Partie XIV - Le Serpent rouge   Etudes en rouge   
PRIEURE DE SION SERPENT ROUGE NOTRE DAME DES CROSS

Les auteurs

Les trois coauteurs du serpent rouge sont morts dans des circonstances suspectes ! Louis Saint Maxent, décédé le lundi 6 mars 1967 à 7 heures Gaston De Koker, décédé le lundi 6 mars 1967 à 9 heures Pierre Feugère, décédé le mardi 7 mars 1967 à 6 heures 20 La cause de la mort est identique dans les trois cas. Décès par pendaison !

Le 20 février 1967, on retrouva le corps de Fakhar-Ul-Islam sur le ballast près de Melun. Il était tombé du rapide Paris-Genève. Plus trace de serviette de Léo Schidlof qui aurait contenu les actes ainsi que les dossiers secrets de Rennes entre 1600 et 1900 et devait être remise le 17 février 1967 à un agent délégué par Genève en Allemagne de l'Ouest (www.renne-le-chateau.com).

The title page of The Red Serpent gives the addresses — all correct — of the three alleged authors in, respectively, Pontoise, Argenteuil, and Ermont, all very close suburbs of northwest Paris. (Argenteuil and Ermont are about two miles apart, and Pontoise about ten miles from both.) (Lynn Picknett, Clive Prince, The Sion Revelation: The Truth About the Guardians of Christ's Sacred Bloodline, 2006 - books.google.fr).

A l'extrémité sud-est d'un vaste plateau qui descend doucement de l'Epte jusqu'à l'Oise et qui a pris le nom de Vexin français, Pontoise est bâtie sur les flancs d'une colline de la rive droite de l'Oise (François Dousset, La commune de Pontoise au Moyen-âge: étude administrative et économique de 1188 au début du XVIème siècle, 1989 - books.google.fr).

Le Vexin est placé à cheval sur la Normandie et sur la France (c'est le nom qu'on donnait autrefois au territoire qui entoure Paris). Il se divisait en Vexin-Normand et Vexin-Français. Le Vexin-Normand avait pour capitale Gisors, le Vexin-Français Pantoise (Mémoires de la Société des sciences morales, des lettres et des arts de Seine-et-Oise, Volumes 9 à 10, 1873 - books.google.fr).

Nonagonalement, le Vexin se trouve dans le signe zodiacal du Lion et Melun à limite de ce signe et de celui de la Vierge.

Le Lion du Serpent rouge

« De celle que je désirais libérer, montaient vers moi les effluves du parfum qui imprégnèrent le sépulcre. Jadis les uns l’avaient nommée : ISIS, reine des sources bienfaisantes, VENEZ A MOI VOUS TOUS QUI SOUFFREZ ET QUI ETES ACCABLES ET JE VOUS SOULAGERAI, d’autres : MADELEINE, au célèbre vase plein d’un baume guérisseur. Les initiés savent son nom véritable : NOTRE DAME DES CROSS. »

"NOTRE DAME DES CROSS" pourrait être lu "NOTRE DAME DE S. CROSS", "S. CROSS" pour "Southern Cross" en anglais pour Croix du Sud, constellation qui a donné son nom français à un bijou touareg en argent : la Croix d'Agadez au Niger (Autour de Rennes le Château : CEIL BEIL MCCXCII de l’Aude à l’Irlande).

Four stars of S. Cross plainly seen, but the 5th not visible to the near raid totality (Memoirs of the British Astronomical Association, Volumes 23 à 24, 1921 - books.google.fr).

La Croix du Sud est une petite constellation de l'hémisphère sud, la plus petite de toutes les constellations, qui contient notamment un amas d'étoiles appelé « la boîte a bijoux », découverte par l'abbé Louis de Lacaille (1713-1762) lors d'un voyage en Afrique du Sud (1751-1752), et baptisé par John Herschel (1792-1871) (fr.wikipedia.org - Croix du Sud).

Notre Dame du perpétuel secours et les Rédemptoristes

Le diocèse catholique de Maradi est créé le 13 mars 2001 par détachement du diocèse de Niamey. Il comprend les régions d'Agadez, de Diffa, de Zinder, de Maradi et de Tahoua (fr.wikipedia.org - Diocèse de Maradi).

La préfecture apostolique de Niamey est érigée le 28 avril 1942 à partir de territoires issus des vicariats apostoliques du Dahomey (actuel Benin), de Foumban (actuel Cameroun), de Khartoum (Soudan) et de Ouagadougou (actuel Burkina Faso) et des préfectures apostoliques de Ghardaïa (Algérie), de Jos et de Kaduna (Nigéria). Le 13 mai 1948 la préfecture apostolique est divisée pour ériger la préfecture apostolique de Parakou (actuel Bénin) puis son territoire est à nouveau amputé le 12 février 1959 lors de la création de la préfecture apostolique de Fada N'Gourma (actuel Burkina Faso). Le 21 mars 1961 elle est élevée au rang de diocèse dont le territoire couvre alors l'ensemble du Niger. (fr.wikipedia.org - Archidiocèse de Niamey).

Jusqu'en 2014, le siège de Niamey avait toujours été occupé par des missionnaires français, Rédemptoristes (C.SS.R) ou membres de la Société des missions africaines (S.M.A.). Si le premier préfet apostolique du 1er mai 1942 au 21 mai 1948 est François Faroud (S.M.A.), le second est de 1948 à 1961 Constant Quillard (C.SS.R). Les deux premiers évêques sont du 21 mars 1961 au 25 juin 1984 Jean-Marie Berlier (C.SS.R) et du 25 juin 1984 au 25 janvier 2003 Guy Romano (C.SS.R) (fr.wikipedia.org - Liste des évêques et archevêques de Niamey).

La Paroisse Cathédrale, Notre Dame du Perpétuel Secours, est fondée le 6 janvier 1931 par le Père Faroud. Le 13 mai 1948, la cathédrale prend le nom de Notre Dame du Perpétuel Secours (eglisecatholiqueauniger.org).

La congrégation du Très Saint Rédempteur (en latin Congregatio Sanctissimi Redemptoris, devise : Copiosa apud Eum redemptio) dont les membres sont appelés rédemptoristes forme une congrégation cléricale de droit pontifical. Son patron est Notre-Dame du Perpétuel Secours.

