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Pays :
Région
Département :
Ville :
Köthen
Allemagne
Saxe-Anhalt


Nonagones "allemands"
Les nonagones de cette région sont construits à partir du grand nonagone français, précisément en se basant sur les sommets de Vieille-Chapelle et de Ban-Saint-Martin.
Le centre se trouve dans la ville de Lindern en Basse-Saxe.



est la patrie de Johann Friedrich Schweitzer (1625 - La Haye, 1709) plus connu par le nom d’Helvetius. Ce serait l’un des témoins les plus crédibles d’une transmutation alchimique du plomb en or, le 27 décembre 1666, le jour de la Saint-Jean d’hiver. Spinoza a écrit une lettre sur ce phénomène datée du 27 mars 1667.

Carl Friedrich Abel (1723 – Londres, 1787) y est né aussi et fonda à Londres une société de concerts avec un fils Bach. Excellent instrumentiste, il composa entre autres 32 sonates pour viole de gambe.

C’est à Köthen, où il est arrivé fin 1717, que J.S. Bach a écrit ses Concertos brandebourgeois chez le prince Léopold de Anahlt-Köthen.

Au début du XIXe siècle, Samuel Hahnemann, s’inspirant des propriétés curatives du quinquina, a inventé l’homéopathie. Ses méthodes naturelles lui ont valu quelques problèmes à Leipzig jusqu’à ce que le duc Ferdinand von Anhalt-Cöthen décide d’accueillir le libre-penseur à sa cour. Samuel Hahnemann est resté 14 ans à Köthen où il a exercé avec beaucoup de succès. Il a même assisté, en 1829, à la fondation de la société des médecins homéopathiques, devenue par la suite Société allemande d’homéopathie dont le siège se trouve aujourd’hui encore à Köthen. L’homéopathie est reconnue par Françoise Bonardel comme le prolongement de l’alchimie, par l’intermédiaire de l’Iatrochimie ou Spagyrie paracelsienne dans sa recherche de la Médecine universelle (Françoise Bonardel, « Philosopher par le feu », Seuil, p. 12).

Köthen fut le siège de la Fruchtbringende Gesellschaft. C’était une société de promotion de la langue allemande fondée en 1617à Weimar, avec emblême un palmier, ce qui la fera aussi appelé „Palmenorden“. Ses promoteurs sont Kaspar von Teutleben, Ludwig d’Anhalt-Köthen, et les ducs Johann Ernst, Friedrich et Wilhelm de Weimar. Ils s’inspirèrent de l’Accademia della Crusca, créée en 1582 à Florence, dont faisait partie depuis 1600 Ludwig d’Anhalt. A partir de 1680, la société n’est plus mentionnée. Son siège se trouva à Weimar, Köthen puis à Halle. En firent partie Gryphius, Opitz, Schottelius, Zesen, Gueintz, Harsdörffer ainsi que les deux théologiens Johann Andrea Valentin(1586 – 1654), un des initiateurs du mouvement Rose-Croix, et Johann Rist.