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Pays :
Région
Département :
Ville :
Waterloo
Belgique
Brabant flamand


Nonagones "allemands"
Les nonagones de cette région sont construits à partir du grand nonagone français, précisément en se basant sur les sommets de Vieille-Chapelle et de Ban-Saint-Martin.
Le centre se trouve dans la ville de Lindern en Basse-Saxe.



a donné son nom à la bataille des 18 et 19 juin 1815 qui provoque la deuxième abdication de Napoléon, et qui se situe au sud de la ville. « Wellington s’était fortement retranché au sud du village de Waterloo, sur le plateau de Mont-Saint-Jean, barrant la route de Bruxelles. La bataille s’engagea le dimanche 18 juin. La veille, il avait eu un violent orage. Le sol était détrempé […] Pour laisser un peu de repos aux troupes brisées de fatigue et surtout pour que le sol où l’artillerie ne pouvait manœuvrer eût le temps de se raffermir sous le soleil, il fallut retarder le début de l’action jusqu’à près de midi. Ce retard perdit Napoléon, parce qu’il donna aux Prussiens le temps d’arriver avant que l’armée anglaise fut rompue. En effet Grouchy, trompé par les manœuvres des Prussiens les avait laissés échapper. Dès deux heures de l’après-midi, Bülow avec 30 000 hommes attaquait la droite française. Cependant, un premier assaut d’infanterie ayant échoué, Napoléon lançait toute sa cavalerie contre le centre anglais : Ney, avec 10 000 cavaliers – une mer « d’acier » -, montait à l’assaut du plateau de Mont-Saint-Jean ; pendant trois heures, ils tourbillonnaient sans succès décisif au milieu des carrés de l’infanterie anglaise. Vers sept heures, les hommes et les chevaux à bout de force, il fallut quitter le plateau. Napoléon avait dû engager contre les Prussiens presque toutes ses réserves d’infanterie. Vers sept heures et demi du soir, les Prussiens ayant été repoussés, l’Empereur tenta l’attaque suprême avec la Garde. Mais le feu rapide et précis des Anglais coucha par terre en quelques instants les deux tiers des bataillons de la Garde ; le reste, une poignée d’hommes, recula. A ce moment décisif, un second corps prussien entra en ligne. L’armée française épuisée, attaquée de front et de flanc, fut prise brusquement de panique et se mit en déroute, pourchassée et sabrée par la cavalerie prussienne jusque vers deux heurs du matin. Seuls, formés en carré, les débris de la Vielle Garde demeurèrent inébranlables au milieu de la tourmente. Sourds à toutes les sommations de se rendre, ils tinrent tête aux deux armées. Aucune charge ne parvint à les entamer ; autour d’eux s’élevait un remblai d’hommes et de chevaux abattus. Quand à neuf heures du soir ils battirent en retraite, l’ennemi se borna à les suivre hors de portée de fusil. » (A. Mallet et J. Isaac, « Révolution, empire et 1ère moitié du XIXème siècle », Hachette, p. 397 et 400).
La trahison du général de Bourmont favorisa une certaine panique parmi les troupes françaises lorsque les assauts contre les Anglais se révélèrent vains. On s’interroge encore sur l’incapacité de Grouchy à retenir l’armée de Blücher.