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Pays :
Région
Département :
Ville :
Pompignan
France
Tarn-et-Garonne 82

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du grand nonagone Rennes-le-Château – Edern

Le château a été édifié au XVIIIème siècle par l’académicien Jean-Jacques Lefranc de Pompignan dans un style classique. De vastes proportions, il est construit sur une terrasse dominant le village et entouré d’un parc auquel donne accès un porche voûté orné d’une fine grille en fer forgé. De part et d’autre de ce porche, s’étendent les bâtiments de l’Hôtellerie et de l’orangerie (transformés en chapelle par les religieuses qui ont occupé le château). Le château possède une partie semi-circulaire sur sa façade nord qui était autrefois occupée par un théâtre.

L’église Saint-Grégoire fut reconstruite au XIXème siècle et possède du mobilier provenant de l’église des jésuites Saint-Paul de Paris en particulier deux satues en pendant de saint Pierre et saint Paul.

Jean-Jacques Lefranc (Montauban, 1709 – Pompignan, 1784), marquis de Pompignan, est né dans une famille de robe qui détenait de père en fils depuis le XVIIe siècle la charge de président de la Cour des aides de Montauban. Avocat général près cette cour, puis successeur de son père, il fut nommé, en 1745, conseiller d’honneur au Parlement de Toulouse. Il en démissionna sous la pression royale après une harangue contre les abus. Il se consacre alors à la littérature. Il connut son plus grand succès avec sa première tragédie, Didon (1734), jouée à la Comédie-Française. Dévot, il publia deux volumes de Poésies sacrées.
Elu en 1759 à l’Académie française, il s’attaqua dans son discours de réception au parti philosophique. Voltaire riposta à coups de libelles et de pamphlets. Lefranc de Pompignan n’osa plus reparaître à l’Académie et se retira en 1763 dans son château de Caïx.