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Pays :
Région
Département :
Ville :
Groisy
France
Haute-Savoie 74

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

commune oĂą se situe un des sommets du petit nonagone au Sarnieu

possède deux châteaux : celui de Soirié fondé en 1007, dont subsistent des ruines encore visibles et celui de Boisy dont il reste le bâtiment principal. Groisy a accueilli la famille de Sales de Thorens, qui conserva le château de Boisy jusqu’à la Révolution et où vécut la mère de Saint François de Sales.

La maison forte restaurée de Frésigny était la propriété des sires de Fésigny, vassaux d’abord des Comtes de Genève puis de la Maison de Savoie fin XIIIème siècle. Au XVème siècle, Guy de Fésigny, président du conseil sous le règne du Duc Louis, qui a pour mission d’arrêter son voisin Jacques de Montmayeur, car il s’est rendu coupable de critiques sur la personne de la Duchesse de Savoie, échoue car cet homme influent ne sera condamné qu’à une amende. Pour se venger Jacques de Montmayeur fait enlever Guy de Fésigny, et le fera décapiter malgré la demande du Duc de Savoie de le libérer.
L’église de Groisy est dédiée à Saint Eucher et Saint Just, deux évêques de Lyon.

Saint Eucher est évêque de Lyon de 435 à 450. Il appartenait à une grande famille lyonnaise.Il envoie à Lérins ses deux fils Salon et Véran auprès du moine Hilaire pour leur éducation. Il quitte sa charge de sénateur pour se retirer dans une grotte au-dessus de la Durance à Beaumont-de-Pertuis). Puis il rejoint ses fils à Lérins tandis que sa femme Galla se retire dans un monastère. Les chrétiens de Lyon viennent chercher Eucher devenu anachorète sur l’île de Lero aujourd’hui Sainte-Marguerite. Cassien, qui fut justement un de ses amis, suggère dans sa préface à sa 2ème série de Conférences qu’Eucher avait eu l’intention de se rendre en Égypte pour s’édifier au spectacle des vertus des ascètes.
Eucher a un grand rayonnement spirituel. On conserve de lui surtout des lettres. Il défefend saint Augustin d’Hippone contre les "semi-pélagianisme" provençaux. Son Traité du mépris du monde, en latin a été raduit par Arnauld d’Andilly en 1672.
Il est fêté le 16 novembre.

Saint Just fut diacre de Vienne et devint en 350 le treizième évêque de Lyon. On sait qu’il participa au concile de Valence en 374 et à celui d’Aquilée en 381. Peu après, il se dépouilla des insignes de l’épiscopat et s’exila dans le désert de Scete en Egypte, à la suite du lynchage
d’un forcené meurtrier aux portes de sa cathédrale, lynchage dont il se tint pour responsable. Il mourut en Egypte quelques années plus tard, bientôt suivi par son clerc Viateur, qui l’avait
accompagné. Les Lyonnais allèrent chercher leurs corps et les ensevelirent dans un mausolée de la grande nécropole de Saint-Irénée - Saint-Just, à l’emplacement de l’actuel jardin archéologique, rue des Macchabées.