Avec quatre compagnons, Alphonse Liguori fonde, le 9 novembre 1732, à Scala en Campanie une congrégation de prêtres et de frères, prédicateurs et missionnaires, destinée à leur évangélisation : 4 + 1. Le pape Benoît XIV approuve officiellement la règle en 1749 (fr.wikipedia.org - Rédemptoristes).

Notre-Dame du Perpétuel Secours est une icône miraculeuse (Imago Beatae Mariae Virginis miraculis illustris) datant du XIVe siècle. Elle serait parvenue à Rome en 1480 [ou 1499]. Selon la tradition elle aurait appartenu à un riche marchand crétois qui, en voyage vers Rome mais se sentant proche de la mort la confia à un ami. L'épouse de cet ami garda ce tableau qui lui plaisait, jusqu'à ce que la Vierge leur apparaisse pour leur demander d'être placée en l'église Saint-Jean-de-Latran. Au cours d'une apparition, la Vierge aurait demandé à être vénérée sous le nom de : « Notre-Dame du Perpétuel Secours», dans l’église Saint-Mathieu de Rome, à l'emplacement de l'ancien oratoire de saint Clet, chez les religieux Augustins. Elle disparut pendant la Révolution française en 1798 lorsque l'église Saint Mathieu fut détruite; on la redécouvrit au XIXe siècle en 1863 grâce à Michèle Marchi, et le Pape la confia aux Rédemptoristes qui la placèrent alors dans l'église Sant'Alfonso all'Esquilino nouvellement construite sur le site de l'église Saint-Mathieu. Le Père Charles de Foucauld priait souvent la Vierge sous ce nom.

La Vierge est entourée des archanges Michel (lettres "OAM") et Gabriel (lettres "OAG"). Les cinq lettres grecques au-dessus d'elle "MR THY" (Mère de Dieu) et les lettres "IC XC" (Jésus-Christ).

Elle était très vénérée par saint Alphonse de Liguori, fondateur des Rédemptoristes, car la sandale de l'Enfant Jésus qui se détache signifierait le « rachat », (coutume israélite de donner sa sandale pour conclure un marché : Ruth 4,3) donc la Rédemption (de redimere, racheter), par conséquent le rachat de toute l'humanité perdue par le péché originel du pouvoir du démon, par Jésus-Christ lors de sa Passion. Jésus regarde donc l'ange lui tendant les instruments de sa passion et non sa Mère comme sur d'autres icônes tandis que la Vierge, nous regardant plutôt que son enfant, peut être considérée comme une Mère universelle, celle du Sauveur de tous les hommes (fr.wikipedia.org - Notre-Dame du Perpétuel Secours (icône), Notre-Dame du Perpétuel-Secours, Vierge miraculeuse vénérée dans l'église de Saint-Alphonse à Rome, 1867 - books.google.fr).

Aussi, qu'elle est grande, la compassion de Jésus-Christ pour les pauvres pécheurs ! — C'est cette compassion qui lui a fait dire qu'il est ce bon Pasteur qui va à la recherche de sa brebis égarée, et, dès qu'il la retrouve, invite ses amis à s'en réjouir avec lui : Congratulamini mihi, quia inveni ovem meam quœ perierat. Il la met avec joie sur ses épaules : Imponit in humeros suos gaudens; et il l'attache étroitement à lui, de peur de la perdre une seconde fois. — C'est cette compassion qui lui a fait dire qu'il est ce Père plein de tendresse (Luc 15,20) qui, lorsqu'un enfant prodigue, après l'avoir quitté, revient et se jette à ses pieds, loin de le repousser, l'embrasse, le couvre de caresses, et ne se sent plus de consolation et d'attendrissement, en le voyant touché de repentir : Accurrens cecidit super coUum ejas, et esculatus est eum. — C'est cette compassion qui lui a fait dire : Me voici à la porte, et je frappe : Ecce sto ad ostium, et pulso (Apocalypse 3,20) ; donnant à entendre par là que, lorsqu'il est chassé d'une âme par le péché, il ne s'éloigne point, mais il se tient à la porte de son cœur, où il ne cesse de frapper par le moyen de ses grâces pour y rentrer. — C'est cette compassion qui lui a fait dire à ses disciples, lorsque, par un zèle indiscret, ils voulaient tirer vengeance de ceux qui les avaient repoussés : Nescitis cujus spiritus estis (Luc 9,5) : Vous voyez que j'ai tant de compassion pour les pécheurs, et vous demandez vengeance ? Allez, retirez-vous; car vous n'êtes pas de mon esprit. — C'est cette compassion enfin qui lui a fait dire : Venite ad me omnes, qui laboratis et onerati estis, et ego reficiam vos (Matthieu 11,28) : Venez à moi, vous tous qui êtes dans l'affliction et qui gémissez sous le poids de vos péchés ; je vous soulagerai.

Avec quelle bonté, en effet, cet aimable Rédempteur pardonna à Magdeleine, dès qu'elle reconnut ses fautes, et il en fit une grande Sainte ! (Neuvaine de Noël, Discours IV, Le verbe s'est fait comme coupable, Oeuvres complètes de S. Alphonse De Liguori, traduit par Léopold-J. Dujardin, 1867 - books.google.fr).

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Alphonse de Liguori mourut le 1er août 1787, et est fêté le 1 ou 2 août, dans le signe du Lion. Un axe nonagonal du 1er août passe à Gisors.

A lire les rapports et dépêches du temps, on a l'impression que, sur mer, Naples compte un — et un seul — officier supérieur redoutable et redouté : le chevalier de Liguori. Il incarne le lion de ses armes familiales : vigilant, fier, intrépide et puissant. Une patte d'acier, lourde et preste. Redoutable à Alfonso, ce lion. Mais quelle image prestigieuse du père ! Heureusement, de plus en plus lointaine. Car « Charles III, par la grâce de Dieu Roi de Castille, de Leon, d'Aragon et autres lieux » a besoin de lui. — Pardon: Charles VI, empereur d'Allemagne et roi des Deux-Siciles », répond la mort. Car l'homme propose, Dieu dispose... et la mort décompose. En 1711, à trente-deux ans, l'empereur Joseph 1er est allé rejoindre dans la tombe son père Léopold. Sans enfant mâle. Son frère l'archiduc Charles a donc quitté Barcelone et gagné Vienne pour y ceindre la couronne impériale. Le traité d'Utrecht (1713) lui laissera Naples et Milan tandis que l'Espagne restera au Bourbon Philippe V. Ainsi, sauf l'intermède bourbonien de Philippe V, éphémère comme sa statue (1701-1707), Naples est passée des Habsbourg d'Espagne aux Habsbourg d'Autriche. Les ordres et les vice-rois viendront du Nord au lieu de venir de l'Ouest. Et la capitale parthénopéenne n'aura toujours pas son roi. Pas encore. Rien ne presse pour Don Giuseppe : les Habsbourg d'Autriche viennent de le placer pour vingt-cinq ans (1709-1734) sur l'orbite du pouvoir et des faveurs (Théodule Rey-Mermet, Le saint du siècle des lumières: Alfonso de Liguori (1696-1787), 1982 - books.google.fr).

