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Magnac-Laval
France
Haute-Vienne 87

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

nœud sur les diagonales du petit nonagone Le Sarnieu – Sommet au large de la Rochelle et Ploufragan – Lussan

est une petite ville avec une église du XIIème siècle qui possède une statue classée de St Maximin pour lequel une procession dite des « neuf lieues », la plus longue d’Europe, a lieu tous les ans, le lundi de la Pentecôte. L’église possède également une chapelle du XIème siècle au sud, un clocher entièrement en pierres et, sous la sacristie, une petite crypte avec des tombeaux.
C’est la patrie d’Alexandre Vialatte (1901 – 1971). Sa famille s’installa à Toulouse jusqu’en 1913 puis au Puy-en-Velay et enfin à Ambert, en Auvergne. Alexandre entre au collège de la ville, où il se lie avec Paul et Henri Pourrat. L’année suivante il est en pension à Dole. Après un an au lycée Sainte-Geneviève de Versailles, un premier accident à l’œil le conduit à Clermont-Ferrand. En 1921 il occupe un poste de répétiteur à Ambert, et devient collaborateur de quelques journaux. Sa connaissance de l’allemand l’amène à partir de 1922 à travailler à la Revue rhénane. Il vit en Allemagne jusqu’en 1928, collaborant également à la NRF. Vialatte traduit Nietzsche, Mann, et Kafka qu’il fait découvrir en France. En 1928, il publie son premier roman, Battling le Ténébreux et s’installe à Firminy en Haute Loire, avant de retourner à Clermont-Ferrand après son mariage en 1929. Il est à Paris en 1934. Vialatte est mobilisé en 1940 et perd un œil à cause de sa jument. Il est fait prisonnier, puis on l’envoie soigner ses hallucinations à l’hôpital psychiatrique près de Dole.
Libéré, à Saint-Amand-Roche-Savine près d’Ambert, il raconte sa guerre dans Le Fidèle Berger. En 1948, il s’installe à Ambert et tient, à partir de 1952, la chronique du quotidien La Montagne, jusqu’à sa mort en 1971.