Peyrehorade
France
Landes 40

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du grand nonagone Le Patchalet - Briscous

Créé vers le XIIIème siècle sous l’impulsion des vicomtes d’Orthe, le bourg fut fortifié dès le début du XIVème siècle. Un marché fut créé à Peyrehorade en 1358 et l’autorisation de construire une halle donnée en 1489. 3 halles sont mentionnées en 1781. Centre de transit fluvial, un port existait au Sablot, aménagé à partir de 1818.
En 1553, Charles Quint dévasta la ville et en 1569 le château d’Aspremont fut ruiné par Montgomery.

Il existait deux châteaux à Peyrehorade : celui, du XVIème siècle, appelé « Montréal » surplombe le Gave de Pau avec ses quatre tours rondes, ancienne résidence de plaine des vicomtes d’Orthe, il servit d’hôpital militaire, de couvent et de collège technique (c’est aujourd’hui l’Hôtel de Ville) ; et celui d’Aspremont du XIIIème siècle en ruine depuis le XVIème siècle.

La ville ne possédait pas d’église paroissiale, le siège primitif de la paroisse se trouve à Pardies, alors appelé Igaas, et y demeure jusqu’ en 1783. La chapelle Sainte-Catherine des Tilholiers (pêcheurs) fait office de succursale. L’église Saint-Martin est construite au XIXème.

Une importante communauté israélite existe avant 1628, date à laquelle le vicomté lui vend à l’extérieur de la ville un terrain pour servir de cimetière (rue des Chapons). On compta 3 cimetières. La synagogue fut construite en 1747, et détruite en 1899.

Un portrait de saint François de Sales, propriété privée, porte l’inscription suivante : « 52 AETATIS SUAE ANO 1622 » et « V VERA EFFIGIES DIVI FRANCISCI DE SALES » (au revers). La mention de l’âge ou la date de 1622 est erronée, saint François de Sales (1567 - 1622) étant mort à l’âge de 55 ans ; ce portrait est peut-être la copie de celui de la Visitation de Turin daté de 1618.