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Pays :
Région
Département :
Ville :
Gorrevod
France
Ain 01

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du grand nonagone Sommet en Atlantique - Le Patchalet

Gorrevod se trouve en Pays Kélire, situé sur les rives de la Saône, au nord-est de Macôn, qui a pour centre la ville de Pont-de Vaux et regroupe les communes d’Ozan, Boz, Reyssouze, Gorrevod, Saint-Bénigne, Arbigny, Sermoyer.

Elle fut la possession de la puissante famille de Gorrevod qui la rattacha en 1521 au comté de Pont-de-Vaux.
L’église Saints-Pierre-et-Paul est d’origine romane avec des fresques fin XVème.

Avant 1791, se trouvait dans l’église de Brou le tombeau du gouverneur de la Bresse et l’un des favoris de Marguerite d’Autriche, Laurent de Gorrevod. Sa dépouille y gisait autrefois, entre celles de ses deux femmes et aujourd’hui même nous les voyons en prière sur le vitrail. Marguerite combla Gorrevod de toutes sortes d’honneurs et fit de son frère l’évêque de la ville, le seul qu’il y eût jamais, je crois. Elle fit de Laurent son ambassadeur en Angleterre, le dépêcha en Espagne pour la représenter et y escorter son neveu Charles Quint lors de son premier voyage dans la péninsule en 1517. Laurent de Gorrevod, mort en 1527, fut comte de Pont-de-Vaux, vicomte de Salins, duc de Nole, chevalier de la Toison d’Or, conseiller chambellan et grand-maître-d’hôtel de l’empereur Charles-Quint, grand-maréchal de Bourgogne. Les annales de Bourg-en-Bresse nous apprennent que Gorrevod fit fortune en Espagne. En août 1518, comme la cour d’Espagne se trouvait à Saragosse, le roi Charles, futur Charles Quint, lui octroya un contrat pour transporter 4000 esclaves africains de l’ancien monde dans l’Empire espagnol des Caraïbes. Jamais on n’avait accordé de droit sur un tel nombre d’esclaves jusqu’ici. Gorrevod ne mit pas en œuvre lui-même le contrat qu’il revendit à d’autres, des Génois et des Espagnols à Séville ou ailleurs, comme on le verra dans ce livre ; pour lui, il regagna les Pays-Bas en 1519. Mais il était riche, à présent. Il fut le premier homme de goût, mais sûrement pas le dernier, à devoir sa fortune à la Traite transatlantique. (Hugh Thomas, La Traite des Noirs, Bouquins, Robert Laffont, Paris, 2006)