Torcé-Viviers-en-Charnie
France
Mayenne 53

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du grand nonagone Rennes-le-Château - Sommet en Manche

Les ruines du XVème siècle/XVIème siècle du château de la famille de Bouillé, dont des membres furent Claude de Bouillé et René de Bouillé. Claude, destiné d’abord à l’Église - il reçut la tonsure dans l’abbaye d’Étival-en-Charnie des mains de Charles d’Angennes, en 1565 – fit la carrière des armes sous la conduite de M. de Chourses, seigneur de Malicorne. Il défendit Sainte-Suzanne contre les ligueurs en 1589, servit sous les ordres de son frère l’année suivante, sous le nom de comte de Créance le jeune, parut à la bataille de Craon en 1592, puis au siège de Mayenne. Nommé gouverneur de cette dernière place en 1593, il garda ce titre jusqu’à la fin de la guerre civile, et fut aussi lieutenant du duc de Longueville en Normandie. Un acte du 10 août 1597 le qualifie chevalier de l’ordre de Saint-Michel.
René de Bouillé fit ériger la terre de Bouillé en marquisat. On le nommait dans le pays : "le grand roi de la Charnie". Marié d’abord à Marthe de Beaumanoir, puis à Mlle de la Guiche de Saint-Géran, il vivait encore en 1644. Vivant à une époque de paix relative, il n’eut pas l’occasion de se signaler comme son père et son oncle Claude. Il fut gouverneur de Laval de 1614 à 1644.

Torcé avait un prieuré Saint-Pierre.

La chapelle Saint-Nicolas abrite deux statues en bois saint Alleaume et saint Loup, une statue de pierre de saint Fort dont la tête est séparée du corps, et un groupe sculpté représentant saint Nicolas et les 3 enfants dans le saloir.