Notons que les CROSS (Centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage) sont chargés de la coordination des secours en mer. Ils sont les destinataires des alertes et sont responsables du choix et de la direction opérationnelle des moyens mis en œuvre. Pour assurer leurs missions, ils peuvent faire appel à tous les moyens de l'Etat : patrouilleurs et vedettes des Affaires maritimes, vedettes, navires, hélicoptères et avions de la Marine nationale, des Douanes, de la Gendarmerie et de la Protection civile. Ils font également appel aux canots et vedettes de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) ainsi qu'à tout navire se trouvant à proximité d'une zone de détresse. Ils disposent d'une chaîne de radiocommunication implantée tout le long du littoral. Il existe cinq centres principaux et un centre secondaire répartis sur le littoral métropolitain ainsi que deux centres principaux en Outre-mer aux Antilles et à La Réunion (Cyril Bernard, Réussissez votre permis côtier: conforme à la nouvelle réglementation applicable depuis le 1er janvier 2008, 2008 - books.google.fr).

Les prétendus coauteurs du Serpent rouge, qui ont réellement existé se sont suicidé, d'où un rapport certain avec l'accablement moral qui peut y conduire.

Isis : Eau ; Madeleine : Baume ; et Notre Dame ?

Il y a dans le catholicisme trois espèces d'eau bénite : l'eau pour la consécration et la réconciliation des églises (composée de quatre éléments : l'eau, le sel, la cendre et le vin) ; l'eau baptismale (trois choses la composent : l'eau, l'huile des catéchumènes et le saint chrême) ; l'eau bénite ordinaire (eau et sel : le propre de l'eau est de purifier, le propre du sel est de préserver de la corruption). Elles diffèrent entre elles, soit par la nature des éléments dont elles se composent, soit par la bénédiction spéciale donnée à chacune, en vue des usages auxquels cette eau mystérieuse est destinée.

De cette eau sainte on remplit les fonts baptismaux, après quoi on y ajoute de l'huile des catéchumènes et du saint chrême.

L'huile employée dans l'eau baptismale est l'huile des catéchumènes. Le mot catéchumènes veut dire Catéchisés, et le mot catéchisés veut dire personnes enseignées de vive voix et non par écrit.

Guérir, éclairer, adoucir et fortifier, sont des propriétés de l'huile. Si l'Église la mêle à l'eau du baptême, si elle en fait des onctions sur la poitrine et les épaules du catéchumène et de l'enfant, elle leur dit : la grâce, dont cette huile est le symbole, va guérir votre âme de la maladie du péché; elle va éclairer votre entendement, adoucir, avec votre caractère, la croix que vous aurez à porter et fortifier votre courage. Athlètes de la vertu, candidats du ciel, je fais pour vous ce que les combattants aux Jeux Olympiques avaient soin de faire pour se préparer à la lutte. Frères du Verbe incarné, appelé tour à tour agneau de Dieu et lion de la tribu de Jude, vous devez perpétuer ce double caractère.

Le saint Chrême est un composé d'huile d'olive et de baume bénit par l'évêque le Jeudi-Saint. Il est bénit ce jour-là, deux jours avant Pâques, en mémoire de l'action de la Madeleine. Ainsi,'l'ont réglé les apôtres eux—mêmes.

Le second élément du saint Chrême, c'est le baume. En voici la nature, les propriétés et l'intéressante histoire. Le baume est le roi des parfums. Païen, juif ou chrétien, depuis qu'il voyage sur la terre, le genre humain en a fait le plus gland cas. A cet égard tu connais la conduite des Juifs et des chrétiens : reste celle des païens. Écoute d'abord leurs éloges. «Entre tous les parfums,dit Pline le Naturaliste,le préféré, c'est le baume, produit exclusif de la Judée et même autrefois de deux jardins, l'un et l'autre royal. L'arbuste qui le donne ressemble plus à la vigne qu'au myrte. La feuille approche de celle de la rue : le feuillage est perpétuel. On l'incise avec du verre, une pierre ou de petits couteaux en os. De la plaie sort le suc qu'on appelle baume, d'une odeur exquise, mais en petites gouttes. » [...] Les deux jardins, uniques au monde, qui produisaient le baume étaient situés sur la colline d'Engaddi, voisine de Jéricho. Au moment de la naissance de Notre-Seigneur, ils appartenaient au roi Hérode. Tu sais qu'à cette époque les Romains, et Antoine en particulier, ‘étaient toutpuissants dans la Judée. Tu sais de plus l'influence de Cléopâtre sur Antoine. Cette femme voluptueuse envia le bonheur d'Hérode: à tout prix il lui fallut ces deux jardins. Elle fit tant qu'Antoine les lui promit. On les enleva tout entiers et des vaisseaux les transportèrent en Égypte, où depuis lors on cultiva le balsamier. C'est ainsi que trois siècles plus tard, l'impératrice sainte Hélène, animée d'intentions bien différentes, fit transporter à Rome le champ, c'est-àdire la terre du champ de l'Haceldama.

« Ces jardins, dit un ancien auteur qui les avait vus de ses yeux, furent rétablis en Égypte non loin d'Héliopolis, ils n'en forment qu'un. Sa longueur est d'environ deux jets d'arc, sa largeur d'un jet de pierre. La terre est presque blanche. Lorsque nous y étions, au mois de septembre, l'humble balsamier s'élevait à la hauteur d'une palme et demie. Ses feuilles étaient petites comme celles de la rue, mais un peu plus blanches. Ce jardin n'est cultivé que par des chrétiens. Ils l'arrosent avec l'eau d'une petite fontaine, dans laquelle la tradition rapporte que la sainte Vierge baigne souvent l'enfant Jésus, alors que la sainte famille demeurait en Égypte. » (Bartholomæus Saligniac) (Joseph Gaume, L'eau bénite au dix-neuvième siècle, 1866 - books.google.fr).

