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Pays :
Région
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Ville :
Saint-Jean-Brévelay
France
Morbihan 56

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur le rayon du grand nonagone allant à Edern

Saint-Jean-Brévelay doit son nom à saint John of Beverley qui vivait au VIIème siècle et naquit à Harpham tout proche du centre des nonagones "britanniques". Il fut évêque d'Hexham et d'York. Johan Beofor Leah en vieux saxon ou saint Jean d'York fonde un monastère double d'hommes et de femmes à Beverley où il s'enferme en 717 et y meurt en 721. Il est canonisé en 1037. Notons que Fontevrault qui avait aussi son monastère double est sur le même tracé.

Au Moyen Age Saint-Jean-Brévelay faisait partie de la vicomté de Rohan.

L'église de Saint-Jean-Brévelay conservait une partie de ses reliques ramenées par des réfugiés bretons qui fuyaient l'Angleterre au Xème siècle lors des invasions normandes.
Un linteau de porte de l’église subsiste du porche sud démoli au XIXème siècle en même temps que l’ossuaire. Une scène de Crucifixion avec la Vierge et saint Jean prend place au centre de la composition. Ils sont entourés de sainte Madeleine figurée avec son flacon de parfum, de Brigitte avec son renard, de Laurent avec le gril, et enfin d’Yves tenant une bible.

Le Pouldu était un fief des Rohan-Pouldu représenté par Emmanuel de Rohan-Polduc, Grand maître de l’ordre de Malte de 1775 à 1797.
Les Trois Croix du Pouldu ont été érigées par le père Mathurin Buléon pour marquer l’emplacement de l’ancienne chapelle du Pouldu, commémorer l’union de la Bretagne à la France pour son quatrième centenaire, et garder le souvenir de la protestation faite ici le 22 septembre 1719, en faveur de la Bretagne.

Le Général De Gaulle inaugura en 1947 le monument de la résistance édifié au cimetière de la commune et dédié aux six résistants massacrés dans une carrière de Plumelin.