fait naître le premier amour.
Aussi je ne m'étonne plus, Candide, si je t'aime
Éperdûment: j'ai senti les traits de ton sourcil.
Faites, ô Dieux, qu'après cette blessure si peu méritée,
Je puisse aussi lui faire sentir que j'ai un trait ! (Alexandre
Machard, Les juvenilia de Théodore de Bèze, 1879 - books.google.fr).
Candide est l'héroïne des Poemata
de Bèze, recueil publié en 1548 juste avant sa conversion à la réforme. Un adversaire
de Bèze cite un de ces poèmes pour démontrer qu'«[...]
il ne fut onc Poëte si lascif, si detestable, ne si eshonté, de qui les escris
soient venus en nostre veué, qui jamais tant sortit des bornes de modestie»
(Bolsec, Histoire de la vie de Beze, 19 r°). Montaigne loue ces poèmes,
peut-être pour rabattre le crédit de Bèze comme réformateur religieux (v. les
Essais, éd. Plattard, II, XVII, 90 ; III, y, 151 ; ix, 70- 71 ; x, 103 et la
note Journal de voyage, éd. Dédéyan, 232). Ayant renoncé à la poésie profane,
Bèze attaquait Ronsard et ses amis : «[...] il leur
serait mieux seant de chanter un cantique à Dieu, que de petrarquiser un
Sonnet, ou de contrefaire ces fureurs poétiques à l'antique [...]» (Abraham
sacrifiant (1550), T.L.F., 47). Il attaque Ronsard encore en 1553 (v.
Remonstrance, 595, note), et dans une édition expurgée de ses Poemata (1569 ;
p. 14). Ronsard, exaspéré d'ailleurs par les censures moralisantes des réformés
(v. Elegie à Des Masures, 35-42 et la note), n'entend pas qu'on oublie la
Candide de Bèze. Il précise (136-137) que Bèze est l'auteur de poèmes érotiques
: des cygnes tiraient le char de Vénus et celle-ci était adorée à Paphos en
Chypre. Dans la Responce (489-492), Ronsard fera allusion encore aux Poemata. Les
répliques des réformés à ce passage se trouvent dans Pineaux, Polémique
protestante [...], 79-80, 149, 390 et 458-459. Sur la controverse autour des
Poemata, v. surtout A.L. Prescott, s English writers and Beza's Latin epigrams
s, Studies in the Renaissance, XXI, 1974, 83-117 (Malcolm
Smith, Discours des misères de ce temps de Pierre de Ronsard, 1979 -
books.google.fr).
La ville de Mer eut un rôle fort
effacé durant les guerres de religion. Nous n'avons trouvé, en effet, dans les
historiens contemporains que deux détails la concernant spécialement. Le récit
d'un premier en est du à Th. de Bèze. C'est un des nombreux évènements
d'importance secondaire (sauf pour les intéressés, cela va sans dire), dont les
bords de la Loire et les environs d'Orléans, base d'opérations de l'armée
réformée, furent le théâtre.
«Environ dix ou douze jours auparavant, leur ministre, nommé François
Chassebæuf, dit de Beaupas, se trouvant à Beaugency où lors le Roy de Navarre
avoit fait entrer le sieur de Rochefort pour y commander, y fut descouvert et
pris aveques un diacre et trois ou quatre autres : ce qu'estant entendu
par Nicolas Durant, autrement appelé le chevalier de Villegagnon, quelque temps
auparavant retourné du Brésil avecques les mains sanglantes de semblables
actes, et lors accompagnant ledit sieur de Rochefort, fit tant, comme il estoit
un grand vanteur, qu'il luy fut accordé de disputer avec eux. Estans donques
amenez les prisonniers en la salle du chasteau, Villegagnon commença à leur
demander qui les avoit faits ministres et à se vanter que tous les ministres
n'entendoient rien en la religion et surtout en la matière de la Cène.
Chassebæuf, luy voulant respondre de poinct en poinct, non seulement en fut
empesché, mais qui plus est fut remené en prison où il fut pillé de tout ce
qu'il avoit et de lå mené à Chasteaudun et puis à Talsy, estant lié à la queue
d'un cheval : il fut finalement présenté au duc de
Guise, lequel après l'avoir ouy parler le fit pendre sur les champs à un noyer :
et ce principalement à l'instigation du mareschal Sainct-Jaques de Bloys, qui
n'eut point de honte d'affirmer de luy avoir ouy dire en ses prédications,
qu'il voudroit avoir mangé du coeur du duc de Guise et de tous ceux qui luy
ressembloient.» «Voilà comme se portèrent en ce temps-là les affaires de Mer,
jusques après l'Edit de pacification (mars 1503) et depuis encores.» (Paul
de Félice, Mer (Loir-et-Cher): son église réformée, 1885 - books.google.fr).
Ciel
En partant du mot CIEL (titre de
l’énigme 420), on recherche les villes correspondant aux lettres : Cherbourg,
Issoire, Epernay (580). Pour la dernière lettre, L, on garde la même idée
qu'elle correspond à l'initiale d’une ville (idée issue du titre de l'énigme 500).
On choisit comme ville Lamarque, parce que ce nom est dans le texte codé de
l'énigme 420, que c'est le nom d’un général de Napoléon (élément extrait aussi
de cette énigme 420), et que son nom est gravé sur l'Arc de Triomphe de Paris
(Arc, élément extrait de la 420, mais déjà présent dans l'énigme B). Ces quatre
villes se trouvent sur un même cercle. Le cercle est bien un élément présent
dès l'énigme B, et que l’on peut aussi extraire de cette même énigme 420 (idée
du Problème de Napoléon). On trace donc cercle sur la carte de France. Le
centre de ce cercle se trouve à environ 16 km au NNE de Tours (Indre-et-Loire),
sur la commune de Nouzilly (piblo29.free.fr).
Ou à Beaumont-Louestault.
Le château de Beaumont-la-Ronce
est situé sur la commune de Beaumont-Louestault, dans le département
d'Indre-et-Loire. Ronsard chanta le donjon carré du XIIIe siècle. Le château
appartient à la même famille depuis le XVIIe siècle. En 1691, Claude Bonnin de
la Bonnière acquit Beaumont qui fut érigé en marquisat en 1757 (fr.wikipedia.org
- Château de_Beaumont-la-Ronce).
Cette famille a produit plusieurs
chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et de Malte, de Saint-Louis et
de différents ordres étrangers ; des généraux, un contre-amiral, un
ambassadeur à Londres et à Vienne, un ministre plénipotentiaire, plusieurs
colonels et officiers supérieurs, des premiers pages du roi et de la reine, un
chevalier d'honneur de l'impératrice Joséphine, et des représentants de la
noblesse aux états généraux. Un de ses membres a son
nom gravé sur l’aile Est de l’Arc de Triomphe à Paris. Plusieurs de ses membres
ont été tués à l'ennemi ou grièvement blessés au service de la France (fr.wikipedia.org
- Famille Bonnin de La Bonninière de Beaumont).
Beaumont-Louestault se trouve sur la droite Mer - Flexbourg.
Le cercle passe à Lamarque
(Gironde) et Lussac (Gironde) (fr.wikipedia.org - Lussac
(Gironde)).

Carte
Essayons de placer le visuel sur
la carte Mikelin. Flexbourg est placé sur la tache noire.
