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Pays :
Région
Département :
Ville :
Fiquefleur
France
Eure 27

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du petit nonagone Sommet en Manche - Lussan

Aux XIIème et XIIIème siècles, Fiquefleur était un petit port d’échouage, à l’embouchure de la Morelle.

L’église Saint-Georges remonte à la fin du XIème ou du début du XIIème siècle.
La partie occidentale est détruite au XVIIème, lors du passage de la route. Une série de 7 plaques sculptées insérées dans les parements relève de traditions préromanes. Deux plaques de calcaire blanc à l’intérieur avec un motif de sellerie constitué d’entrelacs cloutés, apparenté à un chapiteau roman de l’abbatiale de Saint-Pierre-sur-Dives, et un Agneau mystique ; à l’extérieur cinq plaques en calcaire plus jaune, lion, trois agneaux et un décor d’entrelacs.

Une série de noms de lieux d’origine Scandinave sert au vocabulaire des navigateurs. Il s’agit des toponymes en -fleur que l’on trouve au nombre de cinq sur les côtes de Normandie : Barfleur dans la Manche, Honfleur dans le Calvados, Fiquefleur dans l’Eure, Harfleur et Vittefleur en Seine-Maritime. En ancien Scandinave, le substantif floth désignait une rivière. Les Vikings ont utilisé ce mot que pour désigner un cours d’eau à large embouchure et, de là, une large embouchure de cours d’eau permettant de mouiller plusieurs bateaux. Le toponyme Fiquefleur formé avec l’adjectif feikn « sombre », a probablement été, à l’époque viking, le nom de la Morelle, rivière dont l’embouchure a formé, avec celle de la la Claire, le port d’Honfleur. Le terme Morelle provient des adjectifs more et morel qui, en ancien français, signifiaient « sombre comme un Maure ».