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Pays :
Région
Département :
Ville :
Sampigny
France
Meuse 55

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur le rayon du grand nonagone allant au Ban-Saint-Martin

Les frères Pâris financiers français désiraient se créer un refuge à l’étranger, en particulier en Lorraine qui n’était pas encore française. Antoine de Pâris acheta et rénova le château de Sampigny qui avait été la propriété d’Henriette de Lorraine-Vaudémont. Il y amena ses frères, Jean (Monmartel) et Joseph, suivis de leurs "maisons" qui comptaient au total 120 personnes. Dans les pavillons du midi une chapelle dédiée à Saint Antoine fut aménagée. Antoine Pâris mourut à l’âge de 67 ans le 29 juillet 1733. Il fut enterré le lendemain dans l’église de Sampigny.
En 1788, Sampigny fut vendu au Roi et servit pour le service des équipages militaires. Pendant la guerre de 1914, le château fut bombardé, des obus incendiaires le détruisirent.

Lucie, fille très pieuse d’un roi d’Ecosse fuit les turpitudes de la cour et son pays et se serait arrêtée en Lorraine à Sampigny et aurait trouvé asile chez un riche Seigneur Thiébaut. Elle gardait les brebis le jour et la nuit, dans une grotte, elle filait à la lueur d’une lampe. Ayant hériter des biens de son hôte, elle fit bâtir une église qui devint église Sainte Lucie. Après sa mort, des miracles eurent lieu sur son tombeau. La légende attribue à la quenouille de la Sainte, l’origine du bois de cerisier dit de Sainte Lucie. Les femmes stériles invoquaient Sainte Lucie pour obtenir une postérité et on cite la reine Anne d’Autriche qui fit ce pèlerinage en 1632. Au cours de la seconde moitié du XVIIème siècle, les artistes lorrains, des Nancéiens pour la plupart, commencèrent à employer ce bois rouge doré au grain fin, pour la réalisation de crucifix, de bénitiers, de statuettes, et d’accessoires de toutes sortes.

Pierre Jacquinot (1910-2002) est un physicien français qui passa sa jeunesse à Sampigny et y est enterré. Sa thèse pour le doctorat ès sciences physiques sous la direction d’Aimé Cotton, était intitulée Recherches sur le phénomène de Zeeman dans les champs magnétiques intenses.

Raymond Poincaré (Bar-le-Duc, 1860 – Paris, 1934) s’installa dans la commune au Clos qui est devenu un musée en son honneur. La mère du Président Poincaré possédait à Sampigny une grande maison qu’elle donna à son fils en 1897. En 1906, Raymond Poincaré fit raser l’ancien pavillon et construire la nouvelle résidence.