365 = T = Terre
687 = M = Mars
4330 = J = Jupiter
10752 = S = Saturne
30667 = U = Uranus
60140 = N = Neptune
90677 = P = Pluton
Colmar - Mars
On a cherché l'origine de la
ville dans l'étymologie de son nom. A
l'endroit le plus élevé de la ville, c'est-à-dire là où est le lycée, il y
aurait eu aux premiers temps de la domination romaine dans les Gaules, un
temple dédié au dieu Mars; d'où le nom de Collis Martis, et, par tranformations
successives, Colmar. On a été plus loin sur le domaine de la fable :
l’Hercule grec, dans ses pérégrinations aventureuses et le cours de ses
fabuleux travaux, aurait passé sur la colline, y aurait rencontré une nouvelle
Omphale, aux pieds de laquelle il aurait déposé sa massue pour saisir le
fuseau. De là la massue dans les armes de Colmar. Quelques-uns ont supposé que
le nom de Colmar dérive de Collis Marii, tiré du nom de Marius, évêque de
Lausanne, qui bâtit, en 595, sur ses biens propres le village et l'église de
Payerne, changée, en 962, en abbaye, à laquelle St.-Pierre, berceau de Colmar,
lut donné par Berthe, reine de Bourgogne. D'autres avancent que le territoire
de Colmar aurait été une forêt vigoureuse où l'on aurait fabriqué et vendu du
charbon de bois; d'où Kohle (charbon) et Markt (marché), et par contraction
Kolmar. D'autres encore pensent que le nom lui vient des ramiers qui peuplaient
les forêts du territoire et plus probablement du colombier de la maison du roi,
la colombe étant l'attribut de la puissance que la féodalité a emprunté au naïf
symbole des premiers âges. Une opinion plus récente, mais qui ne s'est pas
encore produite, trouve l'origine de Colmar dans une nouvelle interprétation du
nom de Columbarium que lui donnent un assez grand nombre de chartes. Ce mot
signifie aussi une nécropole où des niches étaient creusées pour recevoir les
urnes funéraires. Un cimetière gaulois aurait donc existé là où est Colmar et
lui aurait transmis son nom : Columbarium. Toutes ces thèses s'appuient
sur les variations d'ortographe qui caractérisent la dénomination de Colmar
dans les titres que l'on a consultés pour écrire son histoire. On y trouve en
effet : Columba, Columbra, Columbaria, Columbarium, Cholumpurum, Cholumbare,
Cholambur, Colobur, Colmir, Colmere, Kolmere, d'autres variantes encore et
enfin Colmar (Joseph
Liblin, Chronique de Colmar, 1867 - books.google.fr).
Combrimont - Jupiter
La montagne de Jomont serait dédiée à Jupiter. Elle se trouve à
Combrimont à 10 km à l'Est de Saint Dié des Vosges. Le plateau de Jomont ne
présente d'ailleurs aucun vestige de construction. Il ne s'agit donc pas d'une
assemblée ayant le culte pour objet principal. Si les Romains l'ont consacré
par le nom de Jupiter, ce ne peut être que pour lui donner une sorte de célébrité,
et en mémoire de la montagne du même nom près de la ville d'Albe, consacrée par
Tarquin à Jupiter latialis, pour établir une confédération commerciale et religieuse
entre les Romains, les Latins, les Herniques et les Volsques, et pouren faire
un emporium. Ces marchés annuels étaient d'ailleurs consacrés à Jupiter et
ressemblaient assez à nos foires, qui dans l'origine étaient des fêtes
patronales. Toute espèce de construction devenait inutile sur cette montagne au
centre des Vosges ; ce n'était qu'un champ de foire ouvert une fois par an, et
où les préteurs ne pouvaient rendre la justice comme dans le forum ou marché
ouvert au public tous les neuf jours (N.
F. Gravier, Histoire de la ville épiscopale et de l'arrondissement de
Saint-Dié, 1836 - books.google.fr, fr.wikipedia.org - Combrimont).
Freiburg am Brisgau - Vénus
Le symbole de la Terre est celui
de Vénus retourné (fr.wikipedia.org
- Symbole astronomique).
Freyburg (Fribourg), bourg libre ; Freyberg, montagne libre, ou
consacrée à Freya, déesse de la liberté (Géographie
universelle, ou Description générale de la terre: considérée sous rapports
astronomique, physique, politique et historique, 1839 - books.google.fr).
Freja, frea, frey, free, ou Frigga. Ainsi se nommait la Vénus du
Nord, Vénus-Vesta, qui, dans la mythologie
scandinave, était en même temps la mère des hommes. Les mythologues du Nord
en font la fille de la Terre et l'épouse d'Odin, dont les nombreux enfants sont
tous des dieux ou des fées scandinaves. Freya est aussi, comme la Vénus des
Spartiates, déesse des batailles. On la représente sous les traits d'une femme
nue, portant sur la tête une couronne de branches fleuries de myrte, tenant
dans la main droite un globe, et trois pommes d'or dans la gauche; sur sa
poitrine brille une flamme (Dictionnaire
de conversation à l'usage des dames et des jeunes personnes, ou Complément
nécessaire de toute bonne éducation, Tome 6, 1841 - books.google.fr).
Morhange - Neptune
Pierre Benoit, en s'inspirant
explicitement du traité de Berlioux, imagina un roman d'aventures sulfureuses
qui eut en son temps un succès fracassant : L'Atlantide. De ce récit relatant
des faits situés entre 1897 et 1903, l'on a surtout retenu l'histoire des
amours morbides mettant aux prises les officiers de l'armée française et Antinéa, reine des
Touaregs et ultime descendante de Neptune. Le désir amoureux des
deux héros dissimule, en réalité, des aspirations où se mêlent l'idéologie
coloniale et catholique ainsi que la nostalgie d'une Afrique «civilisée» -
romaine et chrétienne - celle d'avant l'islamisation des Berbères par les
Arabes. Telle une Atlantide engloutie, le Hoggar des Berbères porterait-il la
trace de ce christianisme dont témoignent, selon le capitaine Morhange, les
nombreux signes cruciformes de l'écriture tifinar ? C'est à cette question
qu'il prétend répondre en acceptant la mission saharienne dont Pierre-Louis
Rivas remarque qu'elle permet, en outre, aux «moines-soldats» qui s'aventurent
dans l'espace vierge du désert d'échapper au marasme et au vertige décadentiste
de leur patrie humiliée par la défaite de 1870. Comme il l'écrit : «Il
s'agit ici d'une Reconquête (en même temps que d'une Quête) reconquête sur une
France avilie, mais aussi reconquête d'une Afrique dénaturée, qui fut jadis
chrétienne. L'idéologie coloniale prétend rendre l'Afrique à sa vérité.»
(Pierre-Louis Rivas, «L'arrière-plan colonial et orientaliste de L'Atlantide»,
in Littérales n° 18, 1996) (Chantal
Foucher, Lectures politiques du mythe de l'Atlantide, Lectures politiques des
mythes littéraires au XXe siècle, 2021 - books.google.fr).
Saint Avold - Pluton
La force Hadès était une brigade
de l'Armée de terre française chargée de mettre en œuvre le missile Hadès.
