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Pays :
Région
Département :
Ville :
Lémeré
France
Indre-et-Loire 37

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur le rayon du grand nonagone allant Edern

L’église Saint-Hilaire remonte au XIIème siècle.

Le château du Rivau est un des premiers châteaux d’agrément : cheminées, coussièges, fresques à huile et "a fresco" du XVIème siècle. Dans la salle à manger du Festin de Balthazar, sur le manteau de la cheminée est représenté l’épisode biblique du festin de Balthazar, peint à l’huile par un maître flamand au XVIème siècle. Le fils du roi Nabuchodonosor avait profané les vases sacrés du temple de Jérusalem. Au plafond de la même pièce, se trouve une représentation des quatre âges de la vigne peinte « a fresco », par un maître italien de la Renaissance.

Jeanne d’Arc et ses compagnons viennent quérir au Rivau des destriers de guerre et des chevaux d’équipage qui y étaient élevés, avant le siège d’Orléans, en 1429.

Apporté en dot par Anne de Fontenay lors de son mariage en 1438 avec Pierre de Beauvau, celui-ci, premier chambellan de Charles VII obtient l’autorisation en 1442 de fortifier son « hostel ». Il meurt à la bataille du Castillon qui mettra fin à la guerre de Cent ans en1453.
La famille des Beauvau était apparentée aux comtes d’Anjou. Au XIIIème siècle, les Beauvau passèrent aux services des rois de France. Ils furent ensuite alliés à la famille royale par le mariage d’Isabeau de Beauvau avec Jean II de Bourbon en 1454.
François de Beauvau, capitaine de François 1er construisit en 1510, dans la cour des communs, les écuries monumentales qui fournissaient les étalons royaux. Il périt à la bataille de Romagne, aux côtés de Bayard, le 30 avril 1524. Mi-château d’agrément mi-forteresse, Le Rivau est une des places les plus importantes de Touraine.

Rabelais cite Le Rivau et le fait offrir par Gargantua à son capitaine Tolmére en récompense de ses victoires aux guerres Pichrocolines.

Au grand siècle, Le Rivau est épargné par Richelieu car sa sœur Françoise était mariée à Jean de Beauvau, seigneur du Rivau. Devenus princes de Lorraine, les Beauvau quittent la Touraine.

Le marquis Michel-Ange de Castellane, seigneur de Villandry, acquiert, en 1768, le Rivau qui reste dans sa famille jusqu’en 1796. Le peintre Pierre-Laurent Brenot habite Le Rivau de1960 à 1992.