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Pays :
Région
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Milan
Italie
Lombardie


Nonagones "italiens"
Ils couvrent l'Italie du Nord, une partie de la Croatie, de l'Autriche, de la France et de la Suisse. Ils sont construits à partir des sommet du grand nonagone "français" du Patchalet et Ferrassière.
Ils ont pour centre un lieu proche d’Empoli en Toscane.



capitale de la Lombardie abrite le Duomo, construit à la demande de Gian Galeazzo Visconti au XIVème siècle. L’ancien réfectoire des Dominicains abrite la fresque de Léonard de Vinci, La Cène.
La ville est la patrie de Bartolomeo Suardi, dit Bramantino (1465 – 1530) qui est plus connu pour son œuvre picturale qu’architecturale. Il se servira de la perspective et la de monumentalité pour assurer la dramatisation de ses réalisations dès sa jeunesse artistique. Sa peinture évoluera vers plus d’immobilioté et d’abstraction atteignant une certaine irréalité (Crucifixion, Fuite en Egypte, Pentecôte).
Le peintre mainériste Giovan Paolo Lomazzo (1538 – 1600) devint aveugle à 33 ans et se consacra à l’écriture. Il rédigea des essais typiques de l’intellectualisme de l’époque. « qui développent scolastiquement, quoique non sans recours à des images allégoriques et à des digressions astrologiques, une théorie artisitique compliquée provenant en partie d’auteurs de traités antérieurs ».
La milanaise Fede Galizia (vers 1578 – vers 1630) peintre femme, était appréciée pour ses portraits et aujourd’hui pour ses natures mortes inspirées du Caravage, lui-même né à Milan.
De son vrai nom Michelangelo Merisi (1571 – Porto-Ercole, 1610), il trouva à Rome une puissante protection auprès du cardinal Francesco Maria del Monte qui lui fit connaître les grandes familles de Rome, réalisant pour eux de nombreuses toiles. Déjà inquiété par la justice, il tue en 1606 son adversaire au jeu de paume au cours d’une qurelle. Il fuit Rome, se retrouve à Naples, puis à Malte qu’il quitte après un litige avec les chevaliers de Malte. Il passe par la Sicile et revient à Naples où il est agressé par les amis de sa victime. Guéri, il gagne Porto Ercole par la mer, est arrêté par erreur, finalement relâché, il meurt ayant perdu tous ses biens sur la plage le 18 juillet 1610. Son œuvre profane de jeunesse, fortement teintée d’érotisme, a été interprétée par la critique actuelle à partir des théories harmoniques en vogue alors chez les clients du Caravage, les prélats fortunés. L’Harmonie, représentée par l’androgyne, est l’allégorie de Dieu, union des contraires. Par la suite, le contenu profondément religieux des œuvres du Caravage correspond aux intonations de la Contre-Réforme, même si certaines toiles furent refusées par le clergé pour leur anticonformisme.
Patrie aussi de Pompeo Borra (1898 – 1973), peintre influencé par le XVème siècle italien qui évoluera vers l’abstraction dans les années d’avant guerre.

La musique est illustrée à Milan par Claudio Abbado (1933) l’un des plus grands chefs d’orchestre contemporains. Chef permanent de l’orchestre de la Scala depuis 1968, il a occupé ou occupe des postes à Londres, Chicago et Berlin. Autre milanais, Nino Rota (1911 – Rome, 1979) est célèbre pour les musiques des films de Fellini (8 e ½, La Strada, La dolce Vita…) et a aussi produit des musiques théâtrales, symphoniques et de chambre. Enfin Ruggero Lagana (1956), compositeur qui s’est fait remarquer lors de rencontres, est l’auteur d’un Concerto pour clavecin et 9 instruments (1981).