L'Hadès était un missile nucléaire d'une puissance de 80 kt et d'une portée de
480 km destiné à être utilisé contre une attaque des forces du pacte de
Varsovie. Le développement du missile
Hadès, successeur du Pluton, débuta en 1984. En 1993, la force Hadès
comportait cinq régiments, dont trois de réserve, un escadron de circulation et
une batterie anti-aérienne, dont le 79e régiment d'infanterie de Saint-Avold,
régiment de réserve. En septembre 1993, la force Hadès proposa de faire évoluer
sa mission. Selon elle, le missile Hadès représentait toujours une capacité de
dissuasion et constituait une opportunité de partenariat de défense européenne
à la condition de le doter d'une tête classique. Le 22 février 1996, le
Président Jacques Chirac annonce l'abandon de la composante
sol de la force de dissuasion nucléaire française. Les missiles S3 du plateau
d'Albion et le système Hadès allaient être démantelés. Le 30 mars 1996 marqua
la fin de la posture de veille technique et opérationnelle de la force Hadès.
Le dernier missile est démantelé le 23 juin 1997 et la force Hadès est dissoute
le 30 juin 1997 (fr.wikipedia.org
- Force Hadès).
Lunéville - Uranus
Charles Messier, né à Badonviller en Lorraine, à trente kilomètres de
Lunéville, le 26 juin 1730, était le dixième de
douze enfans; il n'avait pas onze ans quand il perdit son père. A l'âge de
vingt ans, en 1751, il vint à Paris, presque sans autre recommandation qu'une
écriture nette et bien lisible, et quelque habitude du dessin. Delisle le prit
chez lui pour tenir ses registres d'observations, et le chargea d'abord de
copier une carte de la grande muraille de la Chine et un plan de Pékin. Placé
dans un observatoire, Messier se rappela le plaisir qu'il avait eu, en 1744, à
contempler la comète qui était l'une des plus curieuses que l'on eût encore
observées. Il avait remarqué avec le même intérêt la grande éclipse de Soleil
de 1748, qui décidait au même instant la vocation de Lalande et celle de
Maskelyne. Libour, secrétaire de Delisle, le forma aux observations
journalières, à celles des éclipses et à la recherche des comètes. [...] Messier
s'empressa de suivre la planète Uranus, aperçue par Herschel le 13 mars 1781.
Cette découverte, unique alors dans les fastes de l'Astronomie, avait été
annoncée à Messier par Maskelyne. Depuis près d'un an, il observait assidûment
le cours du nouvel astre, lorsqu'un accident terrible vint interrompre ses
travaux pour long-temps, et faillit y mettre un terme pour toujours. Il se
promenait, le 6 novembre 1781, avec le président Saron et ses enfans, au jardin
de Monceaux; il sortait d'une grotte qui avait attiré son attention; une porte
ouverte lui parut l'entrée d'une autre grotte; c'était une glacière. Il entre
sans précaution, et tombe de 25 pieds de haut sur un tas de glaçons; il se
casse le bras et la cuisse, il a deux côtes enfoncées, et à la tête une
blessure par laquelle il perd beaucoup de sang. On parvient avec peine à le
tirer de la glacière. Malgré l'habileté reconnue d'un chirurgien son confrère à
l'Académie, la cure est longue et imparfaite. [...] Attaqué d'une hydropisie
qui le tint alité deux jours, il expira dans la nuit du 11 au 12 avril 1817,
âgé de 86 ans 9 mois et 18 jours. [...] Nous
avons de Messier un grand nombre d'observations d'une centaine de taches du
Soleil (Jean
Baptiste Joseph Delambre, Histoire de l'astronomie ancienne, Tome 6, 1827 -
books.google.fr).
La cour de Stanislas, qui observait le ciel depuis les terrasses et les
jardins du château de Lunéville ne pouvait ignorer – à mon avis – les
découvertes de Messier. C'est Messier qui découvrit la planète Uranus, vers
laquelle les lunettes furent rapidement tournées. [...] Au Musée lorrain, le
portrait de Messier préside avec pertinence à l'exposition des instruments
d'astronomie de Stanislas (Jean-Louis
Greffe, Le roi Stanislas et l'astronomie, Stanislas et son académie: colloque
du 250e anniversaire, 17-19 septembre 2001 : actes, 2003 - books.google.fr).
La plus ancienne mention prouvée
date de 1690 lorsque John Flamsteed l’observe au moins six fois et la catalogue
en tant qu'étoile sous le nom de 34 Tauri. L’astronome français Pierre Charles Le
Monnier observe Uranus au moins douze fois entre 1750 et 17694, dont quatre
nuits consécutives6 John Bevis a peut-être également
observé Uranus en 1738, des indices concordant avec une observation mais sans
preuve définitive. Le 26 avril 1781, lorsque William Herschel présente sa
découverte à la Royal Society, il continue d'affirmer qu'il a trouvé une comète,
mais la compare aussi implicitement à une planète. Bode conclut également que
son orbite quasi circulaire ressemble plus à celle d'une planète que d'une
comète. L'astronome français Charles Messier
remarque aussi qu’avec son aspect de disque, elle ressemble plus à Jupiter
qu’aux dix-huit autres comètes qu’il avait observées auparavant (fr.wikipedia.org -
Uranus (planète)).
Baccarat - Saturne
Outre la planète, Saturne désigne
aussi le métal plomb.
Le cristal clair et transparent
est obtenu par la fusion de haute température, pendant 36 heures, d'un mélange
se composant de trois parts de silice, deux parts d'oxyde de plomb, d'une part
de potasse d'Alsace et de quelques produits chimiques qui aident à la fusion,
laquelle s'effectue à 1 450 °C environ. La dénomination du cristal n'est
accordée que si le mélange comprend au moins 24 % de plomb. Le Baccarat est le
cristal le plus pur du monde. Il contient 31,7 % de plomb. Les pièces conformes
aux critères de qualité reçoivent alors la marque déposée Baccarat : une
estampille avec, au centre, une carafe entourée d'un verre et d'un gobelet.
Créée en 1855, cette marque est depuis 1938 incrustée par un marquage
indélébile à l'acide puis, récemment, au jet de sable (LORRAINE
2016/2017 Petit Futé, 2016 - www.google.fr/books/edition).
Compas et N
Vézelise se trouve entre les
branches du compas. La cité était la capitale du comté de Vaudémont. Le compas forme un V comme Vézelise et comme Vaudémont.
Vaudémont domine la vaste plaine
du Saintois, à une trentaine de kilomètres au sud de Nancy. Vaudémont est un
village médiéval perché sur un long éperon rocheux nommé «signal de Vaudémont»,
à une altitude de 480 mètres. Le village est dominé par l'ancien donjon des comtes
de Vaudémont. De l'autre côté de cet éperon rocheux se situe la colline de
Sion, butte-témoin des côtes de Moselle. À mi-chemin entre Vaudémont et
Saxon-Sion se dresse le monument rendant hommage à Maurice Barrès. L'empereur
Henri IV érige en comté Le Saintois, Pagus suggentesis (ou suentesis), situé
autour du bourg de Vaudémont. Les comtes
de Vaudémont résident d'abord dans le village de Vaudémont puis dans celui de
Vézelise. Le nom de Vaudémont viendrait du nom du dieu germanique Wotan, ou
du patronyme germanique "Wado(n)" et du suffixe -montem (fr.wikipedia.org -
Vaudémont).
