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Pays :
Région
Département :
Ville :
Tonnerre
France
Yonne 89

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du grand nonagone Vieille-Chapelle – Ferrassières

A l’origine, chapelle de l’Hôtel-Dieu-Notre-Dame des Fontenilles destinée à accueillir les pélerins en route vers Vézelay, la chapelle Notre-Dame devient église paroissiale en 1200. Fortement endommagée en 1944, l’église conserve un grand portail date de 1536.

La chapelle Saint-Pierre, à sa création, dépendait de l’église Saint-Aignan. En 1224, Saint-Aignan et Saint-Pierre fusionnèrent. Le collège fut constitué de 21 chanoines. En 1414, le titre curial fut transféré à Saint-Pierre, ainsi que le siège paroissial.

L’Hôtel-Dieu fut construit en deux ans, de 1293 à 1295, par Marguerite de Bourgogne, deuxième femme de Charles d’Anjou, l’inventeur des reliques provençales de Marie-Madeleine. Marguerite, après la mort de son mari en 1285, se consacra entièrement aux œuvres charitables. Ne subsiste de l’hôpital que la grande salle longue de 88 mètres.Un gnomon, comme à Saint-Sulpice de Paris, y fut installé au XVIIIème siècle. L’idée de cette méridienne vient de deux férus d’astronomie qui reprirent les calculs des moines : Armand Henri Beaudouin de Guermadeuc (un gnomoniste de Nuits sur Armançon) et Dom Camille Ferrouillat qui effectua le traçage en 1785). Les calculs ont été vérifiés par M. de Lalande, d’origine Tonnerroise pas sa mère.

Fons Divina des Celtes, source sacrée, la Fosse Dionne est une source Vauclusienne, résultant de l’infiltration des plateaux des environs.
En 1758, Louis d’Eon, le père du fameux Chevalier, fit aménager la source en lavoir, avec une toiture demi-circulaire, une double enceinte et quatre cheminées.
Le Serpent Basilic que Saint Jean l’Aumônier conjura, selon la légende, en assainissant le marais de la Dionne, serait la fièvre paludéenne.

La ville recèle aussi l’hôtel d’Uzès, du nom du mari de Louise de Clermont, comtesse de Tonnerre pendant 56 ans. Elle y aurait séjourné, mais l’hôtel fut construit par Jean Canelle après 1556 où sévit un terrible incendie qui n’épargna que l’Hôtel-Dieu. Une inscription en latin sur un des murs du bâtiment se traduit par « Si le Seigneur ne garde cette maison, c’est en vain que veille son gardien ».

Le tombeau de Louvois, qui acheta le comté de Tonnerre, se trouve finalement à Tonnerre, après avoir occupé différents lieux à Paris.