Ainsi Isis apporte l'eau des sources, Madeleine le baume pour le saint chrême et Notre Dame l'huile des cathéchumènes, tout cela pour composer l'eau baptismale.

Marie, dit saint Bernard, est vraiment cette terre promise par le Seigneur, terre qui distillait le lait et le miel. La pitié de la bienheureuse Vierge est si grande, que ses entrailles compatissantes ne peuvent être un seul instant sans produire des fruits de miséricorde, et qu'elle mérite d'être appelée non-seulement miséricordieuse, mais la miséricorde même. En effet, que peut-il jaillir de la pitié, s'écrie saint Bernard, sinon des eaux de salut? Voilà pourquoi Marie est comparée à l'olivier, car il ne sort de cet arbre que de l'huile de la miséricorde, et de même il ne peut émaner de Marie que des grâces et des actes de clémence. Lorsque nous lui demanderons l'huile de sa compassion, il n'est point à craindre qu'elle nous la refuse, comme les vierges prudentes en refusèrent aux folles; en effet, elle est remplie de cette huile de compassion, nous dit saint Bonaventure, en sorte que cette prudente Vierge, comme l'appelle l'Église, porte un vase dont l'huile ne tarit jamais, et elle en a non-seulement pour sa propre lampe, mais pour alimenter les lampes de tous les hommes. Mais pourquoi, je le demande, dit-on que ce bel olivier est planté au milieu des champs, et non plutôt au milieu d'un jardin ceint de murailles ou entouré de haies ? C'est, répond le cardinal Hugon, afin que tous les passants puissent s'en approcher. Et saint Antonin, expliquant de la même manière ce passage de l'Ecclésiastique (24,19) ajoute: Marie est à la portée de tout le monde, afin que les justes et les pécheurs puissent cueillir facilement les fruits de sa miséricorde. Et combien de sentences de châtiment la bienheureuse Vierge a fait révoquer par son intercession ! Quel refuge plus assure que le sein compatissant de Marie ! C'est là que le pauvre trouve un abri, le malade la santé, l'affligé la consolation, le délaissé son secours, et celui qui est dans la perplexité le conseil (Alphonse de Liguori, Les gloires de Marie contenant la paraphrase du Salve Regina des réflexions sur les Vertus de la Sainte Vierge, 1858 - books.google.fr).

Baptême et rachat dans la doctrine catholique

Dieu touché de la perte de ses créatures leur a donné par pure miséricorde un Libérateur, qui est Jésus-Christ. Cet Homme-Dieu est mort en croix pour, les racheter, & il a établi le sacrement du baptême pour les retirer de la masse de perdition où les avoit plongés la premier père. Quiconque le reçoit devient saint & agréable aux yeux de Dieu. Il n'y a plus rien en lui, qui le constitue pécheur & ennemi de la Divinité. C'est la décision de Saint Paul. On ne trouve aucun sujet de condamnation dans ceux qui font en Jésus-Christ, & qui ont été ensévelis avec lui par le baptême pour mourir au péché. Mais quelque vertu & quelque efficace que le baptême ait pour effacer en nous le péché originel, & pour nous faire rentrer en grace avec Dieu, la concupiscence reste toujours dans nos cœurs pour servir d'exercice à notre vertu. Loin qu'elle nuise à celui qui ne consent pas à ses impressions, Dieu le couronnera pour y avoir généreusement résisté par le secours de la grace du Sauveur. Si Saint Paul & les Pères disent que la concupiscence est péché, leur sens n'est pas qu'elle soit dans les baptisés un péché proprement dit, qui les rende desagréables à Dieu; leur pensée est, qu'elle est péché, parce qu'elle vient du péché, & qu'elle y porte. Le consentement donné aux desirs déréglés de la concupiscence, est un véritable péché que Dieu déteste & qu'il punira: mais on ne peut dire sans errer dans la foi, que la concupiscence devienne pour - lors en elle-même un péché; puisque le fond de la concupiscence est en nous malgré nous, & qu'il y demeurera jusqu'à ce que nous soyons réunis à Dieu dans le Ciel (Abbé François Ilharat de La Chambre, Traité historique et dogmatique sur la doctrine de Baius et sur l'autorité des bulles des papes qui l'ont condamnée, Tome II, 1739 - books.google.fr).

