Nérac
France
Lot-et-Garonne 47

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du grand nonagone Briscous – Le Patchalet

est possession des d’Albret au début du XIIème siècle. Leur puissance sera telle que leur territoire s’étendra de Labrit à Pau. Les Albret seront souverain de Navarre et Henri Ier épopusera Marguerite d’Angoulême, sœur de François Ier, qui regroupe autour d’elle des partisans de la Réforme ou d’une réforme de l’Eglise comme Lefèvre d’Etaples ou Clément Marot. La fille d’Henri et Marguerite, Jeanne III d’Albret (1528-1572), se convertit au protestantisme en 1560 et Nérac devient la capitale du protestantisme français. Le futur Henri IV, fils de Jeanne, épousera , en 1572 Marguerite de Valois, sœur de Charles IX, qui réunit un temps à Nérac un cour d’érudits avec Montaigne, Scaliger, Agrippa d’Aubigné, Du Bartas. Après la réunion de la Navarre à la France en 1607, et sa prise par Louis XIII en 1621, la ville démantelée perd de son importance.

Aux Asquets, l’église Saint-Jean était celle de la Commanderie d’Hospitaliers de Saint-Jean dépendant d’Argentens. Elle possède une toile du XIXème siècle de la Remise du Rosaire avec la Vierge à l’Enfant, et saint Dominique de Guzman agenouillé. Les templiers sont mentionnés à Puy Fort Eguille en 1228.

L’église paroissiale Saint-Nicolas abrite des peintures murales représentant la Genèse, l’Adoration de la Trinité, les Evangélistes, des scènes de la vie du Christ, de saint Pierre et de saint Paul.

Le physicien Jacques de Romas, né à Nérac en 1713, fit, le 7 juin 1753, sa première expérience de cerf-volant électrique sur la route de Mézin.

Né à Mézin, en 1841, Armand Fallières est nommé, par arrêté du président du Conseil Thiers, maire de Nérac en 1871. Il sera conseiller général, député, sénateur, ministre plusieurs fois puis enfin Président de la République.