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Paris
France
Paris 75

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du grand nonagone Ban-Saint-Martin – Edern et sur la diagonale du petit nonagone Homblières – Sommet au large de Mimizan

réunit de par sa position de capitale de la France un grand nombre de natifs ayant joué un rôle historique et de monuments à interpréter. Mais les tracés ne passent dans Paris qu’à partir de l’agrandissement de la ville au XVIIIème siècle.

Notons le plus ancien vestige de Paris : le Pilier des Nautes.
Le monument majeur de Lutèce, le Pilier des Nautes a été découvert en 1711. Il apparaît que les fragments dégagés à l’époque étaient au nombre de neuf et qu’un bloc avec une « figure effacée » a donc été perdu depuis le XVIIIème siècle. D’autres piliers analogues ont été découverts à Mavilly, Mayence, Jouars-Pontchartrain). Le pilier des Nautes est une véritable « catéchèse » à une religion syncrétique gallo-romaine à l’époque de Tibère où le pouvoir romain programme la disparition des druides. « Sur l’une figurait un taureau portant sur son dos trois grues comme en voit s’ébattre aux bords du Nil ; sur l’autre le dieu celte Cernunnos, dont les cornes enroulées supportaient deux roues, et son jumeaux Smertullos ; sur une autre encore le fils de Jupiter : Vulcain, le dieu de la métallurgie ; sur une quatrième, un arbre qu’abattait Esus, le Mars gaulois ; la cinquième montrait deux cavaliers : Castor et Pollux , les gémeaux protecteurs de la navigation ; les sixième et septième un Hercule et diverses attitudes d’un homme et d’une femme. La huitième indiquait l’origine de toutes les autres puisqu’on y lisait l’inscription suivante : TIB.CAESAR E/ AUG.IOVI.OPTVMO/ MAXSVMO M°/ NAVTAE PARISIAC/ PVBLICE.POSIERVNT
[…] Restait le neuvième cube, marqué de l’inscription énigmatique EVRISES sur laquelle même Félibien et Lobineau, si érudits, même l’ingénieux Leibniz se cassèrent les dents » (Gérard de Sède, « Les Templiers sont parmi nous », J’ai lu, p. 191-193).