Le lion et le baptême

Nous revenons sur cet autre relief roman énigmatique de Saint-Sernin, un indéniable chef-d'œuvre, aujourd'hui exposé au musée des Augustins, où il se trouve depuis 1800. Au XVIème siècle, selon le témoignage de l'historien Antoine Noguier dans son Histoire tolosaine (1556). il était sur l'un des piliers du croisillon méridional du transept, près des fonts baptismaux, et on le voyait juste après avoir franchi la porte des Comtes. Il y était encore en 1661 selon Raymond Daydé : - deux Figures, ou Statues, qui sont attachées à la colomne proche des Fons Baptismaux. Cet auteur rappela l'interprétation qu'en donnait en 1515 Nicolas Bertrand dans son livre De Tholosanorum gestis. Selon lui, saint Jérôme aurait raconté le prodige que l'on crut représenté sur ce relief: à l'époque de Jules César, deux femmes - dites vierges - mettant au monde l'une un lion, l'autre un bélier, ces animaux préfigurant respectivement la la sévérité du Christ envers les réprouvés et sa mansuétude envers les justes lors du Jugement dernier. Ce - signe - prémonitoire en aurait complété deux autres apparus en même temps à Rome (une fontaine d'huile se déversant dans le Tibre, signifiant le baptême) et à Jérusalem (une pluie de sang, annonçant la Passion). Discutant l'opinion de Noguier, qui croyait cette sculpture antique et créée en l'honneur de Jules César par le préteur Marcus Fonteius, le lion et le bélier étant pour lui des signes horoscopiques relatifs à la vie et aux qualités du dictateur, Daydé défendit plutôt celle de Nicolas Bertrand. Il la pensait en effet mieux fondée, à la fois sur l'autorité de saint Jérôme et parce que cette explication était attestée à Toulouse dès la fin du Moyen Âge. Mais surtout parce que sa thématique chrétienne justifiait mieux la présence de cette image dans une église que le souvenir de Jules César dont le nom est gravé sur ce marbre. Que retiendra-t-on aujourd'hui de tout cela ? On a recherché en vain le texte de saint Jérôme relatant cette histoire qui flatte semble-t-il un peu trop Toulouse pour la hausser, à travers ces faits merveilleux, au rang de Rome et de Jérusalem ! Le récit est plutôt de l'ordre de la légende. Celle-ci n'étant pas connue à Toulouse avant le XIVème siècle, l'on peut croire que c'est le relief qui est à son origine et non l'inverse. Que font donc les deux mystérieuses femmes sculptées sur cette plaque ? Assises plutôt que figurées dans l'attitude de la marche ou de la danse, comme on l'a parfois cru en raison du croisement de leurs jambes, elles portent indéniablement les animaux dont il a été question. L'une tient solidement les pattes du du lion qui est arc-bouté, toutes griffes dehors, prêt à bondir sur une proie. L'autre fait un geste différent. De ses doigts, elle rassemble les plis de son vêtement sur le bas-ventre, formant ainsi une ample ceinture débordante sur laquelle un agneau, déjà pourvu des cornes d'un jeune bélier, pose ses deux pattes de gauche, les autres semblant déraper. Comme le lion, il est bien remuant, mais se blottit contre la femme plutôt qu'il ne lui échappe. Serait-ce en interprétant cette position de l'animal, qui paraît émerger de l'abdomen, que l'on vit là une scène d'accouchement ? L'inscription hoc fvit factum t - t que l'on développa en Tolosae, ce qui n'est évidemment pas sûr - TEMPORE jvlii cesaris, que l'on traduisit "Ceci se produisit à Toulouse du temps de Jules César" débute près du bassin de ces femmes. Elle semble expliciter ce qui se passe en cet endroit et a pu, entendue ainsi, contribuer à faire surgir la légende. D'autant plus que l'on estima aussi que l'on pouvait traduire les autres inscriptions signvm leonis et signvm arietis gravées autour des têtes des deux femmes comme les fameux signes précurseurs, annonciateurs, que la naissance prodigieuse du lion et du bélier constituait. La polysémie du mot signum, dont on constate déjà des traductions diverses par les historiens toulousains des XVIe et XVIIe siècles qui se sont intéressés les premiers à ce curieux relief - prodige, miracle, présage, signe zodiacal, statue - rend la compréhension de l'inscription et des images qu'elle commente très discutable. La chose étant encore compliquée par l'autre traduction possible de hoc fuit factum t tempore Iulii Cesaris : - Ceci fut fait au temps de Jules César. Elle peut à son tour être interprétée de deux façons. Soit, comme le crut Noguier, elle date la réalisation de la sculpture. Soit elle désigne quelque chose mémorable créée sous le gouvernement de Jules César. À moins de suggérer, comme le fit Jean Adhémar en 1939, que nous avons sous les yeux - un faux antique qui date du XIIe siècle -, force est de constater que la sculpture est bien romane, quelles que soient ses références à l'Antiquité, évidentes par ailleurs comme nous le redirons plus loin. La deuxième explication paraît donc préférable et l'on croira que l'inscription rappelle la réforme sous Jules César, en 45 avant J.-C, du calendrier qui prit de ce fait le nom de - calendrier julien - et resta en usage jusqu'en 1582, notamment à Saint-Sernin aux XI et XIIe siècles. Voilà pourquoi la reconnaissance en ces deux femmes portant un lion et un bélier des deux signes zodiacaux correspondants fut le plus souvent admise. Pourtant, elle ne s'impose pas d'emblée. En effet, les représentations antiques et médiévales du zodiaque se bornent à la figuration des signes eux-mêmes. Les textes signum leonis et signum arietis devraient désigner directement le lion et le bélier, non les femmes qui les tiennent. Le sens est donc plus complexe et ces femmes, qui s'imposent visuellement plus que les bêtes qu'elles mettent en valeur, sont chargées d'un poids allégorique qui dépasse celui des simples signes zodiacaux qui les accompagnent. Et pourquoi, d'ailleurs, tout particulièrement ceux du lion et du bélier ? Aucune mise en page d'un zodiaque complet, si l'on suppose, comme on l'a parfois fait, que la plaque n'était que l'une de toutes celles qui le composaient, les autres ayant disparu, ne peut faire voisiner le lion estival (23 juillet-25 août) et le bélier printanier (21 mars- 20 avril). L'association de ces deux signes sur la même plaque résulte donc d'un choix spécifique dont il faut comprendre les raisons. Si l'on adopte un sens de lecture allant de la gauche vers la droite, comme l'est celui des inscriptions, le signe du du lion précède celui du bélier. Leur succession bornerait ainsi une période de temps allant de la fin de l'été jusqu'au début du printemps. D'un point de vue chrétien, qu'il faut certainement privilégier ici puisque l'on est dans le contexte d'une église, il s'agit d'un temps qui précède la fête majeure de l'année, Pâques. Bien que célébrée à une date variable, généralement celle-ci s'inscrivait sous le signe du bélier et coïncidait avec le début du printemps et la renaissance de la végétation. Le bélier sculpté sur ce relief paraît jeune et n'est pas loin de l'agneau dont on connaît le symbolisme pascal. Cet agneau marque à la fois le sacrifice et la Résurrection du Christ. Mais pourquoi, si l'on suit une telle signification, avoir choisi pour début de ce temps le signe du lion ? Peut-être parce que l'on attachait aussi à ce fauve un symbolisme qui allait au-delà du parcours chronologique auquel il présidait et se situait également dans des perspectives chrétiennes. Sur un peigne liturgique en ivoire sculpté vers 870 du musée du Louvre où l'on voit Samson combattant le lion, dans une vigne symbolique dont les grappes sont picorées par des colombes, apparaissent aussi un bélier et un autre lion, tenu à l'écart par le héros biblique. Leur opposition est ici clairement allégorique : au Christ à la fois bélier du sacrifice d'Abraham et agneau de Dieu est affronté le lion du Mal dont Samson, préfigurant aussi le Sauveur, se rend maître (Quitterie Cazes, Daniel Cazes, Michel Escourbiac, Saint-Sernin de Toulouse: De Saturnin au chef-d'oeuvre de l'art roman, 2008 - books.google.fr).

Le désordre dans le calendrier romain était tel que des fêtes d'automne étaient célébrées au printemps lorsque Jules César décida d'intervenir (L'Astronomie, Volume 96, Société astronomique de France, 1982 - books.google.fr).

Ce qui expliquerait la correspondance du Lion et du Bélier à Toulouse.

Marie : Secours, Stella Maris etc.

