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Pays :
Région
Département :
Ville :
Lagny
France
Seine-et-Marne 77

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du grand nonagone Ban-Saint-Martin – Edern

fut prise d’assaut et démantelée en 1544 pour avoir refuser d’accueillir Jacques de Montgoméry, seigneur de Lorges, envoyé pour s’opposer à l’avance des troupes de Charles Quint. 20 ans plus tard, un autre comte de Lorges, Gabriel de Montgoméry, assaille la ville et la pille, des viols ont lieu, parce qu’elle refusait la nomination d’un abbé réputé protestant à l’abbaye de Saint-Pierre.
Depuis lors lorsque quelqu’un demandait « combien vaut l’orge », il était précipité dans la fontaine Saint-Fursy qui est alimentée par une source découverte par le saint, venu d’Irlande. La question que l’on ne doit pas poser est un élément des contes populaires. « Il s’y mêle une notion d’interdit social, un concept assez particulier de « colère socialisée » […] René Nelli ajoute que ce thème réunissant la question à ne pas poser et la « colère socialisée » doit correspondre « à une très vieille exigence de l’humanité primitive qui ne veut pas que soit nommé le mal, surtout par un étranger, sans que l’indiscrétion soit rituellement châtiée » » (Jean Markale, « Le Graal », Retz, p. 84-85). L’implication de saint Fursy dans cette histoire de parole interdite semble confirmée par ce que rapporte Jacques de Voragine dans sa Légende dorée. Saint Fursy, arrivant à la fin de sa vie, tomba en syncope. Son âme fut alors disputée entre des anges et des démons qui utilisèrent toutes les ressources de la casuistique pour la gagner. « Les adversaires ayant été confondus, le diable revint à la charge avec des accusations astucieuses : « Il est écrit, dit-il : « Si vous ne faites pas connaître au méchant son iniquité, je vous redemanderai son sang » (Ezéch. II). Or, cet homme n’a pas annoncé, comme il le devait, aux pécheurs, de faire pénitence. Le saint ange répondit : « Quand les auditeurs méprisent la parole de Dieu, la langue du prédicateur est liée, puisqu’il voit que les paroles qu’il a fait entendre sont méprisées. C’est donc l’œuvre de l’homme prudent de savoir se taire, quand il n’est pas temps de parler. » » (Jacques de Voragine, « La légende dorée », traduit par J.B. M. Roze, GF-Flammarion, p. 231).