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Pays :
Région
Département :
Ville :
Saint-Gondon
France
Cher 18

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du grand nonagone Rennes-le-Château - Vieille-Chapelle

« Là, jadis, fut enterré le corps de saint Gondon évêque de Meillant qu’il quitta à la suite de révélation divine des maux qui l’attendaient, il se rendit rapidement avec ses disciples et ses amis chez les Bituriges où il vécut sobrement. Par eux, son corps, après la sortie de cette vie, fut enterré d’abord dans une forêt où il avait mené une vie érémitique mais ensuite il fut enseveli par des religieux dans cette église consacrée à la divine Marie et sa sépulture fut placée au milieu du choeur. Comme ces derniers, après un long temps, sortirent les ossements sacrés de ce confesseur, pour les déposer dans un milieu plus honorifique, un nuage, par un signe divin, épais comme la nuit, remplit l’église de douceur et de parfum. Et, sur le brancard on trouva une rose aussi fraîche que si elle avait été cueillie de l’arbre. Ce dernier chaque jour resplendit avec des miracles divers, surtout en chassant et apaisant toute ardeur fébrile. Pour la louange et l’honneur du seigneur Jésus-Christ qui vit auprès du père et de l’Esprit Saint et règne pour les siècles des siècles. Amen. »

Vers l’an 27 avant J.-C., son territoire se situe dans la partie la plus au nord de la province d’Aquitaine, une des trois provinces de la Gaule créées par César . Le bourg, ou plutôt le domaine gallo-romain d’alors, se nommait Nobiliacus.
Le Cartulaire du Prieuré de Saint-Gondon, dans une charte de 901, qu’il est indiqué :
“Actum monasterio Sancti Gundulfi” autrement dit “fait au monastère de Saint-Gondon”. En l’an 936, Louis IV d’Outre-Mer, fils de Charles III le Simple, avant de régner fut abbé de Saint-Gondon. Une charte de l’an 1092 de l’Abbaye de Vierzon mentionne que vers l’an 946, Louis IV céda, en montant sur le trône, ses bénéfices à Geoffroy (Gandrefus), Vicomte de Bourges, surnommé Papabas. Les descendants de Geoffroy (Etienne, Vicomte de Bourges et sa soeur Hildeburge qui épousa Gilon, sire de Sully), réunissent le monastère de Saint- Gondon à l’Abbaye Saint-Pierre-de-Vierzon. Le prieuré atteindra son apogée fin du XVe début XVIe, et c’est à cette période qu’eut lieu la restauration du bâtiment sur requête des religieux en date de l’an 1487.

En 1567, dans sa Description générale du pays et Duché de Berry et Diocèse de Bourges, N. de Nicholay, dauphinois, géographe ordinaire et varlet du Roy Charles de Valois, IXe du nom, définit ainsi le Berry : " Ceste province, (…) du Septentrion est séparée de la Souloigne par les bourgs et paroisses de Saint-Gondon, Poilly et Coullons, et par le cours de la Grande Sauldre”, tout en ajoutant : “la province Biturigienne a, de longitude du Midy au Septentrion, assavoir depuis Parsat, dernière paroisse du Berry confinant à la marche du Limosin jusqu’à Gondon sur Loyre, trente huit lieues communes en les prendre par droite ligne."
De la Généralité et du Baillage d’Orléans et de l’élection de Gien, la châtellenie de Saint-Gondon suivait la coutume de Lorris.

La paroisse appartenait au Diocèse de Bourges était consacrée initialement à la Vierge Marie, elle était appelée Mater Miserocordarium, c’est-à-dire, Notre-Dame de Pitié. Ce n’est qu’au Xème siècle qu’elle prit le nom d’église de Saint-Gondon.