Si la Vierge Marie se voit dotée d’attributs communs à Venus (ou Aphrodite, « la Mère aux mille noms »), elle-même assimilée à Isis, « d’autant qu’elles sont toutes deux des déesses à connotation marine », - dans un mouvement syncrétique issu de la conquête d’Alexandre le Grand, trouvant son aboutissement dans L’âne d’or d’Apulée au IIè siècle - c’est que, « conçue comme étoile de mer (Isis Pelagia), comme consolatrices des affligés, et dont l’emblème dominant est devenu la rose mystique, Isis présente beaucoup de traits communs, avec ce que sera la Vierge Marie (…) mais dans une visée théologique évidemment très différente ». « Le christianisme a repris le thème de la rose pour le dédier à la Vierge Marie, de même qu’il a doté celle-ci des attributs d’Isis (Regina Caeli, Stella Maris, …) », réunis plus tard dans les litanies dites de Lorette. Les litanies de Lorette (1483) sont composées d’invocations : 1. empruntées au registre de la sainteté, de la maternité, de la virginité, de la royauté, auxquelles sont adjointes des qualités morales ; 2. métaphoriques : la tour, le vase, le siège, la maison, l’arche d’alliance, le refuge, la porte du ciel, l’étoile du matin, la Rose mystique ; 3. liées à son intercession : Salut des infirmes, Consolatrice des affligés, Secours des chrétiens, etc.

Louis Réau remarque que « de nombreuses chapelles lui sont dédiées par les marins sur les côtes où elle prend le nom de N. D. de la Garde, N. D. du Bon Secours, N. D. de Recouvrance, et par les pêcheurs du bord des fleuves ». L’hypothèse formulée est que le vocable de Notre-Dame du Bon-Secours est une figure, voire une variante populaire de la Stella Maris. Mais dire que le culte de ND du Bon-Secours est au culte populaire ce que la Stella Maris est au culte liturgique, sous-entendrait, qu’outre les cantiques qui lui sont consacrés, il n’y aurait un jour du calendrier qui lui est également consacré. A défaut, peut-on assimiler la Stella Maris au nom de Marie ?

A Puivert, dans l’Aude, c’est un habitant de ce village qui, en 1816 - surpris dans une tempête dans un périple génois, alors que le navire menaçant de sombrer, fut envahi par les eaux, - pria Notre-Dame du Bon-Secours « qu'il avait lui-même souvent invoquée dans son jeune âge » et formula ce voeu : « Notre-Dame peut nous sauver. Si nous sommes arrachés au péril je donnerai à l'Eglise de Puivert, mon pays natal, une belle statue de la Sainte Vierge» (Dominique Bon, De l’Etoile de Mer à Notre-Dame du Bon-Secours : La dévotion à la Stella Maris, Pratiques dévotionnelles. Etudes anthropologiques, automne 2003, Nice, Les Cahiers de l’ATAN, n°1. - atan.chez-alice.fr).

A Gruissan, Notre Dame des Auzils est sous l'invocation de Notre dame de Bon Secours. A Villesèque des Corbières, la chapelle de Gléon l'est aussi.

ND du Bon-Secours ne peut être identifiée à ND du Perpétuel Secours. Le premier vocable ne renvoie pas à une iconographie stable, ce qui n’est pas le cas du second : l’image byzantine de ND du Perpétuel Secours est canonique.

Mais, après avoir été longtemps vénérée en Crète, des habitants de cette île qui fuyaient une invasion turque à la fin du XIVe siècle, apportèrent l'image de Notre-Dame du Perpétuel-Secours à Rome : A l'invocation de Marie, sous ce titre, « le navire qui transportait Sa sainte image fut sauvé d'une terrible tempête ».

De Saint Bernard à Saint Louis-Marie Grignion de Monfort, la doctrine mariale s’est renforcée, tout comme la dévotion populaire s’est ramifiée. Culte liturgique et culte populaire s’entremêlent (Dominique Bon, De l’Etoile de Mer à Notre-Dame du Bon-Secours : La dévotion à la Stella Maris, Pratiques dévotionnelles. Etudes anthropologiques, automne 2003, Nice, Les Cahiers de l’ATAN, n°1. - atan.chez-alice.fr).

Isis pelagia a été reliée au nom de Palaja, le centre du Sceau de Palaja. De proche en proche, de la palaja sicilienne (poisson "sole"), on passe à la solea, la sandale qui est présente comme sandale du petit Jésus qui se détache de son pied, symbole du rachat.

La symbolique et les enseignements de l'Ordre de la Rose-Croix d'Or d'Ancien Système sont nettement orientés vers l'alchimie opérative. Ils revendiquent une filiation remontant à Ormus, un Égyptien baptisé par saint Marc et qui aurait fondé l'Ordre. En 151, les Esséniens se seraient joints à cet Ordre, qui aurait gagné l'Europe par les Croisés et les Templiers. Quoi qu'il en soit, il se différencie nettement du Rosicrucianisme du siècle précédent, plus mystique, dont le projet était celui d'une grande Réforme intellectuelle et religieuse, propre à apporter la prospérité et la paix à l'humanité. Après avoir donné naissance aux Frères Initiés de l'Asie, il fut mis en sommeil par ses fondateurs en 1787.

La légende d'Ormus a été reprise par Jean-Etienne Marconis de Nègre, fondateur du Rite de Memphis.

L'apôtre Marc, appelé aussi Jean, était le fils d'une pieuse femme de Jérusalem, qui offrait l'hospitalité au Seigneur puis après la résurrection aux apôtres pour les synaxes de prières. La maison de Saint Marc était celle où Jésus se réunissait avec les Apôtres et où il célébra avec eux la Pâque. C'est aussi dans sa maison que les Apôtres étaient réunis lorsque le Saint Esprit descendit le jour de la Pentecôte. Ainsi la maison de Saint Marc est bien connue dans toutes les Églises Apostoliques comme la première église du monde. C'est peut-être Marc, qui vêtu d'un drap, s'enfuit nu lors le l'arrestation du Seigneur précédent la Passion. Marc reçut le baptême des mains de saint Pierre. Marc, un des soixante dix disciples, qui était cousin avec l'apôtre Barnarbé, partit avec lui pour Antioche en compagnie de l'apôtre Paul. A Pergé, en Pamphylie, Marc, saisi de crainte devant les difficultés de la mission se sépara de Paul, s'embarqua avec Barnabé pour Chypre. Une dizaine d'année plus tard, on retrouve Marc à Rome avec Pierre. Marc rédigea son évangile, considéré comme " l'évangile de Pierre ", puis partit pour l'Egypte. Lorsque Marc aborda à Alexandrie, sa sandale usée s'étant rompue, il la donna à réparer à un cordonnier du nom d'Aniane (Anianos) qui laissa échapper son aiguille et se perça le doigt en s'écriant; "Dieu Unique". Il pria sur Aniane en disant : " Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, un seul Dieu Vivant à jamais, guéris la main de cet homme pour que Ton Nom soit glorifié. " Aniane, guéri immédiatement et stupéfait, invita Marc chez lui aspirant à connaître le Dieu Unique.

