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Pays :
Région
Département :
Ville :
Guermantes
France
Seine-et-Marne 77

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur le rayon du petit nonagone allant à Homblières

En limite nord du plateau de la Brie, Guermantes s’appelait autrefois « Le Chemin ». Le « Grand Chemin de Paris », ou chemin ferré, traversait le village et menait les pèlerins vers Saint Jacques de Compostelle. Au XVIIème siècle, le village prend le nom de Guermantes, lorsque Pierre Viole, mort en 1667 et enterré dans l’église du village, ancien président du Parlement de Paris, et fils de Claude Viole qui décida la construction du château, se qualifie de « Seigneur de Guermantes ci-devant Le Chemin ». Après avoir été la propriété de Paulin Prondre (1650-1722), le financier écossais John Law (1671-1729) achète Guermantes en 1719. Après la banqueroute de 1720, Paulin PRONDRE reprend possession de Guermantes n’ayant pas été entièrement payé de la précédente vente. Emmanuel-Paulin-Louis Prondre (1775-1800) sera le dernier Comte de Guermantes. Sa veuve convolera en secondes noces avec le marquis de Tholozan. Leur fils Ernest aura pour précepteur François Raspail (1794-1878), à peine sorti du séminaire de Carpentras. En septembre 1870, le Marquis de Tholozan reçoit le Roi de Prusse et futur empereur Guillaume Ier d’Allemagne. De 1894 à 1903, le poète symboliste, décadent et toxicomane Adolphe Rette (1863-1930) choisit le village comme résidence, et y écrit « Similitudes » (1885), « Promenades subversives » (1896), « Campagne première » (1897). Il rencontre à Lagny le peintre néo-impressionniste Léo Gausson 1860-1944) qui peignit des paysages de Guermantes. En 1920, le château est sauvé par le banquier Maurice Hottinguer. En 1944, madame Blanche Hottinguer sauve à son tour le village, que les Allemands voulaient incendier en représailles d’une action résistante, en se constituant otage et en parlementant avec l’occupant.
Guermantes a été immortalisé par Marcel Proust (1871-1922) dans son œuvre « A la recherche du temps perdu » publié de 1913 à 1927.