La première trace écrite de
Vézelise date de 960, dans laquelle est mentionnée son église. Un siècle plus
tard, en 1071, Vézelise devient la capitale du comté de Vaudémont et à la fin du
XIIIe siècle, elle se dote de remparts (qui seront plus tard détruits) ce qui
fait d'elle une véritable petite place forte. De nombreuses guerres éclatent
entre le comté de Vaudémont et le duché de Lorraine. En 1473, le mariage du
comte de Vaudémont Ferry II de Lorraine et de la fille du duc René Ier d'Anjou,
Yolande, réconcilie les deux camps et le comté de Vaudémont est alors rattaché
au duché de Lorraine (fr.wikipedia.org
- Vézelise).
Marguerite de Gonzague encourageait et partageait la dévotion du Duc de
Lorraine Henri II son époux envers Notre Dame de Sion. En 1622, à mi chemin
ente Sion et Vaudémont, elle fit élever une belle croix au bas de laquelle
étaient sculptées les armes de Lorraine et celles de la maison de Gonzague.
L’emplacement semble en lien avec la légende du Saut de la Pucelle. Ce monument
fut renversé et mutilé. Le soubassement, qui portait les armes de Lorraine et
de Gonzague et la colonne de la croix avaient disparu. La croix elle-même, qui
avait été conservée, gisait jusqu’en 1866 sur un pierrier. Au cours de l’année
1867, quelqu’un eut la pensée de la relever et de la placer décemment sur le
bord du chemin. Une simple croix de bois marquait, en 1873, le lieu où
s’élevait le monument primitif. En 1898, la municipalité de Saxon et les Oblats
de Sion s’unirent pour restaurer cette croix battue par les vents. Le socle
porte sur sa face les armes de Lorraine et de Gonzague et sur ses côtés celles
de Vaudémont et des Oblats (Les
randonnées en Saintois, Sur la Colline de Sion Vaudémont, 2020 -
www.lesrandonneursdusaintois.fr).
En 1626, l'Ordre des Tiercelins
développe à Sion un sanctuaire marial qui devient un lieu de pèlerinage
incontournable du duché de Lorraine bientôt plongé dans les malheurs de la
guerre de Trente Ans. Les religieux doivent abandonner leur couvent en 1792 (fr.wikipedia.org - Colline
de Sion).
Le compas de proportion est composé de deux règles, généralement en
laiton ou une autre matière solide, reliées à une de leurs extrémités par une
charnière. Sa longueur est généralement de 6 pouces (=1/2 pied=15,24 cm).
Chacune des règles porte une série de lignes. Toutes les lignes sont identiques
deux à deux et partent du centre de la charnière pour diverger de manière
symétrique par rapport à l’axe d’ouverture du compas. Ces lignes ont chacune
leur propre graduation. Ainsi, il permettait de calculer des proportions, de
réaliser des figures homothétiques, mesurer des angles, des arcs… (www.astrolabium.be,
fr.wikipedia.org -
Compas de proportion, Juan
Buenaventura de Soria,, Abregé de la vie de Très-Auguste et tres-vertueuse
princesse Marie Terese d'Austriche, Reyne de France et de Navarre, traduit par
Jacques Bénigne Bossuet, 1683 - www.google.fr/books/edition, Pascale
Mormiche, Devenir prince, L’école du pouvoir en France. XVIIe-XVIIIe siècles,
2016 - www.google.fr/books/edition).
Les études scientifiques ne
furent développées en Lorraine qu'à la fin du XVIe siècle, dans l'université de
Pont à Mousson (Jacques
Aubry, La vie scientifique, Encyclopédie illustrée de la Lorraine: La vie
intellectuelle, 1988 - www.google.fr/books/edition).
La grande thèse illustrée par
Callot est appelée Grande, parce qu’elle fut soutenue par le fils de François
II, duc de Lorraine (au mois d'août 1625), Nicolas-François
de Lorraine, alors âgé de 16 ans. Pour la description de la grande thèse,
on peut consulter les Recherches sur Callot par M. Meaume. On imprimait des
thèses pour chacun des grades conférés dans chaque faculté. La même année, le même prince fit imprimer
La Fleur des plus belles practicques du compas de proportion, Au
Pont-à-Mousson, Appier Hanzelet. 1625; in-8 (lorexplor.istex.fr).
Le véritable auteur serait le Père Levrechon, qui laissa éditer une partie de son cours sous le nom du prince (J. Favier, Notes sur un jeune cardinal de Lorraine, Mémoires de la Société d'archéologie lorraine et du Musée historique lorrain, Volume 38, 1888 - books.google.fr).
Jean Leurechon, né en 1591 à Bar le Duc, mort le 17 janvier 1670 à Pont-à-Mousson, est un père jésuite et un mathématicien. Il est l'auteur de récréations mathématiques
appréciées par le père Mersenne, Claude Mydorge, Denis Henrion et Daniel Schwenter. Il publie entre-temps en particulier Recreation mathematicque; composee de plusieurs problemes plaisants et facetieux;
en faict d'arithmeticque geometrie, mechanicque, opticque, et autres parties de ces belles sciences, Pont-à-Mousson, 1624 (réimprimé en 1626). L'attribution de cette publication à Leurechon
a été remise en cause par le philologue Albrecht Heefer. C'est l'une des premières fois, comme le souligne ce dernier, qu'il est fait référence à des «mathématiques récréatives» dans le titre d'un livre.
Ce travail, essentiel dans l'histoire des sciences et des mathématiques, est inspiré par les travaux de Giambattista della Porta, de Jean Errard, de Salomon de Caus, d'Alexis du Piémont et de Claude Bachet.
Ils sont dans la même veine que les Problèmes plaisants & délectables, qui se font par les nombres publiés par ce dernier à Lyon, en 1612 ou les ouvrages de 1620, et de même facture, de Denis Henrion ;
ils inspirent un ouvrage semblable de Daniel Schwenter. De 1627 à 1629, Jean Leurechon se porte sur Reims et Paris pour veiller à l'impression de son livre. Il y rencontre DHPEM (Denis Henrion) et
DALG (Claude Mydorge). Son livre est connu de Mersenne et de Robert Cornier. Il connaîtra plus de cinquante réimpressions commentées jusqu'en 1750 (fr.wikipedia.org - Jean Leurechon).
Nicolas-François de Vaudémont (6
décembre 1609-25 janvier 1670) est cardinal et évêque de Toul de 1624 à 1634,
puis duc de Lorraine et de Bar du 19 janvier au 1er avril 1634. Fils de
François de Lorraine, comte de Vaudémont et de Christine de Salm, il nait le
jour de la saint Nicolas, Saint Patron de la Lorraine dont il reçoit le prénom (www.nostradamus-centuries.com
- II, 5 - L'Espérance de Lorraine - 1634-1635).
Gaston Jean-Baptiste de France,
d'abord duc d'Anjou, puis duc d'Orléans, fils de Henri IV et de Marie de
Médicis, et frère de Louis XIII, né à Fontainebleau le 25 avril 1608, marié en
premières noces le 6 août 1626 à Marie de Bourbon Duchesse de Montpensier et en
secondes noces à Marguerite de Lorraine-Vaudémont, sœur du duc Charles IV de
Lorraine et de Bar, le 31 janvier 1632, est mort à Blois le 2 février 1660 (webmuseo.com).
