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Pays :
Région
Département :
Ville :
Thémines
France
Lot 46

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du grand nonagone Ferrassières – Sommet en Atlantique

Le nom du village vient, très certainement, du latin « Terminus », divinité romaine présidant aux limites, et par analogie avec la rivière qui « termine » son cours aérien à la sortie du village : aux pertes de l’Ouysse qui ressurgit au gouffre de Cabouy à Rocamadour sur la même diagonale, et dont le nom proviendrait d’un mot préceltique signifiant « eau ».
La grotte ornée de Roucadour décrite par Martel, des sites néolithiques, des restes de dolmens et de constructions gallo-romaines témoignent de l’histoire ancienne de Thémines. La paroisse est mentionnée dans un acte de fondation de l’Abbaye de Figeac comme existante entre les VIIIème et IXème siècles. Les gouffres auraient servi de caches aux habitants du Quercy poursuivis par Pépin de Bref au VIIIème siècle.
Parti en croisade avec le comte de Toulouse en 1095, Gisbert Ier, chevalier de Thémines, est à l’origine de la lignée des seigneurs du lieu qui firent construire un château au centre du village. Ils s’allièrent aux Cardaillac, Penne, Milhac et Gourdon, agrandissant leurs possessions dans tout le Quercy. Gisbert IV octroya en 1262 aux habitants de Thémines les premières libertés et franchises de la région. Pons de Lauzières (1553 – 1627) releva le nom de Thémines. Au service d’Henri IV, il fut nommé par la suite Maréchal de France en 1616, puis marquis et gouverneur de Bretagne en 1626. Il amassa une immense fortune.
Des monuments historiques, il ne reste que la halle du XIIIème siècle avec une toiture à fortes pentes, couverte en lauzes.

A 1,5 km environ au nord du bourg de Thémines se trou¬vait jadis l’église Saint-Martin de Peyrissac, détruite par les protestants près de laquelle coulait une source réputée pour la guérison des enfants chétifs et rachitiques. L’église Saint-Eutrope du bourg était une annexe de Saint-Martin, fut démolie et reconstruite.