Urbino
Italie
Marches


Nonagones "italiens"
Ils couvrent l'Italie du Nord, une partie de la Croatie, de l'Autriche, de la France et de la Suisse. Ils sont construits à partir des sommet du grand nonagone "français" du Patchalet et Ferrassière.
Ils ont pour centre un lieu proche d’Empoli en Toscane.

abrite un palais qui fut agrandi selon la volonté de Frédéric II de Montefeltro selon les plans grandioses du dalmate Luciano Laurana. Une salle du palais est divisée en deux espaces, l’un consacré au culte chrétien (chapelle du Pardon), l’autre à l’exaltation de la culture classique avec le petit temple des Muses.

La cité est la patrie de plusieurs peintres dont Raphaël qui reçut son éducation dans l’atelier de son père Giovanni Santi. Raphaël commença à peindre à Citta di Castello lorsque Signorelli la quitta pour travailler à Orvieto. Dépassant l’influence du Pérugin, il multiplie les expériences picturales et se partage entre les villes de Florence, Pérouse et Urbino. Il s’installe à Rome fin 1508 et travaille au Vatican, appelé par le pape Jules II. Du temps de Léon X, après la mort de Bramante, et poursuivant son activité de peintre, il est en charge jusqu’à sa mort de la construction de la nouvelle basilique Saint-Pierre et d’autres édifices vaticans.
Federico Fiori dit le Baroche (vers 1530 – 1612) travaillera à Rome, à Urbino pour le pavillon Pie IV, et à Pérouse où il composera des œuvres mouvementées aux nombreux personnages et aux couleurs fondues. Considéré comme un précurseur du baroque, il peint entre autres La Madone du peuple, Christ et Marie-Madeleine, des portraits très fidèles mais innovera aussi dans un nouveau procédé de gravure à l’eau-forte.

L’urbinate Girolamo Cavazzoni (vers 1510 – Mantoue, vers 1565) est considéré comme un auteur majeur de la musique sacrée pour orgue du XVIème siècle.