Le duc Charles IV était en but
aux ambitions expansionnistes de la France qui occupa ses Etats. Il y eut même parmi d'autres traités, celui
de Montmartre en 1661 par lequel Charles IV faisait de Louis XIV son héritier
(Gustave
Simonin, Notre-Dame de Sion: notice historique et manuel du pèlerin, 1893 -
www.google.fr/books/edition).
Le grand N du compas est près de Chamagne.
Nicolas de Chamagne, maître-maçon (= architecte), construisit notamment l'Hôtel de Martigny à Nancy, en 1621.
Claude Gellée, dit "le Lorrain", aussi surnommé "Claude" en Grande-Bretagne, y est né vers 1600. Peintre paysagiste baroque, il est mort à Rome en 1682 où il a effectué la majorité de sa carrière.
Il a été l'élève de Claude Deruet en 1625-1625 lors d'un retour en Lorraine (fr.wikipedia.org - Chamagne,
Schliemann, L’Œuf du Père Méhu – proposition de solutions, novembre 2019 - www.zarquos.net).
Claude Gelée est l'auteur du tableau Chryséïs rendue à son père. Le sujet est emprunté au livre I de l'Iliade, et l'image évoque immédiatement la phrase adressée par Agamemnon à Achille : «maintenant, lançons un bateau noir sur la mer étincelante» (I, 141-43).
En 1616, Claude le Lorrain, après la mort de ses
parents, Le Lorrain suivra son frère aîné Jean, graveur sur bois, en Allemagne, à Fribourg-en-Brisgau, ou il travailla dans son atelier. Puis, il sera en Italie, à Bagnaia, ou il devint valet, puis
assistant du peintre Agostino Tassi, paysagiste et élève du peintre flamand Paulus Bril, dont le Lorrain copiera les oeuvres. Ensuite le jeune artiste passera deux ans à Naples dans l'atelier de Gottfried
Wals. De retour à Rome en 1623, Le Lorrain travaille à nouveau pour Tassi jusqu'en 1625. La duchesse Marguerite de Gonzague (celle de la coline de Sion) fait peindre en Lorraine des tableaux qu'elle
envoie à Mantoue. Claude Gellée inversement rentre d'Italie et décore, en 1626, en compagnie d'un peintre italien, André Battista, l'église des Carmes de Nancy sous la direction de Claude Deruet.
Jacques Callot reparaît en 1620, à la suite du prince Charles IV, futur duc de Lorraine, et grave des planches qu'il envoie à Israël Henriet, compagnon de travail de Duchesne, qui habitait à Paris avec Poussin.
À la même époque arrive à Nancy une œuvre de Caravage représentant une Annonciation. Cette œuvre, que conserve aujourd'hui le musée des Beaux-Arts de Nancy, est remarquable à plus d'un titre. Tout d'abord,
elle est la seule œuvre réalisée par Caravage pour un pays étranger, en l'occurrence la Lorraine, en raison des liens familiaux qui unissaient les Gonzague, ducs de Mantoue, et les ducs de Lorraine. En effet,
Henri II, fils de Charles III, avait épousé en 1606 Marguerite de Gonzague, fille du duc de Mantoue, et soeur du cardinal Ferdinand de Gonzague protecteur du Caravage (nonagones.info - 22 v’la l’Tarot - Kabbalisation du Tarot - Tarot et Gonzague).
N et Compas : problème de Napoléon
Les Anglais ont prétendu que le
prénom de l'empereur était Nicolas, d'où en dérision ils disaient Nic. Ce beau
nom de Napoléon venait à l'empereur d'un de ses oncles qui maria sa fille avec un
Ornano. Saint Napoléon est un martyr grec (François-René
Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, Volumes 1-6, 1849 -
www.google.fr/books/edition).
Cette construction du centre d'un
cercle, dite de Napoléon, est en fait empruntée au mathématicien italien
Lorenzo Mascheroni que le jeune général Napoléon Bonaparte, futur empereur des
français et amateur de géométrie, rencontra lors de la campagne d'Italie
(1796-97) :
Construire au seul compas le centre (supposé perdu) d'un cercle donné
Au cours d'une soirée à paris,
pour fêter la paix de Campo Formio (10 décembre 1797), Lagrange et Laplace sont
présents et ce dernier, qui fut une décennie plus tôt un des examinateurs du jeune
Bonaparte à l'École militaire de Paris, lui aurait dit : «Nous attendions
tout de vous, Général, sauf des leçons de géométrie» (serge.mehl.free.fr).
Taches solaires
Max a dit qu'il n'y avait pas
d'éclipse sur le visuel de la 420 (piblo29.free.fr).
Madit que la "tache
noire" n'est pas utile au décryptage, mais à la cohérence du visuel (www.zarquos.net).
L'énergie fournie au système
climatique provient presque uniquement du Soleil. Il est donc naturel de penser
que des variations dans l'activité de cet astre pourraient entraîner des modifications
climatiques. Cette activité montre effectivement des irrégularités qui se
traduisent par l'apparition, par périodes, de taches sombres sur le fond
brillant de la partie lumineuse du Soleil appelée photosphère. Ces taches sont
connues depuis longtemps mais ce n'est que depuis 1611, avec l'utilisation par
Galilée à des fins astronomiques de la lunette, que ces observations ont pris
un caractère systématique. Pour suivre les variations de ces taches, on a
coutume d'exprimer leur importance par le nombre de Wolf qui tient compte de
leur abondance et de leurs groupements. Ce nombre varie avec une nette
périodicité de 11 ans. Ces variations sont liées à celles du champ magnétique,
complexe, du Soleil. Celui-ci s'inversant d'un cycle de 11 ans sur l'autre, la
périodicité, de ce point de vue, est de 22 ans (Alain
Foucault, Climatologie et paléoclimatologie - 3e éd., 2021 -
www.google.fr/books/edition).
Remarque assez bizarre :
dans notre propre, siècle vers 1810, je crois, Napoléon visitant l'Observatoire
de Paris et regardant le Soleil dans une lunette dirigée vers l'astre du jour
par Arago, ne consentit qu'à grand'peine à admettre que la tache, alors visible
sur le disque, appartînt vraiment au Soleil. Pourtant, les taches solaires ont
été observées de toute antiquité, longtemps avant l'invention des lunettes
d'approche. Ovide et Virgile en parlent. L'encyclopédie chinoise de Ma-Twan-Lin
a enregistré celles que les astronomes chinois ont observées de l'an 301 à l'an
1205 de notre ère. La rotation du Soleil a été découverte par l'observation
d'une tache visible à l'ail nu, en 1610, par Fabricius. Elles sont, en effet,
quelquefois visibles à l'oeil nu (Camille
Flammarion, Le soleil et ses flammes, Bulletin de la Société astronomique de
France et revue mensuelle d'astronomie, de météorologie et de physique du
globe, Volume 8, 1894 - books.google.fr).
La librairie Quantin a commencé
la publication du Chansonnier historique.
Le caractère sérieux de cette publication sérieux en dépit de toutes les choses
très légères qui s'y trouvent - est parfaitement mis en évidence dans une bonne
préface de M. Émile Raunié, préface que suit une remarquable étude sur la Régence.
