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Pays :
Région
Département :
Ville :
Mortrée
France
Orne 61

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du grand nonagone Vieille-Chapelle – Sommet en Atlantique

La commune de Mortrée a été crée par une loi du 6 thermidor an II (1 794), fusionnant trois petites paroisses, O, Bray et Marigny.
Mortrée posséderait les meilleures terres de l’Orne, ainsi que l’exprime un très vieux dicton normand : « Ri et Cuy, bon pays, mais Bray et O passent co »
L’église Saint Pierre, construite au XIXème siècle, symbolise la réunion de trois anciennes paroisses.

Le "Château d’O" fut édifié sur l’emplacement d’une ancienne forteresse du XIème siècle, en 1484, par Jean d’O, sur pilotis, sur une île au centre d’un étang. Il sera ensuite embelli par Charles-Robert d’O puis François d’O aux XVème et XVIème siècles. En 1973, Jacques et Yolande de Lacretelle entreprennent sa restauration.

Patrie de René Hardy (1911 - Melle, 1987) qui est un résistant et écrivain français, ancien cadre à la SNCF. Il a été rendu responsable de l’arrestation de Jean Moulin en 1943 à Caluire près de Lyon ; et du Bienheureux Martin Loublier (1733 - 1792), prêtre de Condé-sur-Sarthe (Orne), béatifié par le pape Pie XI le 17 octobre 1926.


François d’O, marquis d’O, seigneur de Fresnes et de Maillebois, né en 1535 à Paris où il est mort le 24 octobre 1594, est un financier français, favori (« mignon ») du roi Henri III.
Il participa au siège de La Rochelle au cours duquel il fut blessé en février 1573. Il accompagna le futur Henri III en Pologne en 1574 et participa aux campagnes militaires de 1575.
De 1578 à 1588, il est gouverneur puis lieutenant général en Basse-Normandie, encourt une courte disgrâce puis est nommé au gouvernement de Paris et Ile-de-France et à la surintendance des finances par Henri III le 8 septembre 1588 et confirmé par Henri IV, auquel il s’est rallié, l’année suivante. Durant les dix années passées en Basse-Normandie, il s’est montré un gouverneur énergique, efficace et ambitieux, soucieux d’appliquer les mesures décidées par le roi et de maintenir sa province sous l’autorité royale.
Selon Gaston Bonheur, François d’O aurait dit que les pauvres étaient aussi nécessaires dans un État que les ombres dans un tableau.
Son rôle essentiel consiste à faire rentrer les fonds pour l’armée dans un contexte de guerre civile particulièrement délicat. Il semble avoir le souci de multiplier les trêves locales (par exemple dans le Vexin ou dans le Perche) dans une logique à la fois économique et fiscale : le calme facilite la rentrée des impôts. François d’O mobilise le crédit en faveur du roi, qu’il s’agisse du sien propre ou de celui d’autres proches du roi, de financiers, de corps constitués. En 1594, avec le retour de la paix dans une large partie du royaume, il prépare semble-t-il une mise à plat du dossier des rentes en vue d’une réforme. Il meurt en charge quelques mois plus tard. Il fut enterré dans l’église des Blancs-Manteaux à Paris.