Le symbole tétramorphique de Marc est le Lion (Autour de Rennes le Château : Au niveau de la sole).

Dans Les Templiers sont parmi nous, Gérard de Sède interroge un hermétiste... Pierre Plantard et lui pose diverses questions sur Gisors. Pierre Plantard : " [...] A son retour de la croisade, Louis VII avait ramené avec lui plusieurs religieux, initiés en Orient, membres de l'abbaye de Notre-Dame de Sion; si certains se fixèrent au prieuré Saint-Samson d'Orléans, d'autres s'intégrèrent à l'Ordre du Temple; vers 1161, des désaccords se manifestèrent dans l'Ordre; la souveraineté du grand maître n'était plus unanimement reconnue, une scission se préparait, les Templiers anglais sentaient venir l'éclatement de l'Ordre. Il existe encore de nos jours des archives secrètes, propriété de certaines sociétés, qui affirment qu'en 1188 "l'orme fut coupé" et qu'un de ses rameaux, l'"Ormus" ayant pour emblème une croix rouge et une rose blanche, serait à l'origine de la Rose-Croix. En 1188, les membres de l'"Ormus" s'installèrent à Saint-Jean Le Blanc, dans le prieuré du Mont Sion, sous la protection du prieuré de Saint-Samson d'Orléans. Ils rendaient un culte particulier à Notre-Dame. La vie monastique n'y exista jamais; l'acivité était celle d'une organisation initiatique et religieuse redoutable échappant au contrôle des abbés de Saint-Samson; le dernier de ceux-ci, pourchassé en 1291, ne dut son salut qu'à une prompte retraite en Sicile. Bientôt, ce fut le tour de l'Ordre du Temple : 1314 devait marquer la disparition de ce dernier." (www.portail-rennes-le-chateau.com).

Entre 1188 et 1306, l'ordre prit le nom d'Ormus, une partie des membres vivent avec les religieux du Prieuré du Mont de Sion. A partir de 1306, il n'existe qu'un seul ordre: le « Prieuré de Sion » qui remplace le petit prieuré du Mont de Sion et l'Ormus, les membres des 5 et 6èmes grades, à cause de leurs blasons, deviennent les célèbres Rose+Croix (Dossiers Lobineau).

D'ailleurs, Pierre Plantard embraye dans l'interview de Gérard de Sède sur la tripartition de l'année en 3 à partir du 25 décembre : « trois fois l'an, dans la forêt de Dreux, qui s'appelait autrefois forêt de Crothais (croth en celtique, grotte), le 25 avril, le 25 août et le 25 décembre, l'un des « Treize », à tour de rôle, se rend en certain lieu, revêt une robe de lin et une cagoule, « surveille le trésor et partage la manne avec l'invisible... » De là est née la légende de l'Homme Blanc. Ce pélerinage n'est pas aboli » (Gérard de Sède, Les Templiers sont parmi nous, J'ai lu, 1969, p. 283).

Tripartition qui s'applique au Sceau de Palaja (Autour de Rennes le Château : Une étoile hermétique à deux niveaux).

Stella Maris est l'appellation par les marins de l'étoile polaire, à l'opposé de la Croix du sud. Par analogie pour les marins de l'hémisphère sud, Stella Maris peut désigner alpha de la Croix du Sud.

Notre Dame du perpétuel secours dans le secteur du lion du Sceau de Palaja : Valras-Plage

Un lieu, assez éloigné du centre, dans le secteur du lion du zodiaque du Sceau de Palaja possède une église Notre Dame du perpétuel secours : Valras-Plage. Elle fut construite en 1913 et agrandie dans les années 1950. Après avoir appartenu à la commune de Sérignan, Valras devint une commune indépendante le 18 février 1931 (fr.wikipedia.org - Valras-Plage).

Pierre de Jean Olivi (vers 1248 Sérignan, 1298 Narbonne) est un religieux franciscain qui a exercé une influence considérable sur les Franciscains du Languedoc et sur les Béguins qui les entouraient. C'est l’une des figures les plus marquantes, tant de l’histoire intellectuelle occidentale que de l’histoire religieuse du Languedoc dans la deuxième moitié du XIIIe siècle (fr.wikipedia.org - Sérignan).

Pierre-Jean Olieu ne laissa aux thèses joachimites qu'une influence secondaire dans sa conception de l'Histoire qui tournait autour du Christ-Rédempteur et n'admettait d'autre idéal que celui de l'Evangile (Bernard Guillemain, Le sens de l'histoire au XIIIème siècle, 1274, année charnière: mutations et continuités, 1977 - books.google.fr).

Olivi pose, comme fait central, qu'en aucun cas on ne doit toucher ou même diminuer, le Christ Rédempteur, douloureux et souffrant, toujours à la fois exemplaire et proche de ses fidèles (Raoul Manselli, L'idéal spirituel selon Pierre Jean Olivi, Sammlung, Volume 36 de Nuovi studi storici, 1997 - books.google.fr).

L’Olivi fu anche il primo a introdurre il concetto di “capitale”, inteso come “somma di denaro destinata, con ferma decisione del suo proprietario, a fornire un possibile guadagno”. In questo modo tale somma “non solo possiede la natura del semplice danaro, ma oltre a ciò ha in sé la virtuale possibilità di un guadagno. Così quando qualcuno presta a un altro, spinto solo dalla pietà e dalla necessità di quello, del danaro che si era fermamente proposto di investire in operazioni commerciali, con il patto che tutto quanto una simile somma guadagnerà o perderà presso un mercante come lui, altrettanto egli, creditore, si accontenterà di guadagnare o perdere, non commette usura, ma piuttosto compie un favore, salvaguardando tuttavia la sua indennità”. Le idee dell’Olivi non si diffusero tra i teologi a lui contemporanei, anche per le condanne di eterodossia che questi subì, e prevalse tra i suoi successori il riferimento ai Padri della Chiesa e a Tommaso d’Aquino (1224/5-1274).

