Saint-Martin-d’Estréaux
France
Loire 42

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du petit nonagone Muret - Houécourt

Saint-Martin abrite le château de Châteaumorand qui est rendu célèbre par Honoré d’Urfé, auteur de l’Astrée.
En 1195, Guichard IV de Beaujeu lègue Châteaumorand à Eustache de Châtelus. Le fief entre dans la famille de Lévis après le mariage d’Agnès de Châteaumorand avec Raymond Lévis, seigneur de la Voulte, en 1422. Au XVIème siècle, Châteaumorand est profondément remanié par Jacques de Lévis et son fils Jean de Lévis.
Diane Lelong de Chenillac, dame de Châteaumorand, était la fille d’Antoine Lelong de Chenillac et de Gabrielle de Lévis-Charlus, tout deux protestants. En 1574, à 13 ans, Diane de Chateaumorand épouse Anne d’Urfé, qui en a 16, et qui dirigera la Ligue (Catholiques) dans le Forez. En 1590, c’est à Châteaumorand que le marquis de Saint-Sorlin signe une trêve entre la Ligue et les partisans de Henri IV. En 1595, Diane versera une rançon pour libérer le frère puîné d’Anne, Honoré, chevalier de l’Ordre de Malte fait prisonnier à Feurs. Diane obtient l’annulation de son mariage puis elle épouse Honoré qui la connaissait depuis son enfance. Leur mariage sera aussi annulé mais Honoré garde Châteaumorand où il rédige les premiers livres de L’Astrée.

Comme à Gentioux, le monument aux morts, projeté dès la fin 1918, proclame « Maudite soit la guerre » et « si tu veux la paix prépare la paix ». Les inscriptions sont dues à P. Monot (1866-1931), maire de Saint-Martin et au directeur de l’école, M. Hugenneng. Ce pourquoi il n’a pas été inauguré officiellement.