M. Raunié est un écrivain impartial autant qu'érudit, et il en donne encore de
fréquentes preuves dans de nombreuses notes placées au-dessous des textes. Ce
premier volume contient les pièces relatives à la fin du règne de Louis XIV et
au commencement de la Régence. C'est là qu'on peut lire les odieuses diatribes
qui s'acharnèrent à la mémoire de Louis XIV, les fameux J'ai vu, attribués à
Voltaire... Et dans cet affreux concert de malédictions, un seul poète, le Père
de la Rue, a osé être juste, et s'est écrié, en faisant une heureuse allusion à
l'emblème du grand roi :
Pourquoi donc, insensés, par les traits les plus lâches,
Jusque dans le tombeau, troublez-vous son sommeil,
Il avait ses défauts, le soleil a ses tâches.
Mais il est toujours le soleil. A Sainte-Hélène, comme le fait remarquer M. Raunié, Napoléon exprimait la même pensée : «Le soleil lui-même n'a-t-il pas des tâches ? Louis XIV fut un grand roi; c'est lui qui a élevé la France au premier rang des nations. Depuis Charlemagne, quel est le roi de France qu'on puisse comparer à Louis XIV sous toutes ses faces ?» (Mémoires, 17e observation sur les guerres de Turenne) (Th. de Puymaigre, Recueil Clairambault-Maurepas. Chansonnier historique du dix-huitième siècle, Polybiblion, revue bibliographique universelle, 1880 - books.google.fr, Chansonnier historique du XVIIIe siècle, recueil Clairambault-Maurepas, 1879 - www.google.fr/books/edition).
Magnétisme
Un magnétisme émanait du Voyant, par lequel le prêtre se sentait subjugué. Placés ainsi vis-à-vis l'un de l'autre, ils représentaient à cette minute les deux types éternels du révolutionnaire et de l'hérétique : l'un, Baillard, homme de passion et d'entreprise, ayant besoin de certitudes extérieures pour y accrocher un fanatisme qui, chez lui, était surtout un tempérament ; l'autre, véritable maniaque possédé par l'abstrait, par l'idée, au point qu'il la projetait dans l'espace, qu'il la voyait. Et comme il arrive toujours, c'était la volonté la plus fanatique qui allait dominer l'autre (Maurice Barrès, L'oeuvre de Maurice Barrès, Tome 6 : La Colline inspirée, 1965 - books.google.fr).
Musique
La charnière du compas se trouve placée sur la commune de Pierre-la-Treiche où se situe le Fort du Chanot.
Joseph Poussot est né le 6 décembre 1861 à Grandvillers, près de Bruyères dans les Vosges. D’esprit vif et curieux, il fut vite remarqué par son oncle maternel, l’abbé Charles Tihay, dépositaire de plusieurs brevets, dont celui du pédalier à roulements à bille, cher aux cyclistes qui fréquentent la vallée touristique de la Moselle. Ce prêtre fut à l’origine d’un brevet déposé en 1862 pour un instrument de musique polycorde, resté à l’état théorique mais qui servira plus tard de modèle à Joseph Poussot pour son monocorde. En 1883, Joseph Poussot, 22 ans, s’installe à Pierre-la-Treiche invité par l’abbé Alban Guyot, un de ses oncles.
Le 8 mars 1886, le jeune inventeur dépose à Paris le brevet d’invention de son monocorde. L'instrument est fixé horizontalement sur deux pieds repliables. La corde unique est tendue sur un chevalet, reposant sur une caisse de résonance en forme d'amande percée de deux ouïes en forme de C. Le cheviller en forme de crémaillère possède une seule cheville en métal. Le clavier chromatique de type piano dispose de touches munies sur leur dessous d'un bec venant barrer la corde. Sept tailles différentes, allant du monocorde d’étude au monocorde grand luxe, conduisent cet instrument populaire au succès, précisément auprès des jeunes filles de Pierre-la-Treiche regroupées au sein d’un orchestre dirigé par Joseph Poussot. La renommée du monocorde dépasse les limites nationales ; des instruments sont expédiés aux Pays-Bas, Italie, Canada, Belgique et, jusque dans les Missions en Afrique.
On en connaît un exemplaire au Musée de Stockholm, 2 au Musée d’Art et d’Histoire de Toul, 1 au Musée Lorrain de Nancy. En 1888, un monocorde richement sculpté est offert au pape lors de l’Exposition Missionnaire du Vatican. Le 10 avril 1888, Joseph Poussot épouse une jeune fille de Pierre-la-Treiche, Marie Chenin, dont le cousin, sous le pseudonyme d’Emile Moselly, sera Prix Goncourt. En 1889 naît Marie, puis Maria en 1890. L’entreprise de construction de monocordes, florissante, compte pas loin d’une dizaine d’ouvriers-luthiers en 1891. Le transfert de l’atelier, à l’étroit dans l’imprimerie de l’abbé Guyot, est envisagé dans de nouveaux locaux situés dans le château. Hélas le jeune couple ne va guère profiter de son bonheur : le 2 juillet 1891, Joseph Poussot se noie dans la Moselle au lieu-dit "le quart du sable". Il avait 29 ans et demi… (cimetieresmellois.fr, fr.wikipedia.org - Monocorde à clavier).
Ecrivains régionalistes
Les premières expériences du milieu littéraire vécues par les futurs écrivains régionalistes jouent un rôle déterminant dans leur trajectoire puisqu'elles leur renvoient avec force une caricature de leurs origines sociales et régionales. Caricature, le mot n'est pas trop fort, si l'on considère que le romancier Emile Moselly, d'origine lorraine mais né à Paris, agrégé de lettres et auteur d'une thèse de doctorat sur Georges Sand, apparaissait comme un paysan ahuri aux habitués du salon de Lucien Descaves : «C'était un fort grand gaillard qui portait barbiche et lorgnons. Provincial émerveillé, il considérait la vie parisienne avec l'étonnement naïf d'un bon vigneron ébloui par sa soudaine fortune.» La notation n'était pas une rosserie voulue : Lucien Descaves et ses amis témoignaient de la sympathie pour Emile Moselly (de son vrai nom Emile Chenin, 1870 - 1918). Protégé de Barrès, celui-ci avait fait ses débuts dans les Cahiers de la Quinzaine, fondés par Charles Péguy en 1900, et dans Pages libres. Descaves lui accorda son soutien pour le prix Goncourt auquel Moselly concourut avec succès en 1907 pour des récits lorrains. L'acceptation par les écrivains de l'identité qui leur est imposée et son retournement en identité revendiquée se font toujours à travers des cheminements longs et parfois contradictoires. Si les derniers avatars du provincialisme affiché par un écrivain semblent parfois le fruit d'une démarche planifiée et quelque peu cynique, les errances et les hésitations marquent en fait le début de carrière (Anne-Marie Thiesse, Écrire la France, Le mouvement littéraire régionaliste de langue française entre la Belle-Époque et la Libération, 1991 - books.google.fr, fr.wikipedia.org - Emile Moselly).
