Saint-Nom-la-Bretèche
France
Yvelines 78

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du grand nonagone Sommet en Manche - Le Patchalet

Le village est forme de deux centres groupés autour du château de la Bretèche et de l’église Saint-Nom. L’église était dédiée à Saint Nonne, chorévêque du IXème siècle qui réévangélisa le pays dépeuplé après les invasions normandes. Puis le vocable passa à Saint Nummius, évêque d’Édesse (Ourfa en Turquie) dont les reliques ont remplacé celles disparues de Saint Nonnus qui se trouvaient initialement dans l’église primitive de Saint-Martin-du-Val.
Le château sera vendu au roi Louis XIV en 1700, pour son fils légitimé le Comte de Toulouse qui y installe ses équipages de chasse. Parmi les seigneurs châtelains qui suivirent on note Jean-Pierre Richard, père du peintre et graveur Jean-Claude Richard, l’Abbé de Saint-Non, mécène de Fragonard.
De 1636 à la Révolution, une partie du territoire est enclavé dans le grand parc de chasse du château de Versailles dont 3 portes s’ouvrent à proximité du village : la porte de Bailly, la porte de Noisy et le portail du grand parc du château de Versailles. La commune est couverte en partie par la forêt de Marly, ancienne forêt de Cruye.
La Bretèche sera divisée un certain temps en 3 tiers : la Bretesche côté diocèse de Paris, la Bretesche côté Saint-Non, et la Bretesche côté de La Motte.

Bouchard IV de Montmorency (mort vers 1130) fut seigneur de la Bretèche. Il créa l’ordre du Chien, vers 1102, qui ne dura guère. Aveline, sa fille, dame de Noisy, épouse de Pierre IV de Maule, hérite de la seigneurie.