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Pays :
Région
Département :
Ville :
Indre
France
Loire-Atlantique 44

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du petit nonagone Ploufragan - Muret

A l’origine, Indre est formé de trois îlots rocheux, situés à 8 kilomètres en aval de Nantes, au milieu du lit de la Loire. Au cours des siècles, lors des aménagements du fleuve, Basse-Indre et Haute-Indre se sont ancrées sur la rive Nord, Indret sur la rive Sud.

A la fin du VIIème siècle, le moine Saint Hermeland (ou Herblain ou Herblon), né à Noyon vers 640 et venu de Saint-Wandrille, implante une abbaye sur l’île d’Antrum (îles d’Aindre et d’Aindrette) sur laquelle se trouvaient déjà un oratoire dédié à Saint-Léger et une petite chapelle à Saint-Martin. Sur Aindre sont alors édifiés des bâtiments monastiques, deux églises, Saint-Pierre et Saint-Paul, et un oratoire dédié à Saint-Aignan. Ce monastère est détruit en 843 par les Normands lors de leur raid sur Nantes, où ils ont tué Saint Gohard et brûlé la cathédrale, avant d’être reconstruit en 1004 sous la forme d’un prieuré qui disparaît lors de la Révolution. En 843, les reliques de Saint Hermeland sont mis en sureté à Loches. Elles sont rendues en 1848 à l’église de Saint-Herblain. La paroisse d’Indre est créée en 1843.

L’ermitage de Saint-Hermeland (VIIème siècle) a un plan formé de deux cercles qui se recoupent affecte la forme d’un 8. Les deux tours accolées communiquent entre elles à l’intérieur et ont cependant une entrée extérieure distincte. Un escalier serpentant autour du monument conduit à une plate-forme. Cet ermitage aurait été édifié par saint Martin de Vertou entre 527 et 629. Pendant la Révolution, l’oratoire sert de plate forme pour les canons des Républicains.

Le château (XVème siècle), situé à Indre a été probablement édifié au XIIème siècle. L’île d’Indret appartient en 1420 à Jean V, duc de Bretagne. En 1650, la régente Anne d’Autriche donne la terre et le château à Abraham Duquesne pour compenser les dépenses occasionnées par l’armement de la flotte qui battit Anglais et Espagnols à l’embouchure de la Gironde. Mais Duquesne doit se retirer en Suisse, après la révocation de l’Edit de Nantes.