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Pays :
Région
Département :
Ville :
Saint-Céré
France
Lot 46

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur le rayon du grand nonagone allant à Rennes-le-Château

est dominé par le château de Saint-Laurent-les-Tours dont l’origine remonte au duc d’Aquitaine Sérénus. Il donna sa fille Spérie en mariage à Elidus. Mais la jeune fille s’y refusait, voulant se consacrer à Dieu. Si bien que son frère la décapita. La légende veut que la future sainte prit sa tête entre ses mains et alla se baigner dans une fontaine, lieu où fut bâtie l’église qui porte son nom. Ce miracle se rapproche de celui de Sainte Valérie vénérée à Chambon-sur-Voueize sur le petit nonagone.
L’artiste Jean Lurçat acquit le château pour en faire son atelier de tapisseries auxquelles il donna un nouvel essor.
On peut citer un personnage méconnu ayant vécu et étant mort dans ce village, Charles Bourseul, véritable inventeur du téléphone.
Saint Céré fut le village d’élection de l’écrivain Pierre Benoît (Albi, 1886 – Ciboure, 1962) de 1925 à 1937. Ses deux premiers romans, Koenigsmark, publié en 1918 grâce à Carco, et l’Atlantide, un an plus tard, le rend célèbre et le conduisent en 1931 à l’Académie Française. Le 27 septembre de la même année, il reçoit son épée d’académicien à Saint-Céré. Carco, Mac Orlan, Dorgelès et d’autres font le voyage. Il découvrit Saint-Céré où il s’installa dans une chambre d’hôtel quand il cherchait un lieu pour passer ses mois consacrés à l’écriture.