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Pays :
Région
Département :
Ville :
Homblières
France
Aisne 02

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

un des sommets du petit nonagone, centre d’un cercle templier

Bernier, au Xème siècle, fut d’abord moine de saint Rémi de Reims, ensuite premier abbé d’Homblières dans le Vermandois. C’était un monastère qui avait été occupé dans son institution par des religieuses, mais le relâchement s’étant introduit parmi elles, on venait de les chasser. Bernier et ses moines furent mis à leur place. II gouverna cette abbaye jusqu’en 981 ou 982 avec tant de piété qu’encore au siècle suivant on le qualifiait abbé de sainte mémoire. Il composa la vie de sainte Hunégonde, abbesse d’Homblières.

Fénelon témoigna beaucoup d’estime à Santeul, chanoine de l'abbaye de Saint-Victor de Paris, qui lui envoya la Plainte de sainte Hunégonde. M. Aubery, abbé de Sainte-Hunégonde à Homblières, avait engagé Jean Santeul à composer des hymnes en l’honneur de cette sainte, et quand elles furent composées, il négligea de les faire chanter. Santeul fit à cette occasion une pièce de vers intitulée : Diva Hunegundis Querimonia, dans laquelle la sainte elle-même se plaint à l’abbé Aubery de sa négligence.

"D’Hunégonde chantons le pieux sacrifice,
A JĂ©sus son amant, elle a promis fa foi ;
Constante dans son vœu, par un saint artifice,
Cette Vierge en remplit la loi.
Le démon convaincu de l’humaine faiblesse,
Par des charmes flatteurs, sur nous lance ses traits ;
Mais Ă  sa perfidie, opposons la sagesse,
Pour triompher de ses attraits."

Le 7 novembre 1918, les plénipotentiaires allemands conduits par le général Winterfeld, en route pour Rethondes, furent reçus au presbytère d’Homblières par le général Debeney, commandant la 1ère armée et envoyé par Foch.

Sur le territoire de la commune se trouve la ferme de La Foi, celles de La Charité et de L’Espérance sur la commune voisine de Fontaine-Notre-Dame, des noms des trois vertus théologales dont la pratique « est capitale pour gérer l’énergie nécessaire au laboratoire alchimique. Elles correspondent aux trois corps de l’alchimie externe : sel, soufre et mercure. Les vertus ont une véritable dimension « technologique », puisqu’elles permettent à l’adepte de s’harmoniser avec l’hologrammorphisme universel pour réussir le grand œuvre pratique » (Léon Gineste, « L’alchimie expliquée par son langage », Dervy, p. 49).
L’hologrammorphisme désigne tout ce qui a une forme holographique, c’est à dire la configuration par laquelle toute partie reflète le tout.