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Pays :
Région
Département :
Ville :
Reuilly
France
Indre 36

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur le rayon du grand nonagone allant Ă  Ban-Saint-Martin

Reuilly fut donné par le roi Dagobert à l’abbaye royale de Saint-Denis et passera au XVIIème siècle dans l’escarcelle des Messieurs de Saint-Sulpice jusqu’en 1789.
Le premier document qui atteste de la présence des Templiers au lieu-dit l’Ormeteau sur la paroisse de Reuilly remonte à 1136, quand ils reçoivent un privilège de l’évêque de Bourges. Sur certaines chartes, on trouve écrit "Ulmo-Tiaut" qui pourrait signifier "l’orme à Thibaut". Les bâtiments actuels ont bel aspect sous la forme d’un quadrilatère flanqué de quatre tours d’angles de diamètres différents.
En 1370, Du Guesclin chasse les Anglais de Reuilly.

L’église romane Saint-Denis repose sur une crypte du XIème siècle. Elle comprend trois couloirs, avec six piliers et un souterrain conduit à une très belle cave située sous le prieuré. Le Cellier-Dieu ou Grande maison domine le bourg. C’était un ancien hospice avant 1700.
Le château de La Ferté a été édifié au XVIIème siècle par Jacques de Lafond, secrétaire du roi, suivant les plans d’un cousin du grand Mansard.

Le sous-lieutenant Yves du Manoir, capitaine de l’équipe de France de rugby, s’est tué à Reuilly en 1928, en pilotant son avion, alors qu'il était en stage au camp d'Avord.
Alexandre dit Marius Jacob (Marseille, 1879 – Reuilly, 1954), anarchiste de la Belle Epoque, s’est suicidé à la morphine au Bois-Saint-Denis, commune de Reuilly en août 1954. Mousse, voleur au grand cœur, bagnard, il a été l’une des personnalités qui ont inspiré le personnage d’Arsène Lupin à Maurice Leblanc. Arrêté en 1899 à Toulon, il se fait passer pour fou en simulant des hallucinations au cours desquelles il se disait agressé par les jésuites. Echappé de l’asile d’Aix-en-Provence, il organise la bande des Travailleurs de la nuit. Arrêté une dernière fois à Abbeville en 1903, son procès a lieu à Amiens. Après avoir purgé sa peine à Cayenne, il revient en France où il se fait marchant ambulant. Il achète une maison à Reuilly en 1939 et s’y marie. Il laissera comme dernier trait d’humour avant de mourir ces mots : « Linge lessivé, rincé, séché, mais pas repassé. J’ai la cosse. Excusez. Vous trouverez deux litres de rosé à côté de la paneterie. À votre santé. »

Le vignoble de Reuilly remonte au début du VIIème siècle. Le vignoble fournissait jadis Bourges, Vierzon, et ses vins, descendant les eaux du Cher en direction de la Loire, étaient acheminés vers l’Angleterre et les Flandres. Le vin de Reuilly est selon le géographe Nicolay, en 1568, « le meilleur du pays de Berry ».