Pierre la Treiche
A Pierre-la-Treiche, proche de la résurgence de la «Rochotte», un prieuré, dédié à saint Nicolas, fut fondé au XIe siècle par Lutulphe, doyen de l’église de Toul, en même temps qu’une chapelle dont le chanoine Jean Forget, chantre du chapitre de la cathédrale Saint-Etienne et abbé comandataire de Saint-Léon, finança les réparations en 1543/1549 La Rochotte», composée de deux sources, celle de la chapelle et la source basse, dont les coordonnées Lambert sont : commune de Pierre-la-Treiche, X = 863,9 et Y = 111,1. Elles donnent naissance au «Chaudeau», dont la température ne descend jamais en dessous de 10° qui, après avoir été utilisé dans un élevage piscicole puis comme parcours de pêche à la truite, se jette dans la Bouvade peu avant son confluent avec la Moselle. Les eaux réapparaissant à la «Rochotte» proviendraient du dernier gouffre de Gémonville, dans lequel disparaît l’Aroffe, à environ 25 km au Nord. [...]
En ce qui concerne la plupart de ces sites de résurgences, il ne semble pas que des édifices, même importants, aient existé à proximité. De nos jours, on ne constate aucune trace de ce qui aurait pu être un temple ou une simple maison. On peut cependant envisager qu’à l’époque gauloise certains édifices cultuels étaient en bois et n’auraient laissé aucun vestige. Plusieurs de ces endroits sont totalement boisés à notre époque ; ils étaient peut-être dans le même état aux premiers siècles de notre ère, l’accès de cette région ne devait donc pas être tellement facile et il fallait un motif sérieux pour s’y rendre. [...]
Bien que son emplacement n’ait jamais été bien précisé, le temple avec colonnes dédié à Apollon dans lequel on aurait trouvé une statue du dieu ne pouvait se trouver que près de la fontaine qui a donné naissance au ruisseau «Bélénus» et son nom à Blénod-lès-Toul. Dans la forêt, se trouvait également une chapelle, près de la fontaine Sainte-Menne, but d’un pèlerinage fréquenté de temps immémorial et à laquelle la tradition attribue une origine antique et des vertus bienfaisantes. La chapelle a aujourd’hui disparu (Abel Liéger et Daniel Steinbach, Le culte des eaux dans le Toulois et aux environs - www.etudes-touloises.fr).
Roncevaux - Bellegarde en Marche - Pierre la Treiche se prolonge à Forbach. Forbach - Issoire passe à Vaudémont.
Arcs de Mars et d'Apollon
Le symbole de Mars comporte une
flèche. Mars avait-il un arc ? Plus généralement il a une lance.
Dans les Perses d'Eschyle, tragédie grecque la plus ancienne conservée
de lui présentée en 472, «Arès à l'arc triomphant» (86) désigne l'armée perse
où combattaient les Phrygiens ; «l'Arès d'Ionie» l'ardeur guerrière
des marins athéniens (949-951). Le rôle d'Arès, plus dieu de la tuerie et du
meurtre (donner la mort), n'est que métaphorique dans cette pièce, davantage
tragédie du deuil et de la mort (être mort). Xerxès est associé à Hadès, le
dieu des morts (Bernard
Eck, La Mort rouge, Homicide, guerre et souillure en Grèce ancienne, 2021 -
www.google.fr/books/edition).
Toute la pièce veut prouver que
les Perses sont liés à la terre et n'ont pas le pied marin. C’est une foule en
désordre qui a l’habitude d’utiliser l’arc, non de monter sur des bateaux :"Et
de Babylone, autre cité de l'or, arrive en torrent une foule confuse, marins
sur des nefs, soldats pleins de foi dans l'arc qu'ils bandent d'une manière résolue"
(52) (Dominique
Gouillart, Les quatre éléments dans les Perses d'Eschyle -
pedagogie.ac-strasbourg.fr).
Juste après les guerres médiques, c'est ce type figuré de l'Amazone qui
fut retenu pour représenter les Perses - qui héritèrent donc sur le plan
iconographique d'éléments qui lui appartenaient : ils portaient l'arc, ils
étaient vêtus d'un justaucorps, et étaient coiffés d'un bonnet phrygien à pointe
et longs pans retombant sur les épaules ; l'analyse des positions
d'affrontement corrobore l'importance de l'emprunt à la tradition
iconographique grecque. Le Perse historique avait revêtu le vêtement de la
mythique Amazone. [...] Le premier témoignage écrit qui nous soit parvenu de
cette nouvelle version du mythe se lit chez Eschyle, aux vers 685-7 des
Euménides, drame présenté en 458, à une date qui correspond précisément à celle
des représentations figurées de l'épisode légendaire revu dans ce sens
défensif. Tout concorde pour faire de cette modification du mythe une
conséquence des guerres médiques ("Ce mont d'Arès, où les Amazones jadis
s'établirent et plantèrent leurs tentes, aux jours où elles firent, en haine de
Thésée, campagne contre Athènes...") (Bernadette
Morin, Athènes, la bataille de Salamine et les Perses d'Eschyle, Le rivage des
mythes, une géocritique méditerranéenne, le lieu et son mythe, 2001 -
www.google.fr/books/edition).
Alors, oui, alors, on vit
clairement combien les Phrygiens sont inférieurs, dans les travaux d'Arès, aux
guerriers de l'Hellade. L'un s'enfuyait, l'autre tombait sans vie ;
celui-ci était blessé, celui-là suppliait, pour écarter de lui le trépas
(Euripide, Oreste) (Pages
choisies des grands écrivains, Les tragiques grecs (Eschyle - Sophocle -
Euripide), 1921 - www.google.fr/books/edition).
L'opposition de la lance, arme virile et noble, et de l'arc, arme des
barbares, domine, par exemple, la symbolique des Perses d'Eschyle; l'arc est,
chez Homère, l'instrument des traitrises troyennes. Dans la cité, cette
arme est liée â la symbolique de l'éphébie, et elle désigne l'éphèbe comme
celui qui est mis à l'écart, qui n'est pas encore citoyen (cf. par ex. P.
Vidal-Naquet, Le chasseur noir et l'origine de l'éphébie athénienne). Elle est
aussi l'arme d'Héraklès, héros civilisateur antérieur à la civilisation qu'il
contribue à promouvoir, et qui se bat non contre des hommes, mais contre des
monstres, Hydre de Lerne ou Amazones. Elle
est l'arme d'Apollon, l'éternel adolescent. le dieu
terrible dont l'action est magique, et non guerrière, et qui, dans la guerre de
Troie, a pris le parti des autres (Jean
Pierre Darmon, Nymfarum domus, les pavements de la maison des nymphes à
Néapolis (Nabeul, Tunisie) et leur lecture, 1980 - www.google.fr/books/edition).
Mais l'«arc d'alliance dans la
nue» est un kesheth, un arc lanceur de flèches. Je précise cela pour rappeler à
quel point toute exégèse non hébraïque du texte hébreu est vaine. Pour la Tradition
kabaliste, la flèche propulsée par l'arc symbolise la virilité supérieure, la
virilité des Célestes pour qui la sexualité était un moyen de connaissance et
non de pure jouissance. Avant d'être admis à manier l'«arc d'alliance» il
fallait que l'homme domine sa nature, plus canine qu'«angélique» quant au sexe.
«L'arc d'alliance», dans la langue du Moyen
Age, représente «l'initiation au Sexe des Anges» (Jean
Sendy, Nous autres, gens du Moyen Âge, 1969 - www.google.fr/books/edition).
