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Pays :
Région
Département :
Ville :
Lille
France
Nord 59

Nonagones "allemands"
Les nonagones de cette région sont construits à partir du grand nonagone français, précisément en se basant sur les sommets de Vieille-Chapelle et de Ban-Saint-Martin.
Le centre se trouve dans la ville de Lindern en Basse-Saxe.



île sur la Deûle à l’origine, est mentionnée pour la première fois dans une charte du comte de Flandre Baudouin V de Lille en 1066. La ville connut une douzaine de sièges dans son histoire dont celui de Philippe-Auguste en 1213, un an avant Bouvines. En 1369, l’héritière du comté de Flandre épouse le duc de Bourgogne Philippe-le-Hardi. Celui-ci, créateur de l’Ordre de la Toison d’Or, réunit en 1430 son premier chapitre dans la collégiale Saint-Pierre. En 1454, Philippe le Bon convoque sa noblesse pour faire le vœu d’aller en croisade contre les Turcs qui viennent de conquérir Constantinople. Le plus haut dignitaire de la Toison d’Or avait apporté au duc un faisan devant lequel les chevaliers prêtèrent serment. Le projet resta sans suite… La ville devint française au traité d’Aix-la-Chapelle en 1668 et Louis XIV la visita six fois durant son règne.
Lille honore Notre-Dame de la Treille devant la statue, entourée d’une grille, de laquelle, depuis le milieu du XIIIème siècle, se seraient produits des miracles. Cela se passait sous le règne de la comtesse Marguerite de Flandre. Le légat du pape accorda une indulgence de 40 jours à ceux qui vinrent faire une neuvaine devant la statue. En 1270 une procession fut instituée.
Lille est la patrie du général Faidherbe (1818 – 1889), qui, vainqueur à Bapaume en 1871, assura le replis de ses armées sur Lille et Saint-Quentin, du général de Gaulle (1890 – 1970).
Le peintre Jean-Baptiste Monnoyer (vers 1636 – Londres, 1699) spécialisé dans la peinture florale, ce qui lui vaudra d’être nommé « peintre ordinaire du roi pour les fleurs ». Il sera appelé en Angleterre par l’ambassadeur de Charles II auprès de Louis XIV.
L’œuvre d’Edouard Lalo (1823 – Paris, 1892) trouve son accomplissement dans les pièces symphoniques (Divertissements, Rhapsodie norvégienne…) et les instrumentales ainsi que dans l’opéra Le Roi d’Ys (1888).