Un contributo di eccezionale valore, che solo più tardi fu riconosciuto e sviluppò un enorme influsso sulla teologia morale cattolica, fu quello di Alfonso de’ Liguori (1696-1787). Alfonso, che aveva studiato teologia morale su un manuale di inclinazioni rigoriste, abbandonò nel corso della vita tale impostazione, che egli considerava inutile se non addirittura pericolosa ai fini pastorali. Un eccessivo rigorismo conduceva alla disperazione oppure, paradossalmente, al lassismo, poiché la gente comune avrebbe considerato impossibile l’applicazione di una legge di “stravagante rigidezza”. Sul tema del prestito ad interesse in Alfonso de’ Liguori “si assiste al tentativo di determinare la moralità del lucro nei contratti in forme che, non escludendo concettualmente la liceità della riscossione di un interesse, mettono ingioco la persona. Egli peraltro non porta a compimento le premesse del suo discorso, per quanto riguarda ad esempio la considerazione della natura del denaro; le sue remore e i suoi condizionamenti possono essere attribuiti sia ai pronunciamenti pontifici tra Sei e Settecento, che egli pur interpretava in modo elastico, sia alla volontà di difendere in tal modo valori imprescindibili” (Emanuele Colombo, Combattere l’usura : Il dibattito nella Chiesa dalle origini al XVIII secolo, 2008 - static.publisher.iccrea.bcc.it).

Protecteur de l'agriculture, le catholicisme ne l'est pas moins de l'industrie et du commerce. Il protége l industrie parce que son action régénératrice s'accomplit toujours en faveur de ce qu'il y a de plus opprimé, de plus souffrant, de plus malheureux dans le monde, selon cette belle parole écrite au Livre des livres : Venez à moi, vous tous qui souffrez et que le travail du besoin accable, et je vous soulagerai. (Matth. xI, 28.) Ennemi déclaré du despotisme industriel, il ne cesse de combattre l'esprit de monopole et de prohibitions pour établir à sa place la libre concurrence; or, en faisant ainsi prévaloir le principe de la division du travail, il sim plifie l'œuvre du producteur, décuple son action et multiplie le nombre des consommateurs par le bas prix des denrées : c'est le meilleur moyen de stimuler l'activité des fabricants et de donner libre carrière à leur génie. La religion catholique n'est pas moins favorable au commerce : en effet, le commerce repose tout entier sur la confiance réciproque, car la confiance seule peut opérer cet immense développement de crédit sans lequel les opérations commerciales ne sont plus possibles : or, qu'y a-t-il de plus éminemment propre à engendrer cette confiance mutuelle qu'une religion austère dans ses préceptes, plus austère encore dans ses conseils, qu'une religion qui, toute de dévouement, toute de sacritice, commande expressément à ses enfants de subordonner toujours leur intérêt personnel à celui de leur prochain, à celui de la société ? Mais si cet esprit de dévouement et de sacrifice, est éminemment favorable au développement des richesses, il l'est encore plus peut-être à leur répartition. En effet, la charité, le désintéressement, la bonne foi du catholique ne manquent pas de profiter à ceux qui ont avec lui des relations d'affaires; si les sacrifices, si les privations qu'il s'impose l'appauvrissent, en revanche ils enrichissent son prochain : or, tous les membres de la société sont prochains à leur tour, en sorte que chacun d'eux se trouve largement dédommagé de ses sacrifices par les sacrifices d'autrui ; d'où il résulte manifestement que la masse des avantages sociaux est toujours proportionnelle à cet esprit de dévouement. C'est ainsi que le catholicisme cherche la richesse de chacun dans la richesse de tous; au contraire, les économistes protestants cherchèrent la richesse de tous dans la richesse de chacun ; ils n'étaient que trop fidèles en cela aux principes égoïstes d'une religion qui ramène tout à l'individu (Louis Vallee, Dictionnaire du Protestantisme, ou Histoire de l'Etablissement de la Reforme, depuis son origine jusqu'a nos jours, Encyclopedie Theologique, Tome 36, Migne, 1858 - books.google.fr).

Lions d'Agadez

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A une époque plus récente, c'est-à-dire vers les années 1936, 1'Administrateur F. Nicolas (Tamesna, 1950 : 17) signale que le lion se trouve, par périodes, vers la frontière malienne, dans les environs de la vallée fossile de 1'Azawagh : "en hivernage, il voyage d'est en ouest ; fréquente les fourrés épineux à hautes herbes." Le même auteur (1950 : 127-128) nous parle d'un groupe servile (iklann-n-egef), les "Id'ebbed'ab'', qui "chasse le lion au sabre et à l'épée, rarement avec l'aide de boucliers ; le berger ne peut laisser sans honte et sans s'exposer à un terrible ostracisme de tribu, un lion enlever une seule de ses chèvres sans reprendre au fauve au moins la peau de cette chèvre ; souvent le lion poursuivi et harcelé de pierres n'insiste pas ; souvent le bâton est nécessaire pour lui faire lâcher sa proie, ou ce qui en reste. La plupart du temps les Id'ebbada'ab se mettent à trois ou quatre, armés de bâtons ou d'épieux, et tuent le lion non sans recevoir de blessures (une grande partie d'entre les mâles de cette tribu exhibent les traces de ces luttes : doigts enlevés, parties de muscles arrachés). Seuls les Id'ebbed'ab peuvent se permettre de nomadiser dans la région infestée de lions qu'ils affectionnent." "En 1917, poursuit Nicolas, des lions venaient rôder sous les murs du poste de T'âwa ; en 1928, l'un d'eux fut tué à Takassaba, à une latitude plus méridionale encore ; actuellement, ils restent confinés aux régions de Telemsès, Anèker, vers les montagnes à l'est de ces puits. En hivernage, ils s'égayent, profitant des points d'eau plus nombreux, de Ader-em-Bukar, Telemsès, vers l'est et jusqu'à la mare d'Âder-Bessen (sud du cercle d'Agadez)." Vers les années 1963-1968 où j'ai parcouru cette région, les lions étaient encore présents dans ces paysages fermés, à fourrés épais, mais ils ne subsistaient qu'à quelques unités : on était loin de la "région infestée de lions." (Edmond Bernus, La zone pastorale touarègue : évolution ou mutation ? Les dynamiques du changement en Afrique sub saharienne : freins et impulsions, Bibliothèque Peiresc, 1996 - horizon.documentation.ird.fr).