La métamorphose de l'éromène d'Arès, Alectryon est racontée par Lucien
de Samosate (Le coq, 3). Il fut changé en coq parce qu'il s'était endormi alors
qu'il faisait le guet quand le dieu fut surpris dans le lit d'Aphrodite par le
Soleil. Micylle, le héros humain du dialogue de Lucien, continue son récit
en précisant que l'oiseau porte toujours les armes du jeune homme qu'il fut
jadis : «...et, tel quel, avec ses
armes, il le changea en coq, cet oiseau qui porte toujours sur la tête la crête
de son casque» (Marie-Pierre
Noël, Le choeur dans la tragédie et la comédie grecque, les oiseaux
d'Aristophane, 2005 - www.google.fr/books/edition).
Et quant à Hyacinthe, le
compagnon, l'éromène d'Apollon, il n'est lui-même qu'un Apollon sous une forme
juvénile. D'ailleurs, l'Apollon Hyacinthien, en perdant les formes rudes et
archaïques sous lesquelles il était représenté à Amyclæ, pouvait être figuré
sous les traits d'un adolescent, ce qui le rapprochait davantage du jeune
Hyacinthe.
Souvent les amphores montrent,
d'un côté, Apollon entouré des divinités de Delphes, et, de l'autre, Dionysus
et son cortège. Le nombre de ces amphores est très-considérable. On peut citer ici
le magnifique vase d’Andocides, décrit par M. Braun, et qui, d'un côté, offre
les divinités de la lumière peintes en rouge sur fond noir, et, de l'autre, les
divinités infernales peintes en noir sur fond rouge. Arès, armé de toutes
pièces et portant, pour épisème de son bouclier, un coq accompagne Apollon, Artémis et Latone. Le revers montre
Bacchus entre deux Satyres et deux Ménades (Charles
Lenormant, Jean Joseph Antoine Marie de Witte, Elite des monuments
ceramegraphiques; materia aux pour l'histoire des religions et des moeurs de
l'antiquite, Tome 2, 1857 - books.google.fr).
Flèche : 55 km ou un demi degré de latitude
La flèche en géométrie désigne la différence entre le rayon et la hauteur à laquelle se trouve la base d'un arc de cercle orthogonale au rayon. L'arc de cercle est une partie du cercle formé par le centre situé à Golf Juan et le rayon donné par la mesure sidérale de 558,5 km.
Restons donc avec la mesure de
27,5 cm pour le pied (phrygien ou de Bruxelles). La distance entre Flexbourg et
Colmar est de 54/55 km.
Avec 55 km on a 200000 fois la
mesure qui représentent 10 lieues de Brabant (une lieue de Brabant fait 1000
verges ou 20000 pieds) (D.A.
Van Bastelaer, Archéologie des poids et mesures des communes de
l'arrondissement de Charleroi, Documents et rapports de la Société royale
d'archéologie et de paléontologie de l'arrondissement judiciaire de Charleroi,
Tome 10, 1880 - www.google.fr/books/edition).
La lieue de France fait 10000
pieds du Roy (Allain
Manesson-Mallet, La geometrie pratique, divisee en quatre livres, 1702 -
www.google.fr/books/edition, Jean
Baptiste Denisart, Collection De Décisions Nouvelles Et De Notions Relatives A
La Jurisprudence Actuelle, Tome 3, 1771 - www.google.fr/books/edition).
Les latitudes sont à peine plus sûres : corrigeant
malencontreusement Eratosthène qui évaluait correctement le degré de latitude à
700 stades (soit 110 km) Ptolémée le ramène à 500 stades (78 km). D'où
l'allure “écrasée” de notre pays sur la plupart des cartes de la “famille”
ptoléméenne, ce tassement étant particulièrement évident dans les provinces
méridionales, Aquitaine et Narbonnaise. A Berthelot estime que la Gaule de Ptolémée est amputée de 235 km du nord au
sud, et qu'au total elle perd 1/4 environ de sa superficie (Numa
Broc, Images de la France dans l'Antiquité : du texte à la carte, Géographie
historique et culturelle de l'Europe, 1995 - www.google.fr/books/edition).
Sur une carte française de 1724, Brest se trouve ainsi en latitude à un
demi-degré trop au sud, soit 55 km, et en longitude à un degré et un quart
trop à l'est, donc 96 km à cette latitude, ce qui rend la Bretagne quelque peu
ratatinée (Olivier
Chaline, La mer et la France. Quand les Bourbons voulaient dominer les océans,
2016 - www.google.fr/books/edition).
La Carte des Côtes de France fut
la seconde œuvre scientifique élaborée en cette période féconde entre toutes.
Afin de seconder les efforts de Colbert, qui pour relever notre commerce
extérieur voulait refaire à la France une marine de commerce, appuyée sur une
flotte de guerre imposante, l'Académie des Sciences fit procéder au relevé
exact des côtes par Picard, Jean Cassini et La Hire, au moyen de déterminations
précises de latitudes et de longitudes. Ces observations étaient donc
contemporaines de la mesure de la Méridienne, et elles devaient sans doute,
dans la pensée des opérateurs, aider à construire sur celle-ci une
perpendiculaire, une croix. La France, qui avait été déformée par la
cartographie traditionnelle, apparut enfin avec sa forme extérieure véritable.
La carte parut en 1694 dans le Neptune français. La France était en fait
rétrécie d'un degré de longitude à l'Ouest, ce qui rapprochait de Paris les
extrémités de la Bretagne ; elle
était raccourcie au Sud d'un demi-degré de latitude, si bien que Louis XIV, toujours
très attentif aux opérations de ces savants, put leur dire en riant : «Votre voyage m'a coûté une bonne partie de
mon royaume.» (Géographie
humaine de la France : Géographie politique et géographie du travail, par Jean
Brunhes et Pierre Defontaines, 1926 - www.google.fr/books/edition).
La cartographie utilise le demi
degré de latitude dans les échelles de cartes (Yves
Fougerat, François Billacois, Le chemin qui marche, chronique de la Loire et de
ses canaux, 2000 - www.google.fr/books/edition, L.
C. Desnos, Nouvel itineraire general avec les distances en lieues ou milles
d'usage dans les differens pays, 1766 - www.google.fr/books/edition, Béatrice
Pacha, Ludovic Miran, Cartes et plans imprimés de 1564 à 1815, collections des
bibliothèques municipales de la région Centre, 1996 -
www.google.fr/books/edition).
Apollon - Mars
On pense à l'horloge astronomique
de Strasbourg où Mars marque le mardi et Apollon le dimanche (M.
Fargeaud, L'ancienne et la nouvelle horloge astronomique de Strasbourg,
Mémoires et procès-verbaux, Volume 10, Partie 2, 1843 -
www.google.fr/books/edition).
Colmar dans les Beaux Inconnus de Pierre Lartigue
Blanchemain, valet de Simon de Moëze, par sa curiosité des problèmes de rythme et d'harmonie est un amateur de musique et d'instruments. Il avait entendu un musicien de Colmar jouer d'une viole de gambe à laquelle on avait ajouté une septième corde. Au service du prince Henri de Valois, il agence, avec Lachèvre autre valet de Simon, sa collection d'instruments dans la nouvelle bibliothèque (pp. 171-174). Dans une autre de leurs fonctions, Simon et ses agents établissent la cartographie des côtes de Provence (pp. 191-93).