Noyal-Muzillac
France
Morbihan 56

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du grand nonagone Edern - Ferrassières

De l’antiquité témoignent les vestiges d’une villa gallo-romaine. Au IXème siècle, Noyal est érigé en paroisse, sous le patronage de saint Martin alors que la population, subissant les invasions vikings, se réfugie dans les lieux fortifiés par les grandes familles. Les Larlan, famille de robe, relèvent la majorité des fiefs mis à mal par les guerres de religions. Centre de résistance à la conscription, à l’origine de l’insurrection de mars 1793, Noyal, nouvellement érigée en commune, est ravagée par le bataillon de Le Batteux, délégué de Carrier, en décembre 1793.
Patrie de Julien Danielo (1802-1866), secrétaire de François René de Chateaubriand.
La chapelle de Brangolo (la lumière sur la colline), peut-être d’origine templière, remonte à 1590 mais aurait été déplacée lorsque des fidèles aperçurent des lumières sur la colline opposée à son emplacement initial. Elle abrite des fresques murales des XVIème et XVIIème siècles et des statues en bois peint dont un saint Jean Baptiste.
Bâtie sur une colline, la chapelle Notre-Dame des Grâces est rebâtie en 1672 et blanchie à la chaux pour servir d’amer jusqu’à l’érection du phare de Pen Lan en 1837. Dédiée à la Vierge Marie que les marins invoquent quand ils sont en péril, elle conserve une Assomption peinte au XIXème siècle.