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Pays :
Région
Département :
Ville :
Saint-Julien-la-VĂŞtre
France
Loire 42

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du grand nonagone Sommet en Manche - Ferrassières

La pierre branlante de Beauvoir est trilithique.

L’église gothique est dédiée à saint Julien. La sacristie conserve encore une fort ancienne statue de la Vierge, assise et tenant l’Enfant Jésus sur ses genoux. Un évidement rectangulaire, en forme d’armoire, pratiqué dans le dos de la statue fait présumer qu’elle a jadis servi de reliquaire. Le travail de cette sculpture est assez barbare, et depuis quelque temps déjà elle avait été retirée de l’église par ordre de l’autorité ecclésiastique. Une inscription relativement moderne donne cette Vierge le nom de Notre-Dame des Neiges qui rappelle un ermitage sous ce vocable, dont on montre remplacement sur les hauteurs qui séparent Saint-Julien des Salles.

On donne à la maison du XVème siècle située près de l’église actuelle le nom de château de Saint-Julien, ou château de Madame Hugues pieuse et sainte femme qui, lors de la fonte d’une grosse cloche, apporta dans son tablier une quantité de pièces d’argent et les jeta dans le métal en fusion. On ajoute que le son de cette cloche, aujourd’hui détruite, avait une grande vertu contre les tempêtes. Elle est nommée au prône chaque dimanche. Tout porte à reconnaître dans Madame Hugues,
Huguette ou Hugues de Saint-Julien, Huga de Sancto Juliano, morte avant le 21 octobre 1276 et bienfaitrice insigne de l’église de Saint-Julien, à qui elle avait donné de son vivant tout ce qu’elle tenait en fief du comte de Forez à Saint-Jean et Saint-Julien-la-Vêtre, à l’exception des mas de Rossignieu et de Cassière.

Dans un champ de Saint-Julien-La-Vêtre, un effondrement a révélé récemment la présence d’un souterrain, situé à quatre mètres sous la surface du sol. Dès 1887, le Bulletin de la Diana faisait mention d’un vase trouvé dans cette commune, dans un souterrain qui existe aux abords et au-dessous de l’église de Saint-Julien, récemment reconstruite à l’époque. La plupart des galeries de ce genre, est creusée dans le gore. Sa direction générale de cette galerie-ci est parallèle à l’axe de l’église, sa largeur d’environ un mètre, sa voûte arrondie en berceau ; un homme peut y circuler debout. On y pénètre de l’extérieur, du côté de la rivière, par une ouverture située dans la cour du sieur Jean-Baptiste Coste, garde-champêtre d’alors. Après une interruption causée par un éboulis, et en se rapprochant des fondations du clocher, on arrive à une chambre à peu près quadrangulaire, d’environ 3 mètres de côté, qui s’ouvre latéralement, à gauche, sur le couloir principal. Le fond de cette chambre est fermé par un mur de pierres sèches, d’où cette supposition qu’en ce point était l’amorce d’un embranchement sur lequel nous reviendrons. Continuant à se diriger de l’ouest à l’est, on rencontre une bifurcation. La branche de gauche, ou du nord, pénètre sous l’église et sortait dans la chapelle de Villechaise, bâtie sur le flanc méridional de l’édifice démoli. L’autre branche, qui parait avoir correspondu à la descente principale, débouchait dans l’ancien cimetière, à quelques mètres au midi des murs de l’église. C’est dans le rameau de galerie aboutissant sous l’église qu’a été trouvé le vase.